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Quelle affaire ?!!!

L’affaire Benalla n’est pas l’affaire Dreyfus. Et si elle n’est pas une « affaire d’Etat », elle n’est pas non plus une ni « affaire d’été », comme l’affirmait sans rire son avocat en juillet, ni une « affaire d’automne », comme tente de s’en convaincre aujourd’hui l’Elysée. Elle est tout simplement l’affaire de Macron puisqu’il assume tout, ainsi qu’il l’a déclaré devant le comité central de ses courtisans, le 24 juillet 2018.

Les circonstances de l’affaire

« Il est de « bonne police » pour un gouvernement d’utiliser les « violences populaires », de les susciter, de les exciter, de les laisser faire et parfois de les organiser. »

https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/ou-est-macron-204183

Il convient d’abord de rappeler que, ce 1er mai, il s’était envolé pour l’Australie, le petit Jupiter, laissant les clés du pouvoir à son premier ministre et à son ministre de l’Intérieur. Et on se souvient combien ces hommes d’Etat furent débordés par des désordres qu’ils avaient pensé contrôler, et qu’ils avaient peut-être suscités.

L’affaire dans l’affaire

C’est une affaire de police, évidemment. Le petit président le subodorait d’ailleurs en parlant de « règlements de compte à la Préfecture de Police » et de « manipulation politique ». En disant cela, il visait manifestement de basses manœuvres téléguidées par une hiérarchie policière qui lui serait particulièrement hostile.

Mais il se méprend sans doute sur sa popularité au sein des forces de l’ordre : elles sont proches de l’épuisement et fâchées de faire l’objet d’enquêtes, même quand celles-ci tardent à aboutir. Une grève de policiers avait déjà égayé la fin du règne de Hollande. Cette fois, concernant une vidéo qui attribuait à la police une « bavure » qui ne lui était pas imputable, des fuites ont été organisées en direction du journal Le Monde. Cette vidéo circulait depuis le soir du 1er mai. On sut le 18 juillet le nom du gros bras qui s’excitait sur les images : il s’agissait d’un favori du nouveau souverain.

La bonne affaire

Vraisemblablement, des dirigeants « LR » ont bénéficié d’autres fuites et de rumeurs plus ou moins fondées. Il suffisait de les entendre lors des commissions d’enquête. Ce parti divisé et en voie d’être émietté avait voté plusieurs lois de « l’usurpateur » : écrites par le MEDEF, elles étaient dans le programme du candidat Fillon (à l’exception de l’augmentation de CSG pour les retraités). L’ex-UMP peinait donc à passer pour une opposition crédible, ne pouvant que surenchérir sur les mesures « libérales » du nouveau pouvoir. L’occasion était trop belle de venger le candidat à qui on avait volé la victoire promise. D’ailleurs, les deux affaires ont des ressemblances qui n’ont pas été relevées : les deux mis en cause ont en commun une arrogance, une surdité et une difficulté à comprendre ce qu’on leur reproche. L’un trouvait naturel de bénéficier d’avantages pécuniaires, l’autre trouve normal de se conduire avec ses subordonnés comme Bonaparte avec ses généraux.

« Touchez pas à mes affaires ! »

« Avec l'âge, je suis devenu modeste : Macron, c'est moi en mieux ! »

Le Canard Enchaîné rapportait, en se délectant, cette confidence de Nicolas Sarkozy en juin 17. Un an plus tard, le volatile s’aperçoit avec effarement qu’il fallait comprendre : « Macron, c’est Sarkozy en pire ».

Sarkozy s’était obstiné à faire nommer son fils à la tête d’un EPAD (sans H) en octobre 2009. Il finit par y renoncer au bout d’une quinzaine de jours et commença d’entamer la descente qui allait le mener à une défaite honorable en 2012. Pourtant, il avait une arme secrète qui lui avait réussi jusqu’alors à la télévision : prendre un air de chien battu et soupirer : « J’ai changé ».

Macron, lui, s’excite devant ses courtisans et déclare, à l’adresse de ses opposants le 24 juillet : « S’ils veulent un responsable, il est devant vous. Qu’ils viennent le chercher. »

Et pourquoi diable a-t-il tenu à préciser que la petite frappe à gros gras n’était pas son amant ?[i] Pour un peu, il déclarait sans rire : « Place de la Contrescarpe, on rencontre des gens qui ont réussi et gens qui ne sont rien ». Et on est alors tenté de se demander : « Qui met de la coke dans le nez du président ? »

Commentaires de textes et contre feux

Le soir même, ses courtisanes débarquent sur les plateaux télé pour faire l’exégèse de ses propos présidentiels, parfois en les contredisant sans s’en apercevoir : Bergé, Schiappa...

Le lendemain à Bagnères de Bigorre, le petit président continue de donner des leçons.

https://www.cnews.fr/videos/france/2018-07-25/emmanuel-macron-arretez-de-vous-exciter-comme-ca-sur-cette-affaire-789684

C’est sa façon à lui de dire : « Je vous demande de vous arrêter ! »

Comme par hasard, le même jour sort une vidéo de la veille peu après 18h30 boulevard de la Villette. Il s’agit de harcèlement de rue.

http://lavdn.lavoixdunord.fr/424481/article/2018-07-29/il-siffle-une-femme-puis-la-gifle-brutalement-en-pleine-rue-paris

La ficelle est peu grosse, mais un contre-feux s’imposait. La Schiappa reprend du service illico. Evidemment, on oublie de lui parler du harcèlement de rue place de la Contrescarpe, et de lui rappeler en passant que les principales violences faites aux femmes sont les violences conjugales.

Mais, dans la même séquence médiatique, le maître des horloges s’offre une petite polémique avec une presse qui passerait de « people » à « populiste. Quant à son petit ami, il vient faire le guignol à la télé le 28 juillet.[ii]

Les secrets de l’affaire

« La question que vous pouvez vous poser, c’est pourquoi certains l’ont sorti deux mois et demi plus tard. Ah ça vous pouvez vous poser la question. C’est sans doute qu’il y a des gens qui avaient intérêt à ce que ça sorte deux mois et demi plus tard et quelques jours après la Coupe du monde de football. »

Emmanuel Macron à France Bleu Béarn, le 25 juillet

 

« Je trouve désolant et un peu ridicule qu'à la tête de l'Etat, on soit dans un complotisme aussi facile. »

Ariane Chemin à LCI, le 26 juillet

« Le secret généralisé se tient derrière le spectacle, comme le complément décisif de ce qu’il montre et, si l’on descend au fond des choses, comme sa plus importante opération. »

Guy Debord, Commentaires sur la société du spectacle (1988)

 

L’histoire retiendra-t-elle que cette affaire a eu lieu sous le règne d’un « monarque républicain » qui prétendait légiférer sur le « secret des affaires » et la « diffusion des fausses nouvelles » ?

La diffusion des images filmées le 1er mai par des militants de la France Insoumise ne constitue pas une fausse nouvelle. Ces images étaient jusqu’au 18 juillet une affaire que le pouvoir aurait voulu garder secrète, mais leur circulation sur les réseaux sociaux en faisait déjà un secret public. Leur divulgation par le journal Le Monde est évidemment un coup politique. On comprend l’intérêt des policiers à faire fuiter la vérité sur une bavure qui ne les concernait pas. On comprend aussi celui des opposants politiques, même s’il est pas courant de voir une droite autoritaire prendre la défense de « manifestants gauchistes ». Ils trouvent là une occasion de s’opposer, comme le professait Mitterrand, et on peut dire que c’est « de bonne guerre » 

En revanche, l’intérêt du journal Le Monde n’est pas si flagrant. Avec le recul d’une quinzaine de jours, il semble que sa direction et ses « grands reporters » n’avaient pas imaginé à quel point leurs révélations allaient ébranler le moral de celui pour lequel ils avaient voté comme un seul homme. Ils voulaient sans doute démontrer l’indépendance du quatrième pouvoir et titiller un peu ce nouveau souverain qui ne manquait pas une occasion de moquer les « commentateurs ». Mais sans doute avaient-ils supposé que leur grand homme aurait sans retard la réaction appropriée.

Or, il a tardé à réagir et sa communication, malgré ses communicants, a été catastrophique. C’est son inconscient qui a parlé dans ses interventions des 24 et 25 juillet. Il a fait du mauvais théâtre, prenant un ton de confidence pour dire dans une anaphore : « Alexandre Benalla, lui non plus, n’a jamais plus été mon amant » ; d’intimité, pour parler de « déception » et de « trahison » ; et de faux détachement pour asséner «  c’est une tempête dans un verre d’eau. Et, pour beaucoup, c’est une tempête sous un crâne ».

https://www.lemonde.fr/emmanuel-macron/article/2018/07/27/du-pic-du-midi-a-madrid-macron-tente-de-prendre-de-la-hauteur_5336576_5008430.html?utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Facebook#Echobox=1532683051

Certes, depuis les révélations, « c’est une tempête sous un crâne » présidentiel. Et depuis ses deux interventions, c’est le désarroi chez ses électeurs, les uns s’interrogeant gravement : « Vous êtes surs que ça va s’arrêter là ? » ; les autres, hurlant leur colère : « Quoi ? Vous voulez le forcer à démissionner, vous joindre à la curée pour une broutille ? »

Quant au « quotidien du soir », il semble vouloir obtenir la tête de Benalla avant de rentrer dans le rang pour la réélection de Macron.

Conclusions provisoires

Bien des secrets demeuraient lorsque reprenait, au mois d’août, le spectacle du pouvoir dans sa majesté radieuse : Brégançon, ses devoirs de vacances et les unes de la presse « people » sur Brigitte, son mari et ses plus belles gambettes. Et fort opportunément, dès le 1er août, comme pour divertir le bon peuple, deux gros bras s’offraient une publicité tapageuse dans l’aéroport d’Orly.

La rentrée aurait dû être pour « le mari de Brigitte »[iii] l’occasion de rebondir, de reprendre la main et la marche vers les réformes « évidemment nécessaires » pour lesquelles, selon la légende en cours, il aurait été élu.« Non, s’énervait dès le 23 juillet un obscur éditorialiste affolé, l'affaire Benalla ne signe pas la faillite d'un système ou d'une politique, comme le voudraient les populistes. »

https://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/0302019695103-laffaire-benalla-un-scandale-dete-pas-un-scandale-detat-2193971.php

Cette « affaire », malheureuse sans doute, ne doit pas compromettre la bonne marche des affaires.

Patatras ! Le 28 août, le lendemain d’une vexation de trop, Nicolas Hulot, annonçait sa démission. Le 4 septembre, François de Rugy quittait le perchoir pour le remplacer au pied levé, puis, sans aucune concertation, Richard Ferrand se faisait élire au premier tour candidat En Marche pour le perchoir de l’Assemblée Nationale et Alexandre Benalla annonçait crânement qu’il ne se rendrait pas devant le commission d’enquête du Sénat.

 

L’élection d’Emmanuel Macron avait été présentée par ses admirateurs comme « le hold up » ou « le casse du siècle »[iv]. Pourquoi s’étonnent-ils donc de voir un de ses sbires impliqué aujourd’hui dans une affaire de délinquance, et lui-même dans une suspicion de dissimulation de fait délictueux et d’abus de pouvoir  ?

S’il a parlé de « déception » et de « trahison » pour parler de Benalla, il ne lui a jamais, jusqu’à présent retiré son « amitié » et sa « reconnaissance ». C’est bien une question de reconnaissance qui unit les deux hommes. Ils se sont reconnus l’un l’autre, l’un dans l’autre, dans une volonté d’ascension sociale.

Le nouveau président aime se frotter aux hommes plus grands que lui, les subjuguer, les séduire, les contrôler, obtenir leur reconnaissance. C’est ce qu’il a tenté avec Trump. Et c’est ce qu’il a réussi avec Benalla.

Mais Benalla n’est pas Trump. Il ne tweete pas, lui. Il répond à un coup de fil de la radio gouvernementale, le mardi 1 septembre, pour dire que, finalement, puisqu’on le menace, il ira devant la commission du Sénat, mais que « cette commission d'enquête n'a pas lieu d'être, elle est illicite. Constitutionnellement, elle est illicite, madame Belloubet l'a dit encore aujourd'hui ! ». Il ajoute même que ces sénateurs qui prétendent l’interroger « sont des petites gens, qui n'ont jamais existé dans le paysage politique français et qui aujourd'hui, à travers Benalla, veulent essayer d'avoir le président Macron. Mais ils n'y arriveront pas ! »

https://www.franceinter.fr/justice/benalla-on-m-explique-qu-on-va-m-envoyer-des-gendarmes-et-des-policiers-je-vais-venir-a-la-convocation

Le locataire et les communicants de l’Elysée lui ont vraisemblablement servi des éléments de langage pour assurer sa défense. Mais ce « premier de cordée » peine à distinguer entre « penser ce qu’on dit » et « dire tout ce qu’on pense », comme par exemple ce mépris que son patron a pour ces sénateurs, vestiges de l’ancien monde.

On n’aurait osé l’imaginer dans une série télé, un House of Cards à la française, mais le chef de l'État a appelé le président du Sénat pour « calmer les esprits ».

http://www.lepoint.fr/politique/commission-d-enquete-du-senat-le-coup-de-fil-de-macron-a-larcher-13-09-2018-2250926_20.php

Et le vendredi 14 septembre, le « secrétaire d’Etat aux Relations avec le Parlement et délégué général de La République en marche (LREM), a accusé les sénateurs de vouloir « destituer le président de la République » ».

http://www.leparisien.fr/politique/affaire-benalla-castaner-accuse-le-senat-de-vouloir-destituer-macron-14-09-2018-7888305.php

Bon. On ne le savait pas, mais peut-être Christophe aime-t-il castagner ?

 

Certes, la presse est volage : elle lèche, lâche, puis lynche. Cette « affaire » est peut-être « une tempête dans un verre d’eau », mais la presse étrangère aussi s’en est faite l’écho.[v]

 

Cependant la destitution du plus jeune président de la Vème république n’est pas à l’ordre du jour. Imagine-t-il lui-même son château de cartes sur le point de s’écrouler ?

Il se souvient peut-être, en son for intérieur, de ses humanités latines. D’un côté, selon Suétone, Caligula aurait envisagé de nommer consul son cheval favori Incitatus. Alors, pourquoi une « bromance » avec Alexandre lui serait-elle interdite ? D’un autre côté, une maxime qui se perd dans la nuit des temps affirmerait que : « la roche tarpéienne est proche du Capitole ». A quoi ça sert alors de gagner le Mondial avec ses petits poings ?

 

« Macron » a été le nom d’une innovation managériale, d’une synthèse « sarkhollandaise » pour accomplir en France le devenir-entreprise du monde. Mais peut-être le second mandat sera-t-il celui d’un « Macron sans Macron ». Une primaire départagera vraisemblablement un légitimiste Edouard Philippe et un disruptif Bruno Lemaire.

 

Quelques liens pour dénouer tout ça

https://www.lemonde.fr/societe/video/2018/07/27/l-affaire-benalla-resumee-en-5-minutes_5336901_3224.html?utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Facebook#Echobox=1532928379

https://www.lemonde.fr/societe/article/2018/07/30/harcelee-dans-la-rue-elle-publie-la-video-de-son-agression_5337364_3224.html?utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Facebook#Echobox=1532927903

https://www.lemonde.fr/societe/article/2018/07/27/affaire-benalla-le-rapport-de-l-igpn-souligne-la-responsabilite-d-un-haut-grade_5336839_3224.html?utm_term=Autofeed&utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Facebook#Echobox=1532709799

https://www.lemonde.fr/emmanuel-macron/portfolio/2018/07/27/sur-le-pic-du-midi-emmanuel-macron-tente-de-prendre-de-la-hauteur_5336659_5008430.html

https://www.programme-tv.net/news/societe/211554-alexandre-benalla-na-jamais-ete-mon-amant-emmanuel-macron-ironise-sur-les-plus-folles-rumeurs-video/

https://amp.public.fr/Toutes-les-photos/Brigitte-Macron-son-mari-n-en-a-pas-fini-avec-Alexandre-Benalla-1488443

https://www.public.fr/News/Scandale-Benalla-les-confessions-tres-surprenantes-de-Brigitte-Macron-1482692

https://amp.public.fr/News/Brigitte-Macron-une-rentree-a-l-Elysee-qui-pique-1488411

https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2018/08/08/l-impossible-quete-des-bots-russes-de-l-affaire-benalla_5340540_4355770.html

https://www.youtube.com/watch?v=N6gG3s44Spc

 

[i] On voit sur cette vidéo navrante que, si quelques fayots rient ostensiblement à ce bon mot du patron, une ministre plus âgée, qui est déjà en proie à la consternation, cherche désespérément derrière elle un soutien moral, le regard d’un collègue qui partagerait ses inquiétudes, une mine aussi déconfite que la sienne. https://www.lemonde.fr/emmanuel-macron/video/2018/07/25/macron-sur-l-affaire-benalla-s-ils-cherchent-un-responsable-le-seul-responsable-c-est-moi_5335631_5008430.html

[ii] Ariane Chemin, qui est visée, est pourtant loin d’être une gauchiste, encore moins une populiste.

Quant à Benalla, il a suivi les conseils des communicants de son « patron » et a troqué sa barbichette contre une paire de lunettes. Mais l’inconscient a encore frappé : on lui a fait la tête de Monsieur Sylvestre de la World Company et ses mains n’en finissent pas de s’appuyer sur la table qui est devant lui comme sur un bouton buzzzer.

[iii] La presse people a popularisé cette formule : « Le mari de Brigitte ».

[iv] Alors que la deuxième de mois d’août semblait offrir du répit à Macron, la chaine d’intox BFM, qui ne lui est pas particulièrement hostile, rediffusait Macron à l’Elysée, le casse de siècle, puis programmait une nouvelle « enquête » : Qui a tué François Fillon ?. LCI de son côté titrait tout en finesse : Le dynamiteur.


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5 réactions à cet article    


  • zygzornifle zygzornifle 16 septembre 2018 08:43

    Affaire des tas de merde ....


    Avec Benalla on a droit a une séance de plongée dans la fosse septique de l’Elysée ....

    • egos 16 septembre 2018 09:24

      E Macon,

      bon élève,
      peut mieux faire.

      Honneur aux anciens condisciples méritants : 
      Mitterrand, Chirac, Sarkozy 
      élevés au rang d’exemple pour la nation et de modèle pour les futurs admis.



      • Le421... Refuznik !! Le421 16 septembre 2018 17:53
        Petit bras le Jupiter.
        Il aurait du dire, si vous cherchez un responsable, aller donc vous faire encul.. !!
        Ce qui revient exactement au même...

        • baldis30 17 septembre 2018 09:05

          bonjour,

          « En revanche, l’intérêt du journal Le Monde n’est pas si flagrant. Avec le recul d’une quinzaine de jours, il semble que sa direction et ses « grands reporters » n’avaient pas imaginé à quel point leurs révélations allaient ébranler le moral de celui pour lequel ils avaient voté comme un seul homme. »

          En bref l’arroseur arrosé, mais avec des tuyaux sous pression qui fuient de partout, les plombiers politirocards se retrouvent inondés ! Plombiers, plombiers cela ne vous rappelle-t-il rien ?

          « Le Monde » a bien pris la suite du « Temps » ....

          Cicéron avait tort, absolument tort en affirmant « O tempora, O mores »... la connerie est toujours indécrottable ! Ce journal le montre !


          • velosolex velosolex 17 septembre 2018 09:15

            Juste l’histoire d’un mec qu’a traversé la route, au bon moment au bon endroit, puisqu’en face du café du commerce où il prenait une bière, y avait l’Elysée. 

            Un fait qui conforte la pensée de not’ bon maître Macron. 

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