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Accueil du site > Tribune Libre > Pourquoi la Seconde Guerre mondiale n’a pas provoqué la Révolution (...)

Pourquoi la Seconde Guerre mondiale n’a pas provoqué la Révolution prolétarienne internationale ?

Répétant l’erreur de toutes les gauches depuis un siècle Nuevo Curso commence par rejeter le matérialisme dialectique et l’analyse objective de la situation concrète, et répond à cette question pratique par une envolée lyrique plaçant l’instance idéologique – la pensée – la conscience – au poste de commande de l’évolution économique, sociale, politique, diplomatique et militaire mondiale.

 

Pourquoi ?

Nous avons récemment publié un important texte du groupe espagnol « Nuevo Curso  » qui pose une question cruciale pour le mouvement prolétarien international. Nuevo Curso pose ainsi le problème : « pourquoi la Seconde Guerre impérialiste mondiale n'a pas été transformée, comme la Première, en une vague révolutionnaire mondiale malgré les soulèvements en Grèce et en Italie et la résistance des travailleurs en Grande-Bretagne et en France ? » (1) http://www.les7duquebec.com/7-de-garde-2/pourquoi-la-seconde-guerre-mondiale-na-pas-entraine-la-revolution-mondiale/

 

Répétant l’erreur de toutes les gauches depuis un siècle Nuevo Curso commence par rejeter le matérialisme dialectique et l’analyse objective de la situation concrète, et répond à cette question pratique par une envolée lyrique plaçant l’instance idéologique – la pensée – la conscience – au poste de commande de l’évolution économique, sociale, politique, diplomatique et militaire mondiale. Nuevo Curso répond à la question de cette façon : « Les causes idéologiques de la crise du mouvement ouvrier, et avec elles les organisations qui en ont été responsables, auraient dû être renversées et détruites. Les organisations qui ont provoqué la crise ont accru leur pouvoir organique sur la classe ouvrière, la liant plus fortement qu'auparavant au système général de la contrerévolution mondiale. » (2) Enfermer dans ce sophisme idéaliste et s’enfonçant encore davantage dans la métaphysique intellectualiste Nuevo Curso ajoute : « Ce résultat ne peut en aucun cas être accidentel et encore moins le produit de circonstances objectives. (…) Le Thermidor stalinien arriva pour ajouter ses propres facteurs de crise idéologique à l'ancien facteur réformiste (social-démocrate). Depuis lors, le stalinisme a approfondi sa dégénérescence, s’accaparant du prestige du pays de la révolution et des intérêts de la caste qui a détruit cette révolution. » (3)

En d’autres termes, Nuevo Curso constate que l’histoire ne se répète pas, et que les conditions particulières de la Première Grande Guerre qui avaient permis la Révolution russe de 1917 et une flambée de révolte dans quelques pays d’Europe, ne se sont pas reproduites en 1943 – 1945 même s’il y eut un soulèvement populaire en Espagne avant la guerre, puis en Italie et en Grèce pendant et après la guerre, mais sans provoqué de révolution prolétarienne internationale.

 

L’article est disponible sur le webmagazine : http://www.les7duquebec.com/7-au-front/pourquoi-la-seconde-guerre-mondiale-na-pas-provoque-la-revolution-proletarienne-internationale/

 

Le mouvement de « libération nationale » dans les pays du tiers-monde

Cependant, les camarades de Nuevo Curso auraient pu observer que la Seconde Guerre a marqué le déclenchement de nombreuses révolutions bourgeoises anticoloniales visant à transférer le pouvoir politique formel aux bourgeoisies nationalistes tiers-mondistes, condition fondamentale pour l’expansion mondiale du mode de production capitaliste comme Nuevo Curso le remarque à propos de l’alliance entre le Kuomintang et le Parti communiste chinois dans la révolution paysanne antiféodale en Chine.

« De la Révolution espagnole à la Révolution chinoise, la politique étrangère stalinienne a développé son cycle dégénératif, qui commence par une complicité (opportunisme idéologique) avec la petite bourgeoisie et la bourgeoisie du Kuomintang et aboutit à la destruction par sa propre main de la Révolution chinoise. » (4)

Au final, la Seconde Guerre mondiale visait à étendre et raffermir le mode de production capitaliste sur le monde et c’est ce qu’elle a accompli. Après cette guerre des plus meurtrières, le capital international étendit son hégémonie sur le monde entier, y compris sur les pays ex-colonisés devenus néocolonisés avec le soutien des empires américain et soviétique. Les guerres de soi-disant « indépendance nationale » dans les pays du tiers-monde ont été le prolongement de la Seconde Guerre mondiale et ont permis au grand capital américain hégémonique d’étendre son pouvoir sur le monde entier, y compris, après « la guerre froide » sur les États-nations du bloc soviétique pseudo communiste. Nous avons largement débattu de la vraie nature du mouvement de libération nationale anticoloniale dans les pays du tiers-monde dans notre ouvrage « La question nationale et la révolution prolétarienne sous l’impérialisme moderne  » (5).

 

La question de la révolution sociale

Pour répondre à cette question historique fondamentale : « Pourquoi la seconde boucherie mondiale – ayant fait plus de 50 millions de morts – n’a pas provoqué l’insurrection populaire puis la révolution prolétarienne alors que les forces ouvrières s’étaient largement accrue et renforcées depuis 1917 ?  », il faut au préalable s’entendre sur le sens à donner aux termes « Révolution sociale »

Une Révolution sociale consiste à renverser l’ordre établi sous ses multiples aspects, c’est-à-dire à renverser l’ensemble des rapports sociaux de production qui régissent une société – à renverser le pouvoir économique – politique – juridique – carcéral – diplomatique – militaire – idéologique – médiatique qui ordonne cette société. Cette éradication – destruction n’est pas achevée tant qu’un nouveau mode de production et de nouveaux rapports sociaux de production n’ont pas été érigés pour ordonner la nouvelle société assurant sa reproduction et son expansion…c’est-à-dire la reproduction de l’espèce humaine.

La seconde question fondamentale consiste à déterminer la nature d’une révolution. Ainsi, quelle était la nature de la Révolution russe et bolchévique ? Toute la gauche historique vous répondra que ce fut une révolution socialiste prolétarienne puisqu’elle était dirigée par le grand Parti communiste bolchévique de Russie commandé par le grand Lénine et par Staline le petit père des peuples pour les uns, et par Trotski pour les autres. Passons sur le peu de cas que ces communistes font des « masses populaires et des classes sociales » qui, disait Marx, forgent l’histoire. Chez ces communistes ce sont les chefs adulés qui font l’histoire, et on quitte ainsi le terrain de la révolution pour celui de la religion sectaire et dogmatique.

 

La nature d’une révolution sociale

La nature d’un mets ne dépend pas du cuistot, mais des ingrédients qui le composent. Ce ne sont pas les leadeurs charismatiques qui se choisissent une classe révolutionnaire à leur gout et à leur service, mais c’est la classe révolutionnaire qui choisit les chefs qu’elle juge apte à répondre à ses aspirations. Cette sélection naturelle ne se fait pas par élection « démocratique » bourgeoise. Nous verrons plus loin comment Lénine s’y est pris pour arracher l’adhésion de la paysannerie russe. Dans le débat sur la nature d’une révolution sociale les ingrédients ce sont les classes sociales qui s’affrontent. Ce qui nous fait dire que la Révolution russe confrontant les restes de l’aristocratie féodale tsariste solidement au pouvoir politique, une bourgeoisie montante, mais encore peu puissante politiquement, soutenue par une petite-bourgeoisie bureaucratique, une immense paysannerie comptant dit-on 135 millions d’individus analphabètes, et un petit prolétariat (3 à 5 millions d’esclaves salariés) encore bien incapable d’imaginer et de créer le mode de production communiste prolétarien du XXIe siècle.

Lénine avait compris la nature de la Révolution bourgeoise russe qui s’appuyait sur l’immense paysannerie pour renverser l’aristocratie tsariste, paysannerie chair à canon appâtée par la promesse de terres à se partager… qui furent bien peu utile dans les usines d’armements soviétiques. Lénine un petit-bourgeois pragmatique lança des mots d’ordre adaptés à la classe paysanne révolutionnaire. Ainsi, il n’insista pas sur la réquisition des terres, mais il promut le slogan réformiste « Pain, Paix, Terre » correspondant parfaitement aux exigences de l’immense paysannerie prête à sacrifier sa vie pour ces revendications, mais certainement pas pour accréditer : « Tous le pouvoir aux soviets » que Lénine, pragmatique, abandonna rapidement quand le parti bolchevique perdit la majorité dans les principaux soviets urbains. Pour ce qui était des prolétaires, le pain ils avaient et la terre ils ne savaient qu’en faire, et la paix, personne dans toutes les Russies ne la connaitra avant sept ans.

Les insurrections populaires de 1917-1918-1919 en Europe ne furent pas des soulèvements prolétariens, mais des soulèvements de paysans, d’artisans et de petits bourgeois auxquels le prolétariat apporta son soutien. De ces luttes sociales, de ces escarmouches de classe parfaitement justifiée le prolétariat a obtenu quelques concessions, ce que la gauche aime appeler des « acquis sociaux » tous en train de disparaitre sous les coups de la crise systémique.

 

Il n’y a pas eu de Thermidor stalinien ni de Vendémiaire léniniste

Bref, Octobre 1917 ne fut jamais une Révolution prolétarienne et pas plus qu’il n’y eut de Vendémiaire léniniste il n’y eut de Thermidor stalinien. La nomination de Staline au poste suprême ne fut qu’une « révolution » de palais dans les rangs de la nouvelle classe dirigeante bolchevique regroupée au sein du Parti communiste d’Union soviétique dont l’empire étatique-socialo-capitaliste avait commencé à s’étendre. Attention de ne pas confondre les termes « empire » et « impérialisme » qui sont très différents. Nous y reviendrons ultérieurement. En 1923, la nouvelle puissance industrielle soviétique était à un carrefour ; soit s’épuiser dans une suite de guerres civiles interminables pour aboutir exsangue à l’effondrement ; soit régler la succession dans la continuité de la NEP et construire le mode et les rapports de production capitalistes sur les cendres de l’empire féodal tsariste déchu. Staline fut le choix des nouveaux apparatchiks à cause de son pragmatisme, car il opta pour la deuxième voie plutôt que de deviser à propos d’une fumeuse « Révolution permanente ». Tout autre choix aurait entrainé des années d’illusions, du verbiage romanesque et des guerres sans fin à propos d’un prétendu premier État communiste prolétarien sans prolétaires. En lieu et place, les masses paysannes russes et les bolchéviques optèrent pour construire le capitalisme dirigiste d’État qu’ils appelèrent « socialisme » de transition entre le féodalisme et le communisme et que nous appelons capitalisme étatique.

Le reste n’est que la petite histoire que connaissent les coups d’État avec les cliques qui se composent et se décomposent, les collaborateurs d’hier qui passent au peloton d’exécution, la propagande dogmatique et sectaire qui tient lieu d’analyse matérialiste dialectique et ne mérite pas que nous nous y attardions. Les soviétologues en ont fait une profession, très peu pour nous. Oui, en effet, les tenants de la « Révolution permanente » furent écartés, mais ne furent pas évitées les guerres d’intervention étrangères que l’immense paysannerie et le chétif prolétariat de toutes les Russies allaient devoir affronter pour sauver leur « patrie prolétarienne » en danger (sic). Nous avons bien écrit la « patrie prolétarienne » en danger et non le mode de production communiste prolétarien en danger.

 

La Seconde Guerre mondiale

Passons maintenant à la Seconde Grande Guerre mondiale et à l’Italie de 1943. Comme pour la guerre précédente, l’idéologie – la conscience de classe – et le positionnement conséquent des partis politiques n’expliquent pas l’histoire de cette guerre dont les conditions se sont forgées au cœur même du mode de production capitaliste en phase impérialiste ascendante. En effet, après les troubles de 1914-1919 (y incluant l’insurrection allemande) le mode de production capitaliste s’était raffermi autour du pôle de Wall Street et au détriment de la City britannique, mais la partie n’était pas complètement jouée. Sur le continent européen, le prolétariat grandissait à vue d’œil de l’apport de millions de paysans chassés de leurs terres par l’État (Union soviétique) ou par les industriels, avec la complicité des anciens aristocrates propriétaires fonciers et des banquiers usuriers.

Qui dit prolétariat en expansion dit aussi mode de production industriel capitaliste en expansion malgré la Grande crise – ou à travers la Grande Dépression. Le monde impérialiste ne pouvait se déployer ainsi dans la totale anarchie et les guerres fratricides pour se disputer les marchés. D’autant que la nouvelle puissance soviétique, comptant déjà un sixième des terres émergées, lorgnait les Balkans, la Pologne et la Tchécoslovaquie.

À partir du moment où les partis communistes, regroupés dans la Troisième Internationale sous la houlette de Dimitrov, l’homme des Soviétiques, prêtèrent allégeance à la nouvelle puissance, « patrie » des ouvriers du monde entier, ils cessèrent d’être une variable importante dans l’équation révolutionnaire. La montée en puissance du Parti national-socialiste germanique (aux ordres du grand capital allemand), marquée de jeux électoralistes et parlementaires dignes des sociaux-démocrates d’avant-guerre, suffit à comprendre que la révolution prolétarienne n’était pas à l’ordre du jour. Trop de conditions révolutionnaires objectives et subjectives faisaient défaut. En effet, ce ne sont pas les partis de la soi-disant avant-garde qui forgent la conscience (conditions subjectives) des masses prolétariennes, mais l’inverse. Les conditions objectives de la révolution prolétarienne n’étant pas mures, les conditions subjectives ne pouvaient l’être et le risque était grand de se retrouver avec une « avant-garde » donnant l’ordre de l’insurrection à une armée d’ouvriers démobilisés.

 

La nature profonde de la Seconde Guerre mondiale

La guerre de 39-45 fut le prolongement – la deuxième manche – de la Première Grande Guerre, mais dans des conditions très différentes pour le grand capital international qui la fomenta. Il est antimatérialiste historique de prétendre que : « À lui seul, le gouvernement russe stalinien a beaucoup plus contribué à la défaite de la révolution mondiale et à l'état de prostration des masses que tous les anciens gouvernements capitalistes réunis. » (6) Toutes les factions bourgeoises à l’Est comme à l’Ouest partagent équitablement leur part de responsabilité dans ce conflit inévitable puisque le mode de production capitaliste c’est la guerre. Et la guerre est justement la force qui peut pousser le prolétariat vers la révolution sociale. Lénine avait tort de prétendre que : « La guerre entraine la révolution ou la révolution conjure la guerre ». La révolution sociale n’a jamais conjuré la guerre sinon une classe sociale qui serait capable d’une telle lucidité ne serait pas aliénée. Ainsi, ce n’est pas non plus « l’existence d’un parti révolutionnaire muni d’une théorie révolutionnaire » qui assure l’éclatement de la révolution prolétarienne, mais l’inverse. La conscience ne précède pas le mouvement, la conscience est l’enfant du mouvement. De l’insurrection populaire internationale, émergeant de l’effroyable guerre nucléaire réactionnaire, surgira de la classe révolutionnaire en mouvement le parti de la révolution, qui forgera sa théorie révolutionnaire en contribuant à la révolution prolétarienne. L’insurrection populaire spontanée et anarchique est un moment préalable et nécessaire à la révolution prolétarienne

Revenons au grand capital international qui après 14-18 avait poursuivi son ascension et son expansion impérialiste dans une partie de l’Asie, en Amérique latine, dans une portion de l’Afrique. Le grand capital avait étendu ses tentacules et avait augmenté la productivité du travail salarié, donc les taux moyens de profit de manière différenciée suivant les pays et les continents. Le grand capital international pouvait enfin ambitionner exploiter la totalité de l’humanité, et contrôler tous les marchés, ce qui n’était absolument pas le cas en 14-18. Ainsi, la Seconde Guerre fut l’occasion de multiples inventions et innovations, ce fut une guerre mécanique et technique au diapason de l’avancée des moyens de production et de marchandisation et elle entraina une poussée des indices de productivité. Les partis de gauche, discrédités à cause de leur collaboration réformiste que les circonstances du moment exigeaient, furent délaissés par les ouvriers sans discontinuer jusqu’à aujourd’hui, un vacuum que la « nouvelle gauche revendicatrice » petite-bourgeoise tente présentement de combler.

Si la gauche a pu contribuer à liquider l’insurrection populaire, et la révolution prolétaire, avant et après 39-45, ce n’était pas pour malfaire ou par trahison de ses pairs, mais parce qu’elle a poursuivi la politique de coexistence réformiste que lui imposait la bourgeoisie et dont s’accommodait le prolétariat. L’histoire est ingrate, elle a congédié l’acteur gauchiste qui a pourtant joué son rôle pour la raison que les conditions objectives et subjectives de la révolution n’étaient pas mures. Cette immaturité objective se reflétait dans le niveau de conscience subjective de la classe révolutionnaire. Nous le répétons, le mouvement crée la conscience et non l’inverse. Les conditions objectives précèdent les conditions subjectives qu'elles font avancer.

Depuis que l’économie capitaliste est sortie de la Grande Dépression, les forces productives sociales sont en progression et la valorisation du capital est en ascension. Une révolution sociale ne survient jamais dans une période d’expansion d’un mode de production. Une révolution sociale ne survient que dans les périodes de régression économique, et par conséquent politique et idéologique, dans les périodes de décadence morale et de grande misère sociale. Une révolution sociale obéit à d’autres lois impératives inscrites dans le génome de l’évolution des modes de production. Ainsi, une société ne peut sauter, contourner ou éviter une étape (un mode de production) dans son évolution. Même Marx, le grand Lénine, Staline, Trotski, Mao, Hodja ou Castro ne peuvent échapper à cette loi formulée par Marx. Une autre loi formulée par Marx dit qu’un mode de production ne disparait jamais avant de contenir et/ou de faire fructifier toutes les forces productives que ses rapports sociaux de production peuvent lui permettre d’exploiter. 

Ni en 1917, ni en 1943, ni en 1949, ni en 1968, ces conditions objectives impératives n’étaient réunies. Présentement, l’expansion planétaire jusqu’aux confins de la Chine, de l’Inde et de l’Afrique, et l’hyperconcentration du capital se complètent à grands pas ce qui nous porte à croire que le mode de production capitaliste remplira bientôt toutes les conditions objectives de son renversement. Le temps de la régression économique déjà amorcée sera bientôt dominant et permanent et le vent du changement social révolutionnaire sera dans l’air du temps, ce qui entrainera le murissement de la conscience sociale collective chez la classe prolétaire révolutionnaire. Le mouvement des « carrés rouges » au Québec en 2012 et le mouvement des « gilets jaunes  » en France en 2018 en sont des signes avant-coureurs. (7)

 

 

NOTES

 

  1. http://www.les7duquebec.com/7-de-garde-2/pourquoi-la-seconde-guerre-mondiale-na-pas-entraine-la-revolution-mondiale/
  2. http://www.les7duquebec.com/7-de-garde-2/pourquoi-la-seconde-guerre-mondiale-na-pas-entraine-la-revolution-mondiale/
  3. http://www.les7duquebec.com/7-de-garde-2/pourquoi-la-seconde-guerre-mondiale-na-pas-entraine-la-revolution-mondiale/
  4. http://www.les7duquebec.com/7-de-garde-2/pourquoi-la-seconde-guerre-mondiale-na-pas-entraine-la-revolution-mondiale/
  5. Robert Bibeau (2017) Question nationale et révolution prolétarienne sous l’impérialisme moderne. En cinq langues français, anglais, italien, espagnole et portugais. Commandez ici : http://www.les7duquebec.com/7-au-front/question-nationale-et-revolution-proletarienne-2/
  6. http://www.les7duquebec.com/7-de-garde-2/pourquoi-la-seconde-guerre-mondiale-na-pas-entraine-la-revolution-mondiale/
  7. Carrés rouges https://fr.wikipedia.org/wiki/Carr%C3%A9_rouge_(symbole) Gilets jaunes http://www.les7duquebec.com/7-dailleurs-invites/les-gilets-jaunes-de-gauche-populiste-ou-de-droite-fasciste/ et http://www.les7duquebec.com/7-de-garde-2/le-17-novembre-2018-on-a-raison-de-se-revolter/

 


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8 réactions à cet article    


  • Sergio Sergio 3 décembre 2018 15:01

    « ... Les conditions objectives précèdent les conditions subjectives qu’elles font avancer.... »

    Ça veut dire que, quand je regarde un gros CRS entrain de courir vers moi en ahanant, et qu’il me suggère de me calter, je mets en place l’objectif de courir en sens proportionnellement inverse, afin d’éviter la gomme à effacer le sourire que je risque de me prendre sur la tronche ?


    • Robert Bibeau Robert Bibeau 3 décembre 2018 21:46

      @Sergio

      C’est exactement ainsi que fonctionne votre cerveau en une seconde ou moins à votre insu  ça s’appelle une réaction instinctive de survie .. réussirez-vous à éviter le sourire sur la tronche ça je ne sais pas 

      Mais poursuivez votre entrainement vous êtes sur la bonne voie

      Robert Bibeau http://www.les7duquebec.com


    • Sergio Sergio 4 décembre 2018 00:11

      @Robert Bibeau

      En cas de danger, le cerveau proposerait 3 options :
       Affronter
       Tempérer et attendre
       Se sauver 

      Chaque réaction serait adaptée après analyse de la situation, de l’émotion du moment, de l’environnement. Ce serait un ’beau dommage’ que la gomme efface le sourire que j’ai, à vous répondre. Bonjour au Canada si vous y êtes encore, ici, on souffle le chaud et le froid. Pour mon entrainement, je suis travailleur social, en conséquence, j’affronte aussi à ma manière la tristesse et non le sourire des mes suivis, effacé depuis longtemps.


    • soi même 3 décembre 2018 20:58

      Rien au titre , il y a pas de doute que c’est un beurdin qui là écrit.


      • Robert Bibeau Robert Bibeau 3 décembre 2018 22:02

        @soi même

        C’est quoi un « beurdin » ?? Si vous souhaitez que l’insulte porte encore faut-il que je la comprenne 

        Merci pour votre post enrichissant

        Robert Bibeau http://www.les7duquebec.com


      • spearit 4 décembre 2018 14:02

        @Robert Bibeau

        Ben disons que votre article est un peu creux et sans intérêt puisque dès le début vous partez d’un postulat « pourquoi la WWII gnagnagna...la révolution prolétarienne » qui montre clairement que vous ne comprenez strictement rien au pourquoi et au comment de la guerre qui est surtout un signe que la capitalisme se porte bien et qu’il se renouvelle, alors les prolos là dedans, on se demande vraiment ce qu’il viennent faire (en dehors du rôle de chair à canon) ???
        Mais les canadiens ne sont pas à une contradiction près... mes salutations à Trudeau


      • Robert Bibeau Robert Bibeau 4 décembre 2018 17:15

        @spearit

        aH BON Maintenant je connais le sens du mot Brelin.

        Je pense pour ma part que vous ne connaissez strictement rien au pourquoi et au comment de la guerre militaire qui survient toujours en dernier recours après que la guerre économique financière  monétaire commerciale diplomatique aient épuisés les munitions des puissances impérialistes antagonistes. 

        La guerre militaire et ses destructions de moyens de production et de forces productives n’est pas le premier choix de ces puissances qui y viennent quand il n’y a plus d’autres choix = méthode = pour déterminer qui sera hégémonique (avec les avantages que cela apporte) sur les marchés mondiaux. 

        Pour ma part je ne vois pas les signes de bonne portance du capitalisme dans le fait qu’il se prépare à détruire la planète à coup de bombes nucléaires ( smiley 
        Mais vous semblez accorder incohérence et certitude absolue...

        Vous avez cependant tout à fait raison de souligner que le prolétariat qui ne décide de rien dans cela est destiné à la chair-à-canon sous ce mode de production moribond. Vous admettrez que la chair à canon est LOURDEMENT IMPLIQUÉE DANS CETTE HISTOIRE et qu’un jour  AVANT LA TROISIÈME J’ESPÈRE elle se prononcera par la révolution pour mettre fin à ces carnages en succession.

        Merci pour votre post et je vous conseillerais de relire le texte avant de commenter

        Robert Bibeau Éditeur http://www.les7duquebec.com 


      • soi même 7 décembre 2018 19:55

        @ c’est dur de descendre de l’échelle et resté modeste en esprit.

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