• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Culture & Loisirs > Mode & tendances > France Guillain revendique « Le bonheur d’être nu » !

France Guillain revendique « Le bonheur d’être nu » !

Les naturistes ne sont pas des obsédés sexuels mais des personnes équilibrées. Vivre en harmonie avec la nature n’est pas inné. Cela suppose aussi une démarche émancipatrice face aux normes imposées par la société. France Guillain nous invite à visiter les centres et clubs naturistes pour partager avec elle le bonheur d’être nu en famille et sans œillères. Un livre à mettre entre toutes les mains pour crever une fois pour toute, l’abcès des trop nombreux préjugés, qui échoient au naturisme, pourtant gage de bonne santé mentale et physique.

En l’espace de seulement quelques semaines, deux ouvrages écrits par des naturistes ont été publiés. Le premier, celui de Julien Wolga. J’en ai déjà longuement parlé. Il est sorti chez un éditeur confidentiel, réceptacle de thèses universitaires, qui est ardu et se veut très sérieux et pointu.

http://www.lemague.net/dyn/spip.php?article9657

A contrario du présent livre très lisible par tout un chacun, que j’ai entre les mains, qui est écrit par France Guillain. C’est une femme aguerrie de la plume, avec déjà pas moins de 30 titres à son actif, dont 5 consacrés aux voyages en tant que navigatrice à la voile, 21 à la forme et au bien-être, 4 à la littérature dont deux réservés au thème du naturisme.

Deux générations de naturiste à eux seuls, deux visions différentes au niveau du vécu mais qui se rejoignent malgré tout sur les bienfaits du naturisme au niveau de la santé !

 

Née en Polynésie et de formation scientifique, France a navigué sur toutes les mers du globe et en famille durant une vingtaine d’année. Ca forge forcément le mental et un caractère bien trempé. Diplômée en diététique et esthétique, enseignante et reporter, conférencière dans le monde entier, elle se veut la révélatrice de la santé naturelle et du bien-être qui se reflètent en nous.

C’est tout naturellement qu’elle revient à ses amours premiers du naturisme dans cet ouvrage pour contrer les préjugés, fantasmes et autres clichés qui étendent leurs tentacules aux corps nus dans la nature et en collectif. Elle tente d’apposer sans l’imposer un autre regard sur tous les bienfaits de la pratique du naturisme pour notre existence.

Sa vie riche et bien remplie donne sens à son ouvrage dans ses argumentations en faveur du vivre à nu et au naturel en clubs ou centres naturistes.

Elle évoque tour à tour toutes les arcanes du naturisme et son livre s’adresse autant aux personnes déjà naturistes qui trouveront quelques sujets de réflexions sur leurs pratiques, mais aussi aux textiles. Pour paraphraser le titre du film de Woody Allen, son ouvrage aurait tout aussi bien pu s’intituler sans aucune fausse pudeur : Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le naturisme sans oser le demander.

C’est tellement vrai d’ailleurs, qu’elle-même se vivait au départ en naturiste sans même le savoir. Baignant dans une enfance chaleureuse en Polynésie où le corps n’était pas encore tabou, contrairement à nos jours. Comme le précise mon ami Jean-Charles lors d’une interview que j’avais consacrée à des personnalités naturistes singulières en 2008. Il y vit depuis de nombreuses années et aime à évoquer la société nudienne polynésienne avant l’arrivée des évangélisateurs qui prônèrent et imposèrent la honte du sexe. 

 « Un récit du bel-aïeul parlait de gens nus venant à la ville qui horrifiaient ces gens tout habillés de blanc contre la chaleur ... et qui les faisaient s’habiller et leur vendre alcool et bible ! C’était au début du 20 ème siècle ... il y a peu. La vahiné nue lascive c’est du fantasme de quelques Gauguin et matelots obsédés sexuels en manque.

http://www.lemague.net/dyn/spip.php?article8557

Même si, de son temps France découvrait  : « les mamas de nos îles (qui) allaient à cinq heures de l’après-midi se laver et se savonner toutes nues en riant très fort, à la rivière non loin de là… en bas du petit pont, mais ça , c’était taata oviri, sauvage, pas civilisé, quoi ». (page 11)

C’est d’autant plus étonnant pour elle, que c’est par l’entremise d’un de ses premiers ouvrages publiés : « Le bonheur sur la mer ». Il fut considéré comme le livre le plus naturiste en 1974, par la fédération français de naturisme (FFN). Elle découvrit en quelque sorte ce que pouvait recouvrir (si je puis dire), ce qu’était la notion de naturisme. A une époque précisément, comme elle le précise dans ses remerciements « où je ne savais même pas ce que le mot naturiste signifiait ! Car je ne m’étais jamais promenée nue. Par contre nous vivions en pleine nature à longueur d’année ». (page 229)

Cet ouvrage s’interroge sur la question existentielle géographique et culturelle, sur ce qui se passe précisément et sans fard « dans les trois cent soixante-quatre lieux naturistes français ? » Que font ces 2,6 millions d’individus nus au soleil chaque été, ces 13,4 millions de naturistes occasionnels tandis qu’à l’extérieur, les autres, les « textiles » comme ils disent ne voient et ne parlent que de sexe, et s’interrogent sur le bon état mental de ces étranges pratiquants ? » (page 8)

Sa première fois naturiste officielle à elle, ce fut lorsqu’elle planta la tente à Héliomonde, un centre naturiste dans la banlieue de Paris.

Et comme pour cerner le sujet du naturisme, il vaut mieux lui apposer une définition afin de mettre tout le monde d’accord et avancer raccord. France s’est tenue à celle de la FFN édictée en 1974 et qui commence tout de même à dater et n’a pour ainsi dire jamais été remise au goût du jour. « Le naturisme est une manière de vivre en harmonie avec la nature, caractérisée par la pratique de la nudité en commun qui a pour but de favoriser le respect de soi-même, le respect d’autrui et celui de l’environnement ». Si vous rajoutiez au sujet du respect, dans le but de s’améliorer et d’améliorer la société, vous atteindriez presque quelques arcanes de la philosophie franc-maçonne ! J’arrête là les comparaisons !

Mais encore et de façon similaire, sous la plume du regretté Georges Brassens :

« La seule révolution possible, c’est d’essayer de s’améliorer soi-même, en espérant que les autres fassent la même démarche. Le monde ira mieux alors ».

Car, quand vient se greffer la notion d’économie de marché, tout est foutu et tous ces préceptes humanistes se taillent en sucette chez les naturistes. Comme on le verra dans mon article.

Tout au début de son ouvrage, France nous vante les débuts de Monte Verità et les prémices du naturisme, qu’elle situe, je cite : « en Italie près de Lugano  » (page26). Alors qu’il se trouvait en Suisse italienne à Ascona !

 

Je peux en parler puisque j’y suis allée avec le Bartos pour les repérages de son roman « Dagmar » qui se déroule en partie à la communauté Monte Verità. Avec laquelle il partage des affinités libertaires et culturelles. Alors que France, la limite dans ses activités aux bains dérivatifs (dont elle est incontestablement une spécialiste internationale) et au végétarisme. France comme son collègue Julien Wolga a trop le nez dans le guidon et ne cesse de vouloir toujours retomber sur ses domaines de prédilection où elle excelle. Pour ne jamais se mettre en danger, elle passe à côté sciemment ou pas (à elle de le dire) d’autres sujets qui sont pourtant en rapport avec le naturisme, mais peuvent toucher les sphères intimes du politique. Sujet tabou, s’il en est, pour les naturistes actuels (du moins ceux médiatisés).

J’ai découvert un article très touffu à consonance franc-maçonne (décidément, ils sont partout, mais que fait la police ?) d’un auteur très cultivé qui apporte la sa pierre à l’édifice de la contradiction à France, sous le titre  : MONTE VERITA : UNE UTOPIE « REALISEE » ENTRE KONSERVATIVE REVOLUTION[1], FREIKÖRPERKULTER[2], LEBENSREFORM[3], OCCULTISME ET ANARCHIE. https://yveshivertmesseca.wordpress.com/tag/monte-verita/

Il prouve que Monte Verità n’était pas seulement un repère d’hygiénistes mais aussi de toutes les composantes des lumières libres et humaines du début du 20ème siècle, qui se cherchaient, s’éprouvaient, s’interpellaient, savaient s’écouter en résonnance les un(e)s aux autres. Pour œuvrer en chœur vers une alternative de vie possible à l’industrialisation à tout va du capitalisme en pleine ébullition, qui allait se caractériser et mener à la boucherie de 14 / 18.

 

Forcément à un moment ou à un autre, il a fallu qu’elle indique la différence fondamentale entre naturisme et nudisme. D’autant plus pour elle qui se déclare naturiste. « Le naturisme n’a jamais cherché en aucune manière à banaliser la nudité. Contrairement au nudisme qui fait de la nudité une fin en soi, que ce soit en privé, sur une plage, le naturisme ne conçoit la nudité qu’en tant qu’élément d’un ensemble de pratiques d’habitudes de vie tendant à rapprocher l’homme de la nature afin de cultiver une bonne forme physique et morale, de se sentir bien dans son corps comme dans sa tête ». (page 128)

En prolongement, elle souligne encore que « le naturisme se trouve exactement aux antipodes de cette dictature de l’apparence et du « faire semblant ». Le naturisme n’exhibe pas le corps, il lui laisse le droit d’exister. Il reconnait à chacun sa place au soleil en tant que personne, qu’être humain à part entière même s’il en manque « quelques morceaux », même si la nature n’a pas rempli son contrat ». (page 155) Donc pas de complexes des corps dans le petit monde naturiste. Pas de canon officiel de la beauté à mettre en avant.

 

« Que tu sois beau beau ou laid, fais ce qu’il te plait », comme aurait dit le regretté Higelin dans un rock endiablé.

 

Elle parle aussi de la quiétude des femmes naturistes sur les plages, à ne pas subir les affres d’un dragueur macho, le peigne dans le slip de bain. Quelle joie quel bonheur !

 

Elle se réclame d’un naturisme familial où les enfants s’épanouissent nus en liberté hors du regard parfois pesant de leurs parents et en toute sécurité.

 

Pour les lectrices et lecteurs qui penseraient que le naturisme ne se pratique qu’en vacances et pas toute l’année. Détrompez-vous. Gens des villes et des grosses agglomérations à la vie trépidante, des lieux naturistes existent tout près de chez vous. C’est ce qui s’appelle les clubs naturistes d’essence associative et non lucrative. France ayant vécu très longtemps en région parisienne vous recommande celui d’Héliomonde (qui n’est pas le seul, le CGF de Villecresnes (94) dont le Bartos fut membre une bonne décennie est très bien aussi). « Pour ma part, habitant Paris, mes cinq filles ont eu la chance de passer durant des années le mercredi, le samedi et le dimanche, chaque semaine, plus toutes les petites vacances scolaires, dans un de ces lieux naturels à côté de Saint-Chéron dans l’Essonne ». (page 38).

Il existe même des clubs sans terrain qui pratiquent malgré tout moult activités naturistes. Se sentir naturiste, c’est aussi pour elle : « une façon de se sentir différent du commun des mortels ou au contraire d’appartenir à une communauté  ». (page 39).

Les valeureuses créatrices et valeureux créateurs du nouveau club naturiste en Côte d’Armor ne démentiront pas les propos de France.

https://www.letelegramme.fr/cotes-darmor/lamballe-armor/la-bonnaie-nat-association-naturiste-a-henansal-10-02-2019-12206046.php

Ce qui signifie aussi que durant toute l’année et sous toutes les latitudes, il est possible de se vivre naturiste dans un club naturiste en France ou ailleurs.

France Guillain évoque l’énorme problème actuel des centres naturistes qui voient débouler ses hordes sauvages de textiles en toute impunité et ses ados rétrogrades à la vie en nudité. Elle débat autour de la notion de nudité obligatoire qui devrait prévaloir en des lieux naturistes voués aux corps nus en collectivité.

« Cette obligation de nudité ne s’adresse qu’à celui ou celle qui refuse complétement de se mettre nu là où c’est obligatoire, c’est-à-dire dans l’eau de la piscine ou de la mer ». (page 45)

En employant un tel langage, elle s’inscrit dans le sillage du nu toléré et facultatif, de la tolérance aux vêtements dans les lieux naturistes sauf exception à la piscine et à la mer. Ce qui signifie que partout ailleurs, vous pourrez vous balader habillé et l’éthique naturiste, vous vous asseyez dessus.

Cette situation et ce discours intolérable pour les naturistes qui vivent à l’année dans les grands centres naturistes ou en tant que simples vacanciers qui veulent le respect du naturisme sur place, fait le nid des grands centres, qui souhaitent de plus en plus par souci de rentabilité obtenir le mélange des genres entre textiles et naturistes et ainsi remplir leurs caisses.

Avec en sus, toutes les autres dérives qui viennent se greffer dessus dans le mode de vie au sein de ces centres où les vacanciers en provenance des villes ont de plus en plus tendance à utiliser leur voiture, quads, trottinettes électrique ou autres saloperies, au lieu de marcher ou véloter. Ils sont prisonniers du toujours consommer plus et vivre vite. Il s’en suit l’implantation d’antennes de réception wifi pour que les hôtes « naturistes » restent connectés à leurs tribus. Avec les nuisances à la santé sous les pins que cela peut occasionner.

L’association » Respect-Santé-Nature » implantée depuis 2012 au CHM de Monta est au cœur de cette lutte. Etonnant que France qui y a très souvent séjourné ne le la cite pas dans son ouvrage !

http://respect-sante-nature.fr/association-respect-sante-nature-chm/

Cette noble association se bat aussi pour le respect du naturisme et le respect des propriétaires de bungalows à ne pas devenir les vaches à lait de la direction du CHM. Tout comme d’ailleurs chez son proche voisin Euronat où des associations livrent eux aussi leurs propres combats.

https://www.ife-aide.eu/infos.html

https://www.ife-aide.eu/infos.html

Sans parler d’une paillotte posée à même la dune en complète infraction avec la loi littoral. Sans compter encore, une salle de gym textile implantée en plein cœur du centre commercial, à la place des salles d’activités culturelles en été. Elle va générer moult pollutions, textiles, bruits, regards pervers…

Car tout n’est pas tout rose dans le petit monde naturiste où les bisounours à poil ont déserté le navire depuis bien longtemps !

 

France donne un point de vue enjôleur du naturisme sans pointer les discordances avérées entre le mode de vie proposée à nu et les réalités économiques, qui prennent le pas et détériorent la philosophie naturiste qu’elle propose à la base.

Quant au tabou et la honte du sexe qui tourneboulent les esprits perturbés par l’élément caché dans les sociétés textiles, il obnubile tellement qu’on se demande, au nom de la pudeur, comment il se gère chez les naturistes. France en parle très librement. Elle souligne avec brio l’hypocrisie des vêtements qui a clairement une fonction érotique. « Le vêtement n’a pas pour fonction essentielle d’occulter le sexe. Bien souvent il sert à le souligner, à mettre en valeur les fesses et les seins. Il n’empêche que le répertoire des opposants à la nudité dans le naturisme tourne bien autour de ces demi-feuilles de vigne nommées slips ou strings, côtoie l’intolérance, frise parfois la violence et le manque de toute évidence de l’amour le plus élémentaire pour son prochain  ». (page 147)

France, dans un chapitre, passe en revue tous les attributs du corps, des seins, aux fesses au sexe. Pour enfin annihiler une fois pour tous les mots dégradants qui les désigne.

Sans complexe, les corps à nu s’acceptent bien volontiers au fil des ans. « Le naturisme permet peut-être d’accepter non seulement la différence, mais aussi l’évolution de son propre corps au fil de la vie, de ne pas paniquer au premier cheveu blanc ou aux premiers poils blancs, de continuer de se regarder, d’être regardé comme une personne et pas un corps vieillissant ». (page 157)

 

Il est aussi dommage que le naturisme urbain n’ait pas été évoqué dans un chapitre du livre, d’autant qu’il est devenu de plus en plus actif et attractif à Paname et Marseille et d’autres agglomérations.

http://www.lemague.net/dyn/spip.php?article9546

 

Même si de mon point de vue, je me pose la question s’il s’agit encore de naturisme, telle qu’elle l’a défini avec brio dans son ouvrage !

Je préfère laisser la parole sur le sujet des bobos des villes à Michel Onfray, qui en parle beaucoup mieux que moi dans les colonnes d’un canard économique vraiment gaucho : l’Echo, en date du 1er février 2019 :

« L’écologie est récupérée par les bobos urbains libéraux en mal de religion civique : "sauver la planète" est leur mantra. Si tel était vraiment leur souhait, pourquoi alors s’acharner sur les individus modestes que l’on culpabilise de polluer avec leurs vieilles voitures, de dégrader la planète avec leurs déchets, de la détruire avec leurs nourritures, tout en épargnant la classe supérieure avec ses voyages en avion, sa consommation excessive de métaux rares et très polluants à laquelle oblige la multiplication de leurs ordinateurs, de leurs portables, de leurs instruments domotiques, de leurs écrans et de leurs maisons multiples ? Ou même avec le moteur électrique de leurs voitures hybrides qui pollue plus qu’un diesel si l’on prend en compte le coût écologique des métaux rares qui le composent et qui s’avèrent impossibles à recycler. À quoi il faut ajouter que ces moteurs obligent à pérenniser le nucléaire sans lequel ces écologistes ne pourraient pas recharger leurs batteries, les énergies renouvelables ne le permettant pas… »

https://www.lecho.be/opinions/carte-blanche/michel-onfray-le-systeme-ne-se-laissera-pas-confisquer-le-pouvoir-qu-il-a-reussi-a-voler-au-peuple/10093462.html?fbclid=IwAR3QRufEUxiIP7cuNCsyPfz09ttuuNd-EwFGw9BVeKnXieZE6kOPqyyTyFw

 

Malgré mes quelques bémols, je reconnais à cet ouvrage un réel talent d’informer tous les publics au sujet du naturisme, comme vecteur de santé mentale et physique.

A quand un second tome sans omission cette fois de toutes les composantes du naturisme. Je pense particulièrement aux couples de femmes ou d’hommes avec ou sans enfant, qui représentent aussi un vecteur non négligeable de nos jours, du naturisme familial qu’elle défend ardemment.

A savoir également, que le naturisme à teneur hygiéniste n’est pas le seul naturisme existant. L’exemple de Monte Verita en son temps le prouve et rejoint les aspirations des pionniers du naturisme en France à la Belle Epoque sous l’égide des trois composantes hygiénistes, spiritualistes et anarchistes. Elles se vivaient non pas en concurrence mais en harmonies dans leurs combats légitimes pour décorseter les corps des femmes et des hommes et les libérer des carcans sociétaux.

 

France Guillain a publié un ouvrage incontournable en 2019 sur le sujet encore hélas tabou du naturisme, qui s’adresse à un public curieux et ouvert d’esprit.

Je le recommande et soutiens son travail de « vulgarisation » du naturisme à nu, sans faux semblants, sans fards et sans langue de bois vermoulue.

 

France Guillain, Le Bonheur d’être nu Naturisme : un autre regard sur la vie, éditions Albin Michel, 220 page, 18 euros, janvier 2019

 

Tous les visuels sont issus de l’expérience de Monte Verita

  


Moyenne des avis sur cet article :  1.94/5   (31 votes)




Réagissez à l'article

36 réactions à cet article    


  • foufouille foufouille 16 février 2019 19:12

    bonjour le cancer de la peau et une peau de rhino en étant vieux.

    ils vivent combien de centaines d’années ?


    • Fergus Fergus 17 février 2019 09:21

      Bonjour, foufouille

      Et attention aux joyeuses en franchissant les clôtures de barbelés ! Ou aux miches en s’asseyant sur une pelouse parsemée d’ajoncs nains.


    • Le421... Refuznik !! Le421 17 février 2019 18:24

      @Julien S
      Qui finit par s’appeler « Annie »... Ouais.
      Ceci dit, je suis plutôt d’accord avec l’auteur.
      Quand on est à poil et bien dans sa tête, le regard des autres ferait plutôt rire.
      D’ailleurs, j’ai remarqué que quand on va dans les endroits mixtes, les plus gênés sont ceux qui restent habillés...


    • Crab2 18 février 2019 15:14

      @Le421  

      La nudité et les «  féminismes  »

      Il suffit de se rendre dans les musées pour observer que la sculpture dans des sociétés polythéistes de l’antiquité grecque ou romaine représente indifféremment des femmes et des hommes nus – ces civilisation polythéistes aimaient le corps

      Suite  :

      http://laicite-moderne.blogspot.com/2019/02/la-nudite-et-les-feminismes.html

      .


    • UnLorrain 16 février 2019 20:25

      Le naturisme. ..en cure alors. Le dartros doit être maintenu a 37° a très peu prés, sinon,homme deviendrait probablement stérile. Au tréfond de l’Amazonie ne voit-on pas des étuis peniens ? Pasqueu euuh,ca doit faire bobo de se raccrocher le scrotum dans le buisson ardent euuh non,épineux. Pour pondérer ou plutôt rationaliser allons voir le puit de savoirs qu’était Élisé Reclus « La question des vêtements et de la nuditė »...Je suis en forme là, j’vais vous l’chercher,cette courte Feuille,et l’colle. nudité

      La question des vêtements et de la nudité est certainement celle qui a le plus d’importance à la fois au point de vue de la santé physique, de l’art et de la santé morale : aussi est-il nécessaire de préciser ce que l’on pense à cet égard, car le temps est venu de ne plus reculer devant aucune discussion. C’est là une conquête récente de la liberté humaine : il y a peu d’années on eût repoussé d’avance comme attentatoire à la morale toute proposition où la nécessité des vêtements eût pu être contestée. Sous l’influence de cette idée d’origine immémoriale, consacrée par la religion, indiscutée par la morale, on se laissait aller à croire dans la société actuelle, dite civilisée, que les « convenances » se trouvent chez les différents peuples en proportion directe avec les vêtements. La dame élégante affecte de ne pas même voir celui qui marche pieds nus ; les mains, qui sont par excellence les organes de l’action, les metteurs en œuvre de la pensée humaine, sont fréquemment revêtues de gants ; la plupart des femmes chrétiennes non obligées au travail physique vont jusqu’à voiler leur visage, à la façon des mahométanes, sans y être forcées par d’autres tyrans que la mode : ainsi la tête même ne se montre pas librement, un brouillard de tulle ou de crêpe s’interpose entre le regard et la nature ; même les pois noirs ou rouges brodes sur l’étoffe semblent jeter une laie sur les yeux ou parsemer des boutons sur la joue. Les conventions le veulent ainsi, comme aussi en d’autres circonstances les mœurs de la société exigent que la femme apparaisse en pleine lumière les épaules et les seins nus. A l’entrée de Charles Quint dans sa bonne ville d’Anvers, les dames des plus nobles familles se disputaient l’honneur de paraître nues dans le cortège du maître, de même que sous le Directoire, il fallait se vêtir d’étoffes transparentes pour satisfaire aux exigences du bon ton. Toutefois, il faut le dire, la religion, la morale officielles n’approuvent point ouvertement ces écarts de la coutume et s’accommodent beaucoup mieux des vêtements traditionnels qui, en certains pays comme le Tirol, la Bretagne, recouvrent absolument le corps et en rendent la forme méconnaissable. Tel était bien le but de la « Sainte Eglise », qui voyait dans la femme la plus grande incitatrice au péché.

      Au fond, il s’agit de savoir lequel, du nu ou du vêtement, est le plus hygiénique, le plus sain pour le développement harmonique de l’homme au physique et au moral. Quant au premier cas, il ne peut y avoir aucun doute. Pour les hygiénistes, c’est une question jugée que celle de la nudité. Il n’est pas douteux que la peau reprend de sa vitalité et de son activité naturelles quand elle est librement exposée à l’air, à la lumière, aux phénomènes changeants du dehors. La transpiration n’est plus gênée ; les fonctions de l’organe sont rétablies ; il redevient plus souple et plus ferme à la fois ; il ne pâlit plus comme une plante isolée privée de jour. Les expériences faites sur les animaux ont prouvé aussi que, lorsque la peau est soustraite à l’action de la lumière, les globules rouges diminuent de même que la proportion d’hémoglobine. dire que la vie devient moins active et moins intense[1]. Encore un exemple de ce fait, que les progrès de la civilisation ne sont pas nécessairement des progrès et qu’il importe de les soumettre au contrôle de la science.

      Prenons des exemples parmi les peuples : tous les voyageurs s’accordent à dire que les Polynésiens étaient les plus beaux hommes avant que les missionnaires, zélés distributeurs de lainages et de cotonnades, eussent sévi dans les parages océaniques ; on sait également que nulle part les artistes n’eurent plus noble compréhension de la beauté que dans la merveilleuse Hellade, où les jeunes et les forts luttaient, couraient, jouaient au grand air, les membres nus, devant le peuple assemblé. On n’ignore pas non plus que les hygiénistes actuels, désireux de restituer la beauté et la santé humaines mises en danger par le manque de méthode dans la nourriture et le vêtement, se mettent à déshabiller leurs patients pour les accoutumer à l’air et à la lumière. Dans toute l’Europe occidentale et jusque dans la septentrionale Ecosse, des établissements se sont ouverts, où des invalides riches viennent exposer leur peau nue à l’action vivifiante du vent et du soleil.

      Sans doute que les contrées froides, telle la Scandinavie, et même les pays tempérés, comme presque toutes les régions populeuses de l’Europe, ont un climat d’hiver très âpre en comparaison de ceux dont jouissent les Océaniens, mais les abris et les draperies, qui sont tout autre chose que les vêtements, permettent aussi de se garantir du froid. Jusqu’à une époque récente, les Japonais, que les mœurs du cant anglais n’avaient pas encore contaminés, ne se sentaient nullement obligés par les convenances de cacher leur nudité et se baignaient en commun : c’est à la vue du libre jeu des muscles et des membres que les artistes du Nippon durent certainement leur franchise de mouvement dans l’usage du pinceau. Ce sont les peintres et les statuaires qui ont sauvé la civilisation de notre vieille Europe en gardant le culte de la forme humaine malgré les malédictions de l’Eglise contre la chair. Ils ont, du reste, conquis de haute lutte le droit de représenter l’homme sans les voiles auxquels la loi nous astreint.

      L’équilibre de la santé, le fonctionnement normal du corps ne peuvent se rétablir complètement, les maladies provenant des alternatives du froid et du chaud continueront de menacer l’individu civilisé aussi longtemps que la statue humaine ne sera pas « délivrée de ses linceuls », tant que l’homme ne sera pas redevenu « entièrement face », comme le disait un indigène de la côte du Chili[2]. Mais c’est au point de vue de la santé morale surtout que la restitution de la beauté nue serait nécessaire, car l’artifice du costume et de la parure est de ceux qui, par la sotte vanité, le servile esprit d’imitation et surtout par les mille ingéniosités du vice, entraînent le plus à la corruption générale de la société.

      On peut en juger facilement dans les Ecoles des Beaux-Arts où les jeunes hommes, souvent dépravés, dessinent religieusement d’après le modèle féminin, avec un parfait respect de la forme humaine, et ne se laissent aller aux pensées libertines que plus tard, au contact de femmes revêtues de leurs atours et colifichets : la mode a donné aux habits la coupe faite spécialement pour exciter les convoitises. La beauté nue ennoblit et purifie ; le vêtement, insidieux et mensonger, dégrade et pervertit.

      Or la mode règne encore, de même que règnent toujours le Seigneur Capital et les antiques survivances de l’Eglise et de l’Etat. Il n’est donc point à espérer que la mode, qui représente les intérêts d’innombrables fournisseurs et qui répond à un ensemble infini de petites passions personnelles, abdique de gré ou de force devant un régime nouveau d’art et de bon sens. On peut l’espérer d’autant moins que la mode est l’héritage de tout le passé. Elle change de siècle en siècle, de saison en saison, mais cependant beaucoup moins qu’on se l’imagine d’ordinaire : elle saute brusquement d’un extrême à l’autre, mais en prenant toujours des formes précédemment connues. Aucune des anciennes manières de se parer et de s’embellir n’a complètement disparu, même dans nos sociétés élégantes. Nombre d’hommes se tatouent encore, et, parmi les amiraux actuels, on pourrait en voir dont les gants de cérémonie cachent une ancre marquée en bleu à la racine du pouce. La femme européenne ne se passe pas d’anneau dans la narine, comme l’Hindoue, mais elle le suspend à son oreille ; elle garde le collier de la sauvagesse et porte le bracelet de la captive, reste de la chaîne qui l’attachait au poteau de la tente. Le soldat, qui dans la société actuelle représente le primitif, l’homme de vanité guerrière et de combat, s’orne d’épaulettes, de franges, de galons aux couleurs voyantes, de plaques, de croix en émail ou en métaux étincelants, de plumes multicolores, au risque d’attirer dans la bataille les regards et les balles de l’ennemi[3]. Mais si, chez les classes riches qui veulent à toute force se distinguer du commun des hommes, l’amour du luxe maintient la séparation des classes ou même cherche à l’augmenter encore à force de dépenses, les foules démocratiques tendent à se ressembler de plus en plus par le costume : c’est déjà un progrès. En nombre de pays, on ne distingue plus guère entre le riche et le pauvre, car l’homme de goût, même opulent, s’habille avec simplicité, et la propreté est de règle chez tous, même pour les peu fortunés. De plus, le vêtement des femmes laborieuses se rapproche de celui des hommes : celles qui veulent conquérir la liberté pleine de leurs mouvements trouvent le moyen de se débarrasser des robes lourdes, des corsets étroits, des chapeaux fleuris. Un certain progrès s’est positivement accompli dans le sens de la liberté du costume et malgré tout on s’est quelque peu rapproché de l’hygiène. Mais la grande révolution esthétique et morale qui laissera au civilisé moderne le droit qu’avait le Grec d’autrefois de se promener débarrassé de langes à la lumière du soleil, cette grande révolution est encore, parmi toutes les ambitions de l’homme moderne, celle qui paraît la plus difficile à réaliser.

      Bonne lecture !


      • UnLorrain 16 février 2019 20:39

        @UnLorrain

        On peut l"croire ce Elisee 😉 il a passé sa vie a étudier, l’Homme,la Terre,sur tous les continents il a Marchais mdrrr euuh marcher. Qui d’autre que lui a compris et explique joliment la vascularisation de notre corps en la comparant au fait que le ruisseau vascularise le sol,la Terre ? Voir Histoire d’un ruisseau. Voyez Histoire d’une montagne soyons curieux de ses curiosités ! Wikisource efficace, pour.


      • Giordano Bruno - Non vacciné Giordano Bruno 16 février 2019 22:25

        Je suis à l’aise avec la nudité et n’ai pas de problème à me déshabiller, mais la façon dont je vois les naturistes ne me donne vraiment pas envie de m’immiscer dans ces groupes pour les raisons suivantes :

        Les critiques de ceux qu’ils appellent les « textiles ». Là où j’aurais attendu une ouverture d’esprit, je retrouve un univers normé. L’obligation de nudité me semble encore plus stupide que l’obligation de port de vêtements. Le vêtement ne sert pas seulement à se soustraire aux regards, il sert aussi, et à mes yeux avant tout, à se protéger des agressions de la peau (froid et coups de soleil essentiellement mais aussi éventuellement insectes). Inciter les individus à ainsi mettre en danger leur santé me semble franchement imbécile.

        La défiance à l’égard de la sexualité. Ils se défendent régulièrement de l’érotisation du corps nu. Je trouve cela, soit malsain, soit hypocrite. Je suis heureux de trouver une dimension érotique au corps d’une belle femme nue et je plains ceux qui ont perdu cette faculté ou la réprouvent en eux.

        Lorsque je vois des photos de clubs naturistes, je suis étonné par le nombre d’activités à mes yeux ridicules ou infantiles. 2 des photos que vous présentez rentrent dans cette catégorie. Les membres de ces clubs se sentent-ils obligés, peut-être par mimétisme, de participer à ces activités grotesques ?

        A travers les trois critiques que j’expose, je vois à chaque fois des individus cherchant à se conformer à des normes. On est très loin d’un esprit de liberté, très loin de la nature. Au contraire, la culture naturiste me semble les avoir largement formatés.


        • Fergus Fergus 17 février 2019 09:25

          Bonjour, Giordano Bruno

          « Le vêtement ne sert pas seulement à se soustraire aux regards, il sert aussi, et à mes yeux avant tout, à se protéger des agressions de la peau (froid et coups de soleil essentiellement mais aussi éventuellement insectes). Inciter les individus à ainsi mettre en danger leur santé me semble franchement imbécile. »


          Un langage de pur bon sens ! 

          En août 2018, j’ai rédigé un article intitulé A poil sur les chemins bretons. Je n’en changerais pas une ligne. Et la photo de « randonue » qui illustre ce texte montre bien le grotesque de la situation !


        • Sozenz 18 février 2019 12:15

          @Giordano Bruno
          merci pour ce commentaire dont je partage largement les idées !


        • Orange 26 février 2019 18:04

          @Giordano Bruno Moi j’aime bien la sensation d’être nu, sentir le déplacement de l’air autour de mon corps, et aussi une sensation de liberté totale ou de communion avec les éléments. Néanmoins, j’ai du mal à assumer mon nudisme lorsqu’il y a des « textiles ». Je sais c’est peu-être un peu bête, mais je préfère que tout le monde soit nu.


        • troletbuse troletbuse 16 février 2019 22:42

          Ouais. Pour une femme qui n’a pas d’objets contondants, mis à part les gros roberts, ca va mais pour un homme avec les baloches qui peuvent s’accrocher n’importe où, c’est plus risqué.

          Le Cap d’Agde, partie naturiste- est bien connu. Mais il a la réputation, pour les hommes, d’endroit idéal pour bigler et pour chercher un étui pénien pour éviter les coups de soleil. smiley


          • Fergus Fergus 17 février 2019 09:39

            Bonjour, troletbuse

            « mais pour un homme avec les baloches qui peuvent s’accrocher n’importe où »

            Le plus remarquable est que les groupes de randonnée sont très majoritairement composés de femmes alors que les groupes de « randonue » sont composés presqu’exclusivement d’hommes.

            Ils appartiennent tous à LREM : Les Roupettes En Marche !


          • troletbuse troletbuse 17 février 2019 09:48

            @Fergus
            Pour les femmes, on appelle ca un équipe de rang d’oignons  smiley
            Pour LREM, j’ai rien trouvé de terrible à part que EM est le début de Emasculé


          • CORH CORH 16 février 2019 23:47

            La nudité totale n’est en rien naturelle chez l’homme, l’individu des tribus mêmes primitives se deplace habillé au milieu de sa communauté


            • njama njama 17 février 2019 12:45

              @CORH

              Force est d’admettre que la nudité est naturelle, nous naissons nus.

              Le problème vient je crois d’un raté dans notre évolution génétique, car si l’oisillon naît nu lui aussi, il se couvre de plumes. D’ailleurs à ce propos la posture bipède en est un autre aussi, il eût mieux valu que nos gènes s’organisent pour nous faire des ailes (quoique les pigeons dans notre espèce sont assez nombreux)... le fantasme d’Icare quoi !
              Imaginez deux secondes la simplicité du monde par rapport à celui d’aujourd’hui, plus de bagnoles, plus de pollutions d’énergies fossiles, que du guano pour cultiver bio, les enfants arrivent direct dans la cour de récré lol


            • CORH CORH 18 février 2019 12:10

              @njama
              Effectivement l’oiseau nait nu, et ce n’est pas sa nature... Oui tout a fait exact, le reste du vivant paye très cher l’acquisition par ’homme de la bipédie et la perte de sa fourrure, ce sont bien ces 2 premiers éléments qui lui ont permis de devenir ce formidable prédateur et ce n’est pas fini, mais il n’a jamais oublié qu’il était devenu nu par une nécessité évolutive dont l’inconvénient évident lui a été facile a palier.


            • symbiosis symbiosis 17 février 2019 09:15

              Bon, alors tous à poil le samedi sous sons gilet jaune, ça va faire bander le macron.

              Ou alors en période de crise majeure, de guerre de classe qui pointe à l’horizon, on se blinde, on se caparaçonne comme le fait la flicaille, pour éviter le pire.

              C’est comme on veut !


              • zygzornifle zygzornifle 17 février 2019 09:25

                @symbiosis

                 Faut pour faire plaisir au Macrounet d’amour s’attacher un foulard rouge autour de la bite ....


              • zygzornifle zygzornifle 17 février 2019 09:24

                Je vais demander a mon Imam ce qu’il en pense .....


                • zygzornifle zygzornifle 17 février 2019 09:31

                  Bah quand on rentre a l’hosto , pas de chichis, on se retrouve a poil avec du monde qui rentre en veux tu en voila dans la piaule , on te rase les balloches ou la cressonnière et personne ne vient de complimenter pour ton asticot ou ton mollusque , ils sont tous blasés la dedans a se demander si a force d’en voire et d’en manipuler ils ont encore envie de faire mumuse le soir a la maison ....


                  • Albert123 17 février 2019 10:14

                    La pudeur n’est pas de la pudibonderie ou du puritanisme, les « cul nus » (ensemble de toutes ces tendances visant à la nudité des corps dans des lieux où elle n’a pas vocation à l’être) ont la facheuse et hypocrite habitude de masquer ce qui est un comportement purement trangressif voir pour certain un acte pervers en acte philosophique pour plus facilement nier le caractère purement trangressif ou perverse de leur comportement vis a vis d’eux même,

                    Que ce soit le cul nul qui retire tout erotisme aux corps dénudés dans une négation de la réalité de la fonction primaire de ces même corps ou que ce soit celui qui y voit une occasion de partouser sans contrainte, on peut difficillement parler d’esprit sain dans un corps sain, tant dans les 2 cas il exprime un déséquilibre auquel se superpose une posture narcissique évidente,

                    C’est juste l’énième méthode d’expression tout aussi aliénée de certains en contre réaction a nos sociétés contemporaines aliénantes dont le caractère aliénatoire n’est de toute évidence pas lié au port de vétements, qui n’a pas forcément vocation à érotiser les corps par ailleurs.

                    Bref intellectualiser un plaisir hédoniste voir reptilien pour mieux masquer son caractère narcissique est d’une haute hypocrisie typiquement bourgeoise.

                    Et rien qui ne sorte de l’ordinaire des méthodes d’autojustification des déviances de la bourgeoisie (comprendre ceux qui ont un esprit bourgeois) pour rendre tolérable à leur propre yeux le fait de trangresser l’usage et d’imposer de manière conquérante aux « autres » la prise temporaire ou non de territoires désormais annexés à leur petits plaisirs personnels et à leur comportents résolument déviants,

                    Normaliser socialement un comportement déviant ne le rend pas moins déviant, c’est juste chercher à ne pas assumer cette déviance et désirer modifier l’ensemble de la société pour ne pas avoir à le faire


                    • Sozenz 18 février 2019 14:07

                      je trouve vos propos excessifs ;

                      il est possible que pour certaines personnes votre analyse soit juste , mais certainement pas pour tous les nudistes .

                      l humanité ne se résume pas , à une attitude , un comportement = un schéma psychologique .


                    • Crab2 18 février 2019 15:16

                      @Albert123

                      La nudité et les «  féminismes  »

                      Il suffit de se rendre dans les musées pour observer que la sculpture dans des sociétés polythéistes de l’antiquité grecque ou romaine représente indifféremment des femmes et des hommes nus – ces civilisation polythéistes aimaient le corps

                      Suite  :

                      http://laicite-moderne.blogspot.com/2019/02/la-nudite-et-les-feminismes.html

                      .


                    • sls0 sls0 17 février 2019 19:14

                      Ce n’est qu’une histoire de thermodynamique et de physiologie.

                      Il fait froid on s’isole avec des habits.

                      S’il fait chaud et humide c’est mieux d’être à poil. Il faut que le corps puisse réguler sa température via la transpiration. En milieu chaud et humide il faut un max de peau disponible pour l’évaporation.

                      Quoi que un max de peau disponible n’oblige pas la nudité complète, on est pas à 3% près, mais ça la justifie.

                      Il est 14h ici, il fait 28°, l’humidité doit être à 70%. Je suis à poil chez moi. Je sors je mets un short.

                      Une transpiration qui fonctionne mal et il y a élévation de température qui emmène vers le coup de chaleur avec sa mortalité de 30%. Donc si sous les tropiques on trouvait et on trouve des gens qui se balladent à poil, ils ne font preuve que de bon sens.

                      Sinon je n’ai aucun avis, je m’en fous les gens font ce qu’ils veulent.


                      • Xenozoid 17 février 2019 19:20

                        @sls0
                        et dans le désert on conserve la transpiration car de n’est pas humide


                      • zygzornifle zygzornifle 18 février 2019 08:58
                        Emmanuel Macron revendique « Le bonheur d’être nul » !

                        • Waspasien 18 février 2019 10:49

                          Tiens...un marronnier...


                          • sound of sound of 18 février 2019 13:01

                            La nudité est une idéologie avec sa logique, mais il serait bon de ne pas en faire une apologie ! Car même si cela parait naturel, dois je rappeler que l’homme n’as jamais vécu totalement nu ! Ceci pour les raisons évoquées plus hauts ... Les vêtements sont d’abord une protection, physique en premier lieu et par la suite psychique, puis ensuite détournés afin d’assoir une légitimité sociale ou ethnique ... Ceci à toujours était le cas, dans toutes les civilisations et dans toute l’histoire de l’humanité ... Ceci n’empêche pas d’être nu dans des moments appropriés ... Tout est une question de mesure ... Mais l’être humain est tout sauf mesuré ! Donc oui se balader nu tout le temps, c’est tout sauf naturel smiley Les aficionados devrait peut être travailler sur les résurgences de leurs frustrations avant de prôner une notion aussi absurde que le nudiste comme instrument de liberté universelle ... Au cours de l’histoire la nudité à servie plusieurs fois de « punition et de dégradation en tous genre » croyez vous qu’il y est un lien naturel ? smiley


                            • Désintox Désintox 18 février 2019 13:42

                              Encore quelques années de macronisme et nous connaîtrons le bonheur d’être nu, puisqu’il nous mettra tous à poil !


                              • troletbuse troletbuse 18 février 2019 14:23

                                Quelqu’un connaît-il un camp naturiste en Laponie. Ce serait le summum, le must. Oh Desintox serait-il en train de retourner sa veste ou son pantalon ?


                                • Désintox Désintox 18 février 2019 16:57

                                  @troletbuse
                                  Cherchez bien, vous verrez que je n’ai écrit aucun article macroniste
                                  Le monde ne se divise pas entre « macronistes » et « gilets jaunes »....


                                • Crab2 18 février 2019 15:12

                                  La nudité et les «  féminismes  »

                                  Il suffit de se rendre dans les musées pour observer que la sculpture dans des sociétés polythéistes de l’antiquité grecque ou romaine représente indifféremment des femmes et des hommes nus – ces civilisation polythéistes aimaient le corps

                                  Suite  :

                                  http://laicite-moderne.blogspot.com/2019/02/la-nudite-et-les-feminismes.html

                                  .


                                  • la Singette la Singette 30 mai 2019 21:53

                                    15044 visites plus loin et 40 commentaires dont la plupart n’ont pas grand-chose avec mon article (comme d’hab) ; étonnant non de cette constance de l’inconsistance notoire ?

                                    (Super j’ai réussi à écrire une phrase sans verbe mais avec verve, ça détend)


                                    • la Singette la Singette 30 mai 2019 22:00

                                      Sans verbe ou presque ! Ah ah ah trop drôle de ne pas se prendre trop au sérieux qui tue.

                                      Je m’entraine au monologue comme mes colistiers professionnel du commentaire hors sujet. Ils pourront me donner des conseils, pardi et m’apprendre leurs ritournelles à tire d’aile.

                                       

                                      Je les attends au tournant, quand ils auront eu la dégaine et le talent de marner sur un article et osé le présenter ici-même. Je prendrai un plaisir non feint à les lire sans les dégommer pour autant, comme eux qui tirent plus vite que leur ombre.

                                      Et à ce moment-là seulement, ils pourront prétendre à jouer dans la cour des grands.

                                      Bon assez causé, je sonne la récré.

                                       


                                      • SusieHarris 18 mars 2020 04:08

                                        Regardez la rivière faite de temps et d’eau
                                        et rappelez-vous que le temps est une autre rivière,
                                        sachez que nous nous perdons comme la rivière
                                        et ces visages passent comme de l’eau.
                                        Sentir que l’éveil est un autre rêve
                                        qui rêve de ne pas rêver et que la mort
                                        qui craint notre wikiserie chair est cette mort
                                        de chaque nuit, ce qu’on appelle un rêve.


                                        • Nikita 21 août 2020 13:35

                                          Je recommande vivement ce livre
                                          Mon site : https://theinquirer.fr/comment-utiliser-un-code-promo/

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON






Les thématiques de l'article


Palmarès