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Accueil du site > Tribune Libre > Lettre ouverte à celles et ceux qui souhaiteraient enclencher la procédure (...)

Lettre ouverte à celles et ceux qui souhaiteraient enclencher la procédure de destitution définie à l’article 68 de la constitution de 1958

Ma première intention était de rédiger une lettre-type, pour nous permettre, à moi et à mes collègues, de répondre aux centaines de lettres et d'e-mails que nous recevons tous depuis des mois dans les différents cabinets parlementaires. En effet, en tant que collaborateur de député qui fait de son mieux pour apporter une réponse circonstanciée à chaque fois que nous sommes sollicités, il me parait important de formuler une réponse à tous ces gens. D'autant plus que dans ce cas précis, les messages envoyés mettent en accusation les députés, leur reprochant de faire le jeu du Président Macron en ne déclenchant pas l'article 68. Quand vous passez vos journées à œuvrer en tant que force d'opposition, ce genre d'attaques a de quoi vous faire enrager...

Finalement, après réflexion, j'ai décidé de publier ce travail sous forme de tribune personnelle, afin de n'impliquer ni mon mouvement politique, ni mon député-employeur et ami. L'autre raison est que je sais que si je commençais à vouloir faire valider ce texte en haut lieu, vu sa longueur et ses implications potentielles, cela prendrait énormément de temps, pour un résultat fort incertain... Or je suis personnellement tellement agacé par la malhonnêteté intellectuelle de messieurs Asselineau et consorts, concernant cette affaire de destitution du Président de la République, que je tiens absolument à leur répondre point par point, et à contribuer ainsi à nourrir le débat à propos des thèses qu'ils développent.

 

Le contexte

Depuis plusieurs mois, Monsieur François Asselineau propose une lettre-type aux gilets jaunes et les incite à l'envoyer aux députés et sénateurs par voie postale ou par mail. Cette lettre leur "demande solennellement" de déclencher la procédure de destitution du Président de la République définie par l'article 68 de la constitution de 1958. Elle affirme que l'actuel Président a commis pas moins de dix violations de la Constitution, et que le seul moyen de l'arrêter serait de déclencher cette procédure.

Puis vient la menace :

"Je crois utile de vous signaler que nous rendrons publique votre décision en la matière, de même que sera rendue publique la liste exhaustive des réponses de chacun de vos collègues députés et sénateurs, membres du Parlement.

Cette liste publique permettra aux Français de savoir quel député et quel sénateur préfère soutenir Macron et quel député et quel sénateur préfère soutenir le peuple.

Elle permettra en particulier de faire la différence, parmi les parlementaires qui affirment soutenir le mouvement des « gilets jaunes », entre ceux qui le font devant une caméra par simple opportunisme, et ceux qui sont prêts à engager la seule action juridique réelle permettant d’empêcher Macron de continuer à nuire : la destitution."

Comme je le disais en introduction, nous recevons des centaines de ces lettres dans les cabinets parlementaires, presque toutes identiques. Depuis peu l'UPR a mis en ligne un classement de tous les députés selon qu'ils se sont prononcés en faveur de la procédure de destitution ou non, et livre les réponses reçues sans distinguer celles qui émanent des députés eux-mêmes ou de leurs collaborateurs...

Avant de continuer votre lecture, je vous suggère très fortement de lire les textes de loi qui encadrent la procédure de destitution. Il s'agit d'un sujet complexe qui mérite que l'on s'y attarde. Il est toujours utile d'améliorer sa connaissance de nos institutions, pour mieux comprendre leurs limites. Par ailleurs, je ne saurais trop vous conseiller de ne pas croire sur parole ce que raconte ce monsieur Asselineau, mais de vérifier soigneusement chacune de ses affirmations, tout comme je vous invite à vérifier les miennes.

 

Le "fameux" dossier de l'UPR

Sur son site Internet, relayé abondamment par tous les réseaux sociaux, l'UPR diffuse un "Dossier à faire circuler en masse – DESTITUTION DE MACRON, MODE D’EMPLOI (faites connaître aux députés et sénateurs tous les arguments de notre dossier irréfutable !)" (sic)

Le dossier s'ouvre sur un rappel assez juste concernant la constitution, la "loi suprême", sensée protéger les citoyens contre les abus de pouvoir. La constitution organise les pouvoirs politiques en définissant les règles du gouvernement représentatif. Comme le rappelle Monsieur Asselineau, selon l'article 5, le Président de la République est le garant du respect de cette constitution.

 

Le processus de destitution décrit par Asselineau

Comment s'applique l'article 68 de notre constitution ? Tout commence par le dépôt d'une proposition de résolution signée par "au moins un dixième des membres de l'assemblée", soit le Sénat, soit l'Assemblée Nationale.

Dans sa description de cette première étape de la procédure, l'UPR "oublie" de préciser que la recevabilité de la proposition de résolution est tout d'abord étudiée par le bureau de l'Assemblée devant laquelle elle a été déposée. Rappelons au passage que ce bureau est élu au début de la législature par les membres de l'Assemblée. Autant vous dire, en ce qui nous concerne, qu'en tant que groupe minoritaire, nous n'avons pas un seul membre élu au bureau de l'Assemblée Nationale...

Si et seulement si le bureau constate que la proposition de résolution recueille un nombre suffisant de signatures, et s'il estime qu'elle est recevable, au regard des conditions définies par l'article 1er de la loi organique n°2014-1392 du 24 novembre 2014 portant application de l'article 68 de la Constitution, alors le bureau transmet la proposition "pour examen à la commission permanente compétente en matière de lois constitutionnelles, qui conclut à son adoption ou à son rejet".

Afin de pouvoir poursuivre cette description, imaginons qu'une proposition de résolution soit déposée par nos soins à l'Assemblée Nationale et admettons qu'elle puisse être validée par le bureau. La commission compétente pour l'évaluer ensuite est la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République. Elle est actuellement présidée par Madame Yaël Braun-Pivet, députée La République en Marche de la 5e circonscription des Yvelines. Mais si, vous le savez, il s'agit de la personne qui s'est admirablement illustrée par son indéfectible compétence, son impartialité exemplaire et sa pugnacité sans borne, dans le cadre de la commission d'enquête parlementaire sur l'affaire Benalla...

En sus, ce qu'il faut savoir aussi c'est que la commission des lois compte 73 membres, dont 37 membres de LREM et 6 membres du Mouvement Démocrates et apparentés (le mouvement de Bayrou - allié de LREM), ce qui fait déjà 59% des voix pour la majorité présidentielle, auxquelles on pourrait assurément ajouter les voix des 13 membres de LR, celles des 4 membres de l'UDI et sans doute aussi celles des 4 membres du PS. Dans le cas de figure que je suis en train de vous exposer, nous irions donc défendre notre proposition de destitution avec seulement 2 députés dans cette commission. Avec un peu de chance nous pourrions peut-être rassembler les voix de tous les groupes minoritaires, qui disposent chacun d'une paire de sièges. Mais autant vous dire que dans ces conditions, les chances que nous parvenions à faire adopter notre proposition de résolution seraient quasi nulles. Mais pour les besoins de cet exposés, faisons preuve d'encore plus d'imagination et supposons que l'on y parvienne malgré tout, grâce à notre légendaire force de persuasion.

La seconde étape de la procédure est convenablement décrite dans le dossier de l'UPR. En effet si notre proposition de résolution était validée par le bureau, et de préférence adoptée par la commission compétente, alors elle serait inscrite à l'ordre du jour de l'Assemblée Nationale "au plus tard le treizième jour suivant les conclusions de la commission", pour être discutée et votée dans une délai de quinze jours. Son adoption nécessiterait un vote favorable des deux tiers des membres de l'assemblée Nationale.

Comme vous le savez la République en Marche, le mouvement politique du Président de la République, apprécie énormément les groupes d'oppositions, et plus généralement toute forme de contradiction. Il s'agit d'une antiphrase bien sûr. Bien au contraire, LREM nous voue une haine féroce, parce que nous refusons d'accepter béatement la "vérité" qu'il voudraient nous imposer, et parce que notre programme politique est presque l'exact opposé du leur.

Or pour information LREM dispose actuellement de 304 députés sur 577 à l'Assemblée Nationale, auxquels il faudrait ajouter les membres du Mouvement Démocrate et apparentés, soit 40 députés. Cela nous permet d'estimer la force de la majorité présidentielle, qui détient à elle seule 60% des suffrages. Les Républicains quant à eux, disposent de 99 sièges. Ils votent généralement tout ce que propose le gouvernement, même si on les entend parfois protester un peu, pour la forme. Les Socialistes quant à eux ont 25 sièges. Tout comme les Républicains ils brassent de l'air pour exister, mais votent généralement les propositions de LREM, ou bien s'abstiennent. Les groupes politiques minoritaires, comme leur nom l'indique, ont peu de députés élus, et même s'ils donnent tout ce qu'ils ont, ça ne fait jamais assez de voix pour contrer la majorité. Quand bien même nous parvenions à rassembler tous les groupes minoritaires, cela ne nous ferait jamais qu'une centaine de voix contre plus de 450. Et ne comptez pas sur l'hypothétique absentéisme des députés de la majorité : il y a des personnes qui sont là pour compter les députés présents dans l'hémicycle. S'ils remarquent que la majorité va manquer de voix, quelques coup de fils suffisent à faire rappliquer les députés qu'il faut. Continuons néanmoins notre exposé.

Dans l'hypothèse où l'on parviendrait, là encore miraculeusement, à faire adopter notre proposition de résolution par l'Assemblée Nationale, alors elle partirait au Sénat. Elle serait d'abord étudiée en commission des lois du Sénat et, de nouveau, adoptée ou rejetée. Pour terminer, il faudrait que le Sénat adopte la proposition au deux tiers des voix, pour pouvoir passer à l'étape 3.

Pour aller au bout de la description du processus de destitution, admettons que notre proposition de résolution soit adoptée par le parlement. Dans ce cas la Haute Cour se réunit effectivement. Elle est composée de 22 membres désignés à parts égales, parmi les membres des bureaux de l'Assemblée Nationale et du Sénat (acquis à la majorité présidentielle ou à la droite, ce qui revient quasiment au même). L'unique mission de cette Haute Cour est de se prononcer sur la destitution du président de la République et ce, exclusivement en cas de "manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat". Elle dispose d'un délai d'un mois pour le faire.

Les chances de réussite d'une telle procédure, lorsqu'elle est lancée par un groupe minoritaire, sont donc nulles. Qui peut croire un instant que la majorité présidentielle, les Républicains ou même les Socialistes, seraient favorables à la destitution de monsieur Macron ?

"Qu'à cela ne tienne ! vous devez le tenter !" insistent les partisans de l'UPR...

 

Même si c'est voué à l'échec, il faut le faire quand même !

Dans un entretien accordé au JDD le 28 novembre 2018, au sujet de la procédure de destitution, François Asselineau répond au journaliste qui lui fait remarquer, fort justement, que la procédure de destitution, dans sa conception actuelle, n'aurait aucune chance d'aboutir : "On s'en fiche que ça ne débouche jamais. Le principal, c'est que ça serait fait. Pour la première fois dans l'histoire, un président de la République en exercice aura vu des députés mettre en œuvre cette disposition."

On retrouve encore cette affirmation dans le dossier de l'UPR, juste après la description des étapes de la procédure :

"Il faut rappeler que cette procédure de l’article 68 n’a jamais été mise en œuvre depuis la promulgation de la Constitution révisée. Pas même sa première étape qui est le dépôt, par 58 députés ou 35 sénateurs, d’une liste de « motifs susceptibles de caractériser un manquement » à examiner en séance publique de chacune des assemblées pour voir s’il y a matière à poursuivre le processus."

Pour votre gouverne, l'article 68 de notre constitution a été révisé par la loi constitutionnelle du 23 février 2007 portant modification du titre IX de la Constitution (sur le statut pénal du Président de la République). La loi organique n° 2014-1392 du 24 novembre 2014 précise les modalités d'application de cet article 68.

Et contrairement à ce qu'affirme monsieur Asselineau, la procédure a bel et bien été lancée depuis la révision constitutionnelle de 2007. En effet le 10 novembre 2016, 79 députés Les Républicains menés par Pierre Lellouche, ont déposé au bureau de l'Assemblée Nationale, une proposition de résolution pour destituer le Président François Hollande. Ils furent rejoints par 70 autres députés. Leur démarche était motivée par la publication de l'ouvrage "Un président ne devrait pas dire ça", dans lequel étaient livrés certains secrets touchant, selon les signataires de la proposition, à la sécurité nationale de notre pays. En particulier, les députés dénonçaient "la divulgation d'opérations aériennes, celle de l'exécution décidée par le chef de l'État lui-même, de chefs jihadistes", ainsi que la révélation du fait "que la France payait pour la libération de ses otages", ou encore le fait d'avoir livré "du contenu de ses conversations avec des chefs d'État étrangers".

Le dépôt de cette résolution s'inscrivait dans un contexte particulier, puisqu'une une enquête judiciaire était en cours, sur la publication par Le Monde d'un document classé "confidentiel défense" concernant un projet de frappes françaises en Syrie, obtenu par les journalistes Gérard Davet et Fabrice Lhomme, dans le cadre des entretiens qui avaient donné lieu au livre "Un président ne devrait pas dire ça".

Pierre Lellouche et les autres cosignataires avaient estimé que ces faits constituaient un "cas de manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l'exercice de son mandat", tel que défini à l'article 68 de la constitution. Leur proposition de résolution était donc rédigée conformément aux dispositions de l'article 1er de la loi organique précitée. Pourtant sans surprise, et malgré le fait qu'elle avait été signée par 149 députés (plus d'un quart des membres de l'Assemblée), le Bureau rejeta la proposition à 13 voix contre 8, mettant un terme immédiat à la procédure lancée par les Républicains.

L'affirmation de Mr Asselineau citée plus haut, et rédigée en toute lettre dans le dossier de l'UPR, selon laquelle même si la procédure de destitution a peu de chances d'aboutir, cela vaudrait le coup de la lancer quand même, car ce serait la première fois "depuis la promulgation de la Constitution révisée", est donc tout à fait fausse. Si ce monsieur Asselineau est si brillant, instruit, compétent, etc. comment peut-il ignorer ainsi les faits ? A moins que cela soit volontaire ? Voilà en tout cas qui ne donne pas très envie de pousser plus loin l'examen, surtout lorsque cette affirmation vient de quelqu'un qui se dit sérieux, honnête et prétend détenir la vérité, tandis que tous les autres hommes politiques ne seraient que des menteurs éhontés, sinon au mieux des incompétents notoires. Mais tout le monde peut se tromper, non ? Alors poursuivons notre étude malgré tout.

MISE À JOUR : l'UPR a publié une mise à jour de son dossier sur la destitution, dans lequel il rectifie le tir et précise que "cette procédure de l’article 68 n’a jamais été mise en œuvre jusqu’à la 2e étape", mentionnant l'action entreprise par les députés LR en novembre 2016. Toutefois, cette "mise à jour" omet toujours, dans sa description de la procédure de destitution, de mentionner le rôle primordial du bureau de la chambre saisie et de la commission qui étudie la proposition.

 

Les cas de destitution d'un Président à l'étranger

Monsieur Asselineau rappelle très justement que dans certains pays, des procédures de destitutions ont pu être menées avec succès. Il entreprend d'en énumérer quelques unes, en prenant le soin de faire un certain nombre de raccourcis. Je ne prendrait que le premier cas, celui du Brésil, brièvement exposé par l'UPR dans son dossier, en vous encourageant à mener le même type de recherches sur les autres cas présentés. Tout d'abord rappelons le contexte au Brésil, au moment où la procédure de destitution de Dilma Roussef a été lancée.

Le parti des Travailleurs Brésiliens était au pouvoir depuis l'élection de Lula le 27 octobre 2002. Il avait infligé quatre défaites électorales consécutives à la droite, en 2002, 2006, 2010 et 2014. Le Président Lula, élu en 2002, fut très populaire en son temps, à un point qu'on peut difficilement imaginer en Europe. C'est d'ailleurs parce que nous n'avons jamais eu de président aussi populaire que nous assimilons presque machinalement sa mandature à une forme de dictature. Mais c'est un autre débat.

Lula avait réussi à faire passer la dette extérieure de 165 milliards de dollars en 2002 à seulement 4 milliards en 2008. Durant la même période, le taux de pauvreté était passé de 17,5% à 10,5% de la population. Il a très largement contribué à développer le Mercosur, un accord de coopération qui regroupe aujourd'hui l'Argentine, le Brésil, le Paraguay, l'Uruguay et le Venezuela, et qui constitue un outil de concurrence économique avec les États Unis et l’Union européenne. Lula a fait passer l’investissement public de 0,5 % à 5 % du PIB, et il a mis en place des niches fiscales pour les entreprises afin qu’elles investissent massivement dans l'appareil productif, au lieu de spéculer en bourse. Grâce à ces mesures fortes, il a relancé l’économie brésilienne, et permis à son pays d'inverser la tendance à la désindustrialisation chronique qui sévissait depuis 1990.

En bref, la présidence de Lula c'est :

  • 28 millions de personnes sortis de la misère
  • 16,6 millions d'emplois créés
  • 39 millions de Brésiliens qui accèdent à la classe moyenne (52 % de la population en 2010)
  • 62% de hausse du salaire minimum, ce qui concerne 45 millions de personnes ( employés et retraités)
  • entre 2001 et 2008, le revenu des 10 % des plus pauvres a augmenté de 72 % quand celui des 10 % les plus riches a progressé seulement de 11 %
  • Le Brésil est passé de la 13e économie mondiale en 2002 à la 8e en 2010, puis la 6e en 2012
  • Le passage du G8 au G20, dans lequel le Brésil est un acteur prépondérant et clame sa prétention à obtenir un siège au Conseil de Sécurité des Nations Unies (avec notamment le soutien explicite de la France)
  • Un pays surendetté qui devient en quelques années le créancier de certaines Institutions Financières Internationales

Comme chacun peut s'en douter, cet incontestable succès de politiques véritablement humanistes c'est à dire, osons le mot, socialistes, a fort irrité la droite brésilienne, les intellectuels libéraux, et bien entendu les grandes puissances occidentales... Il faut admettre aussi que ce succès tenait pour beaucoup à la personnalité de Lula, qui avait su juguler ou du moins limiter la corruption chronique qui sévit partout au Brésil et plus généralement en Amérique Latine.

Mais après deux mandats consécutifs, conformément aux dispositions de la constitution du Brésil, Lula ne pouvait plus se présenter. Ainsi, lors des élections présidentielle de 2010, c'est Dilma Roussef, sa "dauphine", qui remporte l'élection avec 56% des voix. Elle est élue première femme présidente du Brésil. Madame Roussef se débarrasse rapidement des ministres soupçonnés de corruption, espérant ainsi convaincre la population qu'elle est la digne successeur de Lula, et qu'elle est fermement décidée à poursuivre la politique économique et sociale qu'il a menée. Malheureusement elle va très vite se heurter à d'importante difficultés, notamment en raison de la crise économique liée à la chute du prix des matières premières. En effet, bien que le taux de chômage demeure quasi nul, celui de la croissance plonge de 7% au départ de Lula à 0,4% en 2014.

Pire, cette année-là éclate une énorme affaire de corruption liée au groupe pétrolier public Petrobras : de grandes entreprises du bâtiment auraient formé une alliance pour se partager d'importants marchés publics liés à la construction d'infrastructures dans le pays, et les auraient surfacturés, avec la complicité de certains partis politiques, et en particulier le PT de Lula, dont certains cadres auraient touché des pots de vin. Bien que Madame Roussef ne soit pas directement impliquée par le procureur général de la République, une partie importante de l'opinion publique la considère comme responsable, étant donné qu'elle était Ministre de l'énergie entre 2003 et 2005, puis présidente du Conseil d'Administration de Petrobras. Pour enfoncer le clou, au second semestre 2014, le Brésil entre en récession, ce qui n'était jamais arrivé depuis les années 30. La principale cause de ce phénomène est la chute vertigineuse des cours de certains produits clés de son économie, et la baisse de la demande chinoise qui représentait 18% des exportations. Comme beaucoup de pays émergents, le Brésil dépend beaucoup de ses récoltes et de ses ressources naturelles. Il est le premier exportateur mondial de soja, de tabac et de poulet. Il fournit environ 35% de la production mondiale de café et plus de 30% de la production de sucre. Les spéculateurs financiers, une fois de plus, en bon marionnettistes, ont actionné "la main invisible du marché"...

Malgré ces difficultés, en octobre 2014, Dilma Rousseff est réélue de justesse avec 51,64% des voix face au candidat de la social-démocratie brésilienne. Mais la crise économique s'intensifie au Brésil, qui affiche bientôt une croissance négative. La dette atteint 65% du PIB en 2015, l'inflation s'envole et les sources d'investissements se tarissent. Le taux de chômage explose. Dans ce contexte, le vice-président Michel Temer, membre du Parti du Mouvement Démocratique Brésilien, considéré comme centriste, et qui forme avec la présidente une fragile coalition gouvernementale, lâche Dilma Rousseff. La droite brésilienne entend bien profiter de la situation pour prendre sa revanche sur le parti des travailleurs. En septembre 2015, plusieurs membres de l'opposition mettent en accusation la présidente pour violation de la loi de finance, ce qui constitue un motif légitime de destitution au titre de l'article 85 de la Constitution brésilienne.

Les médias brésiliens mènent alors une campagne acharnée contre la présidente et le parti des travailleurs, sur fond de corruption dans l'affaire Petrobras. Un appel à manifestation est lancé pour le 13 mars 2016. Des millions de personnes descendent dans la rue pour réclamer le départ de Dilma Rousseff. Le 12 mai, le Sénat lance la procédure de destitution à 55 voix contre 22. La présidente est suspendue de ses fonctions pour la durée du procès. Michel Temer prend l'intérim de la présidence. Dilma Roussef et ses alliés protestent, crient au complot, au coup d'état parlementaire. Mais les faits sont graves et la machine politico-médiatique a fait son œuvre. La destitution de la présidente est prononcée le 31 août à 61 voix contre 20.

La droite a gagné. Elle prend enfin sa revanche. Est-ce que l'on doit y voir une victoire du peuple sur l'oligarchie ? C'est ce que la plupart des médias nationaux et internationaux ont clamé. Mais depuis son accession au pouvoir, la droite brésilienne détruit méticuleusement tous les acquis sociaux mis en place par le camp de Lula. Parmi ces réformes : gel des dépenses publiques, réforme du Code du travail et des retraites, concessions et privatisations d’actifs publics, j'en passe et des meilleures. Cela ne vous rappelle rien ? Pourtant pour qui s'intéresse sérieusement aux puissantes forces qui sont à l'œuvre en ce bas monde, ce n'est pas vraiment une surprise... Et cerise sur le gâteaux, ce monsieur Temer sera lui-même poursuivi plus tard pour des faits de corruption active, ce qui montre bien que la droite n'est pas plus vertueuse que la gauche dans ce domaine...

Pour conclure, si l'exemple de Dilma Rousseff prouve bien que la destitution est parfois possible, elle montre aussi que pour que cela fonctionne, il faut la conjugaison de deux facteurs essentiels : d'une part une puissante coalition entre des forces d'opposition unies (ici, le MDB, qui a trahi le PT de Dilma Rousseff, avec les autres partis de droite) et le parti médiatique ; et d'autre part que le président ait réellement commis des faits graves susceptibles d'être qualifiés de violation de la constitution nationale. Le parallèle avec la situation française me semble donc très hasardeux...

 

Les arguments de l'UPR en faveur de la destitution d'Emmanuel Macron

Outre les freins à la réussite de la procédure de destitution, que j'ai tenté de vous décrire dans les parties précédentes, il existe un autre obstacle majeur à la mise en œuvre de l'article 68. Les "cas de manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat" ne sont définis ni par la nature, ni par la gravité du manquement mais uniquement par leur caractère "manifestement incompatible" avec la poursuite du mandat. Or à ce jour, comme le dit très justement l'UPR dans son dossier, il n'existe pas de jurisprudence permettant d'établir en quoi consisteraient ces manquements incompatibles avec la fonction présidentielle.

L'hypothèse développée par l'UPR selon laquelle l'interprétation de ces manquements par la Haute Cour porterait très vraisemblablement sur des actes commis en violation de la constitution, alors que le Président en est le garant, est tout à fait défendable. Encore faudrait-il que cette Haute Cour soit d'une part véritablement impartiale (ce dont vous me permettrez de douter étant donné sa composition), et d'autre part qu'on lui présente des faits sérieux, susceptibles de caractériser une violation de la Constitution. Or les dix points relevés par l'UPR comme constituants des violations manifestes de notre Constitution sont très contestables.

Voici ma critique des violations, soi-disant incontestables, qu'énumère l'UPR dans son dossier.

Violation n°1 : le fait que les politiques menées par le gouvernement de monsieur Macron aggravent "la paupérisation et la précarisation de pans entiers de la société française" n'empêche pas le Président d'exercer ses fonctions. Les deux premiers articles de notre constitution posent des principes qui se traduisent bel et bien dans la loi : sécurité sociale, assurance chômage, retraite, etc. Même si le gouvernement actuel, tout comme les précédents, tend à réduire l'ampleur de la solidarité nationale, il ne l'a pas pour autant supprimée. Cet argument est donc très contestable même si, bien sûr, nous sommes nombreux à désirer une société véritablement fondée sur la coopération, le partage et la solidarité.

Violation n°2 : le Président semble effectivement avoir décidé de continuer et même d'accélérer la grande braderie nationale des "intérêts stratégiques et de(s) services publics". Mais cela ne constitue pas clairement une violation de l'article 5 de la constitution. En effet, même si je déplore bien entendu que le bien commun soit ainsi donné en concession à de grandes entreprises, nos adversaires pourraient facilement objecter que l'indépendance de la France est néanmoins garantie par la force de son économie et de son armée par exemple, ou que les accords conclus avec les entreprises privées sont de simples concessions soumises à des conditions strictes, d'une durée déterminée, et non pas des cessions de biens publics.

Violation n°3 : dire que l'attitude méprisante du Président de la République à l'égard des français constitue une violation de l'article 2 de la constitution est vraiment tiré par les cheveux. Je suis le premier à m'indigner des insultes proférées à répétition par monsieur Macron contre son peuple, mais cela ne constitue pas pour autant un empêchement à exercer sa fonction, et le rapport avec l'article 2 n'est pas clairement établi.

Violation n° 4 : "le musellement en sa faveur des médias audiovisuels du service public, et la tentative sans précédent d’imposer une supposée Vérité par la loi, en particulier par le vote d’une loi contre les prétendues fake news" voulus par le président de la République est une affirmation excessive. Bien que ni vous ni moi ne soyons dupes de "l'entre soi" qui règne dans les hautes sphères médiatico-politiques, il est possible de démontrer aisément que (pour l'instant), conformément à l'article 11 de la Déclaration des Droits de l'Homme de 1789, "tout Citoyen peut (donc) parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi".

Violation n°5 : on ne peut pas accuser comme ça l'actuel Président d'effectuer un "travail de sape contre l’unité nationale", ni de violer le principe d'intégrité du territoire. Là encore il faudrait pouvoir le démontrer fermement. Or l'exemple de la fusion des départements n'a aucun rapport avec la proposition formulée. Quant à la création de la collectivité européenne d’Alsace, il ne s'agit nullement de céder un territoire à nos voisins allemands, mais plutôt d'aménager un statut particulier pour cette collectivité afin de développer la coopération transfrontalière. Pour votre information l'Alsace bénéficie déjà d'un statut à part, notamment en ce qui concerne la Sécurité Sociale.

Violation n°6 : pour ce qui est de "la destruction programmée de milliers de communes françaises", qui violerait les articles 5 et 72-2 de la constitution, une fois de plus l'argumentaire me semble très léger. Je déplore moi aussi les conséquences de la loi NOTRe sur les collectivités territoriales (7 août 2015), mais d'une part ce n'est pas le gouvernement d'Emmanuel Macron qui a mis en place cette sinistre loi, on ne peut donc pas le tenir pour responsable de ses conséquences, et d'autre part ses prédécesseurs ont rusé pour contourner l'article 72-2 de la constitution (exemple du transfert du RSA au département en 2004) . Depuis que monsieur Macron est élu, bien qu'il continue de prendre des mesures qui ne vont pas dans le bon sens pour les territoires, selon moi, il s'est bien gardé de violer les articles précités.

Violation n°7 : si je ne partage pas la vision du Président de la République en matière de coopération avec notre voisin allemand, ses projets ne constituent pas une violation des articles 3 et 5 de la constitution. En effet, Mr Macron est le représentant légitime du peuple et il peut donc exercer librement la souveraineté de notre pays. De même, si "aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s’en attribuer l’exercice" (de la souveraineté), les représentants sont justement élus pour cela, dans le cadre des institutions actuelles. Ainsi fonctionnent nos institutions. Par ailleurs, l'interprétation qui est donnée du traité d'Aix la Chapelle est complètement tirée par les cheveux. Mais quand bien même la France partagerait son siège à l'ONU, ou sa frappe nucléaire, ou bien encore créerait une instance parlementaire franco-allemande, cela ne constituerait pas une atteinte franche et irréversible à l'indépendance nationale. En effet il s'agirait de traités qui pourraient à tout moment être dénoncés. Ces affirmations sont donc fort contestables.

Violation n°8 : à propos de "la violation des droits du parlement et du droit international". Là encore l'argumentaire d'Asselineau est très léger, et il est l'aveu sinon d'une manipulation abjecte ciblant des gens bien trop crédules, tout du moins d'un amateurisme inquiétant pour un personnage qui briguait la fonction de président de la république en 2017. Car si l'alinéa 1er de l'article 35 de la constitution stipule effectivement que "La déclaration de guerre est autorisée par le Parlement", le second alinéa ajoute (juste en-dessous, il suffit de lire) : "Le Gouvernement informe le Parlement de sa décision de faire intervenir les forces armées à l'étranger, au plus tard trois jours après le début de l'intervention. Il précise les objectifs poursuivis. Cette information peut donner lieu à un débat qui n'est suivi d'aucun vote." C'est donc bien le gouvernement qui a le pouvoir de déclencher des hostilités, et c'est seulement si l'engagement militaire se prolonge au-delà de 4 mois qu'il doit demander sa prolongation au parlement.

Pour parler d'une soi-disant violation de l'article 5 de la constitution, due au non respect de nos engagements envers l'ONU, je partage moi aussi cette interprétation, tout comme un certains nombre de pays. D'ailleurs à la demande de la Fédération de Russie, 14 avril 2018, quelques heures seulement après les frappes françaises, américaines et britanniques, le Conseil de sécurité s'est réuni en urgence. Les russes ont proposé un projet de résolution, avec le soutien de la Chine et de la Bolivie. Cette proposition visait à condamner et à faire cesser "l’agression" contre la Syrie par "les États-Unis et leurs alliés". Mais l'attitude à adopter face à la question des armes chimiques divise profondément au sein de l'ONU. Le principe de la "guerre préventive" est loin de faire l'unanimité parmi les nations. Ce jour-là, la proposition russe a été rejetée avec 8 voix contre, 3 voix pour et 4 abstentions. C'est pourquoi je pense que cet argument ne tient pas non plus.

Violation n°9 : "La mise en avant permanente d’une rhétorique guerrière visant à promouvoir un nationalisme continental européen" constitue encore un argument bien faible. Les déclarations du Président concernant son projet de créer une armée européenne ne constituent pas des actes suffisants pour caractériser la violation d'un quelconque article de la constitution. Je suis bien entendu opposé à la création d'une armée européenne, mais cette affaire est loin d'être gagnée pour le Président de la République. Pour le moment en tout cas, plusieurs pays s'y opposent et les autres membres de l'UE demeurent plutôt sceptiques sur le sujet. De plus, comme le souligne très justement l'UPR, cela pose un certain nombre de problème de droit international que le gouvernement ne peut pas ignorer.

Violation n°10 : sur "le mépris constant avec lequel M. Macron traite la langue française et les pays de la Francophonie", il s'agit encore d'un pseudo-argument. L'article 2 n'affirme pas, contrairement à ce qui est écrit dans le dossier de l'UPR, que le Président doit s'exprimer "toujours et en tout lieu" en français. Il dit simplement que "La langue de la République est le français". Quant à la coopération internationale avec les pays francophones, elle se poursuit bien entendu, notamment en Afrique. Et malgré sa manie de vouloir tout angliciser, monsieur Macron n'a pas agit de telle sorte que l'on puisse l'accuser sérieusement d'avoir violé l’article 87 de la constitution.

Pour terminer, au sujet des malversations financières : quand bien même les nombreux soupçons de financement illégal de campagne, de déclaration de patrimoine inexact, ou de prise illégale d'intérêt par des proches du Président se révèleraient exacts, il ne peuvent pas constituer des faits caractérisant un manquement manifestement incompatible avec la fonction de Président de la République, et ne peuvent servir à justifier la destitution de celui-ci. Tout au mieux, ces faits pourraient lui être reprochés à l'issue de son mandat, comme le démontrent actuellement les affaires qui touchent Nicolas Sarkosy.

MISE À JOUR : dans la mise à jour de son dossier, l'UPR ajoute 3 violations supposées de la constitution par le Président.

Violation n°11 : le fait que M. Taché fasse des déclarations à la presse n'engage pas la responsabilité du Président de la République. Ça ne tient pas la route.

Violation n°12 : le pacte de Marrakech n'est pas un traité, mais se présente plutôt comme une charte internationale. Comme il le stipule en page 3 : "Le présent Pacte mondial établit un cadre de coopération juridiquement non contraignant, qui repose sur les engagements convenus par les États Membres dans la Déclaration de New York pour les réfugiés et les migrants". N'étant pas contraignant, rien n'oblige le Président à le faire adopter par le Parlement, bien qu'il aurait pu le faire, comme ce fut le cas dans certains pays. Toutefois un débat a bien eu lieu en Commission des affaires étrangères à l'Assemblée Nationale le 18 décembre.

Violation n°13 : je regrette moi aussi que les députés de la majorité LREM agissent tel un rouleau compresseur diabolique et refusent d'étudier sérieusement les contre-propositions qui leur sont faites. Malheureusement, rien dans la constitution de 1958 ne les contraint à agir autrement. Voilà pourquoi, entre autre, il nous faut passer rapidement à une 6e République.

 

Conclusion de monsieur Asselineau

Contrairement à ce qu'affirme l'UPR, le Président n'est pas "requis de venir s’expliquer devant une Haute Cour". En vertu de l'article 67, "Le Président de la République n'est pas responsable des actes accomplis en cette qualité, sous réserve des dispositions des articles 53-2 et 68. Il ne peut, durant son mandat et devant aucune juridiction ou autorité administrative française, être requis de témoigner non plus que faire l'objet d'une action, d'un acte d'information, d'instruction ou de poursuite." S'il le désire, il peut venir se défendre devant la Haute Cours, mais rien ne l'y oblige.

Le document produit par l'UPR ne prouve absolument rien du tout. Il agrège un savant mélange de faits irréfutables et d'extrapolations houleuses, voire de manipulations honteuses, ce qui est caractéristique de toute entreprise de désinformation digne de ce nom. Par la lourdeur et la longueur de son contenu, ce dossier décourage d'emblée quiconque voudrait le réfuter point par point. Cela aussi est caractéristique des "fake news". Depuis le début de son parcours, M. Asselineau se comporte comme tous les bonimenteurs qu'il prétend dénoncer. Il faut dire qu'il a été à très bonne école...

 

Ma conclusion

Il me semble qu'aucun député de chez nous, ni d'un autre groupe minoritaire, ne va s'épuiser à tenter de lancer la procédure de destitution. Le choix du député Franck Marlin le regarde, et nous sommes plusieurs à observer avec attention la manière dont il s'y prend pour rassembler les signatures nécessaires. Le cas échéant, si la proposition repose sur un argumentaire sérieux, les députés des groupes d'opposition s'y associerons sans doute. Mais à ma connaissance, il n'est pas possible, en l'état actuel des choses et malgré tout ce que peut faire notre Président depuis le début de son mandat, de caractériser un manquement à ses devoirs suffisant pour déclencher l'article 68.

Je comprends parfaitement l'impuissance que peuvent ressentir nombre de mes compatriotes face à Emmanuel Macron et à ses marcheurs. Il faut vous dire que je ressens moi aussi une indicible frustration à être si proche du pouvoir sans parvenir à transformer véritablement les choses, parce que toutes les propositions que fait notre groupe parlementaire sont systématiquement bloquées par la majorité présidentielle. Moi aussi, je préférerais sincèrement avoir un autre Président de la République. Pour dire vrai, ce que je souhaiterais plus encore, c'est pouvoir déclencher un processus constituant, afin que le peuple écrive lui-même un nouveau contrat social.

Malheureusement les institutions actuelles ne nous permette pas d'agir autrement qu'en respectant les règles du gouvernement représentatif. je souhaite vraiment que les françaises et les français naissent véritablement à leur citoyenneté, et qu'ils s'invitent personnellement dans le champ politique. Je voudrais qu'ils se répandent à l'intérieur et de tous côtés, afin de finalement peser suffisamment dans les instances telles quelles sont, pour provoquer ce changement des institutions tant attendu. C'est ce que nos députés et leurs équipes s'efforcent de faire, en toute sincérité, et je vous invite à vous engager vous aussi, de tout votre cœur. Dans le mouvement politique auquel j'appartiens, nous sommes profondément attachés au fait de réussir à transformer la société par des moyens pacifiques, car l'histoire nous enseigne que lorsqu'il y a déchaînement de violence, ce n'est jamais le camp des humanistes et des justes qui l'emporte...

Pour finir, j'aurais souhaité que le gouvernement reconnaisse la pertinence d'une proposition de loi sur le Référendum d'Initiative Citoyenne, accepte de l'étudier sérieusement et de la voter, car je pense qu'elle est la manière la plus sage de sortir de la crise politique actuelle par le haut, en donnant enfin la parole au peuple et en dotant les citoyens d'instruments leur permettant d'exercer plus directement leur souveraineté. Je crois qu'un tel outil pourrait être le cheval de Troie qui nous permette de convoquer ensemble une assemblée constituante, pour passer enfin à une 6ème République.

En espérant que cette contribution enrichisse votre réflexion et vous permette de comprendre les limites du raisonnement qui conduit un certain nombre de citoyens à demander à leurs élus de lancer la procédure de destitution du président, je vous souhaite de continuer à vous mobiliser pour plus de justice sociale. Car sans justice sociale, il ne peut y avoir d'ordre républicain.

Fraternellement.


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66 réactions à cet article    


  • Cyril22 2 avril 2019 19:41

    Je comprends votre point de vue :

    -les motifs ne sont pas juridiquement étayés pour entreprendre une procédure de destitution

    -il ne se trouvera pas de quorum suffisant pour qu’elle puisse être lancée

    Néanmoins, comme vous l’avez écrit, une telle procédure avait été engagée contre Hollande pour un simple question de forme (fuitage d’informations connue de tous). En retravaillant les « motifs » (certains sont effectivement tirés par les cheveux) et en se focalisant sur des points majeurs, cela pourrait constituer un « acte fort » d’opposition d’entreprendre cette procédure, en relai d’un mouvement protestataire qui dure depuis plusieurs mois, et du fait de la manière dont est traité ce mouvement (répression des défilés sur la chaussée, mais laxisme envers les casseurs sur les trottoirs).

    Concernant le RIC, il pourrait faire l’objet d’une proposition d’origine parlementaire, mais probablement l’occasion se présentera suite au « rand débat », car le gouvernement sera contraint de présenter au moins un ersatz d’initiative citoyenne législative ou une évolution du RIP sarkosien. Et justement, bizarre qu’il n’y ait pas eu d’initiative en vue de lancer une procédure selon le mécanisme de RIP sous l’impulsion de parlementaires d’opposition.


    • Fabien 09 Fabien 09 2 avril 2019 19:46

      @Cyril22
      Il y a bien eu une proposition début 2019 : http://www.assemblee-nationale.fr/15/propositions/pion1558.asp
      Mais la majorité LREM l’a rejetée...


    • Cyril22 2 avril 2019 22:11

      @Fabien 09
      Ok, je suppose que c’est une proposition FI. A mon avis il faudrait une formulation plus consensuelle pour qu’une proposition réunisse une majorité, par exemple l’expression « La constitution de la Ve République empêche l’exercice réel de la souveraineté » 

      peut figurer dans un programme politique, mais non dans une proposition législative (on peut par exemple formuler : « il faut renforcer dans la constitution l’expression de la souveraineté du peuple »).
      En tout cas il me semble qu’il y a une « fenêtre de lancement » pour une proposition dans le sens de celle réclamée par l’opinion publique -sans forcer le trait et braquer les autres partis-.


    • doctorix, complotiste doctorix 3 avril 2019 11:45

      @Cyril22
      Ce qui est extraordinaire, c’est que l’auteur est 100% d’accord avec chacun des points évoqués par Asselineau. Il l’expose à chaque paragraphe.
      Mais qu’il trouve tous les prétextes du monde pour ne rien faire.
      L’avantage d’une demande de destitution, au succès improbable, est de faire connaître aux Français les indélicatesses, pour le moins, de ce Président élu frauduleusement, par media interposés (par exemple par la promotion ahurissante du FN), et qui torpille la France.
      Rien que pour ça, il faut tenter le coup.


    • Traroth Traroth 3 avril 2019 12:03

      @Fabien 09
      Effectivement, le groupe La France Insoumise a soumis cette proposition pendant sa niche parlementaire. La majorité l’a renvoyé en commission lors d’une motion préalable, ce qui lui a permis d’éviter tout débat, mais aussi d’éviter de la rejeter formellement.


    • McGurk McGurk 3 avril 2019 14:41

      @doctorix

      On a pas besoin d’un procédé compliqué, long et infructueux.

      Sur ce point, il a parfaitement raison. La procédure est réglée de telle manière qu’un débouché vers la destitution est improbable, rendant donc de fait les régimes stables.

      Ce dont on a réellement besoin, ce sont des médias qui font correctement leur travail, qui cherchent la vérité au lieu de l’inventer ou de faire le buzz, qui aient un processus intellectuel consistant à trouver les causes des problèmes pour les exposer au public.

      Un rééquilibrage est largement préférable à une mesure parlementaire produite par la noblesse parlementaire. Cela mettrait vite en évidence ses lacunes, paroles infâmes et ses projets destructeurs. Il ne faudrait pas longtemps pour qu’ils soient tous remplacés.

      Quant aux instituts de sondage, ils devraient subir le même sort ou bien disparaître parce que, à part influencer les électeurs pour faire « le bon choix », ils ne servent qu’à semer la pagaille dans la société. Idem concernant « les agences de notation » qui font s’affoler les marchés.


    • L'Astronome L’Astronome 3 avril 2019 01:47

       

      J’avais, il y a déjà presque un an, écrit au député de ma commune pour lui suggérer de mettre en œuvre une procédure de destitution d’un personnage qui me paraissait être un usurpateur. Je constate que je ne suis pas le seul citoyen à souhaiter cela. Et puis, les Gilets-jaunes sont passés par là... Je souhaite réellement que cet usurpateur ne termine pas son mandat.

       


      • Traroth Traroth 3 avril 2019 12:46

        @L’Astronome
        Je pense que l’auteur de l’article le souhaite aussi. Ce qu’il reproche à Asselineau, c’est l’irréalisme de ses mises en demeure.


      • Fabien 09 Fabien 09 3 avril 2019 16:30

        @L’Astronome
        Je le souhaiterais aussi, sincèrement. Mais si ça n’a pas déjà été fait, c’est parce d’une part il faut construire un dossier béton qui prouve incontestablement que le Président a commis un ou plusieurs « manquement » incompatibles avec l’exercice de sa fonction (là déjà il faut s’accrocher), et parce que d’autre part, la procédure telle qu’elle est inscrite dans la constitution ne peut réussir que si le Président est lâché par le Bureau, par la commission, et par une majorité de députés...


      • Croa Croa 3 avril 2019 17:22

        À Fabien 09,
        Faire aboutir une loi RIC n’a pas plus de chance d’aboutir. Si certains l’ont proposée c’est parce qu’ils souhaitent « sincèrement » cette loi.
        .
        On se fout presque de la nécessité d’un « dossier béton » si déjà il y avait des députés souhaitant sincèrement la destitution de Macron. Or il semblerait qu’il n’en soit rien.


      • Traroth Traroth 3 avril 2019 17:35

        @Croa
        Procès d’intention. Quelle partie de « La majorité des députés, y compris la commission des lois et le bureau de l’assemblée, sont aux mains du parti de Macron, et une demande de destitution n’a STRICTEMENT AUCUNE CHANCE de passer ! » est-ce que vous ne comprenez pas ? Il y a un mot qui n’est pas clair ?

        Que peut-on en déduire des mails et autres courriers qu’Asselineau fait envoyer aux députés, les mettant en demeure de demander la destitution de Macron ? Que c’est de la merde en barre, tout simplement ! Ça fait des mois que ce cirque dure, et personnellement, ça commence à me fatiguer de lire ce genre de choses un peu partout. La plupart des gens ne connaissent pas du tout la procédure, et se font des espoirs complètement délirants concernant une telle initiative, au lieu de se mobiliser utilement pour faire réellement bouger les choses.


      • Eric83 Eric83 3 avril 2019 18:55

        @Fabien09

        Bonjour Mr le collaborateur de parlementaire du groupe « Libertés et Territoires ». 
        Je vous remercie pour ces précisions sur les arcanes de la mise en oeuvre de l’article 68.

        J’ai moi-même sollicité les chefs de groupes parlementaires ainsi que des centaines de députés et sénateurs pour mettre en oeuvre l’article 68 au titre de manquements graves de Macron tant politiques que personnels. Sans aucune réponse.

        Je profite de l’occasion de pouvoir échanger avec un collaborateur de parlementaire pour vous soumettre et/ou vous rappeler une autre sollicitation réitérée à plusieurs reprises, là encore, aux chefs de groupes parlementaires ainsi qu’à des centaines de députés et sénateurs.

        Depuis le 30 avril 2018, j’ai envoyé plusieurs mails à des centaines de députés et sénateurs et même un courrier RAR, en juillet dernier, aux chefs de groupes parlementaires, afin de solliciter l’ouverture d’une commission d’enquête sur l’ingérence illégale, désastreuse et criminelle de l’Etat français en Syrie.  

        En retour, rien et pas d’ouverture de commission d’enquête depuis près d’un an. Aussi, je suis curieux de lire votre explication et/ou justification du fait qu’aucune enquête parlementaire n’ait été ouverte sur un sujet gravissime aux conséquences dramatiques en Syrie mais également en France.

        Cordialement.

        https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/l-ingerence-francaise-en-syrie-du-205318
        https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/du-devoir-absolu-de-l-etat-et-du-205951

        https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/deputes-dans-la-majorite-ou-dans-l-206743


      • Fabien 09 Fabien 09 3 avril 2019 19:25

        @Eric83
        Peut-être que c’est parce que la demande a été déposée par le RN ?
        En faisant une recherche sur cet outil, vous pourrez rechercher les proposition de résolution déposées pour demander la création d’une commission d’enquête.


      • Eric83 Eric83 3 avril 2019 19:51

        @Fabien 09
        Le RN n’a pas de groupe parlementaire à l’Assemblée pas plus qu’au Sénat.
        Je suis au courant que MLP, toute seule si ma mémoire est bonne, avait proposé une résolution en 2017 concernant la Syrie, suivie d’aucun effet.
        Ce n’est donc pas l’explication. 


      • Fabien 09 Fabien 09 3 avril 2019 20:03

        @Eric83
        En cherchant mieux : si il y a bien eu au moins une proposition de résolution dans ce sens, mais renvoyée à la Commission de la défense nationale et des forces armées (et donc bloquée, merci qui ?) :
        http://www.assemblee-nationale.fr/15/propositions/pion0664.asp
        La proposition est d’enquêter sur un champ plus large que la seule intervention en Syrie, mais je crois comprendre que c’est ce genre d’enquête que vous appelez de vos vœux ?


      • Fabien 09 Fabien 09 3 avril 2019 20:23

        @Croa
        La proposition de la France Insoumise n’avait aucune chance d’aboutir. Mais une fois par an, les groupes d’opposition peuvent « obliger » à majorité à écouter leurs propositions de loi. C’est ce que l’on appelle les « niches parlementaires ». Il s’agit aussi d’une importante vitrine médiatique et qui contribue au débat public. C’est donc normal qu’ils profitent de cette opportunité pour faire des propositions qui vont dans le sens des idées qu’ils défendent. S’il ne le faisaient pas, ne les accuserait-on pas d’être des fainéants ou quelque chose comme ça ?
        Concernant la question de la destitution vous pointez le nœud du problème : pour destituer un président, quelle que soit la gravité de ses manquements à son devoir, il faut qu’une grande majorité de députés souhaitent son départ. Etant donné le travail et l’exposition publique que cela représente de lancer une procédure de destitution, avant de la lancer, il faut s’assurer que les conditions soient réunies. Or, rappelez-moi, quelle est la situation aujourd’hui ?


      • Eric83 Eric83 3 avril 2019 20:25

        @Fabien 09
        Ma demande n’a rien à voir avec cette proposition « fourre-tout » de LFI.
        Ma demande de commission d’enquête concerne l’ingérence illégale de l’Etat français en Syrie : formation, soutien et armement de groupes islamistes radicaux/djihadistes dont l’objectif est le renversement du gouvernement syrien.
        Soutien de l’Etat français à ces groupes radicaux/djihadistes jusqu’à l’ONU où la France avait refusé de reconnaître certains groupes comme terroristes alors que les preuves sont publiques. 


      • Eric83 Eric83 4 avril 2019 09:33

        @Fabien 09
        Votre groupe parlementaire a-t-il créé des commissions d’enquête au cours des sessions parlementaires de 2017 et 2018. Le cas échéant, lesquellles ?


      • Croa Croa 4 avril 2019 10:45

        À Traroth,
        C’est toi qui n’a rien comprit. Le problème n’est nullement qu’une demande de destitution n’a aucune chance d’aboutir vu que cela n’empêche pas de la demander quand même. Le problème est donc ailleurs.


      • Ruut Ruut 3 avril 2019 06:16

        Des excuses, encore des excuses.....

        Ils étaient ou les Débats a la TV durant le grand débat ?

        A part des longs monologues, rien......

        Aucun débats de projets.

        Triste époque...

        Même pas un débat Mélenchon Macron, ni même Macron Asselineau, ni même Macron Marine.

        Rien....

        Même pas de débat Marine Asselineau, Mélenchon Asselineau, Marine Mélenchon etc.... rien.

        Les Européennes arrives et les JTs ne sont même pas foutu de nous fournir la liste des partis/formations déclarées.

        Quand aux débats 0 débats de tous les candidats sur des sujets précis etc...

        Rien de rien.

        Ah si quelques calomnies de France 2 sur Asselineau.

        Fake News Médiats....

        Triste époque.

        Sans médiats impartiaux et honnêtes, pas de démocratie.

        Nous vivons une sombre époque de désinformation massive et d’inculturation.

        ...


        • Traroth Traroth 3 avril 2019 12:48

          @Ruut
          C’est assez vrai, mais sans grand rapport avec le sujet de l’article.


        • acab2 3 avril 2019 07:10

          Cela n’arrivera jamais « dans les régles », un minimum de manipulation médiatique, de mobilisation populaire, de sursaut institutionel est indispensable.

          Il faut kidnapper la famille d’un procureur de la république ou d’un juge colabo et la placer sous asile politique en Russie ou en Amérique.

          Il faut ensuite lui enfoncer une main mécanique dans le fondement et lui faire faire , telle une marionette, une mise en acusation de tout les impunis d’un coup.

          Il faut ensuite, au culot, au théâtre, tenter avec des agents honnêtes, des arrestations médiatiques, la mise en scène du « début d’une purge par la loi ».

          Une longue litanie d’arrestation qui résone dans les médias. A partir de ca plus le contexte insurrectionnel, des flics, des avocats, vont se reveiller.

          Il faut que ce soit le plus spectaculaire, rapide, et en uniforme d’avocat et de policer que possible. Un festival de comparution immédiate tondeuse.

          A partir d’un grand menage de la politique locale, a partir de l’arrestation de pleins de petits impunis affairistes et corompus, des millers de témoignage.

          Des années a fouiller dans les archives des heures sombres de notres histoire a retrouver des colabos en fuite et amnistier des gents gris.

          Cela n’arrivera jamais « dans les régles », un minimum de manipulation médiatique, de mobilisation populaire, de sursaut institutionel est indispensable. 


          • Traroth Traroth 3 avril 2019 12:49

            @acab2
            Allez-y, on vous regarde !


          • acab2 4 avril 2019 18:45

            @Traroth

            Chalenge accepted.

            https://discord.gg/fk7GeC3


          • Pauline J. 3 avril 2019 08:44

            Bonjour,

            Je suis actuellement étudiante en Master 1 de communication. Cette année, je me vois réaliser une note de recherche sur le sujet du journalisme citoyen et du rôle que joue son public. Ainsi, je m’intéresse fortement aux sites d’information tels que AgoraVox.

            Je souhaiterais réaliser une enquête auprès de ses contributeurs, sur leur vision du journalisme et de l’information, leurs motivations, etc. et m’intéresse donc à votre profil. Si y participer vous intéresse, n’hésitez pas à me recontacter à l’adresse suivante :
            [email protected]

            En vous souhaitant une bonne journée,
            Pauline J.


            • lloreen 3 avril 2019 09:45

              " L’autre raison est que je sais que si je commençais à vouloir faire valider ce texte en haut lieu, vu sa longueur et ses implications potentielles, cela prendrait énormément de temps, pour un résultat fort incertain..

              "

              Rassurez-vous, c’est précisément le but de l’opération:perdre les initiatives dans les abysses administratifs.


              • lloreen 3 avril 2019 11:01

                Depuis le 18 juin 2015, un collectif de français a créé un conseil national de transition en France, le seul organe légitime dont dispose le peuple pour retrouver sa souveraineté, cet outil juridique étant reconnu par le droit international.

                Toutes les informations figurent sur son site.

                https://www.conseilnational.fr/

                Ce conseil national de transition a élaboré un programme, a crée une « Cour Suprême » et il est en train de créer une force de police pour défendre le juste droit du peuple français : la Néopol.

                https://www.conseilnational.fr/transition-programme/

                https://www.conseilnational.fr/proclamation-dune-cour-supreme-francaise/

                https://neo-pol.blogspot.com/2019/01/neo-pol.html


                • Traroth Traroth 3 avril 2019 12:57

                  @lloreen
                  Comme d’habitude, quand on me parle du bidule d’Eric Fiorile, je demande : d’où ce « conseil national de transiiton » tire-t-il la légitimité qu’il prétend avoir ? Jamais de réponse !

                  Pour info, ce fou furieux en est quand même arrivé au point d’affirmer que les francs-maçons sont des adorateurs du diable procédant à des sacrifices humains. Histoire de poser un peu le personnage...


                • lloreen 3 avril 2019 16:16

                  @Traroth
                  Un conseil national de transition est un OUTIL JURIDIQUE reconnu par le droit international que l’escroc Sarkozy a dévoyé en Libye avec les résultats que l’on connaît.
                  La légitimité n’est pas propre à monsieur Fiorile elle l’est à tous les humains conformément aux dispositions de la DDHC de 1789 et de l’article 35 du préambule de la constitution du 24 juin 1793.
                  "Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs


                • lloreen 3 avril 2019 17:17

                  @Traroth
                  "ce fou furieux en est quand même arrivé au point d’affirmer que les francs-maçons sont des adorateurs du diable procédant à des sacrifices humains. Histoire de poser un peu le personnage...

                  "
                  Peu importe qu’ils soient francs-maçons ou qu’ils appartiennent à d’autres sectes de fous furieux il y a suffisamment de divulgation à ce sujet pour que ce soit un fait établi et que cela remonte jusqu’aux anciennes civilisations. Donc s’offusquer ne règle pas le problème.


                • Traroth Traroth 3 avril 2019 17:27

                  @lloreen
                  Ah, je n’avais compris que vous étiez timbrée. Désolé de vous avoir dérangé et bonne continuation...


                • lloreen 4 avril 2019 16:36

                  @Traroth
                  Sans doute êtes-vous à court d’arguments et n’avez pour seul bouclier que l’insulte.Quel bel aveu de faiblesse.


                • lloreen 4 avril 2019 16:41

                  @Traroth

                  La franc-maçonnerie est une secte diabolique (Johan Livernette)

                  https://www.youtube.com/watch?v=8zvz7rhWpaE

                  Serge Abad Gallardo, ex franc-maçon converti : « La franc maçonnerie est luciférienne »

                  https://www.youtube.com/watch?v=kCZQnT_6sLE


                • lloreen 3 avril 2019 11:02

                  https://www.mesopinions.com/petition/justice/approuver-mandats-arret-delivres-cour-supreme/52273

                  Par Conseil National de Transition Pétition adressée à CITOYEN DU PEUPLE DE FRANCE

                  MANDAT D’ARRÊT

                  Pour haute trahison, atteinte à la sûreté de l’Etat et crime contre l’humanité,

                  La « Cour Suprême » de justice de France, créée pour représenter la « Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen », et animée exclusivement par des citoyens non professionnels, délivre ce jour, 10 novembre 2018, au nom du peuple de France représenté par tous les signataires, ce mandat d’arrêt concernant Emmanuel Macron, né le 21 décembre 1977 à Amiens, fils de Jean-Michel Macron et Françoise Noguès pour,

                  - « Haute trahison » : violation de l’article 9 du préambule de 1946 du bloc de constitutionnalité, en raison de la vente illégale de biens du patrimoine national. Tentative d’établissement d’une dictature absolue par la loi n° 2017-1510 du 30 octobre 2017 visant à supprimer les droits « sacrés, inaliénables et imprescriptibles » pourtant garantis par la plus haute instance juridique de France : La Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen.

                  - « Atteinte à la sûreté de l’état » : organisation d’un programme d’immigration mettant tous les Français en état d’insécurité, en danger de guerre civile, et ce, en violation du « droit à la sûreté » dont toute association politique est pourtant garante (article 2 de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen).

                  - « Crime contre l’humanité » : le Décret n°2018-42 du 25 janvier 2018 obligeant à la vaccination annule le « Droit Parental », fondement de la civilisation humaine. De plus, les études préalables révélaient que les produits injectés affecteraient gravement l’état de santé mental et physique des enfants, c’est donc en toute conscience qu’Emmanuel Macron a usé de son pouvoir pour préjudicier à la vie de centaines de milliers d’enfants français.

                  Ce mandat d’arrêt est étendu à Edouard Philippe, Agnès Buzyn, Jean-Michel Blanquer et Annick Girardin, co-signataires du décret relatif à la vaccination obligatoire ; et à tous les autres membres de ce gouvernement dont il est avéré qu’ils ont participé activement à trahir la France et les droits fondamentaux et inaliénables des Français.

                  Pour exécution dudit mandat, nous mandons et ordonnons à tous officiers ou agents de la Force publique de rechercher, arrêter et conduire chacun de ces individus à la Maison d’arrêt de Fleury-Mérogis pour être mis à la disposition de la justice, comme l’état de droit l’exige.

                  Compte tenu du fait que ces individus disposent de nombreux complices dangereux et sont soupçonnés d’appartenir à des réseaux occultes ayant phagocyté plusieurs services des institutions nationales, il est expressément recommandé aux agents de la force publique d’intervenir en collaboration avec les services des forces armées de l’état, civiles ou militaires, respectueuses de l’état de Droit et fidèles à la Constitution.

                  Pour que la Force serve la Justice, le Peuple et la Souveraineté de la Nation Française.


                  • Croa Croa 3 avril 2019 17:26

                    À lloreen,
                    Ça vaut les arguments UPR en effet.


                  • lloreen 3 avril 2019 11:04
                    #NEOPOL

                    Création d’une police pour défendre le juste droit du peuple français, conformément aux articles 12 et 13 de la "Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen" (première et plus haute instance juridique de France). 


                    Fondements juridiques



                    Considérant :
                     - Que depuis le 13 décembre 2007, par la signature illégitime du Traité de Lisbonne, la constitution française a été bafouée sur le fond (Souveraineté du peuple), et sur la forme (abandon des droits "naturels, sacrés et inaliénables" mentionnés dans la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, comme condition de la validité d’une constitution).
                    - Que le Conseil Constitutionnel a failli à sa mission en ne déclenchant pas les poursuites judiciaires appropriées concernant le gouvernement signataire de ce traité, permettant ainsi cette trahison du peuple français et de la plus haute autorité du bloc de constitutionnalité : la DDHC.

                    - Que, depuis cette date, tous les actes émanant de ce gouvernement félon sont naturellement illégitimes, et qu’en conséquence l’organisation d’élections lui étant interdite, les gouvernements suivants, traités, accords de toutes sortes, nominations, modifications constitutionnelles ou juridiques, sont intégralement caducs.
                     
                    - Que, depuis lors, la France n’a plus de constitution valide et n’est donc plus régie que par les deux parties antérieures du bloc de constitutionnalité : la "Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen« et le »Préambule" de 1946. 
                     
                    - Que, conformément aux principes énoncés dans cette déclaration, en l’absence de constitution la France n’a plus pour seul Souverain que le peuple lui-même, libre d’agir selon les règles qu’il crééra comme l’avait fait en son temps le général de Gaulle par la création d’un « CNR ».
                    - Que, forcé par l’urgence en raison d’une forme de dictature commençant à s’imposer par les successeurs et complices du gouvernement félon, le peuple de France a proclamé en date du 18 juin 2015 un "Conseil National de Transition« , répondant aux exigences de la »Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen" et au droit international.
                    - Que ce Conseil, devenu la seule autorité légitime de France, a pour mission essentielle d’interdire l’établissement d’une dictature dans le "pays des droits de l’homme" par tous les moyens possibles ; et de restituer au peuple sa pleine souveraineté par une « Transition » durant laquelle il pourra définir librement un mode de gouvernance de son choix. Figurent parmi les principaux moyens la diffusion des informations "oubliées des grands médias« , les conférences, les appels à manifester, et la création d’une  »Cour Suprême populaire" chargée de représenter les deux instances encore en vigueur du bloc de constitutionnalité et donc de remplacer un « Conseil Constitutionnel » inefficient.
                    - Que par la légitimité de ce Conseil et de la Cour Suprême, divers mandats d’arrêt ont été émis contre les dirigeants illégitimes qui, au regard de l’impunité de leurs prédécesseurs, croient être en droit de violer impunément nos lois en vigueur, (par exemple par de nombreuses privatisations d’entreprises et de services publics, malgré l’article 9 du préambule de 1946 qui l’interdit formellement).
                    Qu’un éveil général du peuple conscient de l’injustice subie se manifeste depuis le mois de novembre 2018, sous l’appellation de « Gilets jaunes ».
                    - Que, bien que la loi (article 431-1 du code pénal) protège le droit constitutionnel de manifester, les dirigeants ont, non seulement voulu l’interdire, mais surtout incité les forces de police et de gendarmerie à réprimer les manifestants par des moyens disproportionnés et dans la plus grande violence, provoquant des morts et de nombreux blessés dont certains gravement atteints, parfois handicapés à vie.
                    - Qu’une telle violence envers le peuple de France est un signe supplémentaire et manifeste de la volonté des dirigeants actuels d’établir une véritable dictature, dirigeants qui poursuivent dans le même temps un programme international visant à réduire encore la souveraineté nationale ainsi qu’à détruire notre économie.


                    • lloreen 3 avril 2019 11:05


                      Pour toutes ces raisons,

                      Ce jour, 26 janvier 2019, ce Conseil National de Transition proclame la création d’une police chargée de défendre la juste loi, et donc le peuple de France, contre les nervis des despotes illégitimement au pouvoir.


                      CONDITIONS 

                      Les manifestations du peuple français révolté contre l’injustice et désireux de rétablir un véritable état de droit vont en s’amplifiant depuis leur commencement chaque samedi depuis le mois de novembre 2018. Elles se soldent par des milliers d’arrestations arbitraires, autant de « gardes à vue », de condamnations judiciaires illicites, mais aussi de membres arrachés et d’yeux crevés, laissant des Français handicapés pour la vie alors qu’ils exerçaient leur droit légitime. 
                      En ce mois de janvier 2019, les manifestations ont augmenté d’intensité, et proportionnellement, la violence exercée contre les manifestants prend des proportions de « guerre civile ».
                      Cette situation force à l’urgence de créer une police légitime pour protéger les Français contre les mercenaires de la république.

                      Le Conseil de Transition appelle donc les volontaires à constituer une force de loi sous l’égide de la Cour Suprême, chargée d’assurer la sécurité des Français lors des manifestations.
                      Ces volontaires auront aussi pour mission d’assister physiquement les associations de défense de l’enfance luttant contre les réseaux pédocriminels et les institutions étatiques qui les alimentent. Ils auront aussi un rôle d’assistance pour aider les personnes en détresse assistées par les « ronds-points du coeur », (un concept nouveau lancé par Jérôme C. (gilet jaune) et Jean-Michel S. (membre de la Cour Suprême).
                      Enfin, ces volontaires, s’ils le désirent, participeront à l’opération de Transition en s’intégrant dans la commission « Audit » qui commencera son activité dès l’intronisation du CNT en enquêtant sur tous les rouages de l’état et les malversations économiques menées par la franc-maçonnerie au niveau national.
                      Jusqu’à l’intronisation de ce Conseil de Transition, ces volontaires agiront sous le régime d’un salaire net de 2000 euros mensuels qui ne seront effectivement versés qu’après l’intronisation du CNT. Leurs conditions pour participer à la commission « Audit » par la suite seront déterminées par le Conseil en place.

                      Pour participer à cette force de police :

                      1) S’enregistrer sur le site web du Conseil de Transition
                      2) Créer un compte sur la messagerie sécurisée « protonmail » et depuis celui-ci adresser un mail à [email protected] en indiquant  « volontaire » pour participer ou « volontaire spécialisé » si vous avez une expérience militaire ou similaire. Précisez votre numéro de téléphone et votre ville de résidence afin qu’un responsable local puisse vous contacter.

                      • acab2 3 avril 2019 12:18

                        @lloreen

                        Je ne soutient plus le CNT, c’est un pot de miel pour les extrémistes.

                        Papy fiorile a fait un appel aux armes explicite. Personne la bas n’a répondu a nos tentatives de contact, ni par la gauche, ni par la doite.

                        Aucun message du CNT ne ressemble de prés ou de loin a un ralliement, ni aux autres constituant, ni a la grande alliance contre les enculés, ni a la FLA.

                        Je vous recommande de vous méfier de ce conseil.


                      • lloreen 3 avril 2019 15:28

                        @acab2
                        Un conseil national de transition est un outil juridique reconnu par le droit international et pas la propriété d’un ou plusieurs individus. Cet organe a été dévoyé par monsieur Sarkozy en Libye comme chacun a pu s’en rendre compte.

                        Monsieur Fiorile en est un porte-parole et il bénéficie comme tout un chacun du droit à la libre expression garantie par la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, au même titre que tous ceux qui diffusent des vidéos.
                        Le fait que cet homme soit obligé de s’exiler prouve bien qu’il gêne les intérêts des escrocs notoires qu’il dénonce sans relâche, comme bon nombre d’autres dont les vidéos sont censurées les unes après les autres.

                        Cet homme ne fait que signaler les graves dysfonctionnements à tous les niveaux et les expose aux yeux de ceux qui sont moins informés que lui, ce qui ne peut évidemment pas lui être reproché dans la mesure où il oeuvre pour la salubrité publique.
                        Si les organes d’information faisaient correctement le travail pour lequel ils recueillent des subventions conséquentes -payées par le contribuable... les gens seraient correctement informés et n’auraient nul besoin de se rassembler dans les rues pour se rendre visibles et audibles.

                        Ce conseil est un outil mis à la disposition de tous ceux qui veulent faire entendre leur voix légitime.
                        Une scie mise à la disposition d’un charpentier ne fabrique pas à elle seule le toit d’une construction et sans charpentier elle est condamnée à rouiller dans la trousse à outils.


                      • acab2 3 avril 2019 15:50

                        @lloreen

                        Je m’enorgueillis de personnaliser davantage que vous ma propagande.
                        J’ai déja lu cette salade tu l’a posté au moins deux cent fois localement.


                      • lloreen 3 avril 2019 16:09

                        @acab2
                        "Papy fiorile a fait un appel aux armes explicite.

                        "
                        L’appel aux armées privées est le fait de papy Rothschild et de sa bande de vieillards psychotiques dont Macron et ses prédécesseurs sont les laquais serviles.
                        Ces mercenaires qui tirent à balles réelles et massacrent les français qui revendiquent leur souveraineté sont directement financés par ces escrocs qu’ils appellent selon les circonstances et les besoins du moment Isis, Daesh, Blackwater, Academi, Blacks Blocks, eurogendfor et sans doute d’autres à venir...

                        La nouvelle milice paramilitaire privée européenne s’est mise en place dans le plus grand secret dont le but est de n’alerter sous aucun prétexte la population – Le citoyen européen d’ailleurs n’en connaît pas l’existence – laissant penser qu’il s’agit d’une police du pays concerné – détrompez-vous le nom a été inventé de l’innovation intellectuelle des Français (Europe gendarmerie force) à s’appelant aussi « Force de gendarmerie européenne » (FGE).

                         

                        Sachez le cela ne restera pas ainsi. Plus les gens sont poussés dans la misère par la politique de gestion désespérée et erronée de la crise, plus cette troupe nantie de pouvoirs illimités devra « régler » la situation. Son quartier général se tient à Vicence en Italie et comprend plus de 3000 hommes

                         

                        EuroGendFor est à la fois police, police judiciaire, armée et services secrets.

                         

                        Les compétences de cette unité sont pratiquement illimitées. Elle doit, en coopération étroite avec les militaires européens, garantir la « sécurité en territoires de crise européens ». Et comme vous avez pu vous apercevoir elle consiste surtout à réprimer les rebellions les plus légitimes.

                         

                        De plus en plus d’Etats membres de l’UE adhèrent à « EuroGendFor » dans le seul but de ne pas devoir utiliser leurs propres armées contre les citoyens du pays – en clair ils s’en lavent les mains du peuple. L’Espagne – la Grèce – l’Italie et même le Portugal y ont déjà malheureusement gouté – rappelez-vous ces ‘policiers’ équipés de casque bleu – oui ce sont eux – aujourd’hui il semblerait qu’il préfère le noir histoire de tromper un peu plus le peuple

                        Source :

                        http://rustyjames.canalblog.com/archives/2013/08/20/27859801.html

                        Par conséquent les français sont en état de légitime défense face à ces agresseurs.
                        D’ailleurs, les policiers se dressent de plus en plus nombreux face aux ordres illégitimes des mafieux qui usurpent des fonctions qui ne leur incombent en aucun cas, les français ayant REJETE par referendum du 29 mai 2005, l’adoption de la constitution européenne (traité de Lisbonne) par 53% des voix.
                        https://stopmensonges.com/ces-rapports-de-policiers-qui-ruinent-les-versions-officielles-de-leur-hierarchie/

                        La transition est incontournable.


                      • lloreen 3 avril 2019 16:10

                        @acab2
                        "J’ai déja lu cette salade tu l’a posté au moins deux cent fois localement.

                        "
                        Deux cents fois pour comprendre ?


                      • acab2 3 avril 2019 16:53

                        @lloreen

                        Vous êtes sur une voie de défaite. Je ne vous y suivrais pas.

                        Sois on gagnera sans vous, et vous réclamerez une part qu’on vous devra...
                        Sois vous échouerais sans nous, et nous serons persécuté par votre faute.

                        Dans les deux cas, vos gars, nous manquent, il sont égarés, perdus.
                         


                      • lloreen 4 avril 2019 18:22

                        @acab2
                        «  »Vous êtes sur une voie de défaite

                        ".
                        Je suis ma propre voie.Je ne suis personne et ne demande ni n’attend que quiconque me suive.
                        Une transition est inévitable et la suite logique de situations sans issues autres que les conflits perpétuels, qui ont d’ailleurs encore toujours été partie intégrante de ces systèmes féodaux se suivant depuis des siècles.
                        Ca durera peut-être six mois, cinq, vingt ou cent ans...nul ne le sait.

                        En tous les cas, personne de sensé ne peut nier que cette initiative de la création d’un conseil national de transition, qui a déjà été expérimenté dans de nombreux pays, est une solution évidente de sortie de crise.


                      • révolté révolQé 3 avril 2019 11:16

                        « celle de l’exécution décidée par le chef de l’État lui-même, de chefs jihadistes », ainsi que la révélation du fait « que la France payait pour la libération de ses otages », ...

                        Donc faire buter des chefs de guerre ennemis ou sauver des otages est inadmissible ,alors que faire tirer sur le peuple, frapper et mutiler des innocents depuis des mois semble normal, pour une certaines castes politique.

                        Nous ne vivons décidément pas dans le même monde.

                        Pitoyable... !!!

                        Si nous GJ étions partis comme perdants et défaitistes comme l’est l’auteur, notre mouvement n’aurait jamais vu le jour, mais il est vrai que contrairement aux députés,sénateurs et autres nantis,nous n’avons NOUS pas grand chose à perdre en nous dressant publiquement contre le petit dictateur et ses sbires en marche.


                        • Birdy Birdy 3 avril 2019 12:27

                          @révolQé
                          Nous pouvons toujours perdre un oeil ou une main... voir pire.

                          Ensuite, il n’est pas question d’être défaitiste, mais d’être réaliste. Si demain je vous propose une action GJ coup de poing : on occupe le parlement jusqu’à destitution de Macron. Vous allez réfléchir à 2 fois avant de vous lancer : sommes nous assez nombreux ? Est-ce qu’on a ne serait-ce qu’une chance de rentrer dans l’hémicycle (et pour avoir tenté de juste prendre une photo devant avec un groupe politique pacifiste, je peux vous affirmer que ce n’est pas si évident) ? Est-ce que cette proposition est sérieuse ou lancée par un type dont vous ignorez tout des motivations... ?

                          Donc en vrai, j’en rêve aussi de la démission de Macron. Mais il va falloir faire mieux que ce que propose l’UPR pour le moment. Bien mieux.


                        • Croa Croa 3 avril 2019 17:35

                          À révolQé,
                          Non ce n’est pas normal mais l’auteur pense probablement que ce n’est pas un argument juridique pour une destitution. À mon avis ça l’est tout de même et ceux qui veulent la destitution doivent faire feu de tout bois (puisque de toute façon ça n’aboutira pas et donc toutes ces saloperies méritent d’être citées.)


                        • Fabien 09 Fabien 09 3 avril 2019 20:40

                          @révolQé
                          Ce n’est pas moi qui le dit, c’est ainsi. Et je partage votre avis : c’est un scandale.
                          Je ne pars pas comme perdant et défaitiste, monsieur, mais je ne crois pas que l’on puisse changer les choses pacifiquement autrement qu’en tenant compte des institutions actuelles, aussi critiquables soient-elles, et en les utilisant à bon escient.
                          L’histoire nous enseigne que lorsque l’un pays prend la voie de la guerre civile, ce ne sont généralement pas les humanistes qui gagnent...
                          Mais il faut arrêter d’attendre que les politiques en place règlent tous nos problèmes. Chacun doit s’impliquer, se regrouper avec des personnes justes et dévouées au bien commun, prendre les mairies, les département, les régions, le parlement, etc.
                          Tant qu’on laissera la politique aux « politicards », rien ne changera. Mais c’est sûr que s’engager dans un mandat, c’est de l’investissement personnel, beaucoup d’investissement. Et c’est être exposé comme jamais.
                          Heureusement que les GJ sont là et qu’ils remuent toute cette m***d accumulée depuis des décennies, mais je crois que cela ne suffira pas. Il faut transformer l’essai, politiquement.


                        • zygzornifle zygzornifle 3 avril 2019 11:53

                          Faut rêver cela fait du bien ....


                          • Emohtaryp Emohtaryp 3 avril 2019 13:54

                            L’auteur,

                            Je vous signale qu’une procédure de destitution article 68 avait été engagée par les LR en 2016 avec le quorum suffisant contre Hollande sur son livre « un président ne devrait pas dire ça » qui comportait selon LR des écrits « gênants »... .

                            Cette procédure avait été retirée du fait que Hollande ne se représentait pas en 2017......

                            Alors, ne pas vouloir déclencher cette procédure en 2019 contre macron et ses graves violations successives de la constitution signifie pour tout ceux qui refusent la mise en oeuvre, une complicité évidente.....QUOIQUE VOUS EN DISIEZ !



                            • Fabien 09 Fabien 09 3 avril 2019 16:37

                              @Emohtaryp
                              Si vous aviez lu ma contribution vous auriez vu que je mentionnais cet épisode...
                              La proposition de résolution déposée par LR fin 2016 a été jugée « non recevable » par le Bureau de l’Assemblée Nationale, à 13 voix contre 8.
                              Je ne vois pas le rapport avec le fait que M. Hollande ne se soit pas représenté.


                            • lejules lejules 3 avril 2019 17:06

                              bonjour a tous

                              merci a l’auteur pour ce tres long article. je suis de l’UPR et a ce titre j’ai envoyé plusieur lettes au deputé de ma circonscription silence radio ce n’est qu’au bout de la 3eme lettre que j’ai reçu un petit mot rapide du style ce n’est pas parce que vous n’êtes pas d’accord avec la politique du président que c’est un motif de destitution. j’en conviens. Je renvoie d’autre lettres pour avoir en retour un argumentaire cohérent. bernic je vais le voir bernic poli et diplomatique. Je remercie donc chaleureusement l’auteur de nous fournir un argumentaire cohérent quoi que partial et quelque peu ad hominem enfin une réponse avec un argumentaire et ne nous prenant pas pour de la merde indigne d’une quelconque réponse. ouf merci ! 

                              en tant que citoyen quelle est le sens de ma démarche ?

                              avec le mouvement des gilets jaune nous sommes dans une impasse politique et sociétale.« venez me chercher » a t il dit pour toute réponse en envoyant CRS, LBD 

                              et gaz lacrymogène

                              bilan 1 mort 5 mains arrachées, une vingtaine d’oeil crevés 2000 blessés dont certain grave. (les chiffres sont dit de mémoire donc a vérifier) avec de nombreuses séquelles a vie

                              devant ce massacre indigne d’une quelconque démocratie et surtout pas au pays des droits de l’homme. mon sang n a fait qu’un tour, d’autant plus que l’ONU et la commission européenne se sont émus de tels événements. que faire ? employer la voie légale et pacifique : la destitution.

                              bien sur que vous avez raison ! notre argumentaire est peut etre recevable mais il peut porter a caution mais il absolument nécessaire de forcer le trait pour faire comprendre aux français que nous entrons dans une dictature qui n’ose pas encore dire son nom. il est impératif que les agissements du président de la république soient stopper net avant des bavures irrémédiables ne pouvant mener qu’a un régime "pétainiste comme a pu le dire un député lors de l’adoption des lois anti casseurs.mes lettres aux députés sont des appels au secours l’ultime recours pour sauver ce qu’il reste de démocratie. hélas vous n’avez pas voulu nous suivre.


                              • Laurent 47 3 avril 2019 17:51

                                Moi je vois un cas de destitution qui n’est pas du tout évoqué, mais qui mériterait de l’être !

                                C’est la haute trahison, et l’intelligence avec l’ennemi !

                                Et c’est exactement ce qui peut être reproché à Sarkozy, Hollande, et Macron, qui se sont soumis aux ukases des Etats-Unis, par l’intermédiaire de l’OTAN, et ont détruit notre agriculture et notre industrie ( sanctions contre la Russie qui ont entrainé un embargo de celle-ci contre tous les produits agricoles et agro-alimentaires en provenance de l’Union Européenne, affaire des Mistral, affaire des Rafales à l’Inde partenaire de défense de la Russie, réalisation du TGV Moscou-Kazan-Pékin finalement confiée à la Chine au détriment d’Alstom-Ferroviaire ).

                                L’intelligence avec l’ennemi, c’est la soumission inconditionnelle à Washington, car l’ennemi de la France n’est pas la Russie ( qu’est-ce qu’elle pourrait nous voler ? ), ce sont les Etats-Unis qui veulent à tout prix déclencher une guerre régionale dans l’Est de l’Europe contre la Russie, pour nous empêcher à tout prix de constituer avec ce grand pays, un bloc économique allant de la Bretagne à la frontière chinoise, qui pourrait se doubler d’un pacte de défense remplaçant avantageusement l’OTAN, cette machine à tuer !

                                Guerre que nous ferions à la place des américains, bien entendu ! Vous ne voudriez tout-de-même pas que des G.I.s se fassent tuer pour nous défendre !


                                • tiers_inclus tiers_inclus 3 avril 2019 18:08

                                  « Puis vient la menace  »

                                  Transparence serait menace, selon vous ?

                                  Vous déclarez un peu tôt votre partialité pour donner envie de vous lire jusqu’au bout. 

                                  « Or je suis personnellement tellement agacé par la malhonnêteté intellectuelle de messieurs Asselineau et consorts »

                                  C’est votre droit de citer FA sur sa position, bien que les consorts restent dans la nébuleuse, et au motif amusant de votre agacement, une piètre motivation, mais il faudrait taire ceux qui revêtent la position contraire ?

                                  Cet article est un cheval de Troie à l’agenda opportuniste, en fait une charge indirecte et partisane contre l’UPR et FA. 

                                  Vous mettez en cause l’honnêteté de FA, permettez moi de douter de la votre.


                                  • Fabien 09 Fabien 09 3 avril 2019 19:53

                                    @tiers_inclus
                                    La transparence ce serait de publier la réponse de chaque député sans faire de commentaire. Quand il y a interprétation, ce n’est pas de la transparence.

                                    Là il s’agit bien de menaces puisqu’il est écrit que les députés seront classés dans une liste, selon leur réponse, en tant que soutien à Macron ou soutien au peuple. C’est d’ailleurs ce que l’UPR a fait sur son site. Mais qui décide ? Qui contrôle l’interprétation des réponses ? Selon quels critères ? Comment sont-ils établis ?

                                    En l’occurrence, c’est l’UPR qui décide, et quel est son objectif ?

                                    « Elle permettra [la liste] en particulier de faire la différence, parmi les parlementaires qui affirment soutenir le mouvement des « gilets jaunes », entre ceux qui le font devant une caméra par simple opportunisme, et ceux qui sont prêts à engager la seule action juridique réelle permettant d’empêcher Macron de continuer à nuire : la destitution. »

                                    Euh... Je veux dire... On a le droit de penser autrement genre, que ça ne tient pas la route comme idée, ou bien ça y est on nage en plein fascisme ? 

                                    Le comble de la malhonnêteté, c’est que les réponses des collaborateurs parlementaires ont été traitées comme si c’étaient celles des députés eux-mêmes. D’accord, j’ai remarqué que beaucoup de gens, lorsqu’ils n’arrivent pas à faire valoir leurs idées, attaquent leurs adversaires, cherchent à les traîner dans la boue. Mais c’est la pire manière de faire de la politique ! Et cela fait partie des choses que je déteste le plus dans ce milieu. Alors pour le coup l’UPR comme donneur de leçon, j’ai déjà vu mieux...

                                    Vous me parlez de « cheval de Troie » ? Et cette campagne menée par l’UPR au sein des GJ, sur les réseaux sociaux, en proposant cette lettre et en bassinant tout le monde avec le Frexit (Article 50 !!!), ce n’est pas un cheval de Troie ? Ah non, pardon, c’est vrai, ça c’est plutôt un bulldozer de Khuza’a...


                                  • tiers_inclus tiers_inclus 4 avril 2019 11:52

                                    @Fabien 09

                                    S’il y a menace à rapporter aux électeurs et citoyens la position de leurs représentants, cela montre votre crainte que cette position puisse leur
                                    être nuisible. Et si cela peut leur être nuisible c’est simplement pour deux raisons que vous validez en insistant sur cette idée saugrenue de menace.

                                    1. Vous savez que la majorité des citoyens serait favorable à la procédure
                                    2. Vous craignez que le peuple ne prenne acte de l’écart entre discours et acte

                                    Vous validez implicitement qu’il serait souhaitable que les électeurs et citoyens ne soient pas avertis des positions de leurs représentants. Pour ma part je rends hommage à FA d’avoir le courage et l’énergie de tenter de nous informer.

                                    Vous parlez d’interprétation. Mais il n’y a pas d’interprétation à un choix simple, tout au plus des motivations et « raisons » qui peuvent être exprimées par les concernés, les tribunes ne manquant pas sauf pour l’UPR.

                                    Vous défendez une malhonnêteté au motif risible que le délégant ne serait pas responsable, et que les citoyens seraient assez sots pour confondre délégataire et délégant. 

                                    Vous poussez l’aporie à crier au fascisme alors que la seule attitude qui pourrait en relever (ce serait tout de même excessif) c’est de maintenir et valider l’ignorance des citoyens.

                                    Pour conclure, je vais vous donner mon sentiment. Vous vous rendez compte que le mouvement GJ à émanciper la perception du peuple sur l’immense écart qu’il y a dans les deux partis de pseudo opposition entre discours et actes, et vous tentez fébrilement de sauver les meubles dans une rhétorique partisane et peu fondée.

                                    Ces deux partis, réservoirs des mécontents qui s’opposent entre eux de manière extrême alors que pour toute personne lucide ils devraient s’attacher à leurs dénominateurs communs, ne sont là que pour réaliser la division des mécontents.

                                    Ils le prouvent en se sabordant, ci et là, lorsqu’ils auraient une opportunité de prise en charge des affaires, ils le prouvent par leur entêtement à se détester là où ils devraient former des ponts, ils le prouvent enfin dans leur refus d’accéder à la souveraineté par la sortie du carcan UE.

                                    Hélas cela se voit, et cela vous embête et motive votre billet, parce que vous faites passez vos opinions partisanes avant les intérêts du peuple.

                                    Vous criez à la vacuité de la procédure, mais ce n’est qu’un prétexte, car la majorité citoyenne aimerait matérialiser, presque officialiser l’impéritie, la fourberie et la dangerosité du prétendu président. Et cela ne serait pas sans conséquences utiles. 


                                  • Croa Croa 3 avril 2019 18:17

                                    J’ai une autre façon de voir. Ce n’est pas parce que la destitution est impossible à mener à bout qu’aucun (ou presque) député ne veut la lancer. Autant dire que l’auteur de l’article a bien perdu du temps sur cette voie de garage smiley

                                    .

                                    Certains députés ne se sont pas privé de faire toutes sortes de propositions, notamment de loi nouvelles, dont ils savaient pertinemment qu’elles ne pouvaient aboutir. Nous pourrions aussi parler des motions de censures... smiley

                                    .

                                    Ce que l’auteur n’a pas comprit c’est que l’on* ne demande pas aux députés de destituer Macron mais simplement d’être « POUR » la destitution de Macron. En lançant la destitution ils ne montreraient que cela, ce qui n’a rien d’impossible.

                                    (* « On » c’est une majorité de français dont surtout Monsieur Asselineau et les Gilet Jaunes.)

                                    .

                                    Alors qu’est qui les en empêche ? En ce qui concerne les RN et les Insoumis c’est tout simplement LA PEUR de se faire dégager. Car là il va falloir oser rentrer dans le lard du petit dictateur, dire en quoi c’est un traître à la patrie, un violent et un psychopathe. Monsieur Mélenchon, qui ne s’est pas encore remis du traitement infligé par les médias lorsque, en octobre dernier, la France Insoumise s’est vue mise à sac simplement parce qu’il refusait le sort qui lui était infligé est désormais très timoré et ses amis aussi. Le scandale Benalla est si énorme que personne ne dit toute la vérité à ce sujet sauf sur internet par exemple ici. Si Mélenchon voulait saisir cette occasion, suffisante à mon avis pour justifier la destitution de Macron, il est sûr de se faire habiller en antisémite et donc de se retrouver tout nu. Il le devrait pourtant car ceux qui se chient dessus et dans leur froc sont toujours perdants, même si ça leur permet de continuer à faire carrière, quoique en éternel opposant de servicesmiley


                                    • Fabien 09 Fabien 09 3 avril 2019 21:29

                                      @Croa

                                      Certains députés ne se sont pas privé de faire toutes sortes de propositions, notamment de loi nouvelles, dont ils savaient pertinemment qu’elles ne pouvaient aboutir. Nous pourrions aussi parler des motions de censures...

                                      Une fois par an en effet, les groupes d’opposition ont la possibilité de présenter des lois dans l’hémicycle. Il s’agit là d’une vitrine importante pour leurs idées, et je crois que cela contribue au débat « démocratique ». Le plus souvent ces propositions n’ont aucune chance d’aboutir, mais si les groupes politiques ne le faisaient pas, on leur reprocherait probablement d’une manière ou d’une autre.

                                      Croyez-moi j’ai bien compris le message, rassurez-vous. J’ai même répondu il y a quelques mois, en mon propre nom et pas celui de mon député, que nous étudierions toute proposition de renverser Macron par des voies légales, et que nous ne raterions certainement pas une telle occasion. C’est ce que j’ai fait d’ailleurs, étudier la proposition, d’où cette tribune. Mais cela n’a pas empêché l’UPR de classer mon député dans la catégorie « Protège Macron ». C’est vous dire le niveau de ceux qui ont fait ce tableau...

                                      Pour lancer la destitution il faut malheureusement plus de députés que nous n’en avons. Or quand on voit le travail que ça a été pour mettre d’accord les groupes d’opposition afin de lancer une motion de censure l’été dernier, pour le résultat que vous connaissez, à quoi bon ? La procédure de destitution est ainsi faite qu’avec des motifs aussi légers que ceux proposés par l’UPR, et avec une majorité acquise au Président de la République, c’est peine perdue.

                                      Il y a tellement de travail à faire par ailleurs pour éviter, par exemple, que des écoles ferment, ou pour sauver quelques emplois ici et là, ou pour éviter qu’on enferme un enfant de 7 ans juste parce qu’il ne s’appelle pas Richard, ou encore pour empêcher un nouvel écocide à tel ou tel endroit, etc. On est tout le temps sollicité pour tout un tas de questions concrètes que l’on peut régler si l’on y met un peu d’énergie, alors pourquoi la gaspiller dans des voies sans issue ?

                                      La peur de se faire dégager ? Expliquez-moi : comment le Président peut-il « dégager » un député sous la 5e République ? Je ne connais pas cette procédure, pardonnez-moi. En revanche je crois savoir qu’il faut un certain courage pour aller au bout de sa pensée, lorsque l’on a en face de soi une majorité présidentielle qui systématiquement vous ignore, vous méprise ou, dans le meilleur des cas, vous insulte. De même lorsque vous vous donnez 60 à 80 heures par semaine avec la conviction de servir une cause humaniste, et que l’on vous traîne dans la boue en retour, à longueur d’antenne, je crois qu’il faut là encore une certaine dose de courage.

                                      Je vous souhaite sincèrement d’en faire l’expérience un jour. Ainsi vous réaliserez sans doute qu’entre la réalité que l’on peut construire, avec des bouts de préjugés et quelques morceaux de connaissances, confortablement assis derrière son ordinateur, et la réalité que l’on éprouve avec ses tripes lorsque l’on est plongé au cœur de l’arène politique, il y a quelques nuances de taille...

                                      Fraternellement


                                    • lejules lejules 3 avril 2019 18:21

                                      2eme partie

                                      supposons que Macron soit soudainement prit d’une crise démence, qu’il égorge sa femme a grands coups de couteau. sa folie étant avérée on l’enferme. Mais il est toujours président que faire : le destituer. on prendra n’importe quel prétexte on étoffera le dossier Asselineau et le choix politique sera vite tranché. 

                                      comme quoi si il y a la volonté politique on pourrait destituer un président. le tout est d’avoir cette volonté, et dans ce cas le dossier de l’UPR deviendrait parfaitement applicable et cohérent.

                                      dans ma candeur en écrivant au député pour qu’il enclenche la procédure de destitution j’ai cru qu’il y aurait eut une dizaine de réponses a cette appelle. cela aurait permis un rapport de force entre le président qui se croit tout permis et une chambre représentant le peuple. une mise a l’ordre. quand est il maintenant ? devant l’absence totale de réponse ou presque (un député) Macron a maintenant les mains libres car comme le dit le dicton « qui ne dit mot consent » et le voila rehaussé dans sa légitimité face a la nation. a croire que les élus de l’opposition ne comprennent pas la politique.

                                      devant l’impossibilité flagrante de faire aboutir cette démarche , l’essentiel n’était pas la destitution mais de faire un pole d’opposition cohérent autour d’une formulation légale. Hélas vous nous avez pas suivit


                                      • Pie 3,14 3 avril 2019 20:00

                                        Une bonne mise au point de la part d’un attaché parlementaire insoumis qui montre la bêtise à la fois politique et intellectuelle de cette démarche UPR.


                                        • Attilax Attilax 4 avril 2019 02:13

                                          Qu’est-ce qui est pire, à votre avis, aux yeux du peuple en colère :

                                          • Que les députés d’opposition lance une procédure très probablement inutile
                                          • ou qu’ils ne fassent rien en disant qu’ils ne peuvent rien faire ?

                                          Si vous ne faites pas au moins ça, à quoi servez-vous pendant ce mandat puisque « tout passe » de toute façon ?

                                          Vous savez ce qui me rendait dingue avec les socialos « rebelles » qui ne voulaient pas des lois de Hollande ? Ils ne votaient jamais contre, ils s’abstenaient courageusement, et les lois passaient, alors que s’ils avaient voté avec l’opposition, elles ne seraient pas passées.

                                          Vous voyez le rapport ou pas ?


                                          • Fabien 09 Fabien 09 5 avril 2019 20:20

                                            @Attilax
                                            Non je ne vois pas le rapport, étant donné que les miens votent contre la majorité des propositions de LREM...

                                            Si je suis votre raisonnement, parce que « le peuple » (ou du moins une partie) veut voir son député à la fête de la saucisse ou à la kermesse de l’école locale, il vaut mieux qu’il laisse tomber son rendez-vous avec l’inspection d’académie (disons... pour essayer de préserver une école), ou avec l’ARS (pour empêcher la fermeture d’une maternité par exemple) ? Mieux vaut un élu qu’on voit partout plutôt qu’un élu qui travaille ses dossiers et met en mouvement les choses pour obtenir des résultats concrets, c’est bien ça ? Ça c’est la pire facette de la politique : la pêche aux voix, pour se maintenir en poste. Et pour quoi faire ? Pour montrer sa belle gueule d’élu à l’Assemblée Générale du club du troisième âge ?

                                            Malheureusement les gens tombent dans le panneau à chaque fois !

                                            Ce n’est pas parce que l’on ne se lance pas dans une procédure coûteuse en temps et en énergie, et dont le résultat sera complètement nul sur le plan concret (même si ça nous permettrait de gagner quelques voix), que l’on ne fait rien. Le problème, c’est que pour se rendre compte de ce que l’on fait vraiment, et de tout le travail que cela représente, il faut s’y intéresser un minimum...

                                            Selon moi, ce qui est vraiment important, c’est que le « peuple en colère » comprenne que s’il ne s’occupe pas de la politique (parce que c’est chiant, parce que ça fait intello, parce que ça ne sert à rien, que sais-je encore...), eh bien les politiques eux, s’occuperont de lui, mais pas toujours pour son plus grand bien (et depuis plusieurs décennies on peut même dire que les politiques défendent une idéologie mortifère au service de quelques uns).

                                            Encore une fois je le répète : il n’y aura pas de changement pacifique sans passer par les institutions actuelles, aussi imparfaites et même révoltantes soient-elles. Et cela veut dire se retrousser les manches et aller au charbon pour prendre les mairies, prendre son département, sa région, le parlement, etc. L’autre voie c’est la violence, la guerre civile et le chaos, et l’histoire nous enseigne que lorsque de telles situations se produisent, ce n’est généralement pas le camp des humanistes qui l’emporte...


                                          • lloreen 4 avril 2019 18:40

                                            Les islandais ont mené leur révolution pacifique en 2009 en éjectant leur gouvernement de corrompus et autres escrocs associés, information évidemment passée à la trappe pour éviter de donner de « mauvaises idées » aux voisins.

                                            http://www.wikistrike.com/article-silence-radio-sur-l-islande-103272392.html

                                            Suite à cette révolution, une partie des dettes hypothécaires des ménages islandais a été annulée par deux fois.
                                            https://www.20minutes.fr/economie/1379001-20140519-20140519-islande-processus-annulation-dettes-menages-demarre

                                            Quant à l’Islande, elle a refusé l’adhésion à l’ UE purement et simplement.
                                            https://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20140224trib00081 6865/islande-dit-adieu-a-l-union-europeenne-sans-meme-un-referendum.html

                                            De nombreux pays-dont la Russie de monsieur Poutine, d’où la haine viscérale de la dynastie sataniste des Rothschild à son égard- ont annulé la dette de leur pays. Ce n’est évidemment pas l’option de l’associé-gérant des Rothschild qui siège dans le fauteuil présidentiel français, lequel préfère envoyer les mercenaires financés par l’oligarchie qu’il sert, pour éborgner et estropier ceux qui revendiquent leur souveraineté et celle de leur pays.

                                            Quant au collectif (COMER) canadien qui a obtenu l’annulation de la « loi Rothschild » (1973) le 26 janvier 2015 pas grand monde en France n’en a entendu parler non plus...
                                            www.alterinfo.net/La-loi-Rothschild-a-ete-annulee-au-Canada-le-26-janvier-2015—A-quand-la-France-video-3-57_a111672.html

                                            Il est évident qu’aucune solution ne viendra jamais des politiciens ni des partis politiques, véritables piliers du système oligarchique qui les nourrit si bien.


                                            • lloreen 5 avril 2019 09:59

                                              De toutes les façons, il n’y a plus de constitution depuis le coup d’état du 5 décembre 2016 (décret Valls) et donc Macron est un usurpateur. C’est aussi l’avis de cette juriste qui explique la situation en détail.

                                              Le pouvoir est vacant et un conseil national de transition devra se mettre en place pour que les français retrouvent leur souveraineté et celle de leur pays.

                                              https://www.youtube.com/watch?v=at0JMI3P3QA

                                              Il n’y a aucune raison de demander la démission de monsieur Macron, ce qui serait recevable s’il était légalement au pouvoir ce qui n’est pas le cas. Cet imposteur doit être arrêté sur la base du droit pénal en raison de ses crimes (agression d’un pays étranger -Syrie), association de malfaiteurs, crimes en réunion...et sans doute bien d’autres.

                                              Quant au Frexit, il n’a aucune raison d’être demandé -ce que fait monsieur , les français ayant refusé par referendum du 29 Mai 2005 l’adoption de la constitution européenne (traité de Lisbonne) et donc cet accord commercial est nul et non avenu de même que tous les autres traités et accords depuis le déni de droit commis par le criminel Sarkozy (agression d’un pays étranger-Libye, association de malfaiteurs, crimes en bande organisé, vol en réunion,...).

                                              http://www.wikistrike.com/article-comment-sarkozy-a-brade-l-or-de-la-france-89017295.html

                                              Il est plus que temps de mettre tous ces criminels derrière les barreaux afin de les empêcher définitivement de nuire.

                                              Raison pour laquelle la « Cour Suprême » fondée par le conseil national de transition de France a émis des mandats d’arrêt à son encontre et à celle de tous ses complices (association de malfaiteurs).

                                              Les français dans la rue tous les samedis depuis quelques mois seront sans doute « ravis » d’apprendre comment les réserves de l’or de leur pays s’est volatilisé dans les coffres-forts des satanistes Rothschild&consorts et l’argent qui leur manque cruellement s’accumule sur les comptes off-shore montés par monsieur Macron, l’associé-gérant des Rothschild, spécialiste en la matière.


                                              • lloreen 5 avril 2019 10:00

                                                pardon :(Ce que fait monsieur) Asselineau.

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