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Accueil du site > Tribune Libre > La Psychanalyse pour les Nuls - Première partie

La Psychanalyse pour les Nuls - Première partie

₪₪ AVERTISSEMENT DE LOTEUR ₪₪

On a eu le plaisir de lire sur Agora-Vox des articles fort savants et fort bien documentés sur la psychanalyse, sur Freud, sur Jung… et il n’est pas dans nos intentions de rivaliser avec les auteurs de ces articles. Notre but, plus modeste, est de présenter un vocabulaire de la psychanalyse, accessible à tous, aussi bien à l’analyste praticien, ayant déjà une certaine expérience de l’analyse de l’âme humaine et qui désire approfondir son savoir, qu'à toute personne avide de se familiariser avec les concepts psychanalytiques modernes.

La plupart des analystes ont affaire à des consultants (1) atteints de ce qu’on appelle le « psychanalysme », chose qui, comme chacun sait, est une maladie plus grave encore que leur névrose. Or, il est certain que, pour être analyste praticien, il est nécessaire de savoir un nombre de choses élémentaires sur la psychanalyse. Non pas tant pour posséder une « culture » psychanalytique, ce qui est entre nous totalement inutile, voire dangereux, mais surtout parce que certains patients ont la rage de vouloir lire la littérature psychanalytique et d'en savoir autant, si ce n'est plus, que les analystes.

Pour obvier à ce dangereux excès de zèle de la part des clients, notre École vient de mettre au point cette brochure où tout le savoir analytique est condensé. Dès que vous en aurez appris et maîtrisé la matière, vous deviendrez incollables.

Nous tenons à remercier le docteur Thomas Lenfoirus, président de notre École, qui a bien voulu superviser la rédaction de ce petit traité. Tous nos remerciements vont également aux personnes qui nous ont fait l'amitié de collaborer gratuitement à la rédaction des rubriques du présent ouvrage.

₪₪ NOTIONS ZÉLÉMENTAIRES ₪₪

 

Les lettres entre crochets font référence aux grands théoriciens de notre noble science :

[A] = Adler, [F] = Freud, [J] = Jung, [L] = Lacan. Nous avons parfois mis entre crochets le nom d'un théoriciens quand il n'appartenait pas à la bandes des Quatre (Freud, Adler, Jung et Lacan). Et quand un concept n’est pas suivi d’une lettre entre crochets, c’est qu'il est en général partagé par tous.

 

a ◊ D (petit a - poinçon - grand D) [L] : chose très mystérieuse, réservée aux seuls grands initiés. Il est archi-improbable qu'un client vous pose une question là-dessus ou sur la théorie du Désir (voir ce mot). D’aucuns pensent même qu’il doit vraisemblablement s'agir d'une formule magique secrète, du genre : E = MC².

Agressivité  : tous les patients veulent que vous leur disiez qu'ils sont agressifs. Ne le leur dites donc pas : ça les vexera.

Analysand [L] : autre façon de dire analysé, ou tout simplement client. C’est de la « psychanalyse 2.0 ».

Analyse didactique [L] : c’est une analyse pour apprendre à être analyste. Tous les clients désirent en faire une, parce que Lacan a un jour écrit : « La seule véritable analyse, c'est la didactique ». Se foutre carrément de leur gueule.

Animus / Anima [J] : l'animus, c'est quand les nanas croient en posséder une paire (Mon dieu ! Faut-il qu'elles soient phalles !) L'anima, c'est le monsieur qui n'ose pas.

Archétype [J] : structure inconsciente, préexistant à l'âme individuelle, et porteuse de significations mythologiques universelles. C’est ce qui fait qu’on retrouve les mêmes symboles un peu partout à la fois, et à des époques différentes. Toutes les cultures fonctionnent selon les mêmes schémas symboliques. Dans cette petite étude, nous aborderons brièvement quelques grands archétypes jungiens (l'Enfant, l'Ombre, la Persona, le Soi …). Les archétypes néo-modernes (le Bangster, le Leader psychopathe, le Magouilleur...) ne seront pas étudiés.

Association libre [F] : sur le divan le patient est théoriquement soumis à la règle de l'association libre, c’est-à-dire qu’à propos d’un mot, d’une situation, d’une image d’un rêve, il peut évoquer ce qui lui passe par l’esprit. Mais il ne faut pas qu'il en abuse. Si, à propos de l'analyste, il associe : cochon, curé, saligaud, député ou pâtre grec, n'hésitez pas, crachez-lui dessus ou bottez-lui les fesses Il ne manquerait plus que ça, se laisser insulter par cette canaille.

Censure [F] : espèce de gendarme intérieur qui vous interdit de penser à faire l'amour, ou à une chose jugée répréhensible : dire tout haut ce que vous pensez de votre voisin ou de votre femme (mari), etc.

Champagne : cadeau de Noël des clients envers l'analyste. L'exiger. Voir Foie gras.

Complexe de castration : ça a l'air bizarre, mais il paraît que beaucoup de petits garçons ont peur de perdre leur quéquette. On n'a jamais su pourquoi. Notre École pense que c'est à cause de la masturbation, qui n'est pas bien du tout. C’est pour ça que le bon docteur Kellogg — qui commercialisa avec son frère les fameuses et infectes céréales du même nom — avait préconisé de circoncire les petits garçons afin qu’ils ne se touchent pas.

D’autre part, on attribue par erreur à Freud la notion de complexe de castration. Le seul complexe dont ait parlé ce phare de l’humanité est le complexe d’Œdipe.

Complexe d'Œdipe [F] : alors là, c'est une grosse blague. C'est une théorie farfelue du sus-nommé Freud. Est-ce que vous avez déjà voulu coucher avec votre mère, qui est vieille et frippée ? Non, bien sûr. Est-ce que vous avez voulu tuer votre père, qui vous donne à bouffer ? Non, bien sûr. Alors, laissez tomber toutes ces monstruosités !

Une interprétation originale de l’Œdipe :

On parlait devant Tristan Bernard de la prochaine pièce d'Henry Bataille, spécialiste du morbide, et les initiés du monde des lettres l'annonçaient déjà, à tout hasard, comme un chef d'œuvre.
— « C'en est un ! assura Tristan Bernard, qui se trouvait là.
— Vous la connaissez ? Dites ! De quoi s'agit-il ?
— Voilà, c’est un fils incestueux qui vit avec sa mère pendant une dizaine d'années. Au bout de dix ans, il s'aperçoit qu'elle n'est pas sa mère. Alors, horrifié, il se tue. »

 

Complexe d'infériorité [A] : n'a plus cours, car tout le monde se croit supérieur à tout le monde (et vice-versa).

Compulsion de répétition [F] : c'est le fait de répéter à l'infini un comportement névrotique, souvent lié à un problème durant l'enfance et enfoui dans l'inconscient, jusqu'à ce qu'une prise de conscience en libère le névrosé. Si un chef d'État condescendant s'obstine à mépriser et insulter ses concitoyens en les traitant de « sans-dents », c'est une compulsion de répétition. Si un autre ne cesse d’insulter les citoyens pauvres (sans-culotte, gilet-jaune, gagne-petit, petit retraité) en les traitant de tous les noms (alcooliques, fainéants, riens, illettrées, réfractaires…), c’est aussi un bel exemple de compulsion de répétition. La psychanalyse moderne recommande de traduire dans ce cas précis compulsion par « pulsion de con ».

Déplacement [F] : c'est le fait qu'un complexe ou un symptôme se déplacent, dans les actes inconscients, d'une partie du corps sur une autre. Untel a une furieuse envie de se masturber ; il se grattera le nez avec frénésie. Lecteurs, observez donc vos proches.

Désir [F, L] : vous voyez une femme nue dans la rue, vous avez envie de lui faire l'amour. C'est ce que l'on appelle le désir. Ce n'est pas plus malin que ça, et nous ne voyons pas bien pourquoi on chercherait à en faire une théorie.

Divan [F] : support de la galanterie analytique. Meilleure est la qualité du divan, plus cher est le tarif de la séance. « Le confort avant tout », nous a glissé à l’oreille notre excellent ami Lenfoirus.

Enfant [J] : c'est, dans les rêves, le signe que quelque chose naît en soi, c'est l'espoir d'une nouvelle vie. Le symbole par excellence de l'enfant est la crèche de Noël. C'est donc pour cela que les associations laïques et musulmanes veulent interdire ce symbole hautement spirituel ; ces associations veulent en effet qu'on stagne dans les miasmes du passé. Ça les arrange.

Fantasme  : scénario imaginaire où le patient se voit en train d'humilier l'analyste. Très mauvals.

F.B.I.  : Freud's Bureau of Investigation. Autrement dit : société de psychanalyse freudienne. Sorte de Gestapo psychologique.

Foie gras : cadeau de Noël des clients envers l'analyste. L'exiger. Voir Champagne.

Forclusion du signifiant [L] : mot de passe des francs-maçons (loge En Marche vers la Liberté).

Homosexualité : de nos jours, il est de mise de comprendre et de justifier l'homosexualité, voire de la porter au pine-acle. Comme notre Ecole n'a pas envie de se mettre à dos (si l'on ose dire) ces honorables citoyens, nous n'en dirons rien, d'autant plus que ce sont d'excellents clients pour nous.

Hystérie [F] : c'est Freud qui a inventé l'hystérie. Freud est un grand bienfaiteur de l'humanité. On soigne cette maladie avec du matrimonium en pilules (minidril, par exemple).

Inconscient collectif [J] : géniale découverte de Jung, qui a trouvé que tous les gens étaient cons. Il a donné à sa découverte le nom de : in-con-scient collectif.

Lapsus [F] : si un patient en entrant vous dit : « Au revoir. docteur », méfiez-vous ! C'est qu'il n'a pas envie de payer. Si une femme politique dit « fellation » au lieu d'inflation, demandez-lui ses tarifs. Si un homme politique dit « empreintes génitales » au lieu d’empreintes digitales, inutile de vous demander ce qu’il fait avec la main.

Libido [F] : obscénité. Cf. le mot de Caton, le grand puritain : « Delenda est libido ! »

Masochisme [F] : tous les analysands sont masochistes. Vous pouvez donc en prendre à votre aise avec eux. Plus vous serez grossier, mieux ils jouiront. Voir Sadisme.

Narcissisme [F] : théorie auto-érotique prônant que tous les hommes sont beaux, et qu'on n'a besoin de personne d'autre que soi pour se satisfaire (très utile).

Névrose : maladie vénérienne.

Ombre [J] : chaque patient a une ombre psychique comme il a une ombre physique. On appelle ombre psychique tout ce que les patients ne veulent pas reconnaître en eux : qu'ils sont laids, qu'ils n'ont aucun talent ; qu'ils sont bêtes et faux-jetons ; qu'ils ne veulent pas payer (c'est tout le diable — symbole de l’ombre chez Jung — pour se faire payer !).

Outils d'effraction : certains analystes s'en servent encore pour faire avouer leurs complexes aux malades. Tombés en désuétude, ils sont de nos jours remplacés avantageusement par la chimiothérapie.

Papa-maman : couple mythique auquel certains consultants croient encore. Nos estimé·e·s collègues genristes ont définitivement balayé cette conception dépassée et du passé, et l’ont remplacée par le couple papa-tata.

Paranoïa [F, L] : les patients pensent avoir toujours raison, et vous prennent pour une andouille. Ils profitent du moindre mot que vous leur jetez au visage pour en déduire que vous les persécutez. C'est le principe du délire de persécution paranoïde, qu'on appelle encore persécution par l'amour (ou par derrière, selon la terminologie freudienne). Voir Schizophrénie.

Passe : une séance de psychanalyse. La passe, généralement, ne se pratique qu'à deux. A trois, on appelle ça le triolisme — ou la Trinité.

Persona [J] : chaque homme a une persona, littéralement un masque, qui symbolise son rôle social. Plus cette persona, ce masque sont inconscients, plus l'homme s'identifie à son rôle social : le magistrat à son code (« La loi, c'est la loi »), le policier à sa matraque (il matraquera avec d'autant plus de véhémence une vieillarde lors d'une manif de Gilets-jaunes), le banquier à son coffre (« J'escroque, donc je suis »), le politicien à son discours (« Je blablate à tout vent »), etc. Le mot persona vient du latin personare : sonner, résonner. C'est pour cela que les discours de tant de gens sonnent creux.

Phallus : objet de forme oblongue que certains analystes portent en sautoir. (Personnellement, je m'en sers pour battre les œufs en omelette [feu le père Dupanloup]).

Phynance : le premier dieu du panthéon analytique, qui en compte un certain nombre : le dieu Euro (fatigué de naissance), le dieu Dollar (guerrier et agressif), le dieu Yuan (dieu conquérant, mais à l’expansionnisme bridé), le dieu Yen (surnommé Yamamoto Kadératé), etc.

 

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(1) consultant, au sens français du terme, à savoir celui qui demande une consultation à un spécialiste.


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22 réactions à cet article    


  • Clocel Clocel 15 juin 2019 15:09

    Z’allez vous faire des potes chez les partisans de la branlette tarifée sur canapé !

    Pour tout vous dire, j’envisageai de consulter : Pas moyen de faire dévier mon orientation sexuelle, je suis dominé par mon hétérosexualité !

    Vous vous rendez compte !? Dans un pays où les chantres du progrès se font palper le zeppelin par des juvéniles, où le Palais de la République est redevenu ce qu’il était à l’origine : Un lupanar ! smiley


    • ricoxy ricoxy 16 juin 2019 13:17

       
      @Clocel : « je suis dominé par mon hétérosexualité »
       
      Après l’homo sapiens, l’hétéro sapiens ?
       


    • Arogavox Arogavox 18 juin 2019 13:00

      @Clocel
       « Je vous résume le freudisme : pourquoi ? Parce queue » Louis Pauwels


    • Séraphin Lampion Séraphin Lampion 15 juin 2019 15:31

      Tuuuut. Tuuuut. Tuuuut. Clic.
      Bienvenu sur la hotline de la fédération nationale de psychanalyse.

      Merci pour votre appel.

      Pour mieux répondre à votre attente, quelques options permettront d’aiguiller votre demande :
      – Si vous êtes obsessionnel, appuyez une vingtaine de fois nerveusement sur le 1.
      – Si vous êtes compulsif, raccrochez et rappelez
      – Si vous êtes inhibé, demandez à quelqu’un d’appuyer sur le 2.
      – Si vous êtes bipolaire, appuyez sur le 5 et le 6.
      – Si vous êtes paranoïaque, sachez que nous savons en effet qui vous êtes et que nous avons déjà localisé votre appel.
      – Si vous êtes schizophrène, vous allez bientôt entendre une petite voix vous dire sur quel numéro appuyer.
      – Si vous êtes dépressif, peu importe sur quelle touche vous appuyez, on s’en fout complètement

      – Si vous êtes agressif-passif, mettez nous en attente.
      – Si vous êtes asocial, jetez le téléphone par la fenêtre.


      • sls0 sls0 15 juin 2019 15:55

        Michel Onfray a démontré avec brio ce que la plupart se doutait que la psychanalyse est une secte limite nocive quand on voit le traitement des parents d’autiste.

        Un peu tardif ce dictionnaire.

        La saignée a disparue, la psychanalyse suivra le même chemin.


        • popov 15 juin 2019 17:58

          @sls0

          La saignée a disparu

          Pas sûr. Son efficacité n’a jamais été remise en cause. C’est le geste médical qui est devenu répugnant. Alors on l’a remplacée par l’aspirine qui produit en toute discrétion une petite hémorragie dans l’estomac.


        • UnLorrain 15 juin 2019 21:00

          @popov

          Intéressant votre commentaire. Mais...se peut-il que l’effet de l’aspirine eusse été inattendu ?

          Voilà pour le billet https://www.google.com/search?q=psychanalyse+du+singe&oq=psychanalyse+du&aqs=chrome.3.69i57j0l3.15654j1j8&client=tablet-android-samsung&sourceid=chrome-mobile&ie=UTF-8

          Amusante chanson écoutez là. Je suis pas sur mais je crois que son auteur,Thiefaine, fit des études de psychologie ou psykekchoz . HFT.... chanteur « non populaire » huhu.


        • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 15 juin 2019 21:34

          @UnLorrain

          HFT a vendu plus d’abums que Jauni sur certaines périodes . Sans montrer son cul a la téloche. Bravo .


        • sls0 sls0 16 juin 2019 03:29

          @popov
          Oh que si qu’elle a été remise en cause, elle en a plus tué que sauvé. Elle était due à la théorie des humeurs avec les 4 éléments fondamentaux : terre, eau, feu et air. Elle a disparu au début du XIXème siècle.
          Elle est encore employée pour quelques maladies du sang comme l’excès de fer.
          Votre docteur vous fait encore des saignées ?
          L’aspirine peut exceptionnellement donner des problèmes d’estomac mais ça ne fait pas partie de ses principes thérapeutiques.


        • popov 16 juin 2019 07:14

          @sls0

          C’était une blague.
          Quoi que...on ne sait pas très bien comment fonctionne l’aspirine.


        • Attila Attila 15 juin 2019 16:54

          c’est en voyant le tableau de Gustave Courbet « L’origine du Monde » que Hermann Rorschach a inventé ses fameux tests.

          .


          • ricoxy ricoxy 15 juin 2019 17:44

             
             @arthes
             
            Cette « mocheté » est le tableau de Gustave Courbet « L’Origine du monde », qui fut la possession de Jacques Lacan jusqu’à sa mort.
             


          • njama njama 15 juin 2019 21:39

            @arthes

            Cette mocheté n’a rien à envier à d’autres mochetés...
            c’est vrai ça casse l’inconnu, le Mystère, c’est relou de relou...

            Par rapport à ce tableau de Courbet (que je trouve très moche et je ne suis pas le seul) j’avais apprécié l’intervention provocatrice et très courageuse de Déborah de Robertis au Louvre...
            Ayant eu l’occasion d’aller à la Fête de LO en 2018 au Carrousel de la Connaissance ouvert au public de tous âges s’y déroulait une expo didactique passionnante (son & vidéo) sur le masculin/ féminin à travers l’histoire... et en préambule apparaissait une image très parodique de cette « origine du monde » de Courbet, à ceci près que c’était un mec avec le sexe en pleine érection dont on ne voyait pas plus le visage...
            juste sentence ou miroir (?) de la pseudo-oeuvre de Gustave Courbet


          • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 15 juin 2019 21:59

            @njama

            C’est bien t’aime pas sa chatte...perso elle me semble magnifique et accueillante ...on dit dans les milieux autorisés que cette vue ne serait qu’une partie d’un ensemble...j’en doute et préfère le geste de l’artiste qui simplement parle .


          • njama njama 15 juin 2019 22:16

            @Aita Pea Pea
            accueillante
            Il me semble que dans votre élan vous anticipez car pour l’accueil en général d’après ma modeste expérience les femmes ne baisent pas leurs petites culottes en préambule...


          • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 15 juin 2019 22:32

            @njama

            Accueillante est bien sur une notion d’ouverture à mettre dans les mains (sic) des gentlemans .


          • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 16 juin 2019 16:22

            @arthes

            Ah merde...apprécier une chatte et on devient sais pas trop quoi . Bon suis sais pas trop quoi bandant .


          • ricoxy ricoxy 16 juin 2019 17:47

             
            @arthes : «  C’est l’endroit où il voulait revenir  »
             
            Faire l’amour à une femme, c’est en effet symboliquement pour un homme un « retour aux sources ». Mais de là à attribuer à Lacan des fantasmes de ’face-sitting" (en français : mon nez dans tes lèvres), c’est un peu tiré par les cheveux. Par contre, il est probable que Lacan devait avoir des pulsions sadiques.
             


          • blablablietblabla blablablietblabla 15 juin 2019 18:27

            Très bon article bravo. J’ai du mal à comprendre comment on a pu prendre au sérieux une théorie d’un homme qui s’adonna à la cocaïne pendant 12 ans , c’est effarant .


            • ricoxy ricoxy 15 juin 2019 23:41

               
              @blablablietblabla
               
              Merci pour le commentaire. Vous devancez la deuxième partie, consacrée aux grands noms de la psychanalyse.
               


            • ELAA 18 juin 2019 11:26

              Ahah ! #Ambrose Bierce et son dictionnaire du diable, quel héritage ! Mais s’attaquer aux religions a toujours eu un goût révolutionnaire, n’est-ce pas ?

              Hâte de lire la suite !


              • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 18 juin 2019 11:39

                Pourquoi la psychanalyse est indépassable et restera la meilleure thérapeutique contre l’emprisonnement dans la souffrance, la douleur comme la perpétue le monde médical. Extrait de : L’amour est un crime de Jean-Claude Lavie : La psychanalyse innovait en se décentrant de ce qui était énoncé (j’ai mal,....) vers ce qui ne l’était pas. Saisir ce qui entravait la parole s’avérait plus fructueux que de l’extorquer fût-ce au moyen de l’hypnose. La vertu de l’association libre etait, et reste, de faire apparaître ce qui l’empêche d’être libre. Instaurer cette technique_ qu’il a bien fallu inventer et expérimenter  nécessitait, vraiment l’initiative vraiment peu conventionne, de se détourner des symptômes jusqu’à abandonner toute visée apaisante. Cette attitude, déjà peu évidente à concevoir, il fallait l’imposer. Aujourd’hui qu’elle est bien comprise et reconnue, c’est toujours une gageure pour l’analyste de se distancier de la plainte, parce qu’il a à endurer la pression que tente d’imposer la souffrance sur la finalité de la cure.

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