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Qu’est-ce qu’être algérien au XXIe siècle ? Éloge du vivre ensemble

local/cache-vignettes/L1xH1/spacergif-999937-fcf9c.gifHomo sum ; humani nihil a me alienum puto : « Je suis un homme ; je considère que rien de ce qui est humain ne m'est étranger »

Terence écrivain berbère  

Il n’y a pas de fumée sans feu, dans la même quinzaine deux évènements apparemment distincts sont venus réveiller des interrogations sur le projet de société. On apprend que des « voix » se sont élevées contre l'épreuve de lettres arabes au bac où un auteur algérien d'origine berbère Fodil Ouartilani aurait fait l'apologie de la langue arabe. Pourquoi pas dirions nous ? La langue arabe est pour les Algériennes et les Algériens consubstantielle de l'identité. Pour faire pièce et attirer l’attention des concepteurs de sujets du bac, il eut été élégant dans un souci d’apaisement de donner au choix deux citations, celle de Fodil Ouartilani, et celle citée plus haut de Térence, poète vraisemblablement d'origine berbère né aux alentours de 190 av J.C. et mort à Rome en 159 av. J.-C. Son œuvre a exercé une influence profonde sur le théâtre européen, de l'Antiquité jusqu'aux temps modernes.

Il est à espérer seulement que dans les épreuves du bac prochaines on fasse aussi place aux auteurs amazigh d'expression notamment latine (Apulée, Lactance, Fronton, Terence) qui ont contribué au savoir universel et à la dimension humaine des droits de l'homme. Ce qui donnerait une dimension de plus à l'apport universel de notre pays. Ceci qui contribuerait certainement à enrichir le patrimoine culturel de l'Algérie. A côté des auteurs d'expression arabe et française, une place serait dévolue aux auteurs anciens qui sont autant de marqueurs identitaires et tout ce qui peut enrichir le patrimoine culturel de l'humanité se doit être valorisé. 

La deuxième salve qui a désarconné le peuple du 22 février, est l’interdiction de l’emblème amazighe Beaucoup d'Algériens se sont interrogés sur le sens à donner cette interdiction du repère culturel constitué par l'emblème amazigh qui de mon point de vue est un apport pour consolider l'Algérie dans la Tamazgha originelle un peu comme le drapeau européen brandi avec le drapeau des pays membres. Pendant 17 vendredi cet emblème a été accepté voire revendiqué par tout les Algérien (ne)s. Pourquoi ouvrir la boite de Pandore du projet de société sachant qu'il y a d'autres priorités ? 

Ne serait-il pas profitable à tout le monde d'aller vers l'apaisement ? La priorité des priorités est de consolider les acquis et aller vers des élections qui permettront au peuple de choisir enfin en connaissance de cause la personne, la plus à même de lui donner une vision cohérente d'un futur qui ne laisse personne sur le bord de la route. Peut on demander la libération généreuse de ces jeunes qui partagent ensemble l'amour du pays ? C'est à ces signes que l'on comprendra que la justice est véritablement indépendante pour le bien de ce pays. 

Le drapeau national : Un héritage indivis 

 Pour faire la peur des choses, je ne vais pas hurler avec les loups, je vais rapporter en honnête courtier les thermes du débat ; On sait que chaque peuple a besoin de référents pour bâtir un récit national. D'où vient l'origine du drapeau algérien actuel vert blanc frappé d'un croissant et d'une étoile rouges ? Il semble que nous devons beaucoup à Messali Hadj comme nous lisons dans ce texte :« (...). Le témoignage écrit du défunt Ali Messali, fils de Messali Hadj, militant du PPA et témoin clé du combat nationaliste algérien apportent deux vérités historiques : la première est que le drapeau algérien a été conçu par les dirigeants du PPA qui se sont principalement inspiré du drapeau de l'Etoile Nord-Africaine, qui lui a été cousu pour la première fois par Mme Émilie Busquant, femme de Messali Hadj. La seconde vérité est que le premier martyr porte drapeau algérien de la manifestation du 1e Mai 1945 est un jeune algérien du nom de Belhafaf. Son non devrait rejoindre, dans les livres d'Histoire, celui de Bouzid Saal tombé en martyre 7 jours plus tard, le 8 Mai 1945 ». (1) 

La signification de l'emblème amazigh : Une dimension nord-africaine 

L'emblème amazigh est un repère culturel et identitaire proposé pour les Berbères. Il a été créé par un algérien Mohand Arab Bessaoud ancien moudjahid, opposant au régime de Boumédiène. En 1998, le Congrès mondial amazigh officialise cet emblème à Tafira (Iles Canaries), Cet emblème est composé de trois bandes horizontales de même largeur le bleu qui symbolise la mer comme frontière méditerranéenne de Tamazgha le vert qui symbolise les pays et le jaune qui symbolise la profondeur africaine « Au centre, la lettre Yaz de l'alphabet tifinagh, forme humanoïde de la lettre « Z » renvoie à la résistance berbère et à l'Homme libre. La lutte de celles morts pour défendre la cause amazigh est portée par le rouge ». (2) 

On peut se demander honnêtement comment un emblème censé représenter la profondeur amazigh n'est de fait revendiqué que par les Algériens Cet emblème à vocation strictement culturelle n'est revendiqué par aucun pays potentiellement constitutif de Tamazgha (Maroc, Tunisie, Libye, Mali Tchad Sénégal) mais par des « associations » « communautés » amazigh de ces pays qui pourraient en principe se reconnaitre dans ce repère culturel C'est de fait un emblème conçu par des Algériens qui espèrent lui donner une dimension nord africaine Est-ce que les droits culturels sont reconnus partout dans « Tamazgha » il semble que non ! À titre d'exemple en Tunisie l'Association Tunisienne de la Culture Amazighe (ATCA) fondée en avril 2011, a demandé que la culture amazigh soit reconnue à l'assemblée constituante. On le voit le combat pour le tamazigh a du chemin à faire dans beaucoup de pays. De ce côté et contrairement à ses voisins l'Algérie a fait un grand pas dans la bonne direction en se réappropriant la langue amazigh enfin son identité première qu’elle a enrichi par l’apport de la langue arabe devenue partie prenante de son identité

La plateforme de la Soumamm du FLN et la dimension nord-africaine 

On est en droit de se demander s’il a fallu attendre un acte militant aussi louable soit il pour parler de l’identité de l’Afrique du Nord. En fait Il n'y a pas de confusion possible ni antagonisme entre un emblème concernant la profondeur amazigh, une complémentarité revendiquée dès le début de la glorieuse Révolution de novembre De ce fait l’ancrage de cette dimension maghrébine et cette ambition nord africaine est consacré dans le  texte fondateur du FLN à travers la plateforme de la Soummam : « L'Algérie libre et indépendante, développera sur des bases nouvelles l'unité et la fraternité de la Nation algérienne dont la naissance fera rayonner sa resplendissante originalité. Mais les Algériens ne laisseront jamais leur culte de la Patrie, sentiment noble et généreux, dégénérer en un nationalisme chauvin, étroit et aveugle. C'est pourquoi ils sont en même temps les Nord-Africains sincères, attachés, avec passion et clairvoyance, à la solidarité naturelle et nécessaire des trois pays du Maghreb. L'Afrique du Nord est un tout par : la géographie, l'histoire, la langue, la civilisation, le devenir. Cette solidarité doit donc se traduire naturellement dans la création d'une Fédération des trois États nord-africains ». 

L'apport premier de la dimension amazighe 

Dans ce qui suit, nous voulons contribuer à la sérénité des débats, pour tenter de convaincre celles et ceux qui font de cet épisode malheureux un abcès de fixation qui parasite le signal de la quête d'une nouvelle ère de justice et de paix Je suis convaincu que ce qui est donc en jeu ce n'est pas la langue arabe qui est consubstantielle de notre identité, mais la place de l'amazighité dans le récit national. Nous sommes tous autant que nous sommes comptables de l'épanouissement de la langue arabe dans l'absolu. Cependant, faut-il pour autant un comportement ostracisant concernant la langue amazighe dans sa diversité qui était là 18 siècles avant la venue des conquérants arabes ! La langue amazighe devrait être aussi un enrichissement revendiqué par toutes les Algériennes et Algériens quelles que soient leur latitude et non par une appartenance régionale.

Pour témoigner justement de la présence des parlers berbères dans l'histoire de l'Algérie depuis près de trente siècles, nous allons rapporter le témoignage, celui du regretté professeur Mostefa Lacheraf qui parle avec autorité et respect du gisement ancien en langue amazighe : « Des noms et des lieux : revenons-y alors que l'ignorance chez nous bat son plein au sujet de ce pays, de ses noms et pas seulement au niveau d'un état civil désastreux, mais aussi à travers le choix des parents saisis par des mimétismes orientaux, occidentaux et rarement maghrébins. Noms berbères anciens et berbères pulicidés par l'attrait culturel de Carthage. Noms berbères arabes berbérisés ou greffés d'amazigh. (...) Les topiques ou toponymes et lieudits à travers toute l'Afrique du Nord constituent, quant à eux, un véritable festival de la langue berbère, et l'on bute sur ses noms devenus familiers aux vieilles générations d'Algériens connaissant leur pays dans les moindres recoins du sous-continent maghrébin avec ses montagnes, ses coteaux, ses cols, défilés et autres. (...) Bref, un inventaire grandiose ou infinitésimal, un espace géographique modelé par les millénaires et s'exprimant en tamazight, la nature et les hommes confondus ! » (3) 

L'amazighité et l'arabité sont consubstantielles 

Nous devons être lucides ! Il est vrai que des sirènes mal intentionnées susurrent que la promotion de la langue amazigh se fait c'est au détriment de la langue arabe, que l'Algérie risque de perdre son autre dimension culturelle arabe que nous revendiquons aussi depuis plus de quatorze siècles ! L'émergence de la langue amazighe alma-mater depuis près de trente siècles des Algériens, n'est pas circonscrite à quelques régions mais ce sont toutes les provinces du pays qui à des degrés divers peuvent s'en revendiquer.

Cependant les Algériennes et les Algériens qui aiment aussi la langue arabe sans en faire un fond de commerce se doivent de défendre d'une façon séculière la langue arabe pour ce qu'elle est : une belle langue qui a connu son heure de gloire universelle quand elle était la langue scientifique pendant quelques siècles Beaucoup d'entre nous dans leur jeunesse ont vibré aux rapsodies et autres « mou'allaquate » « sorte de poèmes accrochés », où les joutes oratoires se faisaient à Oukadh. On rapporte que Samaouel, auteur juif antéislamique, auteur de la célèbre « lamiatou Samaouel » n'a pas voulu dévoiler un secret que lui avait confié Antar Ibn Cheddad mettant en péril de ce fait, la vie de son fils. Depuis, l'expression « aoufa min Samaouel » « Plus fidèle – au serment – que Samaouel » a traversé les siècles. 

Par la symbiose permise par le Coran, les Arabes réussirent à fédérer à l'ombre de l'islam tous les savants qu'ils soient maghrébins amazigh, perses, kurdes, arabes chrétiens, juifs. C'est tout naturellement que les savants de l'époque, juifs, chrétiens assyriens, perses, se sont mis à l'arabe langue plus fluide. Quand Maimonide écrivit « Dalil el Haïrine » « le Livre des égarés », son ouvrage majeur qui est encore une référence dans le monde juif, il le fit en arabe au lieu de l'hébreu. Le vrai miracle de la langue arabe est qu'elle a été la langua franca pendant des siècles. Enfin, dans le Nouveau Testament, les dernières paroles du Christ ont été laissées en araméen à laquelle l'arabe se rattache tout comme l'hébreu. A leur lecture : « Ya ilahi, Ya ilahi, Lima sabactani ? » « O mon Dieu, O mon Dieu, Pourquoi m'as tu laissé tomber ? » que les Chrétiens occidentaux ânonnent pieusement sans savoir, un locuteur arabe les comprend parfaitement : « Mon Dieu pourquoi as-tu pris de l'avance sur moi,- tu m'as abandonné ? »... 

L'illustre savant Jacques Berque explique dans un délicieux petit ouvrage : « Les Arabes et nous » que « la fonction de la langue pour les Arabes est différente, supérieure à celle qu'elle remplit pour les Occidentaux. Il donne un exemple : ainsi, en arabe, les mots se rapportant à l'écrit dérivent tous de la racine k.t.b. : maktûb, maktab, maktaba, kâtib, kitâb. En français, ces mêmes mots sont : écrit, bureau, bibliothèque, secrétaire, livre. Les mots français sont tous les cinq arbitraires, mais les mots arabes sont, eux, « soudés par une transparente logique à une racine qui seule est arbitraire ». « Alors que les langues européennes solidifient le mot, le figent, en quelque sorte, dans un rapport précis avec la chose, le mot arabe reste cramponné à ses origines. Il tire substance de ses quartiers de noblesse. » (4) 

Les emblèmes, entre symbolique et manipulations 

L'écrivain et journaliste Mohamed Balhi dans une de ses contributions sur facebook à justement tenu à situer les termes du débat et met en garde contre les manipulations. Il écrit : « Le drapeau algérien, résume toutes les insurrections et combats menés depuis 1830 pour le recouvrement de l'indépendance et la restauration de l'Etat algérien. En 1962, il est déployé fièrement sur tous les bâtiments officiels, en lieu et place du drapeau tricolore de l'ancien colonisateur. En 1990, avec l'avènement du FIS, parti totalitaire inféodé au wahhabisme, l'Etat algérien, perçu comme entité « taghout », et tous ses attributs (drapeau, hymne, devise républicaine) sont contestés et remis en question. En pleine période de terrorisme, l'armée nationale et les patriotes plantaient fièrement le drapeau vert blanc rouge, notamment dans la Mitidja, dans des fiefs islamistes libérés du terrorisme. Toute une symbolique. En 1980 et plus tard en 2001, l'emblème amazigh, bleu vert et jaune et une lettre en tifinagh au centre, apparaissait en force. Avec le temps, la plupart des Algériens finirent pas s'habituer à voir cet emblème, symbole d'un des éléments constitutifs de l'identité algérienne. 

« Les parrains du « Printemps arabe », dans leur stratégie de liquidation des Etats-nations avaient commencé par distribuer des « drapeaux nationaux » aux « rebelles » et « insurgés » contre les « dictateurs » et c'est ainsi qu'on a vu naître de nouveaux drapeaux libyen, syrien, irakien, etc. Mais jamais de nouveaux drapeaux de l'Arabie saoudite, Maroc, Qatar... La technique est connue, diviser les pays par la création de nouveaux emblèmes. En Irak, chaque communauté a aujourd'hui son drapeau (drapeau des Kurdes peshmergas, drapeau chiite, drapeau national) et ils s'opposent entre eux ! En Libye, le drapeau amazigh et des armes avaient été balancés par les avions de l'OTAN dans la région du Zenten pour provoquer des enclaves autonomes et opposées entre elles... Les services occidentaux et, en particulier le Mossad, excellent dans ce travail de sape. Lors des marches du hirak, la chaine de télé France24 focalise trop sur le drapeau amazigh, avec des intentions de division. » 

La nécessaire union autour d'un projet de société 

 Il est clair que cette reconnaissance de l’emblème amazigh n'est pas un problème uniquement algérien. Que l'Algérie prenne l'initiative d'une éventuelle unification, alors qu'elle abrite une population amazighe inférieure à celle du Maroc, c'est une bonne chose si nous étions en régime établi avec tout les problèmes de fond et prioritaires ont été réglées. Il ne faut donc pas faire de ce repère identitaire un abcès de fixation. On peut regretter la décision prise par le pouvoir d'interdiction de ce repère identitaire des Africains du Nord, et pas seulement des Algériens tout en signalant que pendant 17 vendredi il n’a pas posé problème au peuple du 22 février ! C'est donc un bras de force qui n'a pas lieu d'être Les problèmes du pays sont de constituer rapidement l'Etat de droit par les présidentielles.

On sait que tous les pays sont à des degrés divers vulnérables. Plus que jamais nous sommes victimes du Rapport Lugano conçu par l'Occident et dont le message global est celui de provoquer l'errance identitaire qui touche à des degrés divers tous les pays et d'une façon dangereuse les pays vulnérables. On sait que tout est fait pour attiser les tensions religieuses et « ethniques ». Nous ne nous sommes jamais posés la question de savoir ce que nous sommes réellement. Sommes-nous algériens par la naissance, par la religion, par l'ethnie ou par la présence lointaine dans le pays ? Toutes ces questions attendent d'être résolues.

Sommes-nous une nation ? Nous sommes en 2019, il y a encore des Algériens qui s'identifient à leurs quartiers, leurs tribus, leurs régions, mais jamais à l'Algérie plurielle en tant qu'Algériens. Comment alors conjurer les démons de la division et aller vers le vivre-ensemble ? L'historien Ernest Renan formule l'idée qu'une nation repose à la fois sur un héritage passé qu'il s'agit d'honorer, et sur la volonté présente de le perpétuer. L'avènement d'une nation passe par une Histoire assumée par tous. Et pour le paraphraser « le vivre ensemble à l'ombre des lois de la République devrait être un plébiscite de tous les jours ». Le moment est venu de faire preuve d'audace pour être en phase avec le mouvement du monde, sans rien perdre de nos identités multiples. Savons-nous qu'en Inde il y a plusieurs centaines de langues qui coexistent sans heurt ? Chaque région s'épanouissant dans le cadre d'un Etat fédéral.

De plus, pourquoi devons-nous à tout prix copier le modèle jacobin centraliste hérité et qui étouffe les particularités ? En France, il fut une époque où il était interdit aux élèves de parler breton, ou corse sous peine de sanctions. Aux Etats-Unis les 50 Etats sont autonomes et l'Etat fédéral est là pour laisser chacun des gouverneurs des Etats gérer de façon optimale avec les citoyens au mieux les affaires de l'Etat. Ne peut-on pas penser le moment venu, à une organisation type Landers allemands ou Etats américains où chaque région dispose d'une autonomie dans le cadre d'un État fédéral qui est garant des fondamentaux ? 

Qu'on prenne garde ! La bête immonde de la partition qui a eu raison de civilisations millénaires aussi prestigieuses, comme l'Irak, la Syrie, ne nous fera pas de cadeau. Le jacobinisme en Algérie a montré ses limites. Il nous faut imaginer un modèle de vivre ensemble qui libère les initiatives par une décentralisation intelligente. Le peuple se souviendra le moment venu de ceux qui jouent les Ponce Pilate alors que le feu est dans la maison. Les vrais défis qui nous attendent se résument encore une fois à tout ce qui favorise l'éducation. Pour moi, tout commence à l'école ; le meilleur capital, la meilleure richesse de ce pays consiste en la mise en place graduelle d'un système éducatif performant. Tout doit être fait pour amener à ce brassage. Plus que jamais nous devons nous unir pour conjurer les périls. L'effritement identitaire est un projet planétaire qui n'épargne pas les nations faibles. 

La situation économique délicate 

Justement dans ce cadre, et au risque de jouer les mauvaises augures , la situation économique du pays est grave. Nous sommes dans une fuite en avant ou tout est bon pour tricher. Ce qui nous paraît normal, subventions pour l’électricité, le gaz, l’eau, médecine gratuite, études gratuites, nourritures et subventions généreuses, gaspillage érigé comme sport national dans l’énergie, la nourriture, l’eau... risquent de n’être plus qu’un souvenir. Nous n'avons pas le droit de continuer ainsi. Même si on sait que le système éducatif est dans le creux de la vague, son temps de réponse est long. L'immédiat est de penser le futur immédiat. Les cours mondiaux du gaz se sont effondrés ces derniers mois, passant de presque 4$ par million de BTU mi-janvier à moins de 2,4$ en en ce moment. Le baril est à 62 $. Pour vivre comment nous vivons, il nous faut un baril à 110$. Dans moins de deux ans, ce qui reste de la rente des 75 milliards de dollars sera gaspillé. Il est tragique de dire que nous n'avons pas de solution. Le gouvernement intérimaire continue sur la vitesse acquise et ne tente pas au moins de freiner l'hémorragie en diminuant le train de vie de l'Etat en faisant la chasse au gaspillage. 

Conclusion 

Les Algériennes et les Algériens donnent l'impression de vivre sur un nuage. Tout les vendredis nous donnons notre avis en protestant. Nous agréons toutes les arrestations Soit ! La justice doit passer. Evitons des procès spectacles et les vengeances pour faire plaisir au peuple Les défis exaltants auxquels est confronté le pays nous commandent plus que jamais d'être unis car une nation apaisée qui s'accepte dans ses multiples dimensions pourra mettre ses citoyens en ordre de marche pour conjurer les périls à venir. Nous ne pouvons avancer que par des ruptures. Il nous faut avancer sans tarder vers la solution de la transition vers la deuxième république Cette République qui dans la nouvelle constitution aura à graver dans le marbre ; cet héritage indivis que nous partageons depuis près de trente siècles à savoir le socle identitaire premier : La dimension amazigh enrichie par l'apport de la langue arabe 18 siècles plus tard. L'emblème culturel de la dimension amazigh n'appartient pas aux kabyles il appartient en fait à toutes celles et ceux qui ont ensemble ce désir de vivre ensemble non pas face à face, mais côte à côte. Il appartient aussi à tous les pays qui ont ensemble l'usage de thamazigh et qui veulent s'y reconnaître. 

 Il est temps que l'Etat se mette rapidement au travail car les vrais défis du pays sont d'une autre nature et il est navrant de tenter de disperser les énergies du peuple du 22 février. Il est heureux qu'une fois de plus le peuple fait preuve de sagesse pendant ces marches et ne tombe pas dans le piège de la division. « L'Algérie avant tout » : « Make Algéria great again  » pourrions nous dire Faisons en sorte que l'Algérie devienne puissante par le savoir La mise en route de l'Algérie ne devrait pas souffrir de retard. Allons en rangs unis vers la deuxième république. Les Algériennes et les Algériens de ce XXIe siècle, fiers de leur socle identitaire trois fois millénaire, auront sans nul doute le souci de rattraper le temps perdu, elles et ils participeront à la construction du pays en étant, acteur (ices) ce faisant de leur destin ne laissant aucun interstice à l'aventure dans cette Algérie qui nous tient tant à cœur. 

Notes : 

1. http://www.fondationmessali.org/Origine% 20du%20drapeau %20algerien.html 

2. https://www.huffpostmaghreb.com/2017/09/04/drapeau-amazigh_n_17 908218.html 

3. Mostefa Lacheraf : Des noms et des lieux, éditions Casbah, pages 19 à 30 (1998) 

4. Jacques Berque : islam-fraternet. com/maj-0598/berq.htm

Article de référence https://lesoirdalgerie.com/contribution/quest-ce-quetre-algerien-aujourdhui-eloge-du-vivre-ensemble-26022

Article de référence http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5278393

 

Professeur Chems Eddine Chitour

Ecole Polytechnique Alger


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15 réactions à cet article    


  • L'apostilleur L’apostilleur 30 juin 2019 12:02

    Article intéressant qui devrait faire l’objet de débats publics en Algérie.


    Vous posez la question de « ...l’interdiction de l’emblème amazighe » .

    Bouteflika a maintenu à distance pendant tout son mandat toute forme de manifestation de la culture Berbère craignant que celle-ci dévoile l’hétérogénéité de l’Algérie. Il a bien perçu que l’Algérie était fragile et qu’il fallait continuer à imposer une culture unique pour son unité, musulmane et arabe. L’Algérie est une création récente de ceux dont vous dites qu’ils « ..ânonnent pieusement sans savoir », et on peut comprendre que les Kabyles, Chaouis... à la culture étouffée par le pouvoir se réveillent à l’aune de ce changement de pouvoir. 

    Bouteflika a trouvé des obstacles. La génétique allait aussi à l’encontre de son dessein, les marqueurs berbères se retrouvent chez, 1 algérien sur 2 quand celui des arabes chez 1 sur 3 seulement. Ailleurs au Maghreb, les marqueurs arabes sont encore bien plus faibles, voir insignifiants, 6% au Maroc.

    Sa tâche était difficile, le ciment algérien voulu depuis des décennies est la langue et la religion de l’envahisseur arabe sur un territoire dessiné par la France. L’histoire que vous rappelez de son drapeau montre qu’il est bien récent. Les Amazighs « hommes libres » revendiquent donc une histoire plus ancienne qui repose sur la vie de tribus indépendantes qui n’ont jamais connu d’unité politique, (comme en Libye aujourd’hui encore, origine du monde Berbère).

    Vous rappelez que « ..L’emblème amazigh est un repère culturel et identitaire proposé pour les Berbères. » et vous vous demandez « … honnêtement comment un emblème censé représenter la profondeur amazigh n’est de fait revendiqué que par les Algériens ». Le monde Berbère va de l’Egypte au Maroc et se heurte aux frontières récentes que les pouvoirs politiques actuels ne veulent pas fragiliser par une culture supranationale. Voyez comment la culture Celte qui s’étire de l’Ecosse à la Bretagne s’épanouit dans chaque pays, c’est un exemple à suivre. Le respect des cultures est une nécessité dans un pays dont l’instruction révélera un jour ou l’autre les racines de ses habitants. L’avenir d’un pays se construit avec, jamais contre. Même si les berbères n’ont jamais souhaité constituer une quelconque unité, leur culture étant fondamentalement tribale.

     

     « …L’effritement identitaire est un projet planétaire qui n’épargne pas les nations faibles… » L’effritement identitaire est une conséquence de l’abandon des composantes de la Nation dont celle dominante de la culture. L’Algérie doit choisir entre celle des arabes, celle des Berbères ou composer. « …L’avènement d’une nation passe par une Histoire assumée par tous… » Absolument, l’Algérie ne connait pas encore les affres du multiculturalisme.

    « …Savons-nous qu’en Inde il y a plusieurs centaines de langues qui coexistent sans heurt ?... » Oui grâce avec une religion prépondérante, au déplacement des populations voulu par le colonisateur en fonction de leurs religions et par une langue étrangère (l’anglais) commune à tous.

    « … pourquoi devons-nous à tout prix copier le modèle jacobin centraliste hérité… » Parce que l’Algérie n’a pas encore trouvé un modèle démocratique suffisant. Les conditions du rejet de l’amendement visant à généraliser l’enseignement du tamazight en sont un signe.

     

    « Evitons des procès spectacles et les vengeances pour faire plaisir au peuple… » Une révolution, même calme ne peut pas faire l’économie d’un nettoyage exemplaire sans risquer la compromission. La situation catastrophique du pays décrite dans le journal EL WATTAN justifie que l’Algérie ne fasse pas l’économie d’un grand nettoyage, préalable à un long redressement.



    • L'apostilleur L’apostilleur 30 juin 2019 21:30

      @OMAR

      "...je réponds instinctivement et fièrement : « Imazighen »

      Faites le savoir à vos coreligionnaires !!

      Instruisez les quant à leurs origines afin qu’ils cessent de croire aveuglément qu’ils sont arabes et qu’ils apprennent l’histoire préislamique de ce territoire qui n’était ni un pays ni une nation. Convainquez les que leur histoire reste à écrire en Algérie qui est maintenant, ce que la France a laissé, une nation.

      Les algériens grandiront lorsqu’ils cesseront de regarder chez l’ancien colonisateur pour un avenir égoïste, pays des frustrations pour beaucoup. Les paroles de l’hymne algérien anti-français resteront tjrs un obstacle supplémentaire pour eux et pour les français...


    • popov 2 juillet 2019 01:51

      @OMAR

      car il vous manque la définition de ce qu’est un royaume, et de connaitre celui de la Numidie, par exemple

      Là, Omar, vous vous trompez lourdement : tout le monde a entendu parler de la Numidie et tout le monde sait « qu’il ne faut jamais parler sèchement à un Numide ».


    • L'apostilleur L’apostilleur 3 juillet 2019 11:49

      @OMAR

      Désolé OMAR, je n’utiliserai pas le ton de vos réponses en esquives provocantes et souvent stériles pour vous répondre.

      Mais j’insisterai sur un point, les Berbères consubstantiels au Maghreb n’ont jamais créer de pays ou de nation malgré les petits royaumes éphémères anciens qui s’y sont développés à l’abri des grands envahisseurs, romains, carthaginois, arabes, ottomans. Constitués en tribus ils ne s’unissaient qu’occasionnellement pour lutter contre un ennemi commun. La France a donc créé des frontières et un constitué un pays qui n’existaient pas avant. Serait-ce la cause de votre susceptibilité ?

      Les barbaresques d’Alger auraient-ils pu laisser ce que la France a fait de ce territoire ? 

      Vous vous méprenez encore, je n’ai surtout pas été partisan d’une Algérie française, ni d’une France algérienne qui induirait un multiculturalisme source de jours difficiles et erreur reconnue en Europe depuis 2010
       https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/le-multiculturalisme-est-il-une-187579

      Dans le livre de Mohamed Arkoun,« Histoire de l’Islam et des musulmans en France du moyen-âge à nos jours » J.M. Hirt signe un passage « Immigration et déracinement : un regard psychanalytique » dans lequel il développe des motifs ethnopsychiatriques pour expliquer les très grandes difficultés pour les algériens musulmans de s’insérer en France notamment. Il explique ce que beaucoup refusent de voir.

      Je vous déconseille de le lire, j’ai jugé ce livre très intéressant.


    • Jonas 1er juillet 2019 09:50

      A l’auteur, (1)

      En vous lisant , vous rappellez , l’époque soviétique. A chaque changement , de têtes et de pouvoir , les mêmes thuriféraires , deviennent les procureurs les plus violents des hommes passés à la trappe. Vous l’apparatchik du régime de Boutéflika et de ses réalisations , vous voilà subitement devenu critique.Vous êtes l’ouvrier de la vingt-cinquième heure ! 

      Je vous rappelle d’abord, que les quatre évangélistes ( Matthieu, Marc, Luc et Jean ) ne connaissaient rien de l’arabe , langue cantonné en Arabie et ne pouvaient par conséquent prononcer ce que vous écriviez : «  Ilahi, ilahi, lima sabactani, mais la phrase exacte est : Eli, Eli , lama sabactani qui veut dire : Elohim, élohim pourquoi m’as-tu abandonné. ( Matthieu 27,46 -Marc,15,34. Je vous rappelle également pour votre culture , que Jésus ( Yeshoua) était juif comme Matthieu, Marc, et Jean à l’exception de Luc.

      La langue répandue à l’époque de Jésus en Israël était l’araméen , langue sémitique , proche parente , de l’accadien, l’ugaritique, l’hébreu, phénicien, moabite , l’arabe , mais un arabe qui n’a rien à voir avec celui d’aujourd’hui. 

       Mais cela est vrai que la tradition musulmane véhicule à travers les siècles , de génération en génération que l’être humain venant au monde est musulman, ce sont les parents qui lui changent de religion , avec cette idiotie, les Pharaons étaient des musulmans , comme les Aztèques , les Mayas, les Perses, les Babyloniens et bien sûr les juifs puisque Moïse , Abraham etc étaient des musulmans sans le savoir. 

      Vous louez avec raison la sagesse des manifestants Algériens, mais vous oubliez de mentionner , 1988 avec ses morts et la guerre fratricide des années noires qui avait fait, elle 200 000 morts.Comme le dit le dicton populaire  : » Chat échaudé , craint l’eau froide.« 

      Comme d’habitude dans le monde arabo-musulman pour expliquer chaque remous dans ces pays , certains dirigeants, militants ou simple citoyen utilisent l’arme nucléaire . »Tout ce qui arrive c’est la faute des juifs. « . 

      Et c’est une militante du RND de la wilaya d’Alger qui dégaine le mois d’avril ( a peine quelques semaines après les manifestations) en présence du porte -parole parti Seddik Chihab. et dénonce » à travers ces manifestations , on cherche à diviser le pays et accuse les juifs ( presque inexistants dans ce pays ) de faire sortir les algériens dans la rue ! ce n’est pas un algérien qui est derrière ces manifestations .C’est un juif ! Un système juif. ! 

      C’est tellement facile, de se défausser dans ces pays sur les autres, puisque , la majorité inculte en politique suit et approuve. 


      • Jonas 1er juillet 2019 10:49

        A l’auteur, (2) 

        « Pour moi, tout commence à l’école, le meilleur capital, la meilleure richesse de ce pays consiste en la mise en place graduelle d’un système éducatif performant » écrivez-vous , après 57 ans d’indépendance ! Quel aveu !

        Mais cher professeur , nous avons abordé ce sujet , il y a quelques années , mais a l’époque , votre idéologie, vous avait obscurci la réalité. Souvenez-vous de cet article du Pakistanais , le Dr Farrukh Saleem dont le titre a lui seul dit tout«   » Pourquoi les juifs sont puissants et les musulmans si impuissants ? Son article , que je ne citerai pas ici, (on peut le retrouver sur YouTub ) parle uniquement de l’éducation et du savoir et la manière de diffuser ce savoir. Or malheureusement , aussi bien pour l’Algérie que pour l’ensemble du monde musulman l’ignorance est le coeur même de l’islam. 

        Pour revenir à l’Algérie , son indépendance l’a libéré du colonialisme mais ces habitants n’ont jamais été libérés. Ils ont été dirigés par une camarilla , dont un petit nombre à tirer des grands profits, placent leur argent à l’étranger tout en vociférant , contre les pays occidentaux et Israël. C’est leur sauf conduit. 

        Comme en Egypte , les militaires Algériens accaparent , un grand nombre de rouages de l’économie. Ces généraux sont à la tête des sociétés d’importations , indispensables à l’Algérie qui n’exporte que des hydrocarbures ( 95%) 

        Les manifestations c’est bien , mais ne font pas bouillir la marmite ni nourrir la famille. Et parmi les manifestants , il n’y a pas de leaders ni de personnalités représentatives et beaucoup d’expérience , cela ressemble à nos « Gilets Jaunes. » 
         Comment se fait-il cher professeur ; vous qui avait soutenu le régime Boutéflika , qu’il n’y ait pas un seul dirigeant de l’opposions qui émerge après tant d’années de pouvoir ? 

        Je pense pour dire la vérité , les Algériens , ont beaucoup d’années de travail , et celles et ceux qui ont réglé leur situation sociale en choisissant l’immigration , devraient par patriotisme rentrer dans leur pays pour l’aider de leur savoir et de leurs expériences acquises en occident. Ces immigrés qui retournent dans leur pays doivent essayer d’éclairer leurs compatriotes , sur les sujets de sociétés , économiques , le statut de la femme, la parité hommes/femmes , la place de l’islam , les relations de l’Algérie avec ses voisins etc. 

        Des appels doivent être faits pour que les Algériens , au lieu de jouer au patriotisme de paccotille a l’étranger , doivent l’être dans leur pays.

        Ce dont je doute !

         


        • aliante 2 juillet 2019 09:22

          @Jonas

          les valeurs occidentales ne sont pas transposables au reste du monde
          c’est au reste du monde de s’inventer ses propres valeurs
          on a vu la catastrophe de l’ingérence ,l’occidentalisation tout azimut
          c’est une catastrophe planétaire


        • popov 2 juillet 2019 12:24

          @aliante

          Et on voit maintenant la catastrophe de l’islamisation de la France.


        • Jonas 2 juillet 2019 15:06

          @aliante
          Mille fois d’accord avec vous, chaque civilisation a ses propres valeurs , ses propres règles , ses propres modes de vie etc, sans être les nôtres , ils méritent le respect. La grande erreur des « idiots inutiles » c’est de vouloir mettre tout le monde sur le même plan et de considérer que les hommes ( genre humain ) sont interchangeable. Non, ce qui est valable chez nous , on ne peut le transposer chez les autres. 
          Comme le disait Claude-Levi Strauss dans son livre « Tristes Tropiques » « Si toutes les valeurs se valent , le cannibalisme , n’est qu’une affaire de goût. » 

          C’est la raison pour laquelle , que celles et ceux qui ne partagent pas notre civilisation et nos modes de vie etc n’ont rien à faire chez nous et nous sommes en droit de le dire sans être taxer de racisme. de retourner vivre dans vos pays , où vous êtes en accord , avec ses moeurs, traditions, coutumes , religion etc .Pour le reste , je condamne toute intervention occidentale en Afrique comme dans les pays Arabo-musulmans. Il faut laisser ces pays régler leurs problèmes entre eux . Il faut refuser les appels d’aides et mettre ces pays en rapport avec leurs voisins. L’Occident n’est pas un gendarme , mais il n’est pas non plus une auberge où chacun peut se restaurer gratuitement. 


        • popov 1er juillet 2019 16:10

          @Chems Chitour

          Il est à espérer seulement que dans les épreuves du bac prochaines on fasse aussi place aux auteurs amazigh d’expression notamment latine (Apulée, Lactance, Fronton, Terence) qui ont contribué au savoir universel et à la dimension humaine des droits de l’homme.

          On peut se demander pour quelles raisons ces auteurs ont été jusqu’ici ignorés.


          • popov 2 juillet 2019 10:33

            Hehehe tous ces moinssages pour une simple question !!!

            Faut croire que ceux qui connaissent la réponse ne souhaitent pas la voir écrite noir sur blanc.


          • popov 2 juillet 2019 12:21

            Je viens de me moinsser pour donner un coup de main aux blaireaux qui rôdent sur ce site.


          • L'apostilleur L’apostilleur 3 juillet 2019 14:47

            @popov

            Je souris encore (sincèrement) de votre commentaire.


          • popov 2 juillet 2019 17:17

            @Chems Chitour

            Parmi les intellectuels berbères pré-islamiques, vous auriez pu aussi citer Tertullien (un des co-inventeurs de la trinité chrétienne), Arius (opposant au concept de trinité), Augustin d’Hippone (un des pères de l’église catholique).

            Ils ont eu une influence considérable sur l’occident à une époque où le nord de l’Afrique était au même niveau civilisationnel que le reste de l’empire romain.


            • popov 3 juillet 2019 13:33

              @Chems Chitour

              Vous faites l’éloge du vivre ensemble mais vous censurez votre compatriote Mohammed Madjour qui ne peut plus commenter sous vos articles.

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