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Accueil du site > Tribune Libre > L’origine des Celtes

L’origine des Celtes

Comme AgoraVox a récemment publié un article intéressant sur le sujet (« Taisey, première ville des Celtes, foyer et métropole de la Celtique »), l’article ci-dessous apporte de l’eau au moulin.

Vers l’an 600 av. J.-C., les habitants de Massilia (Marseille), une colonie grecque, désignent les populations de la Provence en utilisant la terminologie « Keltoi ». Hérodote les évoque dans son ouvrage Histoire(s). (1)

« Ce dernier fleuve commence en effet dans le pays des Keltoi, auprès de la ville de Pyrène, et traverse l’Europe par le milieu. Les Keltoi sont au-delà des colonnes d’Hercule, et touchent aux Cynésiens, qui sont les derniers peuples de l’Europe du côté du couchant. »

Aucun fleuve ne traverse l’Europe par le milieu si ce n’est le duo Danube-Rhône (ou le couple Rhin-Rhône). Des Keltoi (Celtes) résidaient au-delà des colonnes d’Hercule (Gibraltar). En clair, ils résidaient sur les côtes atlantiques de l’Espagne. Enfin, Hérodote n’assimile pas les Keltoi et les « Cynésiens » (une population ibérique ?). (2)

Aucune inscription antérieure à la colonisation romaine de la Gaule et de l’île de Grande-Bretagne ne mentionne les « Celtes ». Or, au moment de la guerre « des Gaules », les Romains distinguaient trois Gaules : la Belgique, la Celtique et l’Aquitaine. On passe sur le fait qu’à leurs yeux, les Belges, les Celtes et les Proto-Basques étaient tous Gaulois. Une question se pose : pourquoi regroupèrent-ils les populations du centre de la France sous le vocable « celtique » alors que ces mêmes populations n’ont jamais inscrit (utilisé ?) ce vocable ?

Nous pourrions scinder le problème en deux pour mieux le résoudre. Tout d’abord, qui étaient ces Keltoi de Provence et d’Espagne ? Ensuite, quelle est l’origine des Gaulois de la Celtique romaine ?

L'hypothèse scythe

Concernant les premiers, nous pourrions proposer une étymologie : « kwel », la prononciation gaélique de Gaël, et « ti », une racine gaélique. Les Keltoi de Provence pourraient donc être des cousins des Gaëls d’Irlande et d’Espagne décrits (en détail) dans le Lebor Gabála Érenn irlandais, un des plus vieux récits européens. (3) Selon ce récit, les Gaëls étaient originaires d’une colonie scythe de la mer Égée. Les membres de cette colonie fréquentaient beaucoup les eaux de la Méditerranée et naviguaient dans les voies fluviales. Nous ne serions donc guère surpris qu’ils aient remonté le Rhône.

Concernant les Gaulois de la Celtique romaine, une chose est certaine : tout comme les Scythes-Gaëls, ce sont des Indo-européens. Deux thèses s’affrontent sur l’origine des Indo-européens. Selon la première, ils seraient issus d’une migration commune (ayant apportée les tombes à tumulus dites kourganes). Selon la seconde, ils descendraient de diverses populations européennes qui finirent par adopter un mode de vie et des éléments de langage similaires.

Sachant que les artéfacts archéologiques d’influence indo-européenne s’étendent de l’Irlande à la Corée (4), nous pourrions considérer une voie « hybride » : un fonds commun migratoire aurait influencé des populations européennes.

L'origine extrême-orientale

De multiples théories s’opposent sur le fonds commun. Pour l’identifier, la linguistique, l’archéologie et l’Histoire sont présentement en échec. Nous devons donc faire appel à une discipline plus récente : la génétique des populations. (5)

Cette déclinaison de la génétique est l’étude de la reproduction des populations. Auparavant, on étudiait l’évolution du point de vue des individus seulement. De nos jours, on le fait aussi du point de vue des populations. On catégorise les chromosomes Y en clades (et sous-clades) et chacun d’eux est relié à un vingt haplogroupes « majeurs » codifiés de A à T. Les « vingt » forment un arbre génétique : le A est l’ancêtre commun, etc.

Les Amérindiens (Q) et les Indo-européens (R) descendent de l’haplogroupe (du clade P* dit « basal ») de la population Aeta. (6) Or, cette dernière réside actuellement aux… Philippines. Du point de vue de la paléontologie humaine, le seul endroit où ils auraient pu cohabiter est l’Extrême-Orient, il y a 15 000 ans. Et ce avant que les futurs Amérindiens s’aventurent sur le « nouveau continent » et avant que les futurs Indo-européens expérimentent les plaines d’Asie centrale.

Dans un autre registre, l’Ève mitochondriale est le nom donné à une femme hypothétique qui serait la plus récente ancêtre commune par lignée maternelle de l’humanité. (7) L’ADN mitochondrial est un second « marqueur » de la génétique des populations. Cet ADN « satellite » comprend 33 haplogroupes majeurs codifiés de A à Z auxquels on ajoute 7 déclinaisons du L (l’Ève des généticiens). Les « 33 » forment également un arbre génétique. Or, l’haplogroupe extrême-oriental (M) a engendré la moitié de la population mondiale et son corolaire… océanien (N) a engendré l’autre moitié.

« Quelle est l’origine des Gaulois de la Celtique romaine ? ». Pour l’instant, la seule réponse certaine tient en un mot : « loin ».

Références

(1) https://fr.wikisource.org/wiki/Histoire_ (H%C3%A9rodote)/Trad._Larcher,_1850
(2) https://fr.wikipedia.org/wiki/Peuples_pr%C3%A9celtiques
(3) https://archive.org/details/LeaborGebala-LivreDesInvasionsDeLirlande/page/n14
(4) https://fr.wikipedia.org/wiki/Scythes
(5) https://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9n%C3%A9tique_des_populations
(6) https://en.wikipedia.org/wiki/Haplogroup_P_ (Y-DNA)
(7) https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%88ve_mitochondriale

 


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15 réactions à cet article    


  • Séraphin Lampion Séraphin Lampion 4 juillet 2019 09:11

    Mêler de notions de caractère linguistique comme « indo-européens » qui caractérise un groupe de langues parlées par des peuples très hétérogènes à des considérations culturelles et religieuses est tellement hasardeux que  Jean-Paul Demoule a consacré à cette question deux ouvrages : « Les Indo-Européens ont-ils existé ? » et « Les Indo-Européens, un mythe sur mesure » pour mettre à plat l’imposture.

    Mais mêler ces notions fumeuses à la génétique est carrément du délire... dangereux.


    • cariou 10 juillet 2019 02:11

      @Séraphin Lampion
      Jean-Paul Demoule n’a jamais publié des ouvrages intitulés « Les Indo-Européens ont-ils existé ? » et « Les Indo-Européens, un mythe sur mesure ». Le premier est un article paru dans le numéro 28 de novembre 1980 de la revue L’Histoire et le second est un article publié en 1998 dans la revue La Recherche.
      Par contre, il est l’auteur-essayiste de « Mais où sont passés les Indo-Européens ? » (752 pages) publié en 2014 au Seuil. Il passe en revue les origines des historiens de ces supposés Indo-Européens et dans le contexte de l’époque, aucune n’est convaincante (à juste titre).
      Or, en 2014, il aurait dû savoir que l’haplogroupe « R » est majoritaire au Terraï (Népal, Inde du nord), chez les brahmanes de l’Uttar Pradesh et du Bihar, chez les Kirghizes (du Kirghizistan...) et en Europe. Du coup, il aurait constaté la corrélation entre le travail des linguistes du XIXe et celui des généticiens des populations de ce siècle.


    • Étirév 4 juillet 2019 09:26

      L’histoire du pays sur lequel nous vivons et qui s’appelle actuellement la France, la Belgique, et la Grande-Bretagne, a eu quatre périodes très distinctes les unes des autres :

      1° La première époque fut la période celtique ou pré-celtique ; l’âge divin (féminin).

      2° La seconde fut la période gauloise, que les historiens appellent l’âge du fer. C’est le millénaire qui précéda notre ère ; l’âge héroïque (masculin).

      3° La période gallo-romaine.

      4° La période franque.

      Notre pays a accompli, à travers ces périodes diverses, tout le cycle de l’évolution humaine.

      Dans le premier âge, l’âge heureux de la jeunesse humaine, une civilisation grandiose régna ; ce fut l’âge d’or, résultant partout de la première organisation sociale basée sur la Gynécocratie (représentée par la Maîtresse ou la Reine), de la première organisation religieuse basée sur la Théogonie (représentée par la Déesse), et de la première organisation familiale basée sur le Matriarcat (représentée par la Mère). Ce fut l’époque celtique et pré-celtique.

      Dans l’âge suivant se produisit la première révolte de l’homme contre le régime féminin.

      Chez les Celtes, c’est l’âge du fer qui commence. L’homme dispute à la femme sa suprématie ; c’est la révolte des Gaulois (ceux masculinistes), combattant les Celtes et leur disputant le pouvoir.

      Vient ensuite l’âge de la décadence qui livre la Gaule à la puissance romaine.

      Et cela se termine dans la quatrième période, l’âge de la corruption qui résulte partout du règne de la Force triomphante.

      On ne considère pas les Celtes comme les premières races ayant habité l’hémisphère boréal. Avant eux, on sait qu’une race pré-celtique a existé et peuplé la moitié de la terre, ce sont les Hyperboréens.

      Rappelons que toutes les races sont autochtones ; nous nions les émigrations en masse de peuples entiers.

      La race blanche habitait l’hémisphère boréal parce que c’est là qu’elle était sortie de la végétation boréale qui avait été son état embryonnaire.

      Une race noire, plus ancienne, était sortie de la végétation tropicale d’Afrique et d’une partie de l’Asie.

      La race rouge, moins connue, s’était développée sur les hautes montagnes de l’Amérique du Nord. Cette race avait possédé l’hémisphère occidental, pendant que la race jaune possédait l’oriental.

      Dès que ces hommes de races diverses furent mis en contact, des rivalités se manifestèrent. La race noire, qui avait mûri plus vite que les autres dans les régions de l’Equateur, était entrée dans la vie à une époque où la race blanche possédait encore la pureté de l’enfance. Cela causa aux blancs hyperboréens de l’horreur pour cette race.

      L’histoire glorieuse de la Celtide a été cachée par les historiens grecs et romains parce qu’elle était à la gloire des femmes.

      C’était une gynécocratie fondée sur le droit naturel.

      (…) Pour la première fois, il y eut des sociétés secrètes dont les membres, unis par les mêmes principes, se juraient fidélité inviolable et se reconnaissaient même, parmi les autres initiés, à de certains signes. La société pythagoricienne fut la plus étendue et la plus féconde en grands hommes. C’est pour les imiter qu’on fonda les Orphiques, les Mithriaques, les Nazaréens, etc. Les Esséniens, les Isiaques, les Samanéens, les Tao-sse furent d’autres sociétés féministes, fondées toutes dans le but d’arrêter la corruption, de secourir les femmes, de s’opposer au despotisme des rois ou aux débordements des peuples. Ces sociétés se multiplièrent partout.

      Les Celtes


      • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 4 juillet 2019 09:32

        Lire « Le femme celte ». Dans les fouilles à Tournai (Belgique) des tessons et autres céramiques ont été découverts et sont clairement d’origine celtique.


        • Séraphin Lampion Séraphin Lampion 4 juillet 2019 09:56

          @Mélusine ou la Robe de Saphir.

          est-ce que les ethnologues de Tournai ont mis le produit de leurs fouilles dans le s caisses,de « la femme celte » ? 


        • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 4 juillet 2019 09:33

          Précisions : « La femme Celte » de Jean Markale ; 


          • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 4 juillet 2019 18:45

            Question. Quelle langue parlait Vercingetorix ? Plus généralement, à quoi ressemblait la langue parlée par les Gaulois avant que le Latin des conquérants romains ne vienne la remplacer ou s’y surimposer 

            PJCA


            • Et hop ! Et hop ! 7 juillet 2019 23:15

              @Pierre JC Allard

              Les Gaulois utilisaient l’alphabet grec mais ne faisaient presque aucune inscription et ne laissaient pas d’écrit : le savoir se transmettait oralement, les druides qui étaient la population savante, apprenaient par coeur les lois, l’histoire, les généalogies, les sciences, les mythologies, la médecine, la littérature, sous forme de vers permettant de mieux mémoriser.

              On ne sait presque rien sur la langue gauloise, on sait que les différents peuples gaulois se comprenaient, que leur langue était du même type que le grec et le latin, on a un petit peu reconstitué le vocabulaire et la grammaire grâce à quelques inscriptions, quelques glossaires, un calendrier, la toponymie. 

              Du coup, on a tendance à donner des étymologies latines à des mots du français comme Roi, Régir, qui viennent en réalité du gaulois : Dans le nom Vercingetorix, il y a « Rix » qui veut dire roi en gaulois. Donc le mot roi ne vient pas tant du latin Rex que du gaulois Rix, qui est d’ailleurs proche de l’indien ou du perse Rig.

              Les Gaulois avaient une littérature, des chants, des lois et une poésie très riches. Celle d’Irlande, avec son histoire et sa mythologie païenne, a été recueillie par les moines chrétiens à l’époque de Saint Patrick. Cicéron communiquait par lettres avec des Éduens.


            • dr.jambon-beurre dr.jambon-beurre 5 juillet 2019 00:01

              « Quelle est l’origine des Gaulois de la Celtique romaine ? ». Pour l’instant, la seule réponse certaine tient en un mot : « loin ».

              Question : Quel est le but de la vie ?

              Réponse : Se déplacer pour survivre !

              L’Homme est un infatigable voyageur aventurier et curieux de surcroît, prochaine étape, la lune mais cette fois sans Kubrik.


              • Et hop ! Et hop ! 7 juillet 2019 23:23

                @dr.jambon-beurre

                « Pierre qui roule n’ammasse pas mous’ » dit le proverbe.

                La très très grande majorité de nos ancêtres depuis 3000 ans, ne faisent aucun voyage ni déplacement, ils étaient à plus de 95 % paysans, se mariaient dans leur village ou dans celui d’ à côté, passaient leur vie sans sortir de leur canton, c’était des sédentaires.

                Au XXe siècle, dans les campagnes françaises, la quasi totalité des femmes n’avaient jamais quitté leur canton, et elles en étaient très satisfaites (les hommes devaient sortir de leur pays pour faire leur service militaire).


              • cariou 10 juillet 2019 10:23

                @Et hop !
                Il y a 3000 ans, la France (des rives de la Seine aux monts Pyrénées) est un énorme massif forestier : seules les côtes sont occupées (essentiellement) par des colons grecs (Marseille...), par des proto-Basques (au sud-est) ou par des chasseurs-cueilleurs du néolithique (ailleurs). Entre -3000 et -2500, l’archéologie constate des implantations sur des rives de fleuves. Enfin, il y a 2500 ans (environ), un travail de défrichage surréaliste est réalisé par des populations immigrées. Si le Gaulois n’a pas bougé ensuite, c’est simplement parce qu’il ne pouvait pas aller plus loin. Par contre, après la découverte de l’Amérique, il a retrouvé d’anciennes sensations (Nouvelle-France, Louisiane, Antilles...).


              • Et hop ! Et hop ! 12 juillet 2019 08:24

                @cariou : «  un travail de défrichage surréaliste est réalisé par des populations immigrées »

                Pourquoi des populations immigrées ? Rien ne permet de faire cette hypothèse.


              • cariou 16 juillet 2019 03:57

                @Et hop !
                Bonne question. L’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) recense les sites archéologiques. Sa base de données (1) compte 266 sites du néolithique dont 106 atteignirent l’âge de bronze. Ces 106 sites sont regroupés sur 90 communes. Une carte de ces communes vaut mille mots (2). Au nord de la Seine, dans la péninsule armoricaine, sur la rive nord-ouest du Rhin et dans le sud-est, c’est dense.
                Au nord de la Seine, c’était des « Bolgs » (Belges). Dans la péninsule armoricaine, c’était des « Oestrymiens » (dont la filiation gauloise n’est pas avérée). Dans le sud-ouest, c’était des proto-Basques. Cela dit, on note une densité intéressante sur l’axe Tours-La Rochelle (entre la Loire et la Charente) et une présence en Auvergne. En résumé, une origine charentaise et/ou auvergnate des Gaulois ne peut être exclue. Il reste qu’à l’aube de l’âge de bronze, le centre de la France (creuset du monde gaulois) est dégarni et que l’Est de la frontière (actuelle) est « ouvert »...

                (1) https://www.inrap.fr/chroniques-de-site/recherche
                (2) https://drive.google.com/open?id=1P8pDbaW6I3hkr1Kk8RqlTTsFKEaviotl&usp=sharing


              • Et hop ! Et hop ! 16 juillet 2019 13:38

                @cariou

                Ce que vous prenez pour des immigrés, c’est en fait la population autochtone proto-celtique.

                L’âge de Bronze, c’est avant l’arrivée des Celtes (et de l’âge de fer), donc ce sont les populations autochtones : Proto-Basques, Ligures, culture campaniforme, Belg ?, etc.

                Les défrichement n’ont pu commencer de façon significative qu’avec l’apparition du fer, des haches et des scies en fer, donc après la première expansion celtique.

                L’apport démographique des Celtes a été plutôt modéré, le pays étant déjà bien peuplé avant leur arrivée. Les Gaulois c’est la population autochtone celtisée (comme par la suite les gallo-romains qui sont les populations gauloises romanisées).


              • cariou 17 juillet 2019 11:33

                @Et hop !
                Considérons l’Auvergne, par exemple. Selon la base de données de l’Inrap, 4 sites du néolithique atteignent l’âge de bronze, 9 (du bronze) atteignent l’âge de fer et 12 (du fer) atteignent l’Antiquité. Or, la base recense 69 sites datant de l’Antiquité pour cette seule région, soit 57 sites « spontanés ». 57/69 = 83% d’apport spontané durant la seule Antiquité. Quelle est la frontière (en pourcentage) entre une celtisation et une immigration ?

                La moyenne nationale (spontanée) est à 64%, la Provence s’offre le max à 89% et les Pays de Loire se contentent du min à 42%. Pour la Provence, ce n’est pas une hellénisation, c’est une colonie grecque. Pour l’Auvergne, ce n’est pas une celtisation, c’est une colonisation. Par contre, on peut effectivement considérer que les Pays de Loire furent seulement celtisés.

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