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Accueil du site > Tribune Libre > Toute la beauté du monde...

Toute la beauté du monde...

Le monde qui nous entoure est étonnant et merveilleux : on n'a jamais fini d'en découvrir toutes les beautés... La nature nous apporte une harmonie de couleurs, des formes si diverses : regardons l'infinie variété des fruits, des fleurs, des arbres, des plantes, de leurs senteurs.

La terre sur laquelle nous vivons apparaît comme un pays de cocagne où les splendeurs sont multiples : paysages, ciels lumineux ou plus sombres chargés de nuages, soleil, pluies rafraîchissantes, souffles des vents tempétueux ou plus doux. Les saisons nous offrent aussi leur diversité : l'automne aux couleurs flamboyantes, l'hiver et ses froids intenses, le printemps au renouveau tant attendu, l'été et ses charmes pleins de rêves et de douceurs.

L'être humain est tellement habitué à ces merveilles qu'il ne les voit plus et ne les apprécie plus, faute d'y prêter attention.

Beaucoup de gens vivent en ville, certes, mais même là, la beauté est présente : le ciel aux aspects nuancés, les arbres, les jardins, les oiseaux et le monde de la ville lui même, quand il n'est pas trop saturé de voitures et de pollution : l'architecture des bâtiments, les balcons fleuris, les monuments, les lumières de la ville...

Un simple fruit, une fleur devraient être objets d'émerveillement : les châtaignes mordorées de l'hiver aux coques brunes, aux bogues épineuses qui éclatent en tombant, les fruits de l'été aux saveurs rafraîchissantes et apaisantes, les roses aux parfums somptueux, les lilas en fleurs, les lavandes parfumées, la menthe des jardins si odorante, les feuilles d'automne aux tons d'orange brûlé de brun, aux formes dentelées, aux couleurs si lumineuses !

Les nuages dans le ciel aux formes étonnantes, chaloupes, navires en partance, lourdes cotonnades qui s'effilochent dans l'air, soies délicates qui s'évanouissent sur la voûte céleste...

Les couchers de soleil aux teintes triomphantes de rouge, de rose, d'éclairs lumineux, l'astre qui pâlit dans le soir apaisé, les aurores rougeoyantes, les journées d'été qui s'alanguissent...

Le monde nous présente tant de spectacles incroyables : une fleur, simple bouton d'abord qui s'épanouit, un arbre aux fleurs éblouissantes de blancheur, cerisier, pécher en robes de soirée... Que dire de toutes les espèces animales aux tailles, aux formes, aux couleurs si variées ? Comment dire aussi toutes les splendeurs des mers et des océans ? Poissons, coquillages dont on ne finirait pas d'énumérer les noms... Infinie variété des vagues et du monde de la mer !

La terre si belle nous échappe, car nous ne la voyons plus, nous ne l'admirons plus, nous la croyons éternelle mais il faut la préserver, l'aimer, la contempler, et ne pas croire que tous ces émerveillements sont un dû, que toute la beauté du monde nous est donnée pour être dilapidée et détruite. Veillons à ne pas abîmer notre mère nature, veillons à la respecter, à ne pas gaspiller toutes les ressources qui nous sont données.

Veillons aussi à lui prodiguer nos admirations, à ne pas oublier sa présence dans notre vie de tous les jours...

"Quand oserons-nous déclarer notre amour à la Nature pour elle-même, sa beauté et non pour les fruits qu'elle nous procure ? Quand serons-nous prêts à sanctuariser, à la surface de la planète, d'immenses cathédrales sauvages, préservées de l'homme ?" Sylvain Tesson.

 

Le blog :

http://rosemar.over-blog.com/2019/08/toute-la-beaute-du-monde.html

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Toute la beauté du monde...

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20 réactions à cet article    


  • Decouz 27 août 2019 11:30

    Je le pensais, j’ai failli le dire, et puis non finalement, il vaut mieux être prudent que de tout gâcher par des mots.

    C’est fait.


    • Fergus Fergus 27 août 2019 11:31

      Bonjour, Rosemar

      La Terre est globalement belle, en effet, et les splendeurs qu’elle nous donne à admirer sont innombrables.

      Mais la Terre, c’est aussi, ici et là, des lieux terriblement inhospitaliers  et parfois carrément invivables où sévissent des gaz toxiques issus du magma ou des végétaux en décomposition. Sans oublier les étendues arides et laides où rien ne pousse, les marécages putrides, les piémonts volcaniques régulièrement ensevelis sous les cendres, etc. 


      Tout cela pour dire que l’on ne peut réduire la Terre à ses beautés incontestables.



      • rosemar rosemar 27 août 2019 11:59

        @Fergus

        Les océans peuvent être aussi des lieux inhospitaliers... il n’empêche, ils sont beaux...


      • Fergus Fergus 27 août 2019 14:08

        Bonjour, alexis42

        Vous me vantez les déserts ou les caldeiras. Il se trouve que je suis un amateur de ces lieux désertiques ou « inhospitaliers » pour l’homme comme je l’ai écrit ci-dessus. Il n’empêche que tous ne peuvent prétendre à la beauté minérale du Hoggar, loin de là. De même ai-je une prédilection pour les marais en tous genres, tant pour leur faune que pour leur flore originale et parfois étonnante (plantes carnivores). Et l’on rencontre de tels endroits dans les trois pays que vous avez cités, il est vrai sur des superficies réduites.

        Pour ce qui est des « Restos du coeur », je vous laisse le soin d’en implanter où cela vous semble nécessaire en référence à votre immense générosité. Pour ma part, je ne suis pas engagé dans cette voie ; tout juste ai-je donné un coup de main en quelques occasions à une amie très impliquée dans le Finistère pour pallier des absences de bénévoles. Mais je reconnais que ce n’est pas mon truc.

        En ce qui concerne vos attaques gratuites à mon égard, ne vous faites pas d’illusions, vous vous lasserez le premier !  smiley


      • Fergus Fergus 27 août 2019 17:05

        @ alexis42

        Que d’affirmations fausses dans ce commentaire !!!

         Je n’attaque pas « systématiquement » Rosemar. Si tel était le cas, je viendrais commenter tous ses articles, alors qu’en général, j’en commente très peu, même si c’est arrivé un peu plus souvent ces derniers temps. Qui plus est, dans le cas de celui d’aujourd’hui, j’approuve très largement ce que Rosemar a écrit sur la Terre. Je souligne juste que l’on ne peut, pour autant, pas éluder les aspects moins riants de notre planète. Autrement dit, je nuance son propos.

         Je ne me suis jamais « déclaré de gauche radicale », j’ai simplement écrit que j’ai toujours voté pour celle-ci, faute de meilleure offre ailleurs, et cela sans approuver tous les aspects des partis en question. Et je ne me suis jamais posé en « humaniste ».

         « tant ma très nombreuse famille a besoin de mon aide ». Sur ce plan-là au moins nous avons un point commun : mon épouse et moi versons chaque année 15 à 20 % de nos revenus en aides à notre famille. Cela dit, nous divergeons sur le caviar et le romanée-conti : je déteste le premier et je n’aime pas le second (il est vrai que je suis très amateur de vins blancs).

         Pour ce qui est de mon avatar, libre à vous de le trouver laid. smiley Mais l’exprimer
        aussi sèchement est un évident manque de savoir-vivre. Personnellement, je n’ai jamais critiqué l’avatar de qui que ce soit, pas même des pires trolls de ce site !


      • foufouille foufouille 27 août 2019 17:12

        @Fergus

        ta fille qui bosse chez pasteur a besoin d’argent ?

        avec les restos, concert, hôtel, etc tu es pété de thune pour « gauchiste ».


      • foufouille foufouille 27 août 2019 17:19

        @Fergus

        ta belle fille ...


      • Loatse Loatse 27 août 2019 12:11

        Bonjour rosemar,

        Sans aller jusqu’à déclarer mon amour au chêne de nos forêts, le sentiment de symbiose y est...ca ne s’explique pas, c’est un ressenti profond... surement une nécessité vitale pour notre équilibre..

        Mais un champ de blé, de tournesols, des vignobles peuvent être aussi beau qu’une forêt. C’est cette diversité du végétal qui rompt avec la monotonie, et nous pousse à voyager d’un terroir à l’autre... d’une terre granitique à une terre argileuse dont on se servait alors pour construire son logis en tenant compte également des éléments, la garantie alors d’une sensation d’ailleurs..

        La laideur semble être née au XXème siècle, elle est architecturale (grands ensembles cages à poules) et morale...

        Il semblerait d’ailleurs que plus on bétonne, plus la morosité s’installe et ce, malgré le confort, les loisirs proposés à foison contre espèces sonnantes et trébuchantes, quelques arbres rachitiques plantés ca et là dans ce que l’on nomme les grands ensemble pour suggérer un lieu de VIE....

        Là ou il n’y a encore pas si longtemps, le môme qui s’éclatait dans les terrains vagues aux alentours, se voit réduit à se contenter de quelques mètres carrés de terre nue qu’on ose appeler jardin, flanqué d’un tourniquet en son centre.

        Dans le même mouvement, s’est enfui ce qui faisait la beauté des femmes ; la grâce de leur démarche, la fluidité des tissus... celles ci courent désormais à grandes enjambées, après le temps, après un métro ; les jambes serrées dans de disgracieux jeans... les pieds chaussés de baskets de ville, croisant dorénavant des multitudes de fantômes en noir, informes.

        Heureusement il reste quelques coins retirés pour se ressourcer quelques heures, s’abstraire de cette désolation...et puiser un peu de l’énergie de ces arbres centenaires impassibles, indifférents à toute cette agitation... puis les poumons remplis de ces essences de thym, de romarin, de sarriette regagner à regret la vallée...


        • rosemar rosemar 27 août 2019 12:56

          @Loatse

          Les forêts, les arbres, et toute la faune et la flore qui les habitent... une nécessité vitale, c’est certain...
          Quant à la mode, elle permet aussi toutes sortes de fantaisies, notamment en été : shorts, jupes, robes...

          Merci pour ce joli commentaire...


        • chantecler chantecler 28 août 2019 08:17

          @Loatse
          D’accord pour les immeubles et surtout les cités .
          Quant aux femmes si elles s’uniformisent est-ce effet de mode , par goût ou pour se protéger de certains prédateurs ?


        • Séraphin Lampion Séraphin Lampion 27 août 2019 17:14

          Cette approche de la nature est en fait très récente et date du courant littéraire naturaliste, de DH Lawrence à Zola.

          Auparavant, la nature était considérée comme le monde sauvage qu’il fallait domestiquer pour les animaux, cultiver pour les plantes et civiliser pour les hommes. La nature, c’était la jungle.

          Dans « La Maison du berger », Vigny décrit une nature sinon hostile, du moins indifférente aux destinées et à la sensibilité humaines :

          Elle me dit : « Je suis l’impassible théâtre

          Que ne peut remuer le pied de ses acteurs ;

          Mes marches d’émeraude et mes parvis d’albâtre,

          Mes colonnes de marbre ont les dieux pour sculpteurs.

          Je n’entends ni vos cris ni vos soupirs ; à peine

          Je sens passer sur moi la comédie humaine

          Qui cherche en vain au ciel ses muets spectateurs.

           

          « Je roule avec dédain, sans voir et sans entendre,

          À côté des fourmis les populations ;

          Je ne distingue pas leur terrier de leur cendre,

          J’ignore en les portant les noms des nations.

          On me dit une mère et je suis une tombe.

          Mon hiver prend vos morts comme son hécatombe,

          Mon printemps ne sent pas vos adorations.

           

          « Avant vous j’étais belle et toujours parfumée,

          J’abandonnais au vent mes cheveux tout entiers,

          Je suivais dans les cieux ma route accoutumée,

          Sur l’axe harmonieux des divins balanciers.

          Après vous, traversant l’espace où tout s’élance,

          J’irai seule et sereine, en un chaste silence

          Je fendrai l’air du front et de mes seins altiers. »


          • popov 27 août 2019 18:12

            @Séraphin Lampion

            courant littéraire naturaliste

            Et le romantisme ?


          • popov 27 août 2019 19:29

            @arthes

            Bonjour

            Je dois avouer que je n’ai pas lu Goethe.


          • Fergus Fergus 27 août 2019 19:52

            @ Séraphin Lampion

            « Auparavant, la nature était considérée comme le monde sauvage »

            Sauvage et interdit dans les régions de montagne où l’on voyait les pics et les glaciers comme des antichambres de l’enfer. Les gravures du 18e siècle sont à cet égard saisissantes, tant les reliefs y sont outrés et présentés de manière à effrayer le spectateur.


          • chantecler chantecler 28 août 2019 08:09

            @Fergus
            Comme quoi « faire peur » ça a été toujours vendeur ... !
            Les politiques et les partis politiques l’ont largement intégré .
            PS : d’ailleurs même De Gaulle : « moi ou le chaos » , ce qui n’a pas empêché les Français de lui dire un jour non , stop  !


          • Séraphin Lampion Séraphin Lampion 28 août 2019 08:13

            @popov

            le romantisme, en France en tous cas, c’est avant tout les culte des ruines et des ciels orageux, de l’art gothique et des exploits des preux chavaliers.

            Il suffit de regarder les dessins de Victor Hugo pour le savoir

            ça n’a rein à voir avec LA nature des petites fleurs et des petits oiseaux décrite dans l’article


          • Séraphin Lampion Séraphin Lampion 28 août 2019 08:20

            @popov

            Par contre, le « Paradou », dans « la Faute de l’Abbé Mouret » est une illustration du mythe du paradis perdu laïc qui a remplacé dieu par la nature, une sorte de pantthéisme ou de vitalisme, comme vous voudrez

            Les athées des 18ème et 19ème siècle avaient encore du mal à se faire à l’idée de la solitude humaine dans un univers infini et glacé, il leur fallait un substitut, comme la méthadone pour les toxicos !


          • Nicole Cheverney Nicole Cheverney 27 août 2019 20:48


            Artiste, ripailleur et cynique ; la beauté du monde vue par Dali.

            Qu’est-ce que l’apocalypse ?

            L’apocalypse, c’’est la fin du monde.

            Oui, mais encore, c’est grave ?

            Bien sûr

            Et une explosion thermonucléaire ?

            Je m’en fous, à condition que ce soit beau !

            Et Hiroshima ? Et tous ces morts ?

            J’étais à Paris quand ça c’est passé, au restaurant entrain de déguster une brochette de sansonnets.

            Et alors ?

            Vous ne pouvez pas savoir quel goût extraordinaire peut avoir un sansonnet lorsque cent mille crétins viennent de crever d’un seul coup !



            • Aristide Aristide 28 août 2019 10:10

              Quand serons-nous prêts à sanctuariser, à la surface de la planète, d’immenses cathédrales sauvages, préservées de l’homme ?


              Quelle étrange prétention ? La nature a existé bien avant l’homme et existera bien après que l’homme disparaisse. L’influence de l’homme sur la nature est infinitésimale, la nature survivra à tous les excès, les catastrophes, ...

              Ce conservatisme est assommant,croire à une nature immuable qu’il faudrait protéger ! Des milliers d’espèces végétales et animales ont disparus avant nous et des milliers réapparaîtront après nous.

              Allons, c’est nous qu’il faut protéger de sa force et de son principal allié le temps. Le temps joue contre nous, nous vivons depuis quelques centaines de milliers d’années dans un milieu où nous avons pris une petite place bien fragile, nous sommes de passage ... Une nature qui dispose de millions d’années !


              • Gollum Gollum 28 août 2019 10:15

                @Aristide

                L’influence de l’homme sur la nature est infinitésimale

                Il y a de très bons opticiens en cas de problèmes de vue vous savez...

                Allons, c’est nous qu’il faut protéger

                Ben là, c’est mal barré...

                Inutile de dire que je ne verserai pas une larme pour des gens comme vous. Et même que j’y prendrai un certain plaisir si je vous vous crever de soif...

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