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Accueil du site > Tribune Libre > Retraites, « le péril vieux » ?

Retraites, « le péril vieux » ?

C’était une promesse électorale d’Emmanuel Macron  : rebâtir le système de retraite, éparpillé dans 42 régimes professionnels, pour en faire un système universel à points. Par soucis d’équité, selon lui, la formule se résume par 1 euro cotisé donnera les mêmes droits à tous. les règles de calcul étant les mêmes pour tous.

La concertation qui ne porte que sur un rapport de préconisation reste un difficile exercice. Il y a ceux qui y favorables et ceux qui sont contre

Il faut préciser que le texte du projet de loi sur la réforme des retraites n'est pas encore connu. Il devrait paraître au cours du premier semestre 2020, période à laquelle le projet devrait être présenté en Conseil des ministres. Mais le rapport de préconisation de Jean-Paul Delevoye sur lequel le projet s'appuiera est dès aujourd'hui téléchargeable ici sous la forme d'un fichier PDF. https://reforme-retraite.gouv.fr/IMG/pdf/retraite_01-09_leger.pdf

Après avoir évoqué un possible report de la réforme des retraites, le premier ministre Edouard Philippe a martelé « Nous ne transigerons pas sur l'objectif » et a annoncé la fin des négociations autour des « 9 et 10 décembre 2019 ». Il a également précisé :  » c’est le haut-commissaire, Jean-Paul Delevoye qui présentera les conclusions et j'aurai l'occasion, dans les jours qui suivront, de présenter dans sa globalité et très précisément le projet ». Pour rappel, le texte de loi doit être présenté en Conseil des ministres au début de l'année, pour un vote au Parlement d'ici l'été 2020.

Parmi les partenaires sociaux, il y a ceux qui sont pour la réforme qui passe par l’instauration d’un système universel : Les confédérations CFDT, la CFTC et l’Unsa qui sont favorables, mais sous certaines conditions. En revanche, elles s’opposent à toute mesure d’économie préalable à l’entrée en vigueur de la réforme. Il y a ceux qui sont résolument contre le principe même de la création d’un système universel à point : la CGT et FO, mais aussi la CFE-CGC. Le MEDEF n’était pas demandeur d’une réforme systémique des retraites. En revanche, l’organisation patronale souhaite que soit instauré un allongement de la durée du travail.

Comment réformer et apaiser « les promesses contrariées » d’Emanuel Macron ?

Quand il a envisagé cette réforme des retraites ou plus exactement leur refondation, Emmanuel Macron répète alors  :  » il ne s’agit pas de faire des économies ». Il n’y aura donc pas, promet-il, de nouvelles mesures d’âge (recul âge légal ou nouvelles incitations à travailler plus longtemps). Mais alors, pourquoi le débat financier a-t-il ressurgi  ? L’impulsion est venue de Matignon (Premier accroc à la promesse présidentielle ou mise scène ?). Au printemps dernier plusieurs ministres évoquent la possibilité de faire travailler les Français plus longtemps pour financer la prise en charge des personnes dépendantes. Le sujet reste en friche, la présentation du projet de loi sur le grand âge ayant été repoussée au début de l’année prochaine.

Édouard Philippe avance désormais un autre argument  : la nécessité d’avoir un régime globalement à l’équilibre au moment de l’entrée en vigueur du nouveau système, c’est à dire en 2025, histoire de « repartir du bon pied ». Pour y parvenir, Edouard Philippe ayant exclu une hausse des cotisations ou une baisse des pensions, reste donc un nouvel allongement de la durée du travail, formule qui va dans le sens des souhaits exprimés par le MEDEF.

Il est évident que Pour les promoteurs du système universel, le retour du débat financier a été un coup de poignard dans le dos. Les Français sont si anxieux en matière de retraite, si défiants envers les pouvoirs publics, car les retraites sont un sujet si complexe que la refondation ne sera acceptée qu’à une condition  : arriver à les convaincre que le but n’est pas « de leur tondre la laine sur le dos ».

Ne pas délaisser l’aspect démographique et le vieillissement qui augmente le nombre de retraités ?

En 1970 la population Française était de 52 millions d’habitants, elle est aujourd’hui de près de 67 millions, soit une augmentation de 15 millions d’habitants et dépassera largement les 70 millions en 2030 ( dans 10 ans ). Le nombre d’actifs était de 21,5 millions. Le nombre de chômeurs était estimé à moins de 500 000. En 2017, selon l’enquête du bureau international du travail (BIT) le nombre des actifs était estimé à 26,9 millions et les sans emploi à 2,8 millions (probablement beaucoup plus).

Plus de 700.000 d'actifs sont devenu(e)s de nouveaux retraité(e)s en 2017, portant le nombre total de retraité(e)s à 16.2 millions de personnes, soit 24 % de la population française. 17,2 millions si l'on ajoute les conjoints touchant des pensions de réversion. Sur ce chiffre global, 1,6 million réside à l'étranger. À noter que 1,1 million de retraités perçoivent uniquement une pension de réversion, 553.000 bénéficient d'une allocation du minimum vieillesse, et parmi eux 68.000 ne perçoivent aucune retraite. Parmi ces 16 millions de retraité(e)s français : 18 % sont partis plus tôt que l'âge souhaité, 21 % sont partis plus tard que l'âge souhaité et 61 % sont partis à l'âge souhaité ( https://www.simul-retraite.fr/Actualite/ActualiteDetail?id=1542&ref=190617-infographie-drees-2019 ) ou encore (https://www.lefigaro.fr/conjoncture/2018/05/16/20002-20180516ARTFIG00032-les-10-chiffres-a-connaitre-sur-les-retraites-avant-la-grande-reforme-macron-de-2019.php ).

En moins de 50 ans le nombre de retraités du régime général a quasiment été multiplié par cinq (500%). Il y a aujourd’hui plus de 17 millions de retraités tous régimes confondus quand la population a augmenté de 27 %. pendant cette période le nombre de personnes de 60 ans ou plus a crû de 8 millions, et le nombre de personnes de 65 ans ou plus de 6,5 millions. Une progression "principalement" liée à l'allongement de l'espérance de vie, qui a augmenté de plus de 10 ans sur la période, pour les femmes (de 75 à 85 ans entre 1966 et 2016) comme pour les hommes (de 68 à 79 ans). "Les assurés atteignent désormais plus souvent l'âge de la retraite, et en bénéficient plus longtemps", souligne la CNAV (https://bfmbusiness.bfmtv.com/france/le-nombre-de-retraites-du-regime-general-a-ete-multiplie-par-cinq-en-50-ans-1297007.html) .

Cette refondation du système des retraites est-elle réellement due ou non à un problème financier ?

Selon l’OCDE, en 2017, les pensions se sont montées à 316 milliards d’euros, soit 13,8 % du PIB. Malgré les réformes successives, et en comptant la part des pensions privées et non-obligatoires, la France reste dans le peloton de tête des pays développés les plus dépensiers. Elle devance largement l'Allemagne, qui consacre un peu plus de 10 % de son PIB aux retraites, et dont la population vieillit plus rapidement que la nôtre. D’après les pronostics, ces dépenses devraient augmenter dans le temps. Ainsi, d'ici 2050, les dépenses publiques pour les pensions pourraient dépasser 14 % du PIB pour 10 pays Européens et même dépasser 16 % pour la Belgique (16,7 %), le Luxembourg (18,1 %), l'Autriche (16,4 %) et la Slovénie (17,9 %). Il faut noter également qu’en France, 3,5 % des plus de 65 ans vivent avec moins de la moitié du revenu médian, alors que la moyenne dans l'OCDE est de 12,5 %.

Malgré la dégradation du ratio entre cotisants et retraités et une meilleure générosité que d’autres pays de l’OCDE, en France le système de retraites est toutefois sur une trajectoire soutenable grâce aux efforts consentis ces trente dernières années. L’âge légal de départ à la retraite a été décalé de 60 à 62 ans, et la durée de cotisation nécessaire pour obtenir une retraite à taux plein a été allongée.

Une autre mesure, moins visible, a été tout aussi efficace  : les droits acquis en cours de vie active et les pensions servies ne sont plus indexés sur les salaires, mais, au mieux, sur l’inflation.

De ce fait, le comité d’orientation des retraites (COR) souligne bien dans son dernier rapport que «  les dépenses de retraite ne sont plus sur une dynamique non contrôlée et que l’évolution de leur part dans le PIB serait maîtrisée, tant sur un horizon de dix ans que de 50 ans  ». La part des dépenses de retraite dans le PIB – qui mesure l’effort des actifs envers les retraités – qui était de 13,8 % en 2018 sera stable ou très proche de ce niveau en 2030.

Un avenir dans le rapport actifs- retraités qui ne s’annonce cependant guère rose

Mais attention, il y a en 2018, environ 1,5 actifs pour un retraité. La durée de vie passée à la retraite dépasse 27 ans pour les Françaises, et 24 ans pour les Français, contre respectivement 18 et 22 ans dans l'OCDE.  Selon Hervé Boulhol, responsable retraites et vieillissement démographique à la direction de l’emploi et des affaires sociales de l’OCDE : « Les Français quittent le marché du travail quatre ans plus tôt en moyenne que les autres. Dans cette durée record de vie à la retraite, la contribution de l'espérance de vie n'est que d'un tiers, et deux-tiers sont liés à l'âge de la fin de carrière. Entre les pensions « confortables » et la retraite à 62 ans, il va probablement falloir choisir, un jour ou l'autre ». (https://www.ined.fr/fr/tout-savoir-population/chiffres/france/evolution-population/projections/ )

Avec une croissance démographique non maîtrisée qui se poursuit et l’allongement de la durée de vie, donc de la retraite, il est facile de prévoir que le rapport actifs-retraités va encore se resserrer ... A la croissance démographique vont s’ajouter la révolution technologique par les applications numériques des nouvelles « intelligences artificielles ». A cet effet, les experts du forum économique de Davos prévoient plus de 5 millions de chômeurs supplémentaires d’ici 2015 en Europe, ce qui va aussi, par « les entreprises 4.0 » contribuer à resserrer le rapport actifs-retraités, voire l’inverser par rapport à la situation actuelle. Pour une personne inactive il y aura forcément une incidence, car ce sont les impôts des actifs qui devront compenser directement ou indirectement...

La foire des inquiétudes

Face à un dossier particulièrement complexe, outre certaines confusions, il y a les fonctionnaires qui défendent leurs acquis, face à des salariés du privé, lesquels refusent de payer pour que les cheminots aient une transition plus longue, lesquels cheminots se sentent «  stigmatisés  ». Ou bien encore les agriculteurs et les travailleurs handicapés qui alertent sur leurs situations catastrophiques, les indépendants qui aimeraient bien savoir ce qui va leur arriver, Celles et ceux de la génération 1963 qui vivent comme une injustice, le fait d’être les premiers concernés par la réforme.

Face au risque d’embrasement, la « clause du grand-père », déjà utilisée pour les cheminots qui voudrait que la réforme ne soit appliquée qu’aux nouveaux entrants, ressurgit de plus en plus souvent dans la parole gouvernementale.

Mais cette «  solution  », qui déminerait les régimes spéciaux, se heurte à des obstacles techniques. Surtout, elle ferait courir le risque d’un nouvel incendie, cette fois dans le secteur privé, où les salariés verraient d’un mauvais œil le fait d’être les seuls à basculer dans le nouveau système.

L’absence d’un simulateur de pensions, fortement réclamé par les participants à la concertation, rajoute à la cacophonie. Et Jean-Paul Delevoye a déjà répondu par deux fois à l’interrogation  : un simulateur ne devrait pas voir le jour avant que le projet de loi ne soit arrêté.

instaurer un nouveau système universel où la retraite sera calculée par points, quel que soit le régime.

Actuellement, le montant des pensions découlant du système de retraite français par répartition est basé sur deux modes de calcul en fonction des régimes de retraites obligatoires ou complémentaires. La retraite par points est l’un de ces systèmes de calcul. L’autre étant un calcul basé sur le nombre de trimestres validés. La retraite par points est basée sur le cumul des points acquis tout au long de sa carrière par le salarié.

Le projet de d’Emmanuel Macron de refondation des retraites passe par le calcul d’un système universel par points

Si le principe Français du financement des retraites par répartition fondée sur la solidarité intergénérationnelle n’est pas remis en cause, le gouvernement souhaite la création d’un système de retraite universel par points. Le principe met en avant que « chaque euro cotisé donne les mêmes droits à tous les Français ». Refonte de l’organisation des 42 régimes de retraite différents. Dans cette optique, les régimes spéciaux devraient, en théorie, disparaître, avec toutefois certaines spécificités qui devraient être maintenues pour certaines catégories d’actifs, notamment celles liées à la notion de pénibilité du travail.

Alors que les gouvernements successifs depuis 20 ans n’ont cesser de proposer et faire des réformes censées équilibrer les retraites, depuis son élection, Emmanuel Macron a fait de la réforme ou plutôt d’une refondation des retraite une priorité afin d'arriver, selon lui, à un système de retraite par répartition soumis à de nouvelles réformes plus équitable ou « Chaque euro cotisé donnera droit aux mêmes droits quelque soit le statut ».

Qu’en sera-t-il plus concrètement ?

Création d'un âge d'équilibre à 64 ans : L'âge légal de départ reste fixé à 62 ans, mais un système de décote / surcote est proposé à partir de 64 ans. Cette recommandation va dans le sens du Bonus / malus initié sous le gouvernement Hollande et qui pousse les actifs à travailler 1 ou 2 années de plus pour ne pas être pénalisés par une décote pendant une période donnée. Cette mesure vise à inciter les Français à quitter la vie active le plus tardivement possible.

Des « points de solidarité » pour les périodes d'inactivité subies : La réforme des retraite présentée préconise la création de points de solidarité pour les périodes telles que le chômage, la maternité, la maladie et l’invalidité. Dans l’optique de la maladie et l’invalidité, M. Delevoye recommande que les proches aidants puissent aussi en profiter.

Un dispositif unique pour la pension de réversion. Le principe de la pension de réversion n’est pas remise en cause dans le cadre de la réforme des retraites : M. Delevoye préconise un dispositif unique permettant de garantir « 70% de la retraite du couple » pour les veufs et veuves.

Un minimum de pension rehaussé : L’objectif est que la pension minimum puisse atteindre 1000 euros pour une retraite minimum à taux plein, soit environ 85% du SMIC (contre 868€ actuellement).

A l’évidence, pour le gouvernement, il s’agit d’un chantier hors norme avec ce système universel par points proposé par le Président de la République, dont le montant de la pension dépendra du nombre de points et de la valeur du point.

Si ce système peut présenter des avantages, il y a également des inconvénients qu’il est important de prendre en compte. Mais cela relève essentiellement de la concertation avec les partenaires sociaux et des débats qui devraient être engagés dans le cadre de la commission nationale du débat public. Certes de nombreux Députés de la majorité le font dans leur circonscription, mais cela ne revêt pas le même caractère.

Pour conclure

Aujourd’hui, près d’un tiers de la population Française (29,6%) est âgée de 60-64 ans et plus. Il s’agit de la génération du « baby boom « d’après la seconde guerre mondiale qui avait conduit à une explosion démographique aujourd’hui à la retraite. Quelle que soit la croissance démographique et l’évolution du nombre de retraités, si elle se poursuivait au même rythme que celle que nous avons connu et connaissons actuellement, si on y ajoute la situation écologique et climatique, nul doute que la société n’est pas au bout de ses difficultés.

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35 réactions à cet article    


  • MagicBuster 3 décembre 2019 10:32

    Macron pense qu’il faut éliminer les vieux à la naissance.

    Le problème c’est que personne n’écoute ce surdoué.

    Les Français doivent surement être trop cons !


    • mmbbb 3 décembre 2019 23:16

      @MagicBuster Macron est tres fort , il vient de se mettre a dos Trump 


    • placide21 5 décembre 2019 08:29

      @MagicBuster
      Persécution des vieux par les jeunes  ;un roman argentin m’a impressionné alors que j’étais moi même jeune (1969) : https://es.wikipedia.org/wiki/Diario_de_la_guerra_del_cerdo



      • Ruut Ruut 3 décembre 2019 10:50

        Mais qu’il nous montre l’exemple en supprimant le régime spécial du Président, des Ministres, des Députés et des sénateurs, après il aura de la crédibilité.....


        • Salade75 3 décembre 2019 13:51

          Bonjour,

          Ce qui est fascinant, c’est notre incapacité à faire un lien entre les causes et les solutions proposées.

          Il n’y a pas grand chose de plus maitrisable que la démographie en temps de paix. Tous les leviers sont dans les mains des gouvernants. 

          On voit bien que la situation varie. Celle de 1945 était très différente de celle d’aujourd’hui, et probablement de celle de dans 50 ans : démographie, constitution de la population active, age de début de carrière, répartition socio-professionnelle, type d’emplois, part du salaire dans la richesse produite, pénibilité du travail, ... tout a évolué et est paramétrable...

          Mais au lieu de factualiser clairement le problème et son évolution dans le temps pour répondre aujourd’hui au problème d’aujourd’hui, et de préparer les adaptations prévisibles à venir pour quand elles arriveront, on réclame un système magique et universel qui durera aussi longtemps que l’humanité, et qui ne devra être mis en place que dans ... 1 génération (en tout cas pour les fonctionnaires ou assimilés avec régime spéciaux).

          Cela fait pourtant 40 ans que toutes les données du problème sont connues.

          Cette incapacité à nous adapter pragmatiquement, sereinement et rapidement aux problèmes nous détruit.

          S’adapter ou disparaitre : avons nous déjà choisi ?

          Les jours s’annoncent sombres pour les futurs retraités...


          • Le421... Refuznik !! Le421 3 décembre 2019 18:19

            @Salade75
            Et si on faisait un simple rapport entre le nombre de gens qui travaillent et les richesses produites ?
            Je dis ça, je dis rien.
            Avant, le paysan cultivait ses 15 Ha avec l’aide des voisins disponibles.
            Maintenant, il en cultive 150 tout seul...


          • velosolex velosolex 3 décembre 2019 18:30

            @Le421
            C’est exactement la solution. Même si le nombre de travailleurs a baissé, la richesse produite a été multiplié par deux ou par trois depuis les années 70, en raison de l’automatisation, et de l’accroissement de la rentabilité. . Pas besoin de sortir de saint cyr pour comprendre qu’il n’y a pas de problème de financement. Evidemment les gouvernants nous prennent pour des idiots, avec leurs calculs d’épicier tout en prenant un air soucieux, face à des irresponsables. Le problème inhérent, est celui de l’accroissement prodigieux des inégalités, qui continuent de plus belle. 


          • Salade75 3 décembre 2019 18:48

            Bonjour @Le421
            Vous êtes dans les solutions quand je n’en suis qu’au constat.

            Il me semble que déjà si le constat était factualisé, cela aiderait à répondre à 2 questions consécutivement :
            1 Que voulons nous pour nos retraités et combien voulons nous mettre dans le financement des retraites en prenant en compte les évolutions anticipables des populations et des métiers ?
            2 Ou trouver l’argent pour financer ce que nous voulons y mettre ?

            Mais dans l’état actuel, on entend tout et n’importe quoi ; tout le monde se plaint soit de la situation actuelle, soit de la situation fantasmée à venir, mais personne ne produit de dossier factuel qui permettrait de réfléchir sereinement.

            Sachant qu’il y a bien 2 sujets distincts :
            le problème (à démontrer, mais assez intuitif) du financement à revoir à cause de l’évolution (temporaire) de la pyramide des ages, ...
            et le sujet de la pertinence d’avoir 42 systèmes qui créent beaucoup d’injustices (en particulier évidemment les systèmes spéciaux déficitaires plus généreux que le système général et pourtant financés par ceux là même qui ont moins d’avantages ...)


          • foufouille foufouille 3 décembre 2019 19:04

            @Salade75

            « les systèmes spéciaux déficitaires plus généreux que le système général et pourtant financés par ceux là même qui ont moins d’avantages »

            par le RSI ou la MSA ?


          • Le421... Refuznik !! Le421 4 décembre 2019 09:04

            @Salade75
            Il faut aussi expliquer une chose que nos fiers dirigeants très intelligents ne veulent pas voir...
            Que fait le retraité moyen qui gagne à peu près de quoi vivre ?
            Il place son argent à la banque ou il « consomme » ? D’ailleurs, j’ai horreur de ce terme « consommer », disons qu’il dépense...
            Et mécaniquement, ce retraité qui donne son argent pour vivre à peu près dignement participe du fonctionnement du pays. Directement, il apporte de la richesse, ce qui fait que ne prendre en compte que la dépense induite par le versement des retraites tient de l’escroquerie pure.
            En plus, un retraité vivant dans des conditions acceptables ( n’oublions pas les frais fixes, électricité, logement, habits, déplacements, etc.) a souvent une activité parallèle de bénévole. Encore qu’avec le foutage de gueule généralisé et la mise au ban de la société de tous ces « inutiles », les retraités ont tendance à serrer le frein à main en ce qui concerne les aides aux associations...
            Mais sans ces bénévoles que le gouvernement oublie sans vergogne, beaucoup d’organisations seraient à la rue.
            Les retraités ne sont pas une charge de la société, comme Macron le chante à tue-tête, ils sont au contraire une richesse qui vient de l’investissement qu’a fait le pays dans un choix de société fait par nos anciens.
            Vouloir tout réformer sans réfléchir consiste à insulter le passé...


          • cevennevive cevennevive 4 décembre 2019 09:15

            @Le421, Salut,

            Mille fois oui ! Merci !


          • Salade75 4 décembre 2019 09:52

            Bonjour @Le421,

            "ils sont au contraire une richesse qui vient de l’investissement qu’a fait le pays dans un choix de société fait par nos anciens. Vouloir tout réformer sans réfléchir consiste à insulter le passé...« 

            Les »anciens" ont pris des décisions qui correspondaient aux besoins de leur époque. Mais l’époque a changé, et le discours qui consiste à dire que c’est insulter le passé que de dire que vrai un jour veut dire vrai toujours me parait être similaire à celui des religieux qui nous parlent de leur livre, écrit il y a des siècles, et qui devrait être aujourd’hui respecté à la lettre.
            Est-ce qu’on insulte les anciens quand on fait faire les glaçons par son congélateur alors que les anciens allaient scier la glace dans les lacs en hiver puis la stockaient dans des glacières ?
            La bête humaine, c’est fini. Aujourd’hui les cheminots, tractionnaires compris, ont la plus longue espérance de vie à 60 ans de France après les employés de la banque de France et ceux du CRPCEN. (Source : COR).

            Aujourd’hui, l’immense majorité des travailleurs exercent des métiers différents dans leur vie. On ne peut plus être conducteur à 55 ans ? Pourquoi ne pourrait on pas continuer avec un autre type d’emploi comme tout le monde ?... Ou pourquoi ne pas se battre pour que tout le monde s’arrête à 55 ans :) ?

            Le problème sur ce sujet est qu’on regarde tous le doigt, mais personne ne montre la lune.
            Tout a changé par rapport à 1945, et particulièrement 2 choses :
            comme vous le rappelez, les « anciens » avaient un projet de société qui a été + ou moins accompli par les 30 glorieuses : mais aujourd’hui, il n’y a plus de projet. La société éclate, tout le monde le sent, mais personne ne sait où elle va. Elle ressemble à un canard sans tête dans une basse-cour. Le bien être de l’humanité n’est clairement pas un objectif de la société : ce serait bien d’essayer de le réintroduire.
            le partage de la richesse produite a considérablement évolué au profit du capital et au détriment du travail, qui lui-même est en régression (taux de chômage). Il faut repenser cette répartition dans le cadre du projet de société, et non pas essayer de maintenir à tout pris un système qui ne tient plus.

            L’enfermement dans des corporatismes anachroniques empêche de réagir et de construire. Et surtout, il divise les peuples quand ils devraient s’unir pour proposer des projets et faire ressortir des hommes capables de les porter.


          • jesuisdesordonne jesuisdesordonne 3 décembre 2019 14:39

            C’est écrit dans les GOPES :
            "l’alignement de différents régimes de retraite des secteurs public et privé réduirait de plus de 5 milliards d’EUR les dépenses publiques à l’horizon 2022

            "
            Source
            https://www.upr.fr/actualite/les-professions-liberales-nouvelles-victimes-des-politiques-dausterite-lexemple-des-avocats/


            • cathy cathy 3 décembre 2019 15:01

              Vous avez oublié de parler des avortements des boomers et des suivants. Ils s’élèvent environ à 6 millions de 1979 à 2019. Vous imaginez bien que ces 6 millions d’avortements auraient assurer une vieillesse paisible à leurs parents et grand parents. Les boomers jouisseurs n’auront qu’une minable vieillesse quand le système va dégringoler.


              • julius 1ER 3 décembre 2019 15:07

                En fait la question est :

                est-ce qu’on nivelle les retraites vers le haut ???

                ou

                est-qu’on nivelle les retraites vers le bas ?????

                j’entendais un presque retraité de la SNCF partir à 53 ans avec 1700 euros net ... il disait n’avoir pas profité de ses enfants,petits enfants etc .... d’avoir fait des nuits d’où pénibilité etc .. et être au bout du rouleau et se voyant mal partir quelques années plus tard .... sic !!!

                est-ce un « nanti » ???? ou le modèle en devenir ?????

                dans les 2 cas, la réponse est non et c’est bien là que le bât blesse comme presque plus personne dans le privé ne peut prétendre prendre sa retraite à 53 ans, l’homme dont je parlais passe pour un privilégié ... en fait seuls la SNCF et l’Armée peuvent accorder des carrières courtes .... ce sont des exceptions dans le paysage français et je vois mal ces exceptions à court terme devenir des généralités .......

                donc je crois que les Régimes d’exception vont disparaître et tout le faux-débat qu’il y a eu ces derniers temps sonnent comme la chronique d’une mort annoncée !!!!


                • Albert123 4 décembre 2019 10:34

                  @julius 1ER

                  « j’entendais un presque retraité de la SNCF partir à 53 ans avec 1700 euros net ...  »

                  « le modèle en devenir ????? »

                  si c’est cela la réforme des retraites je prend de suite, la prime de charbon avec, 

                  le mec ne se rend même pas compte que beaucoup devront travailler 15 ans de plus sans être assuré de toucher ne serait ce que 1500 balles brut.

                  « l’homme dont je parlais passe pour un privilégié »

                  car s’en est un.

                  « les Régimes d’exception vont disparaître » 

                  et tant mieux, il en va de la notion d’unité, les régimes spéciaux c’est aussi ce qui fait qu’une grande partie de la population (les « privilégiés ») préfère manifester un jeudi, 1 an après, alors que depuis 54 semaines les GJ se sortent les doigts du cul le samedi (et donc sur leurs jours de repos).

                  autant je valide parfaitement les motifs officiels de cette grève, autant tout ce qu’elle implique réellement me file la gerbe, 

                  que ce soit les syndicat de police qui font la grève le jeudi pour taper sur des GJ le samedi ou les « nantis » de la SNCF et de la RATP qui se réveillent quand on leur annonce que c’est à leur tour de faire des efforts, 

                  mais également le fait que ce soit clairement une manifestation orchestrée pour revaloriser la gauche traîtresse et que Macron sera étrangement bien présent au château malgré la soit disante grève « historique et révolutionnaire » du 5 décembre, que des salopes comme le faux derche Martinez soit derrière, qu’il est semblé si important que le RN ne soit pas présent mais que tous les autres soit érigé en opposant au macronisme, ...

                  et j’en oublie tellement tant la liste du faux et du laid est longue au sujet de ce carnaval du 5 décembre, qui rien que dans sa préparation sonne bidon, autant dire que la suite promet d’être un bien meilleur spectacle que le prochain star war.

                   


                • TSS 4 décembre 2019 21:04

                  @Albert123 
                  je prend de suite, la prime de charbon avec


                  C’est une legende urbaine la prime de charbon n’existe pas.. !!


                • vieuxgrincheux 3 décembre 2019 16:16

                  Le facteur le plus important pour le futur n’est pas al démographie (trop d egens déjà sur ce globe terrestre qui va en crever d’ailleurs) mais la phrase suivante de l’article :

                  la révolution technologique par les applications numériques des nouvelles « intelligences artificielles ». A cet effet, les experts du forum économique de Davos prévoient plus de 5 millions de chômeurs supplémentaires d’ici 2015 en Europe, ce qui va aussi, par « les entreprises 4.0 » contribuer à resserrer le rapport actifs-retraités, voire l’inverser par rapport à la situation actuelle. 

                  Ca c’est le vrai débat qui concerne non seulement les retraites mais aussi le financement de l’assurance maladie, de la dépendance, du chomage.... Toutes les cotisations basées sur le travail HUMAIN ne seront plus viables très rapidement (max 5-8 ans) !!!!!!!!


                  • Samson Samson 3 décembre 2019 20:57

                    @vieuxgrincheux
                    Évidemment !
                    Jamais dans l’histoire de l’humanité, le ratio de richesse produite n’a nécessité aussi peu de travail humain. Mais au lieu de re-répartir les bénéfices d’une évolution technologique sans équivalent, on les confisque au bénéfice des seuls investisseurs en sanctionnant massivement tant les travailleurs que les pensionnés et tous ceux qu’elle prive de gagne-pain, obligés eux de se partager les miettes toujours plus rares du festin, soit les seuls revenus afférant au travail encore humain.

                    Et nos médias, politiciens et autres experts de se lamenter en chœur sur les déficits structurels qu’ils ont si soigneusement organisé ... ! Et dire qu’il en est encore pour gober cette farce indécente !


                  • Le421... Refuznik !! Le421 3 décembre 2019 18:23

                    Contrairement à la légende, l’espérance de vie « en bonne santé » est loin d’augmenter.

                    On sait juste prolonger la vie de ceux qui sont malades en fin de vie...

                    On fait dire aux statistiques ce que l’on veut bien leur faire dire.

                    Suivant d’où vient le vent.

                    Et je doute fort, qu’avec le régime Nutella Coca Smartphone, les jeunes qui seront à la retraite dans 55 ans soient en bonne santé.

                    Les trois quarts seront handicapés à 50 ans... Si encore en vie !!


                    • Lugsama Lugsama 3 décembre 2019 18:51

                      @Le421

                      Au Japon elle est de 10 ans supérieur grâce à la consommation d’algues !


                    • mmbbb 3 décembre 2019 23:27

                      @Lugsama les Japonais ne font plus de gosses comme les Allemands ! Ces pays industriels arrivent a la fin d un cycle 
                      Nous c est l immigration qui favorise la natalite. et cela nous coute rien ! En autre , Mayotte est devenue la premiere maternite de France ! 


                    • velosolex velosolex 3 décembre 2019 18:43

                      La démographie a commencé à augmenté sérieusement dés les années de guerre, et les baby boomers sont dans cette tranche qui va environ de l’année 42 à 65, dans sa phase la plus importante. Les premiers retraités de cette génération qu’on appelle dorée, mais qui ont bouffé tout de même de la vache enragée...Sont arrivés à la retraite avant l’an 2000, les derniers y parviendront en 2030. Ensuite la vague diminue. Elle commence donc à disparaitre, pour les plus anciens, arrivant à 78 ans, qui est l’Age d’espérance de vie pour les hommes ; Il n’est absolument pas sûr, d’ailleurs que cette espérance continue à croitre ; Depuis quelques années d’ailleurs elle se tasse, voir diminue parfois, en terme d’espérance de vie en bonne santé. Vu les pesticides, le nombre aberrant de cancers liés à l’environnement, qui sont en augmentation constante, l’accès aux soins de plus en plus difficile, , le temps de travail bientôt rallongé, il y a fort à craindre que l’espérance de vie va diminuer. 


                      • Le421... Refuznik !! Le421 4 décembre 2019 09:09

                        @velosolex
                        Vous avez entièrement raison.
                        Votre explication est claire et limpide.
                        De temps en temps, sur Agoravox, il y a des intervenants qui font oublier le ramassis de trolls extrêmistes qui sévissent régulièrement.
                        Merci.


                      • velosolex velosolex 3 décembre 2019 18:58

                        En gros taxer les revenus du capital, et les dividendes des actionnaires, pour financer les retraites. 
                        C’est drôle que tous ces brillants esprits, capables de faire des martingales d’enfer, de jouer avec des modèles numériques, et les algorithmes ne soient pas capables de voir les gisements prodigieux, issus des robinets et des dérivations qu’il ont établi, afin de siphonner les bénéfices, et l’impôt
                        Un gros mot. Je sais ; Je regrette...
                        Suffit de regarder notre bon Edouard Philippe, prenant un air soucieux, et juste. Faut pas lui retirer ça...
                        Nous expliquant benoitement que chaque bonne pièce d’un euro générera égalité pour tous, au royaume des retraites heureux. 
                        Ca me rappelle la foire aux nigauds, dans Pinocchio.
                        Je dis ça pour ceux qu’ont des lettres, au delà des chiffres.


                        • velosolex velosolex 3 décembre 2019 19:09

                          En gros pour les retraites, comme pour le reste, je veux parler des problèmes surtout liés à l’environnement, et à l’emploi, les solutions existent. Mieux elles se contiennent et se tiennent les unes dans les autres ; 

                          Evidemment il faut tourner le dos au système libéral actuel qui nous envoie dans le mur ; Avec lui c’est sûr le problème des retraites va être réglé très vite, au vue du suicide collectif. 

                          Les solutions sont dans les énoncés de problèmes, crée par cette machine inflationniste. Stop au productivisme, aux pesticides, à la mondialisation sauvage porteuse de désespoir et d’inégalités prodigieuses ;

                          Qu’advienne un monde où le sens dirige le politique. Dans le monde actuel, le retraité qu’on est ou qu’on sera tous n’est pas souhaitable, mis à part une upper class, les 1pour cent...Le retraité ou tout ce qui ne sert soi disant à rien, une fois exploité, comme un animal de batterie. Jamais la lecture de « la ferme des animaux », d’Orwell, avec son cheval qu’on emmène à l’abattoir, après qu’il ait travaillé comme un âne pour les cochons, n’a été si pertinentes


                          • jef88 jef88 3 décembre 2019 19:50

                            Je suis un vieux de 75 ans et j’ai des souvenirs .....

                            Vers l’arrivée de Mitterrand au pouvoir certains spécialistes avaient fait remarquer que compte tenu du baby-boom les retraites auraient des problèmes à partir d’environ 2010 ou 2015.......

                            La proposition était d’augmenter, un peu, les cotisations et de capitaliser le trop perçu pour avoir une réserve !

                            CAPITALISER !

                            Dans un régime socialiste ? Quelle horreur ! ! ! ! !

                             La proposition a été effacée d’un revers de manche ........

                             

                             


                            • JC_Lavau JC_Lavau 3 décembre 2019 20:28

                              « ... la question climatique » ? Tu y connais quelque chose ?


                              • mmbbb 3 décembre 2019 23:23

                                @JC_Lavau quel rapport avec la choucroute ? je commence a croire que tu es tare 


                              • JC_Lavau JC_Lavau 4 décembre 2019 14:39

                                @mmbbb. Climatique, tique tique !
                                Pour les toctocs.


                              • bouffon(s) du roi bouffon(s) du roi 4 décembre 2019 11:22

                                Par soucis d’équité, selon lui... smiley

                                Les anciens présidents de la République bénéficient après leur départ de l’Elysée d’avantages matériels et humains à vie pris en charge par l’Etat (c’est à dire au bout de 5 ans minimum) :

                                Avantages financiers :

                                - Du point de vue financier, un ancien président touche une retraite équivalente à celle d’un conseiller d’Etat ordinaire, soit environ 6.000 euros bruts par mois, qui s’ajoute aux éventuels salaires et pensions auxquels il a droit au titre de ses activités professionnelles autres que la Présidence.
                                - S’il décide de siéger au Conseil constitutionnel, comme il en a le droit, il touche en plus environ 11.500 euros nets par mois.

                                Avantages en nature :

                                - Deux fonctionnaires de la police nationale sont mis à leur disposition à titre permanent pour assurer leur protection rapprochée, sauf s’ils ne le souhaitent pas. - Leur conjoint(e) peut bénéficier d’un collaborateur « pour leur secrétariat personnel, à leur demande ».
                                - Un ex-président dispose d’un appartement de fonction meublé et équipé, dont la maintenance et les charges, y compris le téléphone, sont assumées par l’Etat. Deux employé(e)s sont affecté(e)s au service de cet appartement.
                                - Par ailleurs, l’État prend en charge sept collaborateurs permanents (chef de cabinet, assistant(es), secrétaires, etc.). Avec le nouveau décret, le nombre des « collaborateurs permanents » passe de sept à trois au-delà de la cinquième année suivant le départ de l’Elysée.
                                - Les dépenses de personnel sont supportées par les ministères mettant à disposition ces collaborateurs (intérieur, défense, finances, ministères sociaux). Ces derniers peuvent en outre se voir attribuer, comme les membres des cabinets ministériels, une « indemnité de sujétion particulière » instituée par un décret du 5 décembre 2001. Les services du Premier ministre prennent en charge le versement de cette indemnité (soit un montant total annuel de 230.000 euros), ainsi que les dépenses de fonctionnement (470.000 euros par an), répondaient les services du Premier ministre en juin 2008 à une question écrite du député de l’Aisne René Dosière (app. PS).

                                - Les anciens chefs de l’Etat disposent d’une voiture de fonction avec deux chauffeurs (un seul au-delà de cinq ans). Ils peuvent voyager gratuitement autant qu’ils le souhaitent sur Air France et avec la SNCF.
                                - Quand ils voyagent à l’étranger, ils peuvent loger dans les résidences de l’ambassadeur ou des consuls.
                                - Quand ils se déplacent sur le territoire national, ils peuvent bénéficier d’une aide pour faciliter leur séjour et loger en préfecture ou sous-préfecture. Avant le départ de François Hollande, ces avantages coûtent 10,3 millions d’euros par an à l’Etat, dont l’essentiel (6,8 millions) pour les dépenses de protection, pour les trois anciens présidents encore en vie.
                                https://www.cnews.fr/france/2019-04-02/les-avantages-et-privileges-des-anciens-presidents-de-la-republique-27841


                                • uleskiserge uleskiserge 8 décembre 2019 10:33

                                   

                                   


                                  La réforme des retraites est invendable ; d’où la difficulté pour l’Elysée et Matignon ainsi que pour « la bande à Macron »  médias et députés -, d’avancer non masqués ; oui, invendable car il est forcément question de travailler plus (plus longtemps) et de toucher moins (baisse des montants qui seront versés) ; il semblerait qu’il s’agisse aussi d’un nivellement général des revenus par le bas avec une hausse symbolique au profit de ceux qui touchent déjà le fond : les petites, toutes petites retraites ; on prendra donc beaucoup à Pierre ( baisse de 20 à 30% ) pour donner quelques miettes à Paul ; c’est en cela que le gouvernement se permet d’insister sur le fait que sa motivation première c’est d’insuffler plus de justice dans les régimes de retraite ; comprenez : « il n’y a pas de raison que les uns, une fois à la retraite, s’en sortent mieux que les autres qui ne s’en sortent pas ou bien, tout juste ! Que tous partagent le sort de ces derniers ! ».............. Les classes moyennes supérieures et les classes supérieures (électorat de tous les gouvernements mondialistes et anti-sociaux) auront elles, les moyens d’épargner , bien évidemment ; des baisses d’impôts importantes les y inciteront ; baisses sur le dos du financement des services publics. 


                                  • soi même 8 décembre 2019 21:11

                                    C’est comme le pic du pétrole, il y a aujourd’hui le pic de la vieillesse, en 1970 il y avait déjà des gens lucides la preuvre (https://www.facebook.com/Ina.fr/videos/481739905753272/UzpfSTEwMDAzNDU2NjEyN jAwMjoxOTYzMjc3NzgxOTYwOTI/ ) ce qui veut dire qu’il faut changer de synthème économique .


                                    • soi même 8 décembre 2019 21:39

                                      cela se base sur un non dit, les retraites de ses syndicaux de la fonction publique et couverte par 7 milliards prélevé sur l’imposition des contribuables pour comblés leurs déficits chroniques de leurs régimes spéciaux. Un vrai scandale ses régimes spéciaux, et celui le plus gros c’est celui des Sénateurs et des Préfets nommer à vie, qui touchent leurs salaires à lors qu’ils non plus de mission effective.

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