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La scène de la NATIVITÉ est bien plus émouvante et attachante par ses traits apocryphes : l’ÉTOILE, le BOEUF et l’ÂNE, les ’ROIS’ Mages

 

Déjà au II ième siècle, le ''Père de l'exégèse biblique'' et Théologien « Origène considère [les mages] comme des charlatans et de tristes personnages indignes d'intérêt. » (2) p. 22

Souvent les Mages sont représentés portant le bonnet phrygien, ornement obligatoire des prêtres du dieu Mithra. Ils le sont effectivement.

En outre certaines pratiques explicitement condamnées par la Bible ont été de tout temps des 'spécialités' des Mages : la magie et la divination.

Enfin, les éléments présents sur des représentations de la Nativité, qui sont absents des textes du canon Biblique, mais qui sont mentionnés sur des textes apocryphes, sont régulièrement utilisés par la Tradition. Ce sont : le bœuf et l'âne, les deux sages femmes, la qualité de 'rois' des Mages, les noms des Mages. Références en (9).

Outre ce dernier point, qui n'est sans doute pas bien grave (?), les exégèses de saints de l’Église se sont entrechoquées sans conclure, depuis les origines, sur le sens des symboles. Exégèses sur lesquelles j'apporte mon grain de sel.

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 Mosaïque Byzantine de La Nativité – Chiesa Santa Maria dell' Ammiraglio dite « Église de la Martonara » - XII s. — Palerme (Sicile/ Italie) – Photo JPCiron

Les deux Sage-femmes nommées Zélami et Salomé apparaissent dans le texte apocryphe ''pseudo-Matthieu''. (Chateaubriand disait que les évangiles apocryphes ne l'étaient pas plus que les autres.)

 

Questionner les Écritures ne peut porter atteinte à la foi du fidèle, comme le faisait justement remarquer le pape Léon XIII :

« On ne doit pas perdre pied, même lorsqu'il réside quelque apparence de vérité dans l'opinion contraire. En effet, puisque le vrai ne peut en aucune façon contredire le vrai, on peut être certain qu'une erreur s'est glissée soit dans l'interprétation des paroles sacrées, soit dans une autre partie de la discussion (...)  » (7)

 

 

Voici le plan de cet Article :

> Que sont les Mages et le magisme ?

> Les exégèses des Saints de l’Église

> Les Saintes Écritures et les Mages

> L’Étoile des Mages et la Nativité

 

>>> QUE SONT LES MAGES ET LE MAGISME ?

 

Clarifions tout d'abord que la ''magie'', synonyme de ''magisme'', est la religion des Mages. Le mot 'mage' vient du latin ''magus'' qui reproduit le mot Persan. (Littré) Notons que cette définition se concentre sur un seul des aspects de la 'religion' des Mages.

Le Dieu Mithra était vénéré par les Mages à côté des divers dieux du Mazdéisme. En outre, les Mages prétendaient être aussi les disciples du monothéisme de Zoroastre. Le tout en sus à leurs activités de magie, de divination et d'astrologie. Leurs rites comportaient aussi des sacrifices d'animaux.

Trois Mages sont venus à Jérusalem. C'est le Pape Saint Léon (V ième siècle) qui a arrêté le nombre des Mages à trois (''les présents étant triples, les oblateurs sont trois''). Auparavant, on portait leur nombre à douze (tradition syriaque ou arménienne) ou, pour des raisons de symétrie, à deux (fresque du III ième siècle du cimetière Saints-Pierre-et-Marcellin) ou quatre (fresque du cimetière de Domitille) (2) p. 24

Que sont les Mages ? Paul du BREUIL, historien des religions, explique : « Formée à l'origine d'une des six tribus mèdes, la caste des mages possédait des attributions politiques et religieuses héréditaires. Ils se disaient descendants de Manus, l'Adam des légendes indo-iraniennes antérieures à Zarathoustra. » (1) p. 18

Quelle était la langue des Mages ? On pense que cela pourrait avoir été initialement l'Élamite. Mais, plus tard, les Achéménides ont choisi d'utiliser l'Araméen (version 'impériale') pour les communications diplomatiques et pour les échanges administratifs avec toutes les provinces de leur immense empire. Les Mages ont alors massivement adopté l'Araméen. Ce qui permit aux Mages d'étendre leur influence dans tout l'Empire Perse, et même de se faire connaître jusqu'en Grèce.

Émile BENVENISTE (l'un des plus grands de nos linguistes, spécialisé dans les langues indo-européennes) nous résume la partie théologique de la religion des Mages : « Une cosmologie mazdéenne [polythéiste] non réformée, subordonnée au principe du Temps divinisé [Zervanisme dualiste] ; le tout harmonisé secondairement avec la réforme de Zarathustra. Tel paraît avoir été le contenu du magisme. » (3) p. 24

En fait, pour les Mages, l'eschatologie de Zoroastre semble avoir constitué une 'couche' de leur ''besace théologique''. Couche appliquée sur leur fond de croyances du mazdéisme zervaniste, agrémenté en sus du culte de Mithra. C'est cette 'couche' originale qui séduira les (futurs) Judéo-Chrétiens.

 

image = Mosaïque des trois ''Rois Mages'' - Basilica di Sant'Apollinare Nuovo - Rávena – VI s. - Crédit : Nina-no / Nina Aldin Thune - Travail personnel - « "I tre Re Magi''. Dettaglio da : "Maria col Bambino attorniata da angeli". Mosaico di scuola ravennate italo-bizantina, completato entro il 526 d.C. dal cosiddetto "maestro di Sant'Apollinare". I Magi sono indicati coi nomi di Gaspare, Melchiorre e Baldassarre. » CC BY-SA 2.5, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=2176501 -

 
 

 >>> LES EXÉGÈSES DES SAINTS DE L’ÉGLISE

 

Nous avons vu qu'au II ième siècle, Origène, ''Père de l'exégèse Biblique'' considérait les Mages comme des charlatans et de tristes personnages indignes d'intérêt.

Pour des raisons semble-t-il tactiques, il sera choisi, au contraire, d' insérer les Mages aux fondements de l’Église Chrétienne. (Saint Fulgence)

 

Voici comment on y est arrivés :

 

Au III ième siècle, le groupe 'judéo-chrétien' des Ébionites considérait le Christ comme fils de Joseph... et les Chrétiens cherchaient à mettre leur message en avant, tout en se démarquant du Judaïsme.

Au début du IV ième siècle, Saint Épiphane, utilise l'argument des Mages, venus adorer le Christ, comme une preuve de la divinité du Christ. Cet Argument est utilisé contre les Juifs et les Ébionites, et est sensé démontrer leur 'erreur'. Mais sans convaincre.

L'association du bœuf et de l'âne à la Nativité est très ancienne : « Un fragment représentant la Nativité avec le bœuf et l'âne porte le nom des consuls Placide et Romulus : c'est-à-dire qu'il remonte à l'année 343. » (5) Leur association à la Nativité était donc connue bien avant de venir à être représentée sur ce fragment... Et la scène comprenant le bœuf et l'âne était donc connue plusieurs siècles avant d'apparaître dans le Pseudo-Matthieu.

Saint Grégoire de Nysse (IV ième siècle) rappelle alors le symbolisme de la présence du bœuf et de l'âne à la Nativité : « Le bœuf, c'est le Juif enchaîné par la loi ; l'âne, porteur de lourds fardeaux, c'est celui que chargeait le poids de l'idolâtrie. » Saint Ambroise précise que l'âne, est « la figure des gentils. » (5)

Vers le milieu du IV ième siècle, les deux animaux figuraient donc symboliquement l'Humanité Juive et l'Humanité Païenne. Mais très vite, la représentation du bœuf et de l'âne s'était imposée comme une réalité, laissant de côté le symbolisme. « On n'apercevait plus l'image du Juif enchaîné par la loi, ni celle du Gentil idolâtre : on ne voyait qu'un bœuf et qu'un âne bien réel, et, puisqu'on les voyait, on ne pouvait plus douter de leur existence, de leur présence effective au berceau du Sauveur. » (5)

Depuis lors, la légende du bœuf et de l'âne restera toujours vraie pour le sentiment populaire. Ce sentiment a oublié la signification mystique que les théologiens du IV ième siècle attribuaient aux deux animaux.

Et les tensions avec les Juifs ne s 'amélioraient pas...

C'est le moment où Saint Basile de Césarée ''monte au créneau'' et « oppose à la foi des Gentils (représentés par les Mages) l'orgueil et l'aveuglement des Juifs. » (2) p. 23

 

La symbolique du bœuf et de l'âne (= du Juif et du Gentil idolâtre) n'ayant pas pris racine chez les fidèles, un succédané a été imaginé afin de ne pas perdre l' important aspect symbolique. C'est donc le moment choisi pour introduire la symbolique des bergers et des mages (= des Juifs et des Gentils idolâtres)

 

C'est ce que fera Saint Augustin, au V ième siècle : « les bergers étaient des Israélites et les mages des païens. » (…) « Si le manque de culture domine dans la rusticité des bergers, l'impiété domine dans les sacrilèges des mages. (…) car il venait choisir ce qui était ignorant pour confondre les sages, et appeler non les justes, mais les pécheurs, afin qu'aucune grandeur ne pût s'enorgueillir et aucune faiblesse désespérer. » (4)

 

Mais cette Exégèse avancée par Saint Augustin est-elle convaincante ?

La croyance populaire, on l'a vu, s'attache aux évidences sensibles. Pourquoi abandonner une symbolique simple et sympathique pour une nouvelle, autrement plus complexe à articuler ? Car si la logique de cette exégèse de Saint Augustin sera clairement compréhensible à l'entendement des 'sages', elle ne le sera point à celui des 'ignorants' d'hier et d'aujourd'hui. Les intentions prêtées à Dieu par l'exégèse elle-même ne portent donc pas de fruits.

 

Néanmoins, le nouveau concept est ''inscrit dans le marbre'' par Saint Fulgence (VI ième siècle), évêque de Ruspe, qui affirme que les Mages et les bergers, représentant les Gentils et les Juifs, sont deux pierres symboliques destinées à prendre part aux fondements du nouvel édifice : l’Église Chrétienne. (2) p. 24

 

Saint Thomas d'Aquin (XIII ième siècle) s'est penché lui aussi sur ce problème des Mages, et avait avancé son analyse, en partant de Jean 13:18 où Jésus dit que « (…) je connais ceux que j'ai choisis. (…). » Thomas d'Aquin en conclut que ceux à qui a été en premier manifestée la naissance du Christ [les bergers et les mages] ont bien été choisis. Et, en illustration de sa déduction, Thomas d'Aquin cite l'analyse du ''pourquoi'' de ce choix, en reprenant la proposition de Saint Augustin.

 

Mais ce choix prêté à Jésus par Thomas d'Aquin est-il un bon choix ?

On l'a dit : la symbolique attachée au bœuf et à l'âne présentait de grands avantages : elle était simple et s'exprimait à travers des animaux sympathiques. De plus elle faisait le lien avec un Prophète de l'Ancien Testament : « Le boeuf connaît son possesseur, Et l'âne la crèche de son maître (…). » (Esaie 1 :3) 

En outre, pourquoi Jésus aurait-il choisi les Mages, quand Jésus dit par ailleurs « (…) le serviteur n'est pas plus grand que son seigneur, ni l'apôtre plus grand que celui qui l'a envoyé.  » (Jean 13:16). Car le Seigneur qui a envoyé les Mages n'était autre que le Dieu de Zoroastre, comme le rappelle aussi l’Évangile apocryphe de l'enfance.

En revanche, le choix prêté à Jésus par Thomas d'Aquin ''tient la route'' quand le Dieu des uns est aussi le Dieu des autres !

Les Rois Mages – Sarcophage - Cimetière Sainte-Agnès à Rome – IV s. - Adoration des Mages. Panneau d'un sarcophage romain du IVe siècle provenant du cimetière de Sainte-Agnès à Rome. - Source : Commons Wikipedia) Par Inconnu — Jastrow (2006), Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=1309689 -

 
 

 >>> LES SAINTES ÉCRITURES ET LES MAGES
 

L'Enseignement de la Bible dit de repousser le Mal, et l'on sait précisément que l’Éternel condamne les pratiques qui sont aussi celles des Mages.

 

Cicéron, homme d’État Romain (1er siècle avant J.C.) témoigne : « Chez les Perses, ce sont les mages qui pratiquent la divination et la science des augures ; ils se réunissent dans un lieu sacré, pour s'entendre et conférer de leur science. » (6)

 

Pratiquer les Arts de la Magie et de la Divination -spécialités des Mages- c'est faire ce qui est mal aux yeux de l’Éternel. :

« Il fit passer ses fils par le feu dans la vallée des fils de Hinnom ; il observait les nuages et les serpents pour en tirer des pronostics, il s'adonnait à la magie, et il établit des gens qui évoquaient les esprits et qui prédisaient l'avenir [= divination]. Il fit de plus en plus ce qui est mal aux yeux de l'Éternel, afin de l'irriter. » (2 Chroniques 33:6) (*)

 

Et la parole du Seigneur condamne les Arts Magiques :

« Et un certain nombre de ceux qui avaient exercé les arts magiques, ayant apporté leurs livres, les brûlèrent devant tout le monde : on en estima la valeur à cinquante mille pièces d'argent. C'est ainsi que la parole du Seigneur croissait en puissance et en force. » (Actes 19 : 19-20)

 

>>> L’ÉTOILE DES MAGES ET LA NATIVITÉ
 

Le texte des Écritures rapporte que les Mages ont déclaré avoir vu l’Étoile du roi des Juifs, depuis l'Orient lointain. L'étoile associée à la Nativité est donc bien l'étoile des Mages, et non une autre qui aurait été envoyée par Dieu à ces païens 'impies et sacrilèges' (selon les termes de Saint Augustin).

L'idée de l'étoile est belle, et elle pourrait avoir été un ange lumineux qui 'marche devant les mages' et les guide, comme on peut le comprendre dans la version Arabe de l’Évangile de l'enfance (apocryphe).

 

« Jésus étant né à Bethléhem en Judée, au temps du roi Hérode, voici [que] des mages d'Orient arrivèrent à Jérusalem, et dirent : Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? car nous avons vu son étoile en Orient, et nous sommes venus pour l'adorer. » (Matthieu 2 : 1-2) (*)

«  Après avoir entendu le roi, ils partirent. Et voici, l'étoile qu'ils avaient vue en Orient marchait devant eux jusqu'à ce qu'étant arrivée au-dessus du lieu où était le petit enfant, elle s'arrêta. Quand ils aperçurent l'étoile, ils furent saisis d'une très grande joie. Ils entrèrent dans la maison, virent le petit enfant avec Marie, sa mère, se prosternèrent et l'adorèrent ; ils ouvrirent ensuite leurs trésors, et lui offrirent en présent de l'or, de l'encens et de la myrrhe. Puis, divinement avertis en songe de ne pas retourner vers Hérode, ils regagnèrent leur pays par un autre chemin.  » (Matthieu 2 : 9-12) (*)

La Bible ne parle plus par ailleurs de ces trois personnages. Se posait en outre le problème de la durée de leur voyage. La Tradition retint un voyage ''miraculeux''.

D'où venaient ces Mages ? Que sont-ils devenus ? La Bible est muette à ce sujet.

L'historien René GROUSSET, membre de l'Académie Française, s'est penché sur cette problématique du silence de la Bible : « Là où les quatre évangiles officiels sont restés muets, les Apocryphes prennent volontiers la parole. Ils savent ce que les autres ignoraient, ils disent ce que les autres n'ont pas dit. Dans les apocryphes, l'affectueuse curiosité des fidèles, avide de détails précis, de renseignements intimes sur cette admirable histoire dont on ne lui fournissait que de courts résumés, a puisé de bonne heure plus d'un trait heureux, plus d'une page touchante, qui ont mérité quelquefois de passer à jamais dans la croyance même de l’Église. » (5)

L’Évangile apocryphe de l'enfance, quant à elle, nous enseigne que la Nativité du Seigneur-Jésus-Christ est celle du Sauveur du monde qu'avait prédit Zoroastre. C'était mille ans plus tôt.

Cette version apocryphe est crédible car l'Enseignement du prophète Zoroastre a été reçu (indirectement) par les Mages de Médie. Cette contrée fut plus tard un des lieux d'Exil des Israélites, aussi à l'époque Perse. L'influence des Mages s'étant ensuite étendu dans tout l'Empire Perse, en utilisant l'Araméen (langue de communication des Perses dans les dizaines de contrées composant leur Empire)

Les Mages sont donc bien venus pour adorer le Sauveur annoncé par le prophète Zoroastre. Puisqu'il s'agit du même Sauveur, il s'agirait donc aussi du même Dieu !

Ou bien ces seuls trois Mages se seraient-ils par avance convertis au futur Christianisme à venir ?

Car bientôt Jean, Pierre, Paul et Luc professeront à l’unisson « que le Père a envoyé le Fils comme sauveur du monde. » (1Jean 4:14) (*)

 

Au final, mon sentiment est que, durant et au retour des Exils, les Israélites (puis plus tard les Chrétiens) ont reçu, assimilé et adopté en grande partie l'Enseignement millénaire de Zoroastre pour tous ces points essentiels qui leur étaient alors inconnus. C'est-à-dire le Jugement individuel post-mortem, le Paradis et l'Enfer, la future résurrection des corps, l'Apocalypse de la fin des Temps, la vie éternelle pour l'âme et le corps réunifiés. (10)

 

On comprend que le sujet est particulièrement sensible. Mais la méthode tracée par le Pape Léon XIII est valable en toute circonstance.

Dès 1894, le professeur de philologie orientale à Oxford Lawrence H. MILLS affirmait : « Il a plu à la divine Puissance de révéler quelques-uns des articles les plus importants de notre foi catholique, en premier lieu, aux Zoroastriens et, par l'entremise de leur littérature, aux Juifs, puis à nous-mêmes. » (8).

Lawrence H. MILLS mentionne -entre autres- que les concepts traditionnels de la religion de Zoroastre, comme l'immortalité et la résurrection, alors entièrement nouveaux pour les Israélites, ont été adoptées par les Judéo-Chrétiens.

 

JPCiron

image = Crèche de Paroisse - Photo JPCiron

Selon la tradition gréco-orientale, Jésus était né dans une grotte. Les cavernes de Palestine servaient alors d'abri pour les troupeaux. (La mention de la grotte apparaît pour la première fois dans le Protoévangile apocryphe de Jacques - II & VI ième siècle)

La tradition latine a retenu l'étable occidentale pour la Nativité. 

 

  :: :: :: :: :: :: :: : NOTES :: :: :: :: :: :: :: :

 

(*) - Traduction de la Bible par Louis SEGOND 1910

 

.. (1) - Ouvrage « Zarathoustra et la transfiguration du monde » par Paul du BREUIL – Payot – 1978

 

.. (2) – Ouvrage « La légende des Rois Mages » par Marianne ELISSAGARAY – Seuil, Paris – 1965

 

.. (3) – Ouvrage « Les Mages dans l'Ancien Iran  » par Émile BENVENISTE - Société des Etudes Iraniennes – Paris - 1938

 

.. (4) – Ouvrage « Somme Théologique (illustré) : Texte intégral  » de Saint Thomas d'Aquin – Google Books

 

 ….. (5) - Article « Le boeuf et l'âne à la nativité du Christ  » par René GROUSSET - In : Mélanges d'archéologie et d'histoire, tome 4, 1884. pp. 334-344. DOI : https://doi.org/10.3406/mefr.1884.5876 www.persee.fr/doc/mefr_0223-4874_1884_num_4_1_5876

 

.. (6) – Ouvrage « De la Divination (Œuvres Complètes de CICERON) » – Traduit par M. de GOLBERY – 1840

 

.. (7) – Encyclique « Providentissimus Deus  » par le Pape Léon XIII – 18 novembre 1893 - www.vatican.va/content/leo-xiii/fr/encyclicals/documents/hf_l-xiii_enc_18111893_providentissimus-deus.html

 

..... (8) - Ouvrage « Zoroaster and the Bible » – Lawrence Heyworth MILLS – 1894

 

« (...) the now undoubted and long since suspected fact that it pleased the Divine Power to reveal some of the important articles of our Catholic creed first to the Zoroastrians, and through their literature to the Jews and ourselves. »

(...)

[Among the Jews,] « The doctrine of immortality was scarcely mooted before the later Isahia -that is, before the captivity- while the zoroastrians scriptures are one mass of spiritualism, referring all results to the heavenly or to the infernal worlds.  »

(...)

[As regards to the Old ans New Testaments,] « the humble, and to a certain extend prior, religion of the Mazda worshipers was useful in giving point and beauty to many loose conceptions among the Jewish religious teachers, and in introducing many ideas which were entirely new, while as to the doctrines of immortality and resurrection -the most important of all- it positively determined belief.   »

 

.. (9) – Éléments relatifs à la représentation de la Nativité qui sont absents du Canon Biblique, mais sont présents dans des textes Apocryphes.

Dans son livre, Marianne ELISSAGARAY précise que c'est dans l’Évangile de l'enfance, apocryphe en version Arménienne, que « Ces rois étaient trois frères   : le premier, Melkon, qui régnait sur les Perses ; le second, Baltazar, qui régnait sur les Indiens, et le troisième, Gaspar, qui possédait le pays des Arabes » et l'auteure ajoute qu'il s'agit très probablement d'un ajout tardif. (2)

C'est dans le pseudo-Matthieu, texte apocryphe du 6e ou 7ième siècle, qu'apparaissent le bœuf et l'âne, présents dans les représentations de la Nativité. C'est aussi dans le pseudo-Matthieu que sont mentionnées les deux sages-femmes Zélomi et Salomé.

Et c'est d'abord dans la version Arménienne de l’Évangile de l'Enfance que nos Mages sont qualifiés de Rois.

Je ne crois pas que la Bible canonique mentionne ces éléments pourtant associés à la Nativité dans la tradition.

Dans la version Arabe de l’Évangile de l'enfance, il est suggéré que l'étoile guidant les Mages était en fait un ange.

 

..... (10) - Article "Zoroastre : son Crédo et son Eschatologie (de la Genèse au Royaume de Dieu) par JPCiron - https://www.agoravox.fr/actualites/religions/article/zoroastre-son-credo-et-son-210639

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38 réactions à cet article    


  • JC_Lavau JC_Lavau 22 décembre 2020 16:35

    Les rois mages, ils étaient trois : César, Marius, et pis Fanny.



    • JPCiron JPCiron 22 décembre 2020 22:39

      @amiaplacidus
      @JC_Lavau

      Merci pour ce sympathique et incontournable rappel Historique.
       smiley


    • Laconique Laconique 22 décembre 2020 16:52

      Voir ci-dessous la véritable exégèse du récit des mages chez Matthieu. Ce texte est issu d’un cours donné en 2020 par un éminent bibliste que je ne nommerai pas, cours auquel j’ai assisté. Il s’agit d’un texte inédit, que je partage en exclusivité sur Agoravox :


      « Le livre de Tobit est essentiel pour comprendre le récit des mages. (...)


      Il a été déporté à Ninive où il a réussi à se faire une place dans l’entourage du roi, mais il ne peut plus aller à Jérusalem pour y sacrifier aux fêtes de pèlerinage ou pour payer les dimes qu’il doit aux prêtres desservant le sanctuaire. (...)


      Le vrai culte est celui des œuvres de miséricorde, et la vraie Jérusalem est partout où ces œuvres sont pratiquées. (...)


      L’Evangile selon saint Matthieu dialogue avec le livre de Tobit. Et ce dialogue est précisément mis en place dans l’épisode des Mages. La question du culte est posée dès le début du récit avec le verbe προσκυνέω – se prosterner, qui est le verbe de l’adoration devant le Seigneur, seul roi d’Israël. (...)


      Les Mages trouvent donc le Christ à Bethléem, le fils de David qui règle le culte que les Juifs doivent rendre à leur Dieu. Ce culte est celui des œuvres de miséricorde qui est institué dans le don de la myrrhe, le parfum de l’ensevelissement de celui qui va être condamné à mort et ressusciter. L’espérance portée par le livre de Tobit s’accomplit à Bethléem, et non pas à Jérusalem. Cela annonce ce qui se vivra ensuite au tombeau vide, présenté comme le vrai sanctuaire où l’Ange du Seigneur, qui aura quitté le temple de Jérusalem, fera sa résidence quand les saintes femmes viendront y prendre soin du corps du crucifié. La miséricorde concrètement pratiquée au tombeau vide est la porte d’entrée dans le mystère de la résurrection annoncée par le don de la myrrhe à Bethléem, laissant deviner que l’Evangile n’a pas été étouffé à la croix et qu’il poursuit son œuvre dans le monde. »


      • JPCiron JPCiron 22 décembre 2020 21:24

        @Laconique

        Bonjour, et merci pour cette contribution qui m’en ’’bouche un coin’’.
        Je ne connaissait pas ce livre. je l’ai finalement trouvé :

        https://magnificat.ca/textes/bible/tobie.htm

        .
        Ce que j’ai pu en comprendre en le parcourant, c’est que celui, craignant Dieu et appliquant Ses préceptes et commandements, recevra une récompense (de son vivant) pour cela, même s’il advient que (comme Job), il ne mérite pas son triste sort ou les épreuves qu’il doit affronter.
        Ce serait donc un texte antérieur à l’adoption de la croyance en l’au-delà (qui existait chez les Perses Zoroastriens et chez les Egyptiens, depuis des lustres). 
        .
        Mais je vois que vous en tirez des enseignements qui vont bien plus loin... Ou bien vous percevez plus de ’’fenêtres’’ d’analyse ou de messages que porterait le texte...
        .


      • Clark Kent Séraphin Lampion 22 décembre 2020 16:55

        Les croyances populaires n’ont souvent pas grand-chose à voir avec la théologie et ses dogmes.

        Par exemple, dans l’antiquité, pour s’assurer la protection des dieux, il fallait sacrifier une personne humaine. Des rites semblables existaient aussi chez les Aztèques au 14e et chez les Dogons du Mali, ainsi qu’au Dahomey (actuel Bénin).

        Le christianisme a interdit les sacrifices humains, mais a continué à tolérer le sacrifice des animaux dits « chtoniens », c’est-à-dire ceux qui voient dans les ténèbres ou vivent sous terre, dans le royaume du diable.

        Ce sont les chats et les chouettes qui ont payé le gros lourd de l’addition :

        • le chat, parce qu’on croyait que les sorcières se métamorphosaient la nuit en chat noir,
        • la chouette, parce que son cri était supposé annoncer une mort imminente.

        L’Église catholique n’ignorait pas ces pratiques puisque, pendant tout le Moyen Âge, le chat apparaissait souvent dans les procès de sorcellerie, où il était accusé de participer aux sabbats. Pendant le Carême, on organisait des bûchers sur lesquels on brûlait des centaines de chats noirs. Après le rituel, les badauds récupéraient une poignée de cendres, qu’ils allaient répartir autour des maisons et dans les champs. Le dernier autodafé de chats a eu lieu à Metz, à la Saint-Jean, en 1777.

        Or, pour les théologiens, l’aversion à l’égard des chats et des chouettes n’a rien à voir avec ces pratiques « magiques » (magie noire). Il se trouve que chez les Égyptiens, les chats étaient sacrés, et personnifiaient la déesse Bastet, et chez les Grecs, la chouette était l’animal sacré de la déesse Athéna, et pour supprimer les dieux païens, il fallait supprimer les animaux qui les symbolisaient. Les deux courants se sont donc fondus dans un curieux amalgame où les uns et les autres, les clercs et les fidèles, n’avaient pas les mêmes représentations ni les mêmes convictions pour une pratique convergente, comme pour l’âne, le bœuf, et les rois mages..


        • JPCiron JPCiron 22 décembre 2020 21:48

          @Séraphin Lampion

          Bonsoir. Merci pour cette analyse, et aussi pour ces explications fort intéressantes.
          .
          Nos croyances et les supports qui les véhiculent peuvent donc provenir de sources et traditions différentes, et cohabiter néanmoins. Vous montrez que ce phénomène est en quelque sorte ’’courant’’ depuis bien longtemps et dans bien des environnements différents.

          Il est amusant de noter que, < pour supprimer les dieux païens, il fallait supprimer les animaux qui les symbolisaient. Ce qui constitue une pratique magique, me semble-t-il, visant à contrer les croyances magiques des païens...
          ... un chat qui se mord la queue...

          Dans ma jeunesse, je me souviens avoir vu, en France, en campagne, une pauvre chauve-souris (desséchée) clouée bras ouverts sur une paroi de bois. Cest triste pour l’animal qui l’a mise là...


        • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 22 décembre 2020 22:47

          @Séraphin Lampion

          A Ua Pou , iles Marquises furent déposés au 19e siècle huit prêtres . Nul ne les revu . Lol


        • Aristide Aristide 23 décembre 2020 08:28

          @Séraphin Lampion

          Le texte intégral que vous avez caviardé est là en pdf :

          Si les croyances religieuses sont issues des dogmes de la théologie, les croyances populaires plongent leurs racines dans la sociologie,
          l’anthropologie, l’ethnologie et l’astrologie. Elles peuvent aussi bien
          découler du paganisme de l’Antiquité, que de la théorie dite des
          « humeurs » ou de la théorie des « signatures ».
          Contrairement à une idée reçue, le domaine des croyances populaires
          est d’une extrême complexité, qui a souvent amené les historiens et les chercheurs à les balayer d’un revers de la main.
          Beaucoup de visiteurs seront marqués par le cadavre momifié du
          chat exposé ici. Dans l’Antiquité, pour appeler la protection
          des Dieux, il fallait sacrifier une personne humaine. Les rites barbares
          se sont perpétués chez les Aztèques au 14e siècle et jusqu’à une période contemporaine, chez les Dogons du Mali, ainsi qu’au royaume de Dahomey (un ancien royaume africain, dans l’actuel Bénin).
          Le christianisme a interdit les sacrifices humains, mais a continué à
          tolérer le sacrifice des animaux dits « chtoniens », c’est-à-dire ceux qui
          voient dans les ténèbres ou vivent sous terre, dans le royaume du Diable.
          De tous les animaux, ce sont les chats et les chouettes qui ont
          payé le plus lourd tribut ; le chat, parce que l’on croyait que les
          sorcières se métamorphosaient la nuit en chat noir ; la chouette, parce
          que son cri au-dessus de la maison y annonçait une mort imminente.
          L’Église catholique ne pouvait ignorer ces pratiques, car, pendant tout
          le Moyen Âge, le chat fut victime d’un déchainement de violence
          inouïe. Il apparaissait souvent dans les procès de sorcellerie, où il était
          notamment accusé de participer aux sabbats. Dans beaucoup de villes
          d’Europe, pendant le Carême, on organisait des bûchers sur lesquels
          on brûlait des centaines de chats noirs. Les malchanceuses bêtes étaient enfermées dans un grand sac, au bout d’un mât surplombant le brasier.
          Puis on coupait la corde, précipitant le sac et les chats dans les flammes du bûcher. Une fois la crémation terminée, chacun recueillait une poignée de cendres, qu’il allait répartir autour de sa maison et dans les champs. Le dernier autodafé de chats eut lieu en 1777 à Metz, à la Saint-Jean.
          Mais la réalité de l’aversion de l’Église catholique à l’égard
          des chats et des chouettes est toute différente. Lors de son
          avènement, le christianisme voulut éradiquer toutes les croyances
          issues du paganisme. Or, chez les Égyptiens, les chats étaient considérés comme sacrés, et personnifiés par la déesse Bastet. Et, chez les Grecs, la chouette était l’animal sacré de la déesse Athéna. Ainsi, pour supprimer les dieux païens, il fallait supprimer les animaux qui les symbolisaient.
          Tous les rites et les objets de protection ont un fondement historique,
          que ce soient les billets de protection, appelés « charmes » (du latin
          carmina), les billets à avaler, ou les vierges à gratter.

           


        • JPCiron JPCiron 23 décembre 2020 08:59

          @osis

          < une science >

          Dans les temps anciens tout savoir transmis ; qui intégrait quelque forme de méthodologie était appelée Science.
           
          La signification du mot a certes évolué depuis. 

          L’Astrologie est certainement un Art.


        • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 23 décembre 2020 09:29

          @Aristide Auschwitz était aussi une forme de sacrifice humain. Qui n’a pas semblé embarrasser trop les catholiques. Remarquons que les chats et les chouettes sont plutôt associés à la femme. et selon l’idéologie nazie, les juifs étaient aussi considéré comme trop féminins (larmoyants, sensibles à la belle musique,....). Les homosexuels qui furent envoyés dans les camps étaient surtout ceux qui avaient une composante féminine trop affirmée (pas les homo-machos refoulés nombreux chez les nazis-allemands). 


        • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 22 décembre 2020 17:18

          Un être meurt, Olivier, descendant de Saint-Louis et un autre naît. Trop d’étrangetés. Je viens de lire que la tribu de DAN idolâtre aurait migré vers l’Occident et serait directement liée aux Mérovingiens (Lire les écrits sur les Templiers, Rennes le château,...la Montagne de Sion en suisse). Et hier, jour très spécial entre tous : conjonction de jupiter et Saturne exceptionnel, naît le petit-fils de mon amie Martine amie de la nièce de Myhte ERRANT(Martinisme) et ils l’ont appelé. CLOVIS. Maintenant j’en suis absolument certaine. Lire Luc Bigé : Les conjonction de Jupiter et saturne sont liées au Christ et Jésus. Conjonction qui eut lieu 6-7 ans avant J.C. Jupiter est associée par les astrologues à l’étoile des Rois, Saturne à l’étoile du Messie, et les Poissons, à la Maison des Juifs . Létoile serait SIRIUS. Voici : http://cura.free.fr/16christ.html


          • JPCiron JPCiron 22 décembre 2020 22:36

            @Mélusine ou la Robe de Saphir.

            Bonjour Mélusine,

            Merci pour vos contributions. Vous n’ignorez pas mon incapacité à manœuvrer entre les astres... alors que vous semblez, vous, être à l’aise dans ce monde-là.

            Nous vous souhaitons de trouver les réponses ou apaisements recherchés.


          • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 23 décembre 2020 09:36

            @JPCiron, bonjour Je n’attends rien et m’amuse seulement à analyser et observer. L’astrologie peut être prouvée par les statistiques (nombreux sportifs sont bélier). Un sondage sur Google amusant : quels sont les meilleurs amants : largement en tête : les scorpions... Forme de science aux interprétations très approximatives (comme tout ce qui relève des sciences humaines). Mais s’il y a bien un domaine qui fut gagnant cette terrible année 2020, c’est l’astrologie.


          • JPCiron JPCiron 23 décembre 2020 10:34

            @Mélusine ou la Robe de Saphir.

             Je n’attends rien >
            Moi non plus, mais le fait de trouver une possible explication m’apporte apaisement... Mon psychiatre me dit que c’est bon signe...


          • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 23 décembre 2020 12:14

            @JPCiron j’aimerais juste que les flashs ou visions (rêve éveillé) se réalisent. qui sait... .en attendant, j’apprécie beaucoup vos articles qui sont synchrones avec mes propres recherches. Ma vie fut jalonnée d’étranges synchronicité. Lire Jean-François Vezina. Les hasards nécessaires. Je lui ai écrit toute ma vie et nous échangeons souvent. Il fait des réunions psys dans un PHARE.... Il a rit quand je lui ai dit que mon père s’appelait Jean (né le jour du christianisme-24 novembre, mort de Réné Barjavel et ma mère s’appelait Francois de nom de famille (morte le 24 janvier 2014,....naissance de René Barjavel astrologue et jour de la Saint-François). Je me souviens que quelques mois avant sa mort je lui ai dit qu’un nouveau Papa était appelé à régner et s’appelait FRANCOIS. Et elle encore lucide de me dire en riant. Araignée, pour pas libellule ou coccinelle (elle n’était pas croyante. Excepté un peu vers la fin, le jour de mon anniversaire où avec son humour habituel, elle me demanda : M.... comment s’appele le père de dieu.... ? Amusant l’origine de Vézina : vezina semble etre derive de vezin, nom occitan qui signifie voisin il peut aussi representer l’originaire de la localite vezin ille-et-vilaine, aveyron, maine-et-loire et nom de hameau meurthe-et-moselle il vient du latin vicinium, c’est-a-dire terrain communal appartenant au vicus bourg . L’astrologie est l’art de la synchronicité. 


          • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 23 décembre 2020 12:19

            Incomplet : @JPCiron j’aimerais juste que les flashs ou visions (rêve éveillé) que j’ai eu le 31 octobre 2003 (moment où j’ai commencé mon livre) se réalisent. qui sait... .en attendant, j’apprécie beaucoup vos articles qui sont synchrones avec mes propres recherches. Ma vie fut jalonnée d’étranges synchronicités. Lire Jean-François Vezina. Les hasards nécessaires. Je lui ai écrit toute ma vie et nous échangeons souvent. Il fait des réunions psys dans un PHARE au Canada.... Il a rit quand je lui ai dit que mon père s’appelait Jean (né le jour du christianisme-24 novembre, mort de Réné Barjavel et ma mère s’appelait Francois de nom de famille (morte le 24 janvier 2014,....naissance de René Barjavel astrologue et jour de la Saint-François). Je me souviens que quelques mois avant sa mort je lui ai dit qu’un nouveau Pape était appelé à régner et s’appelait FRANCOIS. Et elle, encore lucide de me dire en riant. Araignée, pourquoi pas libellule ou coccinelle (elle n’était pas croyante). Excepté un peu vers la fin, le jour de mon anniversaire où avec son humour habituel, elle me demanda : M.... comment s’appelle le père de Dieu.... ? Amusant l’origine de Vézina : vezina semble etre derive de vezin, nom occitan qui signifie voisin il peut aussi representer l’originaire de la localite vezin ille-et-vilaine, aveyron, maine-et-loire et nom de hameau meurthe-et-moselle il vient du latin vicinium, c’est-a-dire terrain communal appartenant au vicus bourg . L’astrologie est l’art de la synchronicité. 


          • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 22 décembre 2020 17:33

            Olivier réellement mort le jour de mon anniversaire (jour de la saint Daniel). La date du 17 est celle où les instruments furent débranchés,....Il avait des SINCLAIRS dans sa famille,...Le livre de Christophe Coléra sur la tribu de DAN que manifestement il déteste (c’est un hyper catho qui se promène nu dans les rues,...).... parlent des SINCLAIR. Ce n’est pas par hasard que SIMON TEMPLAR se faisait appeler SINCLAIR. Saturne et jupiter (apparemment opposés, l’art, l’abondance pour l’un et l’austérité la vie monastique pour l’autre, furent conjoints. C’est donc clair christianisme-catholicisme un brin idolâtre-merci Léonard de Vinci... (ABRAHAM inclus) et judaïcité réconciliés....Les capétiens ont persécuté les juifs et surtout rejeté le TALMUD. Ce furent en partie les ancêtres de l’anti-sémitisme. Leur époque ne fut pas que négative, loin de là puisque la construction de Notre-Dame date de cette époque (hum, avec l’argent des templiers ?????). 


            • Samson Samson 22 décembre 2020 20:02

              Bonjour,

              L’astrologie est indispensable pour déterminer les temps et heures propices à l’accomplissement des rituels et opérations magiques et divinatoires. Pour assurer l’efficacité de ceux-ci, les mages devaient donc y être particulièrement versés. Ces mages venus d’Orient étaient donc à même de déterminer astronomiquement la venue d’une grande conjonction et son sens symbolique, soit en l’occurrence l’annonce de la naissance d’un « Roi des Juifs » et sauveur, et plus encore si elle correspondait à une prophétie zoroastrienne antérieure.

              Je n’ai pas creusé, mais je sais que Benoit XVI a consacré une part de ses recherches à déterminer la date de la naissance du Christ à partir de la correspondance des données astronomiques de l’époque avec la symbolique développée par les Évangiles. Ce sont d’ailleurs ces recherches ce qui m’ont rendu le personnage sympathique.

              On peut trouver dans le bœuf une symbolique astronomique. Pour l’âne, je ne sais !

              Je sais bien que ce n’est guère « sérieux », mais à côté de la symbolique évangélique et des doctes débats théologiques auxquels elle ouvre, mon âme d’enfant persiste à s’émerveiller de toute la poésie et la beauté qui se dégage des récits de la Nativité et de l’Épiphanie : des Mages assez « fous » pour venir d’Orient en suivant une Étoile afin d’adorer et offrir les plus précieux des présents à un nouveau-né en lequel ils reconnaissent le Roi des Juifs et sa mère, réfugiés au cœur de l’hiver dans une étable et réchauffés de la seule chaleur et solidarité animale prodiguée par l’âne et le bœuf.

              « Alors des petits enfants lui furent présentés, pour qu’il leur imposât les mains en priant ; mais les disciples les rabrouèrent.
              Jésus dit alors : « Laissez les petits enfants et ne les empêchez pas de venir à moi ; car c’est à leurs pareils qu’appartient le Royaume des Cieux. »
              Puis il leur imposa les mains et poursuivit sa route. »

              Matthieu, XIX, 13-15

              Bien d’accord avec vous, La scène de la NATIVITÉ est bien plus émouvante et attachante par ses traits apocryphes ! Incarnée par l’enfant divin, du cœur des ténèbres renaît la Lumière !

              Je souhaite à l’auteur ainsi qu’à toutes et tous un très joyeux Noël et vous présente mes meilleurs vœux de santé, de bonheur et de prospérité pour l’An Neuf !!! smiley


              • JPCiron JPCiron 22 décembre 2020 22:10

                @Samson

                Bonjour, et mille Merci pour vos bons voeux. Nous vous souhaitons en retour tout le bonheur possible pour les vôtres et vous-même.
                .
                Bien des textes apocryphes parlent au coeur.
                Et touchent le Croyant comme l’Athée.
                .
                Mon sentiment est que le message ressenti est plus important que l’exactitude des faits relatés... et sans qu’il soit nécessaire de s’accrocher à la lettre du récit
                Les Mages étaient effectivement des spécialistes de la ’’science’’ astrologique, de la divination, et de la magie... C’était leurs spécialités, à côté de leur bagage théologique pour le mois opportuniste...
                .


              • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 23 décembre 2020 09:50

                @osis Et le vaccin, n’est-il pas une escroquerie ????


              • Samson Samson 23 décembre 2020 16:54

                @osis

                "L’astronomie est une science.

                L’astrologie est au mieux une croyance et au pire une foutaise ou une escroquerie.« 

                Certains témoignages antédiluviens laissés par l’art rupestre indiquent une curiosité et une connaissance du cosmos bien antérieures à toute forme d’écriture connue. Et aux débuts du néolithique, Stonehenge a été érigé pour observer les astres et leurs cours et le disque de Nebra exprime le même souci.

                Comment, progressivement détachée par la modernité et depuis Descartes de toute la quête de sens qui présidait à l’astrologie, l’alchimie, la magie et toutes sciences traditionnelles, l’astronomie, la chimie et les sciences modernes auraient elles bien pu se construire, sinon sur des fondations élevées brique après brique depuis la nuit des temps ???

                C’est pourtant simple ! Dans les temps des mages et jusque bien plus tard, astrologie et astronomie, chimie et alchimie se confondaient, sans pour autant constituer foutaises ou escroqueries !

                Expliquez-moi donc cette extraordinaire prétention de nos »modernes" à cracher sur la mémoire de nos ancêtres et n’envisager tous ceux et celles qui nous ont précédés que pour des cons !?!


              • Samson Samson 23 décembre 2020 20:11

                @osis

                Seul « argument » que vous avez trouvé pour esquiver ma question ???

                Bienvenue en Pensée Unique, et ses slogans pour lobotomisés, qui présentent au moins l’avantage d’économiser le recours aux neurones !

                Pour que le bonheur soit complet, reste plus qu’à vous faire vacciner !


              • JPCiron JPCiron 23 décembre 2020 21:27

                @Samson

                Effectivement’ la connaissance est essentiellement cumulative. Et s’affine avec le temps >> d’où différenciation des disciplines.

                La connaissance s’est toujours appuyée sur des croyances/ axiomes implicites ou explicites. Et antérieurs... La plupart des fondamentaux de nos religions dites du livre sont issus d’ inventions/ révélations intervenues dans les millénaires avant JC (principalement Sumériens, Egyptiens’, Perses, Etc) qui ont été recyclées sans vergogne.

                Nous sommes des nains montés sur les épaules des géants. (Très ancien adage) Nous citons souvent les Grecs comme inventeurs de bien des choses, mais c’est parce qu’ils se trouvaient à un point de passage entre l’Occident et l’Orient.


              • Samson Samson 24 décembre 2020 08:48

                @osis
                « Vous confondez sciences et croyances. »
                Je me rassure, les inventeurs du calendrier confondaient aussi !
                Va jouer ailleurs, espèce de troll !


              • JPCiron JPCiron 24 décembre 2020 11:38

                @osis

                En fait, rien n’est jamais blanc ou noir.

                L’astronomie s’appuie sur plusieurs domaines scientifiques, dont les mathématiques. Les mathématiques se fondent sur plusieurs évidences/ croyances/ hypothèses/ axiomes. On les appelle comme on veut... Les axiomes de la géométrie euclidienne sont des hypothèses que l’on croit vraies. LA vérité aussi est toujours une croyance...

                Mais on peut aussi travailler scientifiquement avec des géométries non-euclidiennes...


              • Jean Keim Jean Keim 23 décembre 2020 07:17

                Les savoirs sont innombrables.

                Un homme enfermé dans une geôle est-il plus près de la liberté à côté de l’huis ou sous la lucarne ?

                L’homme a inventé la prison et les roses, il y a des prisons avec des roses.

                Tous les labyrinthes ont une sortie sinon ils ne seraient que des prisons...


                • JPCiron JPCiron 23 décembre 2020 09:06

                  @Jean Keim

                  Tous les labyrinthes ont une sortie sinon ils ne seraient que des prisons...>

                  Parfois, on ignore être dans un labyrinthe doté de mille fenêtres scintillantes dans lesquelles on ancre notre liberté...
                   smiley
                   


                • Jean Keim Jean Keim 23 décembre 2020 16:10

                  @JPCiron

                  La première urgence est bien de prendre conscience de son propre labyrinthe.


                • JPCiron JPCiron 23 décembre 2020 21:41

                  @Jean Keim

                  Oui, mais cela ne se peut faire qu’en prenant appui sur des éléments externes audit labyrinthe....


                • babelouest babelouest 23 décembre 2020 07:53

                  En tout cas, dès avant le XVe siècle, dans la tradition populaire les personnages principaux étaient déjà en place.

                  https://ti1ca.com/wxt8vv4w-au-saint-nau-version-Guillanu-au-saint-nau-version-Guillanu.pdf.html

                  https://www.youtube.com/watch?v=3UpVc_yjAJc



                  • rogal 23 décembre 2020 11:17

                    Spectacle plus attachant, c’est certain, que celui d’un supplice.


                    • JPCiron JPCiron 23 décembre 2020 12:13

                      @rogal
                      Sans doute..
                      ... bien qu’à la réflexion, il dépend...
                      Car la mise à mort de nos animaux destinés à la consommation est faite la plupart du temps en contravention avec la loi.
                      Cette « tolérance » ressemble bien à de la cruauté gratuite... Et néanmoins très Chrétien semble-t-il .


                    • macchia 23 décembre 2020 11:21

                      Si je me rappele bien Origéne , Abelard volontaire, état heretique et n’a pas été admis parmi les Pères de L’ Eglise. 


                      • JPCiron JPCiron 23 décembre 2020 13:08

                        @macchia

                        C’est bien possible.
                        Les Saints ont toujours été initialement incompris.
                        Avec les siècles, on finit par les réhabiliter.
                        Car la voie de la majorité souvent mène au cul-de-sac.


                      • Daniel PIGNARD Daniel PIGNARD 28 décembre 2020 11:36

                        L’épisode des mages a eu lieu environ 2 ans après la naissance de Jésus, car Hérode fit tuer les enfants de 2 ans et au-dessous, après s’être soigneusement enquis auprès des mages de la date de la première apparition de l’étoile. (Mt 2:7 et 16)

                        Cet épisode n’a pas eu lieu à la crèche, car les mages virent l’étoile se poser sur la maison où était le petit enfant. (Mt 2:11)

                        La mort d’Hérode en 4 ap JC, comme exprimé dans le n° 55 page 45 (d’après Fabius Pictor), est concordante avec la date de la naissance le 25 décembre -3.

                        La chronologie devient en effet :

                        • 25 décembre an -3 : naissance de Jésus.
                        • Janvier an 1 : (l’an 0 n’existe pas) adoration des mages, Jésus a 2 ans et fuite en Egypte.
                        • Mars-avril an 4 : mort d’Hérode et retour d’Egypte avec installation à Nazareth. Jésus a environ 5 ¼ ans.

                         

                        La chronologie pour une naissance le 25 décembre an 1 pose un problème :

                        • 25 décembre an 1 : naissance de Jésus.
                        • Janvier an 4 : adoration des mages et fuite en Egypte.
                        • Mars-avril an 4 : mort d’Hérode et retour d’Egypte avec installation à Nazareth.

                        Il n’y a pas assez de temps en Egypte dans cette chronologie car le voyage aller + retour prend déjà 6 mois.

                         

                        Le Christ a probablement été crucifié le jeudi 27 mars 32 à l’âge de 33 ¼ ans et est né par conséquent le 25 décembre -3 .

                        Cette date a été trouvée avec l’aide précieuse et indispensable de l’article de Louis de Montety et de son fameux tableau page 27 du n° 55 de Science et foi.

                         

                         

                        Le choix entre les 3 jeudis 14 nisan de l’an 19 à l’an 37

                        Le tableau de Louis de Montety nous propose 3 jeudis 14 nisan : le 27 mars 32, le 11 mars 28 et le 15 mars 25.

                        Les raisons du choix du jeudi 27 mars 32 sont fondées sur un faisceau de 4 éléments dont le dernier est décisif.

                        1. La proximité de la naissance du Christ avec l’an 1. En effet, on peut supposer que ceux qui ont fixé la date de l’an 1 ne se sont pas trompés de beaucoup.
                        2.  Le temps calculé de séjour en Egypte pour une mort d’Hérode supposée en -4 et en +4, ces deux dates étant soutenues par différents auteurs.
                        3. La curiosité des astres. Notre Grand Dieu a tenu à guider les mages par une étoile spéciale vers le lieu de naissance de son Fils, il est logique de s’attendre à une aide de sa part pour retrouver la date de sa naissance et de sa mort.
                        4. Unanimité des sources pour le début du règne de Tibère le 19 août de l’an 14. Luc 3 :1 parle du début du ministère de Jésus dans la 15è année du règne de Tibère, donc du 19-08-28 au 18-08-29, admettons en janvier 29 puisque Luc 3 :23 nous dit que Jésus avait environ 30 ans (25 déc 28). Le ministère de Jésus a duré 3 ans (3 pâques relatées avant sa mort Jn 2 :13 ; 5 :1 ? ; 6 :4 ) ce qui nous mène en mars 32 pour sa crucifixion. Il est parlé aussi de 3 ans en Luc 13 :7.

                        • JPCiron JPCiron 28 décembre 2020 13:32

                          @Daniel PIGNARD
                          .
                          Bonjour Daniel PIGNARD,
                          .
                          Et merci pour ce travail précis d’essai de datation de ces épisodes de la Bible. 
                          .
                          Comme vous le rappelez justement, les voyages, à l’époque, prenaient vite des mois. C’est pourquoi le voyage des Mages depuis leur lointain pays d’origine (où ils auraient aperçu l’Etoile zoroastrienne...) a été considéré ’’miraculeux’’ par les Chrétiens.
                          Un hypothèse plus raisonnable serait de considérer que leur caste était déjà dans le coin depuis quelques siècles... Car les Mages étaient des polythéistes opportunistes, qui vivaient de leurs spécialités (divination, astrologie, et magie) tout en s’acoquinant à qui serait utile à leur ’business’.
                          .

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