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Le Canada délinquant international

 

Non élu au Conseil de sécurité des Nations Unies

 

 
 
Pour ceux et celles qui ont connu, les années de Lester B. Pearson, prix Nobel de la paix (1957) et premier ministre du Canada (1963-1968), ont vu ce qu’était un Canada souverain et indépendant. À cette époque ce dernier était reconnu et apprécié par l’ensemble des nations. Il faisait sienne la Charte des Nations Unies et agissait en conséquence dans ses relations avec les autres nations. Il n’avait pas à frapper à la porte de Washington pour demander ce qu’il fallait faire. Le Canada, à cette époque, n’avait rien d’un vassal de son puissant voisin, les États unis.
 
 
 
Il faut bien le reconnaître et l’admettre, le Canada d’aujourd’hui s’est transformé en un véritable « vassal » de son voisin auquel il se soumet pour assurer de bonnes relations avec ce dernier. Si ce n’était que cela, il n’y aurait rien à y redire, mais ses bonnes dispositions pour son voisin le conduisent à l’accompagner dans ses aventures de conquêtes et de domination qui vont à l'encontre de la Charte des droits des personnes et des peuples des Nations Unies. 
 
Ce n’est un secret pour personne que les États-Unis, empire, se place au-dessus du droit international et se permet d’intervenir dans d’autres États, comme c’est actuellement le cas pour le Venezuela et la Bolivie. Dans le cas du Venezuela, l’élection du président, reconnu par les observateurs internationaux et par les Nations Unies, y incluant les 2/3 des pays membres de l’Assemblée générale, n'a pas été reconnu par Washington et ses alliés. Ils n'ont pas demandé au Conseil de sécurité des Nations Unies d'en découdre et de se prononcer sur le sujet. Washington s'est autorisé à trancher lui-même cette question en proclamant que cette élection présidentielle ne fut qu’une usurpation du pouvoir de l’État. Dans ce scénario, Washington a été le premier à reconnaître l’autoproclamé président du Venezuela. Juan Guaido, alors président de l’Assemblée législative. Le tout s’est réalisé sans aucun fondement constitutionnel et sans aucune intervention du peuple vénézuélien. C’est ce président autoproclamé que le Canada reconnaît et c’est ce dernier qui figure sur la photo qui coiffe cet article.
 
 
Dans le cas de la Bolivie, Washington a tout fait pour que l’élection du Président Evo Morales, reconnue officiellement par les autorités les plus compétentes, ne soit pas reconnue et qu’un gouvernement fantoche, imposé par ce dernier, reprenne le contrôle de l’État. 
 
 Dans ces deux cas, le Canada se fait complice des actions illégales et criminelles, non reconnues par le Conseil de sécurité des Nations Unies. Il fait, également, partie du groupe de Lima, reconnu pour servir, avant tout, les intérêts de Washington dans la région. Ils ont évidemment leurs récompenses, mais pas celle de la dignité. 
 

 

En janvier dernier, le premier ministre canadien a reçu son homologue, autoproclamé président du Venezuela En février il s'est fait l'hôte du groupe de Lima, qui appuie tout ce que Washington leur demande d’appuyer. Ce fut même une rencontre de travail pour voir comment se débarrasser de l'actuel président du Venezuela. Le Canada fait partie de ce groupe. On pourrait les appeler les « vassaux » de Washington pour l’Amérique latine. C’était une occasion pour le président Trudeau de faire sa promotion pour l’obtention d’un siège non permanent au Conseil de sécurité des Nations Unies. Les résultats parlent par eux-mêmes.
 
Ce que nos médias passent sous silence, c’est l’appui exceptionnel qu’a reçu le Mexique, ce même jour, pour occuper un siège non permanent au Conseil de sécurité (187 sur 192). De quoi, pour le peuple Mexicain, d’être très fier de leur pays et de leurs dirigeants. Il faut croire que l’État mexicain a une politique internationale qui respecte la Charte des droits des Nations Unies, ce qui n’est évidemment pas le cas du Canada qui se fait complice de l’interventionnisme des États-Unis.
 
On peut facilement comprendre le pourquoi de la non acceptation du Canada à un siège non permanant au Conseil de sécurité des Nations Unies. Pour le moment sa politique internationale est celle voulue par la Maison Blanche. Son discours international est celui dicté par Washington. Son silence prolongé à une question d’un journaliste en relation avec Trump, ne s’explique que par cette dépendance. 
 
Dans le cas du Mexique, c’est, par contre, toute autre chose. Il ne fait pas partie du groupe de Lima, pas plus qu'il n'attend de directives de Washington dans les affaires de l'État mexicain. Sa politique internationale, alignée sur la Charte des droits des Nations Unies et sur des actions concrètes en défense de ces derniers en faisaient un candidat crédible pour occuper un de ces sièges non permanent au Conseil de sécurité. 
 
Il fallait s’y attendre
 
Oscar Fortin
18 juin 2020
 
 
 

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10 réactions à cet article    


  • Clark Kent Séraphin Lampion 20 juin 2020 17:10

    Depuis la création de l’OTAN en 1949, aucun pays membre n’a plus été « souverain et indépendant ». Certains dirigeants de ces pays on eu des sursauts de dignité en tentant de faire face et ne pas céder à tout tout de suite, et d’autres passent les plats à l’ogre pour qu’il se goinfre en espérant faire ripaille dans l’arrière-salle quand il sera repu et ivre. C’est la seule marge de manœuvre.


    • UN CyrARNO, 2 Bergères raquent 20 juin 2020 17:12

      @Séraphin Lampion

      No fakes, No return, No surrender !


    • foufouille foufouille 20 juin 2020 17:15

      @Séraphin Lampion

      tu fumes du crack ou du THC à 50% ?


    • Clark Kent Séraphin Lampion 20 juin 2020 17:43

      @foufouille

      non, non, c’est de la Bâle, t’en veux ?


    • oscar fortin oscar fortin 20 juin 2020 18:19

      @Séraphin Lampion
      Je ne vois pas ce que viennent faire ces trois derniers commentaires en relation avec l’article. Je ne saurais comment les qualifier.


    • Clark Kent Séraphin Lampion 20 juin 2020 20:07

      @oscar fortin

      moi non plus


    • leypanou 20 juin 2020 17:16

      Trudeau est un rigolo : il se désole que la Chine détient 2 ressortissants canadiens qui viennent d’être accusés d’espionnage alors que le Canada a commencé par détenir la CFO de Huawei Meng Wangzhou (et qui est toujours en résidence surveillée je crois) sous le prétexte de viol des sanctions contre l’Iran par les États-Unis.

      Je pense qu’il n’y a pas meilleur moyen pour prouver sa vassalité.


      • berry 20 juin 2020 19:33

        Justin Trudeau est soupçonné de pédophilie au Canada.

        https://www.youtube.com/watch?v=y3fnpnzOWv0

        C’est très plausible à mon avis, ce type de profil est fortement favorisé par la mafia mondialiste qui tire les ficelles en coulisses. (voir l’affaire Epstein par ex.)

        Rien de mieux qu’un pédophile pour ces gens-là, vous pouvez le faire chanter facilement et en faire littéralement ce que vous voulez.



        • zygzornifle zygzornifle 22 juin 2020 09:45

          Le Canada délinquant international

          Nous on a bien Rantanplan , pardon Castaner ancien mafieux patron de tous les flics et il y a toujours Benalla qui court dans la luzerne avec son coffre fort sur le dos comme un escargot avec sa coquille ….

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