Un concert de jazz dans un somptueux décor...
C'est l'été : les festivals de musique reprennent timidement après la crise du coronavirus...
La ville de Nîmes a retrouvé ses JEUDIS DE NIMES consacrés à la musique et à la danse : en ce jeudi 2 juillet, elle accueillait l'orchestre syncopatique venu donner un concert devant la Maison Carrée...
Un cadre somptueux, un écrin vieux de 2000 ans, un temple romain magnifiquement conservé, avec ses colonnes élégantes ornées de feuilles d'acanthes, avec ses pierres aux teintes de miel et de rose...
Sous un ciel bleu lavande, à peine parcouru par de légers nuages d'été, ce concert a permis d' apprécier de nombreux airs de jazz traditionnels...
L'Orchestre Syncopatique tire ses influences et son esprit des orchestres de la Nouvelle Orléans avec des musiciens tels que Louis Amstrong, Bix Beiderbecke ou encore Benny Goodman.
Une musique festive, chargée d'histoire... une musique familière réjouissante qui donne envie de danser, de taper du pied...
Une musique entraînante et rythmée qui nous invite à la fête, au délassement de l'été : un bon moment de détente et d'harmonie...
Les quatre jeunes musiciens originaires de Montpellier ont animé une soirée de jazz qui a fait voyager le public dans l'espace et le temps...
Le cadre a ajouté un cachet particulier à ce concert : on pouvait admirer la majesté de la Maison Carrée, ses décors raffinés, son architecture élégante...
Une bonne ambiance faite de gaieté, de partage, de rythmes...
Une soirée sympathique qui permettait de renouer avec les spectacles musicaux, après la crise du coronavirus...
"LE JAZZ EST UN MONDE
(QUI REND) HEUREUX
"Voilà une musique à consommer sur place", comme le disait Sartre. En concert donc. On associe d’abord le jazz à des salles fermées plus ou moins grandes : depuis la « boîte » jusqu’à Pleyel en passant par le club, le bar… C’est une ambiance, volontiers sombre et en noir et blanc, comme le clavier d’un piano. On apprécie la musique mais aussi les performances, la virtuosité, le feeling des musiciens. Car le jazz se regarde aussi, à l’intérieur… et à l’extérieur."
"Pour comprendre que le jazz est une musique heureuse, regardez Jazz on a Summer’s Day, un film de Bert Stern et Aram Avakian tourné au festival de Newport en 1958, non loin des régates, des voiliers de luxe…
Situé à équidistance de New York et de Boston, c’est le père de tous les festivals de jazz. Il est né en 1954 (lui aussi…). Son créateur était l’imprésario, pianiste et producteur mythique George Wein, Bostonien pur jus, qui fut tenancier de club de jazz à La Nouvelle-Orléans et professeur d’université avant de gérer stars et concerts.
Le festival de Newport se déroule devant la mer. De la mer toute bleue. Jazz on a Summer’s Day montre cela : un jazz balnéaire heureux. Et une foule de stars sur scène. Louis Armstrong, Thelonious Monk, Chuck Berry, Mahalia Jackson…
Le jour et la nuit. De l’improvisation pure et du gospel, du rythm’n’blues joyeux et des sons introvertis. Armstrong jouant When the Saints Go Marching In comme il se doit et Anita O’Day dynamitant en douceur Tea for Two. Un jazz de plaisir, une musique paisible."
Didier Pourquery Petit éloge du Jazz
Le blog :
http://rosemar.over-blog.com/2020/07/un-concert-de-jazz-dans-un-somptueux-decor.html
Vidéos :
Photo et vidéos : rosemar
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