LA COVID 19...84
LA COVID 19…84
« Dans ces temps de tromperie généralisée, le seul fait de dire la vérité est un acte révolutionnaire » affirmait le célèbre écrivain Georges ORWELL. Quels sont celles et ceux qui se lèveront enfin pour mettre un terme à cette hystérie collective qui dure déjà depuis plus de 6 mois ?
Alors que la gestion de l’épidémie par nos gouvernants a déjà anéanti des pans entiers de l’économie, le ministre de la dictature hygiéniste, Olivier VERAN, exécuteur gouvernemental des basses œuvres sanitaires a tranquillement égrainé hier soir, les nouvelles injonctions jacobines, liberticides et mortelles ainsi ordonnées selon l’intensité de la couleur rouge (sang) de votre département. Pour la zone de Marseille, c’est un reconfinement qui ne dit pas son nom. Pourtant, le même homme claironnait en mars dernier sur tous les plateaux de télévision que le port du masque était parfaitement inutile. Ministre ou clown ? Au moins, s’il portait son nez rouge, chacun saurait à quoi s’en tenir.
Dont acte. La politique de la peur perdure et les interdictions incohérentes s’accentuent. Tous entassés comme des sardines masquées dans le métro ou le bus seraient moins contaminant et donc moins dangereux qu’attablés avec sa famille ou des amis à une terrasse de café en fin d’après-midi sur le vieux port. 1 000 spectateurs masqués sur le court central (15 000 places) de tennis de Roland Garros qui débute en fin de semaine ou un millier de fans masqués de football au stade de France (80 000 places) pour le match France / Ukraine du 7 octobre, ce ne sont pas des mesures responsables. Ce sont des mesures simplement grotesques pour ne pas dire débiles.
Au printemps, nous avons eu à entendre vos mensonges d’état sur les masques et surtout à subir la pénurie d’approvisionnement produit. Cet été, nous subissons l’avalanche inorganisée et inefficace des tests dans nos grandes métropoles. Des tests, en veux-tu ? En voilà. PCR, sérologique, antigénique. Pour ma part, j’ai surtout compris qu’aucun des trois n’était très fiable. Pas rassurant après 5 à 7 jours d’attente du verdict pour répondre à la question fatidique : suis-je atteint ou pas ? Que nous réserver-vous Mister VERAN pour cet automne ?
Et, qu’a-t-il donc fait pour tirer les leçons de la catastrophe du printemps et anticiper le rebond épidémique tant annoncé ? Aujourd’hui, y a-t-il plus de lits de réanimation pour accueillir les malades, ceux de la COVID-19 et tous les autres ? Les cliniques privées sont-elles désormais associées aux plans échafaudés par les ARS ou faudra-t-il encore amuser la galerie avec le concours de médecins cubains ? A-t-on reconstitué les stocks de produits stratégiques en quantité suffisantes pour tranquilliser les anesthésistes et les autres praticiens des services hospitaliers ?
Depuis deux mois, Santé Publique France (SPF) nous annonce une moyenne quotidienne d’une trentaine de malades qui décèderaient de la COVID-19. J’aimerais bien connaître leur profil Monsieur VERAN ? Serait-ce un secret d’état alors que vous avez sans cesse au bout de vos lèvres ce mot si galvaudé de « transparence » ! Serait-ce une information cachée alors que vous nous martelez que votre priorité, c’est de protéger les français ? Pour cela, plutôt que de les infantiliser et de leur faire peur depuis 6 mois, informez-les. Vous obtiendriez leur consentement voire leur adhésion aux mesures que vous décidez unilatéralement. Et brutalement parfois.
Malheureusement, « dans notre société, ceux qui ont la connaissance la plus complète de ce qui se passe, sont aussi ceux qui sont les plus éloignés pour voir le monde tel qu’il est ». Georges ORWELL, 1984.
Bertrand RENAULT – 24 septembre 2020
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