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Accueil du site > Actualités > Société > Séparatisme et école : la métonymie comme remède, la haine comme (...)

Séparatisme et école : la métonymie comme remède, la haine comme résultat

 Le séparatisme voilà bien un concept polysémique voire vide de vrai sens dans le contexte social français actuel. Il y a eu des indépendantistes bretons, corses, étaient-ils séparatistes au sens où Emmanuel Macron le dit ? À bien entendre les discours politiques dans les faits politiques le mot séparatisme désignerait l’islamisme notamment salafiste qu’on ne sait pas bien, lui aussi, définir ni circonscrire, et plus globalement il s’agirait de s’assurer que les musulmans de France sont « tous conformes » avec la République et ses valeurs. En même temps, aujourd’hui, on ne sait plus non plus très bien ce qu’est la République et moins encore ce que sont ses valeurs, le signe le plus criant de cette ignorance étant les logorrhées à propos de la laïcité et les déclinaisons approximatives de sa définition et de son application sociétale.

 

 C’est donc fort de cet ensemble d’incertitudes, d’ignorance et de controverses que le président de la République véhicule, depuis quelques mois, le mot séparatisme qui est tellement vide de sens qu’on peut le raccrocher à n’importe quoi, y compris à l’école, et qui sert à véhiculer de la haine et de la peur notamment la peur de l’Autre.

 

Ainsi, c’est en s’attachant et en s’attaquant, aux deux fleurons de la création de liens sociaux chez les enfants et les jeunes mais aussi dans l’intergénérationnel qu’Emmanuel Macron prétend lutter contre un ennemi vide, vide de sens, vide de matière. Dès lors il nous propose une métonymie pour lutter contre une certaine forme de croyance ; il confond la cause et les effets et ne propose qu’un comprimé de paracétamol pour guérir un cancer en ne s’intéressant qu’à des effets qui pour la plupart ne sont que des effets supposés, pas du tout réels comme la scolarisation dans la famille. Ne nous voilons pas la face, il y a dans notre pays, comme dans d’autres, une frange de la population qui se laisse séduire par des discours religieux délétères. Force toutefois est de constater au fil de l’histoire que si les mouvements terroristes n’ont jamais été victorieux, la répression n’a jamais éteint aucune foi ni aucune croyance ; nous sommes bien placés en France pour le savoir nous qui avons connu la guerre de religion, l’Édit de Nantes et son abrogation. Alors on peut entendre que l’École puisse avoir un rôle à jouer, là se trouve l’origine des Lois Jules Ferry de 1881 et 1882 : il s’agissait de créer une communauté nationale, d’unifier la langue au mépris des patois et des langues locales, et de séparer l’instruction du citoyen de l’instruction religieuse. Dans cette ligne se retrouve l’idée des Lumières d’une éducation et d’une instruction qui soient émancipatrices ; faut-il pour autant que l’École de l’État soit le lieu unique de l’instruction ne laissant aucune liberté de choix ni aux parents ni aux enfants ? Ce n’était le vœu ni des Lumières, ni même des Révolutionnaires à l’exception de quelques‑uns, et pas du tout la volonté des Républicains entraînés par Jules Ferry.

 

Ainsi, Emmanuel Macron a annoncé que l’instruction serait désormais obligatoire au sein de l’école dès l’âge de 3 ans. Comment se fait-il qu’il ait oublié qu’une partie de cette disposition est déjà, et à sa demande, inscrite dans la loi « Pour l’École de la Confiance » et que l’autre partie, l’instruction dans l’école, est largement inscrite dans les pratiques sociales ? L’instruction obligatoire dès 3 ans est une disposition discutable mais qui n’a pas suscité de remous puisqu’environ 98 % des enfants de 3 ans fréquentaient déjà l’école. Est-ce que rendre obligatoire la fréquentation de l’École dès 3 ans va vraiment contribuer à mettre en difficulté le « séparatisme » ?

 

Oui, si on pense que l’instruction à domicile peut être vecteur de l’insufflation d’idées antirépublicaines. Donc Emmanuel Macron a annoncé que « L’instruction à l’école sera rendue obligatoire. C’est une nécessité. J’ai pris une décision, sans doute l’une des plus radicales depuis les lois de 1882 et celles assurant la mixité scolaire entre garçons et filles en 1969. », donc que l’enseignement à domicile serait « strictement limité, notamment aux impératifs de santé ». Toutefois la loi de 1882 n’avait rendu obligatoire que l’instruction, et certainement pas la fréquentation d’une école ; en France la scolarité n’a jamais été obligatoire, seule l’instruction de 3 à 16 ans est obligatoire. La loi proposée modifiera celle de 1882, en termes législatifs ce n’est qu’une question technique, mais en termes de droit il en va autrement. En rendant l’école obligatoire on dépossède les parents, et aussi les enfants quand ils peuvent le faire, du droit de choisir ce qu’ils estiment être la meilleure des éducations, on les oblige à rentrer dans un carcan étatique de la pensée unique, ce qui rappelle ce qui se passe dans certains pays pas vraiment des parangons de démocratie. Instaurer une scolarité obligatoire c’est aussi contrevenir aux dispositions de l’alinéa 3 de l’article 26 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme qui stipule : « Les parents ont, par priorité, le droit de choisir le genre d’éducation à donner à leurs enfants. » L’École étant de nos jours indissociable de l’éducation on ne peut pas empêcher les parents de choisir le type d’école ou l’instruction à domicile. En outre, l’instruction à domicile concerne moins les « séparatistes » qu’une frange réduite de la population plutôt « occidentalisée », chrétienne et appartenant aux strates aisées de la société : 0,5 % des enfants, qui appartiennent aux classes moyennes et supérieures de la population. Certes c’est un phénomène en croissance, en France mais plus généralement dans le monde, comment peut-on s’opposer simplement dans un discours à une évolution sociétale forte ? Le président de la République a toutefois précisé que ces restrictions ne concerneraient pas les enfants malades soit un peu plus de 25 000 ni les élèves en situation de handicap, les sportifs de haut niveau ou les familles en itinérance. Ne seraient visés, dit le président, que les enfants dont les parents font le choix de l’instruction à domicile pour des motifs religieux. Là nous sommes devant un vide abyssal : personne ne déclare de motif religieux au moment de la déclaration d’instruction à domicile, si c’était le contraire il faudrait que le Ministère de l’Éducation en apporte une preuve statistique fiable. Pour justifier sa proposition le président de la République a pris l’exemple de parents d’élèves refusant que leurs enfants assistent au cours de musique ou se rendent à la piscine, donc il parle d’enfants scolarisés, pas d’enfants instruits dans la famille. Comment dans « la vraie vie » empêcher que des enfants bénéficient de certificats médicaux, faudra‑t‑il que les médecins scolaires procèdent pour chaque cas à une contre-visite ? C’est un débat, dans la façon dont il est conduit, aussi stupide que l’affaire des certificats de virginité ; le mal risque d’être pire que le bienfait escompté. Finalement la mesure, en contravention avec la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, ne touchera que quelques enfants, vraisemblablement moins de 10 000 compte tenu des dérogations, dont les familles n‘appartiennent pas à la mouvance séparatiste, une broutille face aux 12 millions d’élèves, et ne réglera pas le problème qu’elle est censée résoudre. Quel bazar ! Que d’enfumage ! Du tape à l’oeil médiatique ! Indigne d’une politique raisonnée et raisonnable !

 

Le président de la République a évoqué le cas des écoles hors contrat faisant d’ailleurs un dangereux amalgame entre‑elles et les écoles illégales. Heureusement pour la paix sociale et la conservation des libertés il n’a pas remis en cause l’enseignement privé sous contrat dont il fut l’élève et son épouse un des professeurs. Cet établissement affiche sur son site internet un mot du directeur qui n’exalte pas vraiment les valeurs de la République : « La Providence est un établissement catholique d’enseignement, sous tutelle Jésuite, ouvert à tous… » Toutefois il a annoncé « une amélioration » et une augmentation des contrôles indiquant par là que les inspecteurs ne feraient pas bien leur travail sans annoncer une réforme de leurs fonctions ni une augmentation de leur nombre. Dans le même esprit le président de la République souhaite renforcer les conditions d’ouverture et de contrôle des établissements scolaires hors contrat. Ces établissements qui n’accueillent que 85 000 des 12 millions d’élèves, se répartissent suivant trois tiers : un tiers en pédagogie alternative type Montessori, un tiers laïque et un tiers confessionnel. La création de ces établissements est encadrée strictement par une loi ancienne qui prenait peu en compte l’enseignement secondaire, ce que la Loi Gâter de 2018 a amélioré comme elle a confirmé et amélioré les contrôles des compétences des personnels et du directeur dès le moment de la demande d’ouverture. Cette demande est strictement réglementée, notamment la personne qui déclare l’ouverture (association ou personne individuelle) et qui peut être différente du directeur doit fournir un extrait de casier judiciaire, le projet pédagogique est joint à la déclaration et l’inspecteur qui va visiter les locaux et les installations en a connaissance avant sa visite (https://www.creer-son-ecole.com/formalites-academiques/), l’autorisation d’ouverture est provisoire d’ailleurs la Loi Gâter a allongé le délai probatoire, et ces écoles doivent être régulièrement visitées par un inspecteur qui doit s’assurer de l’état des connaissances des élèves comme il le ferait dans le cas d’une instruction dans la famille ce que renforce la Loi Gatel qui « affirme le principe d’un contrôle annuel de chaque établissement ou classe hors contrat et prévoit que les services de l’éducation nationale devront prévenir le préfet et le procureur de la République s’il apparaît que l’enseignement dispensé est contraire à la moralité ou aux lois ou que des activités menées au sein de l’établissement sont de nature à troubler l’ordre public ». Le chef de l’État a évoqué à propos du renforcement des contrôles celui de l’origine des financements ; je crains qu’il n’y ait une entrave à la loi et en tout cas à la bienséance : comment considèrera‑t‑on que Mohamed VI, Jef Bezos, Yannick Noa qui vit aux USA qui adresseraient un chèque à une école hors-contrat comme l’école des Roches où serait accueilli un de leurs enfants ? À partir de quand un financement venu de l’étranger sera-t-il illégal ? Pense‑t‑on que des mouvements islamistes seront assez stupides pour apposer leur signature au bas d’un chèque ? Bien des écoles hors contrat vont se trouver inquiétées injustement par une mesure qui en fait vise surtout les écoles illégales. Alors, à part l’esbroufe habituelle chez Emmanuel Macron, on ne voit pas bien où il veut en venir à propos des écoles privées hors contrat, à moins qu’il ne veuille les « nationaliser ». Sans doute faudrait-il qu’il descende de son Olympe.

 

Les cas des écoles illégales sont tout autres, puisque par essence, elles ne font l’objet d’aucun contrôle de la part des autorités académiques. À ce sujet le président de la République a surtout évoqué des « déscolarisations » qui font suite à des demandes de dérogation pour tel ou tel enseignement (sport, piscine…). Les seraient déclarés comme bénéficiant d’une instruction à domicile mais ne suivent pas en réalité les cours du CNED, l’établissement public dédié à l’enseignement à distance. Ils se retrouvent dans des « structures nullement déclarées ». Autre ignorance, la scolarisation dans la famille n’oblige en rien une inscription au CNED, et s’il y a eu déclaration d’instruction à domicile ces enfants sont connus, repérés et font l’objet d’un contrôle de leur évolution scolaire conduite par un inspecteur de l’Éducation nationale. Sans doute, mais il faut plus d’inspecteurs, pourrait-on augmenter le nombre de visites au domicile : une fois par an au lieu de 3 fois entre 6 ans et 16 ans. Donc si ces enfants rejoignent une école illégale l’administration dispose des moyens juridiques et en personnels pour les « repérer », en outre en cas de manquement à ses obligations d’instruction la famille peut se voir retirer le bénéfice des allocations familiales. Reste le cas d’enfants qui n’auraient jamais été signalés à l’autorité académique et qui pourraient ainsi rejoindre « clandestinement » une école illégale. Curieux cas de figure, étonnant cas de figure car les mairies disposent du registre des naissances qui d’ailleurs sert aux prévisions d’ouverture de classes ; chaque année les mairies communiquent le nombre de naissances à l’autorité académique. Là, il faut prendre en compte les déménagements qui amèneraient dans une commune des enfants « inconnus ». Combien d’enfants fréquentent ces écoles illégales et clandestines ? D’après le ministre de l’Éducation nationale ce sont 25 000 enfants qui seraient concernés sur les 12 millions d’élèves, et ajoutons que la plupart d’entre eux sont connus des services de l’État et de mairies donc, contrairement à ce que dit Emmanuel Macron, s’ils sont en dehors des radars de l’Éducation nationale c’est parce que celle‑ci ne fait pas fonctionner ses radars. Le président contredit lui‑même ses propos, comment ces enfants échapperaient‑ils aux radars alors, dixit son discours, si « Chaque semaine, des recteurs et rectrices trouvent des cas d’enfants totalement hors système. ». Commençons donc par appliquer les lois existantes avant de monter de nouvelles usines à gaz.

 

Le 2 octobre Médiapart écrit : « Emmanuel Macron a décrit des élèves qui suivent des cours religieux de 8 heures à 15 heures derrière « des murs, presque pas de fenêtre, des femmes en niqab qui les accueillent, des prières, certains cours, voilà leur enseignement ». Pour accréditer ces récits, le chef de l’État a évoqué une directrice d’école de Maubeuge qui lui aurait fait part de certains exemples analogues lors d’une visite. » D’abord on ne comprend pas bien comment une directrice d’école peut être aussi affirmative et sur quelle base de connaissances de faits s’appuie‑t‑elle ? Si les faits qu’elle affirme sont avérés elle a commis une faute professionnelle grave en ne les signalant pas aux autorités académiques. Bon, il faut bien que le président de la République étaye son discours, plutôt creux, avec des exemples fussent‑ils apparentés à des fake news. Au-delà des effets de discours ne nions pas que ces écoles illégales existent d’autant que tout regroupement d’enfants de familles différentes autour d’une personne dispensant un enseignement est appelé « école ». Elles existent et j’ai eu l’occasion d’avoir connaissance d’une telle école lorsque je travaillais pour le compte de l’école de formation des cadres de l’Éducation nationale (IH2EF) sur le phénomène sectaire : elle n’avait pas de lien avec le monde salafiste, même pas avec le monde musulman ou arabophone, elle était on ne peut plus catholique. Je fus informé de son existence par la cellule de vigilance contre le phénomène sectaire du ministère de l’Éducation nationale et par la Mission Interministérielle de Vigilance et de Lutte contre les Dérives Sectaires (MIVILUDES) que l’actuel président de la République a dissous privant ainsi l’État d’une source d’information précieuse. La prévention contre les dérives sectaires est aujourd’hui gérée par un service du ministère de l’Intérieur : Comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation, ce faisant l’État abandonne tout un pan du phénomène sectaire et concentre son action sur un certain type de radicalisation, celle dite islamiste. Je raconterai un jour comment et pourquoi j’ai dû abandonner le stage des rencontres du Réseau des Écoles de Services Publics, notamment parce que pour les auditeurs l’axe de discussion, la réflexion étant absente de leur champ, n’était que le regard sur la délinquance et d’autre part il manquait parmi les stagiaires ceux de l’Éducation nationale et ceux de l’École nationale de la magistrature.

 

Si la MIVILUDES avait mis en évidence la réalité du phénomène sectaire, si les inspecteurs de l’Education nationale par les visites dans le cadre de l’instruction à domicile avaient pu repérer l’existence de sectes, il n’est pas apparu que le nombre des écoles clandestines a explosé. Indubitablement il y en avait, mais l’explosion n’était pas là. Sans doute depuis quelques années, avec la croissance du phénomène islamiste salafiste il en existe plus, de là à dire qu’elles sont une menace pour le pays, c’est une autre paire de manches. Pour autant il n’y a pas de raison de ne pas les confronter aux exigences de la Loi, et l’État dispose de tous les outils pour en assurer le repérage et le contrôle.

 

Quoi qu’il en soit ne sont potentiellement « dangereuses » que les écoles illégales qui professent un enseignement contraire aux règles de la République française, mais sont-elles une cause ou un effet ? Dans son discours le président de la République a inscrit la lutte contre le « séparatisme » dans une métonymie en confondant la cause et l’effet lorsqu’il parle de l’École. La loi donne tous les moyens à l’État pour lutter contre les effets, si on considère que les écoles illégales sont une conséquence ou un moyen d’installer le « séparatisme ». Comment peut-on penser qu’elles sont la cause du « séparatisme » ? Quand on veut traiter une maladie il est nécessaire de soigner les effets mais il est aussi indispensable de rechercher et de remédier à la cause. Dans l’amalgame qu’a fait Emmanuel Macron entre écoles privées sous contrat, écoles privées hors contrat, instruction dans la famille et écoles illégales, il a installé du doute, de l’inquiétude, de l’anxiété, de la peur et sans doute de la haine en même temps qu’il a ravivé de vieux démons jamais absents de l’âme humaine.


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26 réactions à cet article    


  • Clocel Clocel 5 octobre 2020 09:47

    Confier ses enfants à la république, c’est de la maltraitance.


    • Opposition contrôlée Opposition contrôlée 5 octobre 2020 10:09

      @Clocel

      L’instruction obligatoire dès 3 ans

      Je vois déjà le programme : shoa, LGBT et accoutumance à la surveillance permanente.


    • Clocel Clocel 5 octobre 2020 10:48

      @ Opposition contrôlée

      Un petit coup de Netflix par dessus, pour compléter , et hop, les fantasmes des révolutionnaires de la braguette réalisés.

      La rondelle des gamins devient open source, comme il se doit dans un pays avancé.


    • Désintox Désintox 5 octobre 2020 18:33

      @Opposition contrôlée

      « Je vois déjà le programme : shoa, LGBT »

      Curieuse association d’idée. Assez révélatrice du fonctionnnement d’un esprit tordu...


    • mmbbb 5 octobre 2020 21:09

      @Opposition contrôlée LGBT I pour intersexe et demain A pour agenre 
      Il devrait remettre les cours de l autre folle Belkacem la theorie du genre 


    • mmbbb 5 octobre 2020 21:12

      @Désintox  et ducon la theorie du genre , theorie fausse venant des USA , du lobby LGBT , qui l a voulue l imposer en France 


    • babelouest babelouest 5 octobre 2020 11:11

      Voilà ce qui se passe quand le pire sectaire, cornaqué par des personnes n’ayant en vue que le gain le plus fort dans le minimum de temps, se retrouve grâce à ces mêmes personnes à la tête de l’État. S’il avait en vue un déchirement de tout le tissu social de notre pays, qu’il ne s’y prendrait guère autrement. En un sens, c’est logique : il n’est pas français, il est banquier.


      • HELIOS HELIOS 5 octobre 2020 11:42

        .. je pense que comme toujours, nous n’avons pas la volonté d’ouvrir les yeux, d’appeler un chat, un chat, et d’assumer nos propres valeurs.

        La France, je vous le rappelle, a été nommée « fille ainée de l’église » et ce n’est pas sans raison. Notre histoire, notre culture, notre monde est un monde chretien qui a consacré les valeurs d’égalité, de respect, de compassion.. quasiment tout ce que défend la gauche.

        Comme un virus dans un organisme, ces mêmes valeurs ont secreté la plus grande horreur actuelle qui est une version devoyée de ce qu’on nomme maintenant « la laïcité  »

        La laïcité, notre laïcité n’est qu’un règlement amiable d’un petit désaccord entre deux variantes chrétiennes.. Elle permettait d’apaiser les comportements sociaux du dimanche matin ou du dimanche après midi... mais tout le monde était d’accord pour le dimanche

        Aujourd’hui, nous voulons généraliser et appliquer la laïcité dans une étendue qui n’avait jamais été envisagée et il se passe ce qui etait prévu, l’usage doux d’un concept généreux, appaisant et consensuel est devenu le coin que l’on glisse dans le consensus social.

        Arretons de faire semblant, si l’on veut garder le ciment historique de notre pays, profiter de l’histoire qui nous a permis d’arriver là ou nous sommes en termes culturels, sociaux, scientifiques etc, il faut réagir, prendre le problème à bras le corps et assurer la préférence civilisationnelle qui fait de nous des européens occidentaux avec la totalité de nos caracteristiques.

        Il n’est pas vrai que que cela a à voir avec le « racisme » dont certains tordent le sens.... un africain à la peau noire fait partie de notre communauté, un europeen blanc musulman ,n’en fait pas partie.

        Là encore il n’est pas question de refermer notre pays a tous ceux qui ne sont pas « compatibles » il est seulement question que ceux-ci respectent l’univers qu’ils rejoignent, volontairement ou non,. ils ont le droit de penser et respecter leurs valeurs, tant que celles-ci ne vont pas a l’encontre de celles qu’ils cotoient localement.

        Au dela de ce respect, dont l’elasticité est également variable (le port du voile est de faible valeur, alors que la discrimination du genre est intolerable) nous devons nous même accepter de limiter la dilution a un taux faible parce que nous savons tous que l’agregation crée les conditions de contestation et remet en cause l’ensemble du groupe social. C’est là que doivent agir les autorités en limitant les entrées et en assurant l’enseignement adaptés aux enfants.

        Concluons donc que nous nous trompons  enfin, nos elites se trompent en public-, la laïcité n’est pas pour egaliser et occulter les differences mais pour pour accepter une dérive et une alteration de notre nature même.

        Soyons franc, gelons ou gommons cette anomalie, et promulguons la loi qui permet a ceux qui ne sont pas comme nous de respecter le peuple et le pays dans lequel ils arrivent et comptent participer a l’avenir... affirmons l’engagement de ceux qui veulent appartenir a notre ensemble n’attribuons aucun droit du sol à ceux qui ne font que passer, ne nationalisons pas ceux qui ne sont pas prets a l’etre

        En ce sens, il me semble difficile que cela soit possible pour l’islam, celui-ci etant, selon sa propre definition basée sur leur livre Coran.


        • babelouest babelouest 5 octobre 2020 15:20

          @HELIOS quand on sait ce qu’est lagôche aujourd’hui, il ne faut surtout pas l’amener dans une discussion où ce n’est pas sa place, et où elle ne veut surtout pas apporter du constructif. Tout au plus des flèches de direction dans tous les sens. La vraie laïcité reste vierge de toute souillure, si la gôche ne s’en mêle pas... la drouâte non plus d’ailleurs. La laïcité, c’est politique. Les clercs catholiques l’avaient bien compris il y a plus d’un siècle, qui voulaient surtout garder une mainmise politique (qu’ils ont encore en partie grâce à l’erreur qu’est par exemple la loi Debré).
          https://www.fnlp.fr/2020/02/25/la-loi-debre-cest-12-milliards-de-fonds-publics-pour-lenseignement-catholique/


        • Daniel PIGNARD Daniel PIGNARD 5 octobre 2020 15:29

          @babelouest
          Mais il faut aller plus loin que la loi Debré et en venir au ticket d’éducation où les parents mettent leur enfants où ils veulent avec les mêmes avantages que ce soit public ou privé.


        • babelouest babelouest 5 octobre 2020 17:31

          @Daniel PIGNARD il me semble que vous n’ayez pas compris que rémunérer les profs du privé, selon la loi de 1905, c’est non.


        • Daniel PIGNARD Daniel PIGNARD 5 octobre 2020 18:01

          @babelouest
          Ça s’appelle du vol des parents qui ont payés les impôts pour l’éducation de leurs enfants et qui en fin de compte ne peuvent en profiter.
          Il faudra payer pour cela au grand retournement :

          « Tes fils en défaillance gisaient à tous les coins de rues, Comme le cerf dans un filet, Chargés de la colère de l’Éternel, Des menaces de ton Dieu.

          C’est pourquoi, écoute ceci, malheureuse, Ivre, mais non de vin !

          Ainsi parle ton Seigneur, l’Éternel, Ton Dieu, qui défend son peuple : Voici, je prends de ta main la coupe d’étourdissement, La coupe de ma colère ; Tu ne la boiras plus !

          Je la mettrai dans la main de tes oppresseurs, Qui te disaient : Courbe-toi, et nous passerons ! Tu faisais alors de ton dos comme une terre, Comme une rue pour les passants. » (Esaïe 51 :20-23)

          « Le butin du puissant lui sera-t-il enlevé ? Et la capture faite sur le juste échappera-t-elle ? -

          Oui, dit l’Éternel, la capture du puissant lui sera enlevée, Et le butin du tyran lui échappera ; Je combattrai tes ennemis, Et je sauverai tes fils.

          Je ferai manger à tes oppresseurs leur propre chair ; Ils s’enivreront de leur sang comme du moût ; Et toute chair saura que je suis l’Éternel, ton sauveur, Ton rédempteur, le puissant de Jacob. » (Esaïe 49 :24-26)


        • Désintox Désintox 5 octobre 2020 18:35

          @babelouest

          Apprenez le français.

          On n’écrit pas « gôche », mais « gauche »
          On n’écrit pas « droâte », mais « droite ».


        • Attila Attila 5 octobre 2020 18:45

          @Désintox le gôgôchon
          La gauche défendait les classes populaires, autrefois.
          Aujourd’hui, la gôgôche a trahi les classes populaires pour se faire complice du néolibéralisme :
          La gauche, dernier rempart du capitalisme.

          .


        • troletbuse troletbuse 5 octobre 2020 20:30

          @Désintox
          Et « IMPPUISSANTER » n’existe pas dans le dictionnaire  smiley

          IMPUISSANTER

          On pourrait croire que ce mot sort de la bouche d’un attardé, de l’idiot du village ou d’un gars de la banlieue. Mais non, ce mot qui n’existe pas est sorti de la bouche d’un gars décrit pas tous les journaputes de « grosse tête », de surdoué enfin d’un premier de cordée. Il a été énoncé par un président de la république. Enfin ce n’est pas sa première sortie. Sa culture, ne l’ayant pas trouvée, ne lui permettant pas de trouver le mot adéquat, sauf si il lit un prompteur ou bien si le discours est sur des feuilles écrites par un « nègre ». Il avait déjà qualifié certains Français de « Riens ». Pourtant, on avait longtemps parlé de la « bravitude » de Ségolène, même qu’on en parle encore. Mais là, pas de réaction de la part de nos merdias.

          Il n’a pu que trouver un mot que sa pauvre culture lui a donné. L’impuissance qui le caractérise parfaitement aussi bien au niveau politique qu’au niveau sexuel. 

           Les livres qui sortiront après sa sortie de la politique ne pourront parler de ses femmes ou alors ce sera un livre blanc. Attention ce ne sera pas un livre blanc comme un livre pratique mais un livre blanc au niveau des pages ou même la couverture suffira.

          Pour son action politique, il suffira de parler de ses gesticulations qu’il va faire dans les pays étrangers, je veux dire ses vaines gesticulations car les autres chefs d’état le considèrent comme un guignol, ce qu’il est vraiment.

          C’est un bon produit de l’ENA dont la plupart nommés à la tête des entreprises ont fait coulé ces entreprises. Lui son entreprise est la France et il réussit excellemment à la faire couler.


        • Daniel PIGNARD Daniel PIGNARD 5 octobre 2020 13:58

          « Les dix cornes, ce sont dix rois qui s’élèveront de ce royaume. Un autre s’élèvera après eux (Macron), il sera différent des premiers (Son élection sujette à caution), et il abaissera trois rois (Giscard, Sarko, Flamby)..

          Il prononcera des paroles contre le Très Haut, (exemple : la laïcité, ce régime unique au monde qui garantit la liberté de croire ou de ne pas croire, mais qui n’est pas séparable d’une liberté d’expression allant jusqu’au droit au blasphème.… Être Français, c’est défendre le droit de faire rire, la liberté de railler, de moquer, de caricaturer. Macron 04/09/20)

          il opprimera les saints du Très Haut, (exemple : L’interdiction des assemblées pendant le confinement, la liberté des cultes compromise : Distanciation, masques, inscription, liberté d’enseignement de ses enfants compromise)

          et il espérera changer les temps et la loi ; (exemple : élever l’homosexualité au rang des bonnes mœurs, parole gouvernementale au-dessus des faits, favoriser les migrants musulmans sur les Français, condamner les Hervé Ryssen mais pas les rappeurs qui parlent contre les Français de France)

          et les saints seront livrés entre ses mains pendant un temps, des temps, et la moitié d’un temps. (plus que deux mois d’attente)

          Puis viendra le jugement, et on lui ôtera sa domination, qui sera détruite et anéantie pour jamais. » (Daniel 7 :24-26)


          • babelouest babelouest 5 octobre 2020 17:34

            @Daniel PIGNARD en France le « droit au blasphème » n’existe pas, c’est une notion officiellement inconnue.


          • Gollum Gollum 5 octobre 2020 18:15

            @Daniel PIGNARD

            (plus que deux mois d’attente)

            Non. Un seul. Et dix jours. smiley

            Bientôt le ridicule absolu Pignard. Vous serez obligé de faire pénitence et de vous couvrir de cendres. 

            Tic-tac, tic-tac... smiley


          • Désintox Désintox 5 octobre 2020 18:38

            @Daniel PIGNARD
            « il opprimera les saints du Très Haut, (exemple : L’interdiction des assemblées pendant le confinement, la liberté des cultes compromise : Distanciation, masques, inscription, liberté d’enseignement de ses enfants compromise) »

            Il vaut mieux faire comme aux USA : une petite réunion sans masque à la maison blanche, afin d’introniser une christianiste intégriste à la cour suprême pour les 40 ans à venir. Et le COVID de s’en donner à coeur joie.


          • zygzornifle zygzornifle 5 octobre 2020 16:12

            Quand on laisse entrer le loup dans la bergerie on ne s’étonne pas de devoir ramasser les cadavres des moutons ....


            • zygzornifle zygzornifle 5 octobre 2020 16:13

              C’est une « chance pour la France » comme le bramaient a tue tête Hollande Valls et Cazeneuve ....



              • zygzornifle zygzornifle 6 octobre 2020 08:24

                @Opposition contrôlée

                Les potagers ou les pot au feu ?


              •  C BARRATIER C BARRATIER 5 octobre 2020 19:50

                Il est grand temps de concrétiser ce qu’annonce Macron, cela ralentira les avancées totalitaires de l’islam politique, et cela dissuadera quelques intellectuels musulmans de venir s’installer en France.

                Macron fait là son boulot de président, même qu’il est un peu en porte à faux, il vient de mettre en place un décret visant à subventionner plus largement l’enseignement privé dont bénéficiera presque pour la totalité, l’enseignement primaire catholique, aux dépens des mairies et de nos impôts.

                Voir

                A visage découvert...Brigitte et Emmanuel



                  • zygzornifle zygzornifle 6 octobre 2020 08:25

                    La grande Europe Saoudite est « en marche ».

                    On verra fleurir dans quelques temps des écoles de charria ou en apprendra a punir l’infidèle et la femme qui ne baisse pas le regard , au lieu des stands de tir des stands de lapidation , on apprendra a couper les têtes au sabre comme dans certains pays amis de la « RANCE » le tout bien sur alimenté par les aides gouvernementale .... 

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