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Policiers et police : les abrutis et les gouvernants

Policiers et police : les abrutis et les gouvernants.

 

Après que des policiers ont été (grâce aux progrès de la technique - vidéos de caméras de surveillance ou de téléphones portables- ) pris sur le fait de s’être comportés comme des abrutis, en contradiction avec le code pénal, on a assisté au développement de la logorrhée habituelle.

 

Ce n’est pas parce que certains policiers se comportent mal, qu’il faut mettre tous les policiers dans le même « sac »… Les citoyens sont bien contents de pouvoir compter sur les policiers pour les protéger… Citoyens qui célèbrent les policiers quand ceux-ci ont pris des risques pour eux… Les policiers n’ont pas assez de moyens. Policiers et gendarmes qui paient un lourd tribut … Leurs effectifs sont insuffisants… Dans le pays, il y a des gens violents qui agressent les policiers, les narguent ou leur manquent de respect… et les laissent à bout… Les policiers ont une formation qui n’est pas assez longue… Et puis quand un policier dérape c’est une exception… Qui ne se justifie pas, … mais qui s’explique ( v. ci-dessus). 

 

Le première réaction qui émerge de cet incroyable bavardage c’est une proposition de loi, signée notamment par un député LREM, ancien « haut fonctionnaire de la police », déposée en osmose avec le gouvernement. 

 

1/ Qui menace de sanctions ceux qui filment les policiers – « brebis galeuses ». Par des dispositions, qui, si les mots ont un sens et une utilité, permettent à l’administration de déclencher très librement des poursuites. Quitte à être désavouée par le juge pénal. Etant entendu que, le cas échéant, l’objectif de dissuader de filmer aura été atteint.

Le coup de la procédure bâillon est connu. https://journals.openedition.org/revdh/2063?lang=en

 

Sans compter que si les policiers ne se comportent pas de manière anormale, il est inutile de les filmer.

 

2/ Qui continue à décharger encore un peu plus l’Etat de ses anciennes fonctions. Fonction régalienne dans le cas présent, de la sécurité des citoyens. Sur les polices municipales ( payées par les contribuables locaux et non par les redevables de l’impôt sur les sociétés ou sur les revenus qui ne sont pas fiscalement optimisés).

Et qui prépare les citoyens à admettre qu’il leur faudra, en plus, payer des sociétés privées qui leur procureront la tranquillité et la sécurité dont la police pourra être déchargée.

 

Si l’on sort de ces ahurissants argumentaires et si l’on veut ( = à condition qu’on le veuille) que les policiers se comportent moins comme des abrutis, il faut d’abord se demander comment leur en faire passer l’envie.

Parce que si l’on doit déplorer un acte, comme celui qui a été montré par les télévisions après qu’il a été diffusé sur les réseaux sociaux, il se trouve que cet acte n’est que la reproduction d’actes identiques qui se produisent un peu partout en France. Et ce, depuis longtemps (1). Qu’il s’agisse de violences ou d’autres comportements. (1)

La reproduction des actes ne peut se satisfaire, à chaque fois qu’on en déplore un de plus, de l’argument arithmétique des actes « minoritaires ». 

 

Si certains policiers peuvent en avoir l’envie, c’est que les chefs les laissent faire.

( On ne parle pas ici des ordres donnés par les chefs qui incitent les exités à être violents ou qui nécessitent qu’il soit recouru à la violence sans nécessité).

Si le fait pour les chefs de ne « pas faire d’histoires », voire de les « couvrir » (1) quand leurs subordonnés se comportent mal, les exposaient à avoir personnellement des « histoires », notamment des sanctions disciplinaires, il est probable que sur le terrain et dans les locaux, qu'il y aura à délivrer moins de cartons rouges..

 

Si l’on peut oser les comparaisons … On sait que, s’agissant des lycées et des collèges, les parents essaient d’y envoyer ou d’en retirer leurs enfants quand l’établissement a, n’a pas ou n’a plus, bonne réputation.

Avec un même corps enseignant, on peut souvent observer que la réputation de l’établissement est mauvaise ou devient bonne, est bonne puis se dégrade, au hasard des nominations des principaux et des proviseurs.

 

Les « chefs » sont traditionnellement des « catalyseurs ».

S’ils sont mauvais, ce sont des catalyseurs à comportements déviants ou aberrants. C’est d’ailleurs ce que relèvent des observateurs comme M. Charles Gave (qui donne peut-être, de manière allusive, la clef du choix des ministres de tel ou tel gouvernement). Quand le chef est intelligent et « tient la route » il recrute un collaborateur qui aura les mêmes qualités, et qui mettra sont point d’honneur à recruter des gens intelligents, et même meilleurs que lui. Quand le chef est un médiocre ou un idiot, la chaîne des subordonnés sera du même acabit, chaque idiot recrutant si possible plus idiot que lui pour justifier qu’il soit chef. ( écouter : https://www.youtube.com/watch?v=iftD8PvqraQ (vers la minute 34)

 

Les annonces gouvernementales pour mettre un frein aux comportements déviants ignorent ce paramètre. Il est probable que le changement n’est pas décidément pas « en marche » dans la bonne direction, et que les choses ne changeront pas.

 

Marcel-M. MONIN

m. de conf. hon. des universités.

 

 (1) Nous rapportons ci-dessous une histoire vraie. A propos de laquelle il faut se demander si, en dehors des violences, graves, on n’observe pas la mise en branle d’une mécanique qui l’est encore plus. Et qui est effrayante.

Un citoyen se trouvait un jour (il y a une vingtaine d’années) sur le quai du RER « Nation ». Des policiers qui interpellaient des jeunes gens, étaient en faible nombre devant une foule hostile. Et notre citoyen de s’approcher d’un policier en civil et de lui proposer, après s’être présenté, son aide pour renforcer la « ligne » de protection des policiers. Le policier accepta l’aide et lui dit alors de garder une jeune fille qui était sagement assise dans l’une des alvéoles qui servaient de sièges à l’époque ; et le policier disparut.

La jeune fille pleurait et déclarait qu’elle ne faisait pas partie du groupe de jeunes. Le citoyen, qui n’avait pas prévu d’être préposé à la garde d’une personne interpellée, ne savait que faire et rassura la jeune fille en lui disant qu’elle ferait nécessairement valoir son bon droit et qu’il serait de bon ton qu'elle ne s'en aille pas.

Et s’interrogea : devait-il lui-même partir ? devait-il rester ?

Avant que le citoyen ait le temps de trancher, un gardien de la paix en uniforme ( probablement arrivé par une rame de RER) s’approcha de la jeune fille en levant sa matraque : « tu vas voir ce que tu vas prendre, salope ! » Et notre citoyen de se pencher vers l’oreille dudit policier pour lui murmurer : « Monsieur, les injures ne me paraissent pas nécessaires ».

Et alors, la gardien la paix, empoigna le citoyen, le frappa ( jambes et dos) de sa matraque et le rejeta, médusé, au milieu des spectateurs. Le citoyen redoutant au passage d’être reconnu et soit moqué, parce que quelques semaines auparavant, il avait présidé cinq jurys de baccalauréat non loin de là.

Le citoyen attendit que les choses se calment. Il s’adressa alors à un brigadier, lui déclina son nom et ses qualités et activités ( fonctionnaire et membre d’une juridiction de l’ordre administratif) et lui demanda qu’il veuille bien lui indiquer l’appartenance des policiers. Car il avait l’intention de porter plainte.

Le fonctionnaire lui répondit très courtoisement que seul un chef pouvait répondre à la question. Un dame portant les insignes d’officier de paix ( deux barrettes sur l’épaule) fut sollicitée, qui rétorqua : « Ah ! vous voulez porter plainte ? . . ne bougez pas, je vous embarque ! ».

Un agent de la RATP s’approcha du citoyen pour le remercier d’avoir donné un coup de main. Le citoyen lui dit qu’il venait de changer de statut ; que de collaborateur occasionnel du service de police, il était devenu interpellé. Et il demanda à l’agent de la RATP de lui donner son identité. Au moment où l’agent de la RATP s’apprêtait à le faire, la dame aux deux barrettes surgit et s’adressa à ce dernier : « vous n’avez rien vu et vous n’avez rien à dire ! Circulez ! ».

Quant au citoyen, il fut effectivement embarqué. Il prit place dans une voiture de police ( pas dans le panier à salade) qui le conduisit avec son fils, sirène hurlante et feux rouges ignorés, dans les locaux de la police situés rue de Charenton à Paris 12°.

Et là, notre citoyen finit par être auditionné par un policier en civil, qui lui dit, que « c’était lui qui avait la machine à écrire et qu’il écrirait ce qu’il veut ». Le citoyen annonça qu’en ce qui le concernait, il apposera sa signbature au bas de ses écritures ... s’il le voulait lui aussi.

Au bout d’un moment le civil demanda : « Alors, vous portez toujours plainte ? » Et le citoyen répondit : « bien sur que non, puisqu’au train où vont les choses, il y aura quinze gardiens qui témoigneront on ne sait quoi ».

C’est sur ces paroles que le citoyen et son fils furent relâchés et purent regagnèrent leur domicile.

Le citoyen écrivit alors à la présidence de la RATP pour obtenir le témoignage de l’agent de la RATP.

Et que reçut-il ? Il reçut deux attestations de vigiles de la RATP, recopiées l’une sur l’autre. Qui donnaient une description vestimentaire détaillée, mais fantaisiste du citoyen ( Monsieur qui portait un manteau alors que le Monsieur n’en portait jamais, y compris en hiver). Témoignages qui se terminaient par une phrase émouvante de naïveté : « je ne sais pas ce que ce Monsieur et l’officier de paix se sont dit, mais ce Monsieur aurait du obtempérer ! »

Il se trouve que le monsieur au manteau qui aurait du obtempérer avait un excellent ancien collègue, qui était membre du cabinet du garde des sceaux de l’époque.

Grâce à ce dernier, l’IGS ( inspection générale des services … les « bœufs - carottes » de la Préfecture de police à l’époque) fut saisie.

L’IGS entendit le Monsieur.

Lequel apprit par son ami, que l’IGS avait conclu à une « méprise » (sic). Et que la dame officier de paix s’était fait « remonter les bretelles ».


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21 réactions à cet article    


  • Clark Kent Séraphin Lampion 1er décembre 2020 17:50

    Le tour de passe-passe est habile : de la même façon que ce sont les sujets à la soumission (nous) qui ont demandé à ce que le nécessaire soit fait pour que toute le monde puisse disposer d’une muselière, euh pardon ! d’un masque, ce sont les cibles des services de contrôle et de renseignements (nous) qui vont réclamer la généralisation des systèmes de vidéo-surveillance.

    C’est à ça que ça sert, les idiots utiles, qu’ils soient flics ou « black blocs » (si c’est pas les mêmes qui jouent les deux rôles !).


    • amiaplacidus amiaplacidus 1er décembre 2020 18:12

      @Séraphin Lampion

      Remarquez, avec les masques, les systèmes de vidéo-surveillance ...


    • Clark Kent Séraphin Lampion 1er décembre 2020 19:49

      @amiaplacidus

      vous allez voir que les matricules des flics vont être de plus en plus petits, mais que nous, on devra afficher en gros notre numéro de sécu sur sotre masque !


    • Attila Attila 1er décembre 2020 18:28

      «  Les citoyens sont bien contents de pouvoir compter sur les policiers pour les protéger… »

      La situation est un peu plus complexe que cela : le mouvement des Gilets Jaunes a apporté la preuve flagrante que les forces de l’Ordre n’étaient pas là pour protéger les citoyens pacifiques lors des manifestations.

      Les forces de l’ordre ont un double statut : faire appliquer la Loi et protéger la population. Officiellement.

      Officieusement, ils ont un rôle supplémentaire en conséquence du régime politique néolibéral pour lequel les électeurs ont voté.

      Le néolibéralisme profite majoritairement à ceux qui sont déjà les plus riches au détriment des moins riches (voir « La stratégie du choc » de Naomi Klein). Pour réussir cela, les plus riches financent l’élection de candidats mercenaires qui, une fois élus, mettront tout l’appareil de l’État au service des intérêts de ceux qui les financent et les récompenseront après avoir effectué le sale boulot pour lequel ils sont payés. Les moins riches finissent par s’en apercevoir et expriment publiquement leur désaccord.

      Le régime corrompu met alors les forces de l’ordre de la République au service de la défense des intérêts de ses commanditaires.

      On a voté pour lui mais qu’est-ce qu’on a été con !

      .


      • Francis, agnotologue Francis 1er décembre 2020 18:34

        @Attila
         
         en somme, les forces de l’ordre qui n’aiment pas Macron cognent sur ceux qui ont voté Macron sous les ordres de ce dernier ?
         
        On serait violent pour moins que ça..


      • Attila Attila 1er décembre 2020 19:10

        @Attila
        J’ai employé un mauvais mot : une double mission et pas un double statut.

        .


      • bouffon(s) du roi bouffon(s) du roi 1er décembre 2020 18:46

        Il me semble que le « pouvoir » (à petite et grande échelles) avilit l’être humain.


        • révolté révolQé 2 décembre 2020 13:26

          @bouffon(s) du roi,

          « On dit que le pouvoir corrompt, mais en réalité, il est plus vrai que le pouvoir attire le corruptible.
          Les personnes saines d’esprit sont généralement attirées par d’autres choses que le pouvoir. »

          David Brin.


        • Fergus Fergus 1er décembre 2020 19:07

          Bonsoir, Marcel MONIN

          Mélenchon demandait une réforme. Darmanin admet aujourd’hui qu’il y a des problèmes « structurels » dans la police.

          Et pour cause :

          Il existe un gros problème de recrutement, notamment au plan psychologique.

          La formation, tant initiale que continue, est très insuffisante (8 mois de Fi en France contre 3 ans en Allemagne !)

          Le nombre des officiers d’encadrement a été diminué de moitié par Sarkozy.

          Cela dit, sans compter les locaux pourris et le matériel défectueux.

          Bref, tout cela doit être mis à plat et réformé sans faiblesse ;

          Anecdotes pour anecdote, je vous en livre 5 dans cet article :

          Police et gendarmerie : je vous aime moi non plus.


          • leypanou 2 décembre 2020 08:52

            @Fergus
            Bonjour Fergus,
            Qu’ils commencent par révoquer tous ceux qui ont coupables de comportement indigne d’un fonctionnaire de la république, ils obtiendraient des résultats plus rapidement car c’est l’assurance qu’une quasi-impunité qui fait faire n’importe quoi.

            Mais il y a pire : combien de révoqués dans la Nationale se font recruter dans les Municipales ?

            On est loin d’un pays de l’Europe du Nord où un citoyen -qui tourne- est présent en permanence dans les locaux d’un commissariat pour s’assurer que tout est bien dans les règles.


          • Aristide Aristide 2 décembre 2020 09:57

            @Fergus

            Mélenchon demandait une réforme.
            Non, Mélenchon a dit refonte pas une réforme  : « Il est temps de procéder à une reprise en main générale de la police et, pour être encore plus clair, à une refonte de la police »

            Les mots ont un sens, réformer est petit bras pour un insoumis, cela fait trop social démocrate, il s’agit de refonder la police, rien que cela. C’est vrai qu’après la VIème, il s’agira de refonder la police, l’école, l’armée, l’état, ... 

            Cette fuite en avant pour essayer de raccrocher tous les extrémistes de toute engeance est symptomatique de l’errance programmatique d’un parti seulement réformiste de l’économie de marché qui veut se faire passer pour un parti révolutionnaire.


          • L'apostilleur L’apostilleur 2 décembre 2020 11:08

            @leypanou

            « ..Qu’ils commencent par révoquer tous ceux qui ont coupables de comportement indigne d’un fonctionnaire de la république... »

            L’hérésie conduit au bûcher.

            La fonction publique est sacralisée. Si vous virez un « mauvais » flic, ne donnez-vous pas raison à ceux qui veulent virer les autres « mauvais » fonctionnaires ?


          • L'apostilleur L’apostilleur 2 décembre 2020 11:15

            @Fergus

            « ...Mélenchon a dit.. »   

            ...aussi (déjà programme 2017).. service militaire obligatoire avec conscrits dans les commissariats. 

            « ...Cela changerait le regard de la population sur sa police et changerait les pratiques internes de celle-ci. Le racisme et la violence y reculeraient »

            Chiche.


          • Fergus Fergus 2 décembre 2020 11:38

            Bonjour, L’apostilleur

            Sur ce plan-là, Mélenchon se plante à mon avis. Car les conscrits affectés dans les commissariats risqueraient d’être contaminés par l’omerta qui gangrène déjà trop souvent les commissariats et s’impose aux jeunes flics.

            Comme l’ont souligné des ex-flics, auteurs de livres sur la police, gare à celui qui se démarquerait par trop des pratiques déviantes en brisant l’omerta, il serait considéré comme « un traître » et s’exposerait à des brimades et des rétorsions. 


          • eddofr eddofr 1er décembre 2020 21:09

            Le journal de 20h00 devrait commencer chaque jour, par un décompte :

            - Des agressions de policiers et des bavures de l’année.

            - De la mortalité routière,

            - Des overdose,

            - Des féministes, des viols,

            ...


            • Jean Claude Massé 2 décembre 2020 08:44

              Je suis tout à fait en accord avec ce qui est décrit dans ce commentaire. Mais à voir la fiche de Mr Monin, je butte sur la tournure de certaines phrases qui peuvent décrédibiliser l’article. Cà n’est pas la première fois que je relève ces écarts de syntaxe, et je me pose la question suivante : L’auteur est-il bien ce qu’il déclare. 

              « il est probable que sur le terrain et dans les locaux, qu’il y aura à délivrer moins de cartons rouges.. »

              « Il est probable que le changement n’est pas décidément pas »


              • zygzornifle zygzornifle 2 décembre 2020 09:48

                Les CRS et les Gendarmes mobiles sont élevés et dressés comme des chiens d’attaque dans des casernes chenil, leur maitre chien le ministre de l’intérieur montre la cible et ensuite il les lâche par l’intermédiaire d’un préfet pour la curée .

                Pas besoin de cerveau comme disait Einstein, la moelle épinière suffit , quand ils cognent et qu’on leur reproche leur violence leur phrase culte est celle ci :

                on fait le job on est payé pour .... 


                • L'apostilleur L’apostilleur 2 décembre 2020 10:59

                  @zygzornifle
                  « ...Les CRS et les Gendarmes mobiles sont élevés et dressés comme des chiens d’attaque dans des casernes... »

                  Pour quel motif ? Des manifestations pacifiques ?


                • zygzornifle zygzornifle 2 décembre 2020 09:54

                  Ce n’est pas parce que certains policiers se comportent mal, qu’il faut mettre tous les policiers dans le même « sac »

                  Comme les musulmans ....

                  Il y a des islamistes terroristes chez eux et chez les flics il y a des sanguinaires amateurs de violence surtout sur ceux qui ne se défendent pas et qui sont au sol, ha c’est vrai que même si notre vie est menacée on a pas le droit de se défendre, c’est perdu d’avance face a la justice car un flic est assermenteur  .....


                  • Sozenz 2 décembre 2020 12:42

                    1/ Qui menace de sanctions ceux qui filment les policiers – « brebis galeuses ».

                    a ce que j ai pu comprendre ; si je ne me trompe pas ; ce n est pas le fait de filmer qui est sanctionné , mais de diffuser afin de nuire .

                    donc tout policier qui arrêterait une personne en train de filmer outrepasserait les règles de la loi .

                    bien evidemment , certains policiers se montreront virulent sur le fait qu’ il sont filmés .

                    le fait de filmer est un moyen de revendiquer ses droits devant la justice .

                    comme le fait de prendre en photo de façon individuelle sans l autorisation d’ une personne sans son consentement ; on peut comprendre que de prendre un visage pour le diffuser sur des reseaux sociaux, ou pour la diffusion grand public puisse être interdit . donc la loi qui veut etre passé est déjà en place pour toute personne . 

                    on peut le voir sur cet article qui date de 2015.

                    https://www.nikonpassion.com/16-regles-droit-image-auteur-photographie/

                    c est bien dans l utilisation du film ou de la photo que se situe la règle qui est a mon avis justifiable .

                    par contre on peut se demander la raison de ces lois doublons

                    se donner un semblant de faire quelque chose ? .

                    sont ils incapables de mettre les lois dejà existantes en place ?( c est bien possible )

                    est ce un moyen de modifier certains lois pour reduire les droits des citoyens et augmenter les pouvoirs de l etat ?


                    • Marcel MONIN Marcel MONIN 4 décembre 2020 16:34

                      @Sozenz

                      Ce que vous avez cru comprendre, n’est rien d’autre que l’argumentaire des gens au pouvoir que vous répétez

                      S’il s’agit de protéger les policiers, la loi de 1881, le permet sans problème. Lisez-la.

                      Sans qu’il y ait besoin d’en changer trois mots ou d’en ajouter un. Si on veut une autre formulation, c’est qu’on pense aussi à autre chose. Regardez à cet égard ce que signifie une « procédure baîllon »

                       

                      Et dans ce pays, il faut cesser de raisonner sur ce que quelqu’un peut bien raconter. Soit pour préparer les gens à ce qu’il a envie de faire, soit pour « justifier » les choses inadmissibles qu’il a commises. Il faut raisonner sur les faits. Et s’agissant des textes il faut commencer par les lire et faire des recherches. Et prendre du recul en faisant appel au bon sens. Car c’est souvent le bon sens qui va guider les recherches qui vont déboucher sur la découverte de ce qui est.

                       

                      Quand vous avez fait ces recherches, et si votre découverte dérange, la mode est alors de vous traiter de « complotiste » .

                      Alors, voici ce que je conseille.

                       

                      Déjà, lorsque qu’on dit une chose susceptible de déclencher l’anathème, il ne faut pas prendre ( ce qu’on a fini par prendre l’habitude de faire) de précaution oratoire du genre : " au risque d’être accusé de complotisme ..." C’est se mettre d’emblée dans une situation d’infériorité. Ce qui n’a pas lieu d’être.

                      On dit ce qu’on veut dire et on attend. 

                      Quand l’injure tombe, on rentre dans la figure (important) sans répondre au fond sur l’accusation. Surtout qu’il n’y a pas à administrer de preuves négatives. :

                      "vous vous rendez compte de ce que vous venez de dire ?« ... » Et si, après avoir entendu ce dont vous venez de m’accuser d’ëtre , je vous traitais d’abruti ?« ... - » i vous n’avez ni connaissance, ni argument, ( on affirme, on ne démontre pas) ayez la pudeur de vous taire« .... Et terminer par :  »Quant à ce que j’ai dit, je l’ai dit et je le réaffirme. Et je le maintiens d’autant plus que ça déplait à des individus comme vous". 

                      Pareil quand on a en face de soi un abruti ou un malin qui ont une bonne pratique du syllogisme. Il ne faut pas perdre son temps à démonter le syllogisme.

                       

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