Dans les grands sapins verts...
Cette chanson, au rythme endiablé, célèbre l'hiver et ses paysages : la neige, le vent, la bise glacée... L'auteur en est James Lord Pierpont, compositeur et maître de chapelle de Boston, la chanson a été publiée pour la première fois en 1857, sous le titre de « The One-Horse Open Sleigh ». Deux années plus tard, le compositeur de Boston publie une nouvelle version de son chant avec un nouveau titre : « Jingle Bells ».
La chanson a été, ensuite, adaptée, en 1948, par Francis Blanche qui ajoute des paroles françaises, totalement différentes de celles d’origine...
Dès le début, on voit un "long chemin" couvert de neige : la redondance "tout blanc de neige blanche" souligne l'épaisseur du tapis qui recouvre le sol, transformant le paysage en une nuée éclatante...
On perçoit le lent cheminement d'un vieux monsieur qui avance péniblement avec sa canne, image traditionnelle du père Noël.
Le vent personnifié se met à chanter une "romance", comme pour encourager le personnage.
Le vent semble, même, lui remémorer un chant de son enfance, pour lui insuffler de l'énergie : VIVE LE VENT !
Les sonorités de fricatives, de sifflantes donnent un air de fête et de bonheur à ce chant...
Vive le vent, vive le vent
Vive le vent d´hiver
Qui s´en va sifflant, soufflant
Dans les grands sapins verts...
Oh ! Vive le temps, vive le temps
Vive le temps d´hiver
Les voyelles nasalisées "an" ajoutent une note de gaieté à l'ensemble...
Le décor est évoqué : de grands sapins verts, des boules de neige, l'approche du jour de l'an, l'occasion de souhaiter une bonne année à une grand-mère...
On suit le personnage du père Noël qui descend vers le village : la description de l'intérieur des maisons est pleine de charmes, on voit "l'ombre qui danse au coin du feu", une ambiance de Noël, un feu de cheminée qui crépite, qui apporte chaleur et lumière, qui fait virevolter les silhouettes, et qui magnifie le décor.
On entrevoit une atmosphère de fête et de convivialité, puisque la table est prête pour recevoir des invités...
Cette chanson de Noël insuffle à tous une impression de bonheur et de gaieté : on est comme entraîné par le souffle du vent, on ressent cette bise glacée et vivifiante...
La mélodie exaltante nous fait ressentir toutes les joies de l'hiver : beauté des paysages, vents qui tourbillonnent et nous poussent à lutter, à réagir.
Voilà un bel hymne à l'hiver et surtout à ses fêtes : Noël, le jour de l'an, occasions de se réunir, dans une ambiance chaleureuse autour d'un feu de bois...
Le blog :
http://rosemar.over-blog.com/article-dans-les-grands-sapins-verts-125249781.html
Vidéo :
26 réactions à cet article
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Tous les ans à cette date, je peins les polis de mon chat en vert avec de la peinture soluble dans l’eau pour avoir un chat-peint de Noël, et après, je le laisse sortir sous la pluie pour qu’il ait l’air normal.
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@Séraphin Lampion
Pour qu’il soit vraiment de Noël, il manque les paillettes scintillantes..
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@Séraphin Lampion
Pas de vrai sapin de Noël chez vous ?
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@rosemar
Si si, il y en a un chez mon voisin, mais je ne suis pas de ceux qui avalent du jus de sapin pour calmer leur angine !
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@Séraphin Lampion. Et en écriture inclusive : ceux qui avalent du jus de sapin.e pour calmer leur angin.e !
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@JC_Lavau
La vie des mots est le dada de l’amie des veaux, mais moi, je me contente de décaler les sons.
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Bonsoir, rosemar
« Dans les grands sapins verts », dites-vous en illustrant votre texte avec une phoro de sapins blancs. Bien vu ! :))
Entre nous, si elle charme les enfants, force est de reconnaître que pour les adultes cette chanson est parfaitement « cucul ».
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aie , aujourd’hui 9h 18h (minimum...) madame ne doit pas apprécier.
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@Fergus
Mais les sapins même saupoudrés de neige laissent voir leurs aiguilles toujours vertes... bien sûr !
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@Fergus
Je trouve, pour ma part, cette chanson pleine d’entrain et de gaieté...
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@Fergus
Cela me fait penser que, comme toutes les années, je devrais être au Vietnam pour les mois d’hiver.*Et que là-bas, dès le début décembre et jusqu’à début janvier, on entend cette scie en boucle dans la quasi totalité des magasins.
Si bien que maintenant, je ne supporte absolument plus.
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* Le covid nous contraint à rester dans le froid. -
@amiaplacidus
La version française ??
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@rosemar
Franchement, cela me saoule à un point tel que je ne sais pas quelle version, anglaise je suppose.
Même si le Vietnam fait de l’organisation internationale de la francophonie, il ne reste que très peu de Vietnamiens qui sachent le français*. Pour les jeunes Vietnamiens, ils étudient les langues étrangères utiles, par ordre décroissant : anglais, japonais, coréen, chinois, ils ne sont que peu, très peu, à étudier le français, pour se consoler, on peut dire que c’est par amour de cette langue plus que par son utilité.
.* Ceux-là sont des personnes âgées qui souvent parlent et écrivent très correctement français, et sont pratiquement toujours capable de réciter des poèmes romantiques français, V. Hugo en premier, Lamartine, de Vigny, etc.
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L’homme ni présent qui est en même temps toujours là et jamais las
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Je préfère Lizzy Hoyt et son archet aérien.
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@Clocel
Ah ouais ; superbe !
Et la voix aussi.
Merci..
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Puisqu’on est dans les chants de Noël, un classique mais avant le cochonavirus, une version pleine d’émotion et de vie :
https://www.youtube.com/watch?v=3BS9ohD1R5g
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@Attila
MERCI : une belle interprétation...
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Nous on vit aux champs pour entendre le vent siffler dans la rue du quai ...
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@phan
A Beaumont le Vicomte, évidemment !
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Rosemar, que pensez-vous de cette version jazzy ?
https://www.youtube.com/watch?v=GlWkUGjoLRY
Il y a aussi Vinheteiro qui nous propose sept variations sur ce thème
https://www.youtube.com/watch?v=mY5zNr2rlgI-
@mursili
MERCI ! très amusant, toutes ces variations !
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En 1996 j’aurai reçu 5/20 avec un tel commentaire composé, en 1ère L...
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@Montdragon
Ce n’est pas un commentaire « composé »...
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Bon, sinon, j’ai ce classique :https://youtu.be/KHLeHw6NG9M
C’est plus viril , et moins tsoin tsoin cul cul poum poum...(et ya les grands sapins....rois des forêts et toussa
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