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Accueil du site > Tribune Libre > Contribution à une nouvelle résistance (5) : Stratégie chaud/froid

Contribution à une nouvelle résistance (5) : Stratégie chaud/froid

 

Dans l’avion, l’odeur persistance du gel hydroalcoolique nous met en état de léthargie. Cela ne serait pas désagréable si je ne savais qu’il s’agit de l’odeur significative de la folie. Et si le pilote venait à s’endormir béatement ? J’entrevois la suite : « Déclaration du Ministère de la Santé : Les hommes dorment les machines non. Licencions les hommes, cultivons la machine ». Sortie de l’avion, nouveau comité d’accueil. Parcours fléché, annonce apocalyptique, police militaire, récupération des données, file d’attente, entrée dans le sas, cosmonaute méconnaissable, seringue pour le vaccin obligatoire. Non : énième test nasal. Prochaine fois. Je refuse, j’ai mal, je crie. J’aurai le droit à une demi narine devant le cosmonaute abasourdi. Mes cris se perdent dans le désert. La file avance silencieusement. Nous nous habituons à la maltraitance.
Manifestation 12 décembre : interdiction, non-interdiction, autorisation, restrictions. Compression dans les cordons infinis de CRS, étouffement, division brutale du cortège, relâchement, nassage, ouverture, fermeture, matraquage. Désinformation, victimisation de la police, concentration sur les « black-blocks », délégitimation du soulèvement, inflation de lois sécuritaires. Nous nous habituons au caporalisme.
Une rencontre cependant. Tandis que la police manœuvre et nous enserre, C un ancien militaire marsouin parti en OPEX (opération extérieure) me décrit la technique utilisée : le chaud/froid. En l’écoutant je réalise que cette technique n’est pas seulement réservée à la « gestion des foules en milieux anxiogène », mais qu’elle est appliquée à la vie citoyenne dans son ensemble. L’objectif : mettre les populations aux abois pour les faire accepter l’inacceptable. Comme le supplice de l’aveu : lorsque vous êtes torturé, vous admettez n’importe quoi afin que cela cesse. Une fois passé aux « aveux », le donneur d’ordre disculpé se trouve blanchi et enrichi, tandis que vous finissez condamné ou électrocuté. De manière plus moderne : licencié, ruiné, errant, déprimé, isolé, interné, vacciné.
Cette technique n’est pas un simple procédé d’ingénierie sociale ou de management. C’est une technique de guerre. Moyen (Chaud) : créer une atmosphère traumatique de terreur. But (froid) : asservir. Dissipons le brouillard qui confond le peuple ; ce dernier prenant les bombardements pour des chansons lors de grands travaux. Nous sommes en état de siège : il faut nous armer. L’ennemi a révélé ses techniques : nous pouvons le désarmer.

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Tout combattant sait que le rythme est un élément clef de la victoire. La technique « chaud/froid » cherche à imposer le rythme en combinant trois procédés :

1 Alternance de tension entre charge (moment dit « chaud ») et décharge (moment dit « froid »). Exemples : Charge de tension en période de confinement, décharge de tension en période de consommation en extérieur. Charge avec le port du masque, décharge avec la vaccination.

2 Fixer l’attention sur une information, un fait ou un sujet (zone dite « chaude ») pour la soustraire d’une réalité plus stratégique (zone dite « froide »). Exemples : Fixer l’attention sur les violences policières pour déconcentrer de la dictature sanitaire. Porter l’attention sur la dictature sanitaire pour déconcentrer du braquage des banques et des Etats.

3 Séquençage du temps, de l’espace et des comportements (procédé dit « froid ») pour les réagencer autrement (procédé dit « chaud »). Exemples : Délier les liens réels concernant la sexualité, la famille, le travail. Les relier selon des liens virtuels : masturbation avec l’écran, fêtes traditionnelles sur zoom, télétravail.

Pour montrer l’étendue de cette technique de guerre, j’en décrirai l’application lors des manifestations de rue et au sein de la société civile, à travers cinq thèmes : légiférer, gérer, surveiller, diviser, agresser. Je lancerai également quelques bouteilles à la mer pour répondre à la question : « Que faire ? ».

Légiférer des autorisations
Manifestation

L’Etat choisit les manifestations qu’il autorise ou non. Il favorisera celles qui traitent de sujets consensuels (climat, genre), qui divisent (racisme, immigration, identité), qui se concentrent sur une thématique partielle (violences policières, revendications syndicales). En revanche, il interdira celles qui vont s’attaquer de manière directe à une politique globale du profit (gilets jaunes).
Il se réservera de régler l’autorisation elle-même par : des informations contradictoires (interdictions au dernier moment ou durant la manifestation), des limitations de périmètre (entre République et Bastille ou interdit à Paris), des limitations de temps (de 14h à 16h), des impératifs de comportement (sans bouger ou selon le rythme de marche et d’arrêt décidé par la police).
Société civile
Mars : création par l’Etat du Haut Conseil Scientifique.
Ce Comité, décidant unanimement des mesures sanitaires, est composé de personnes acquises à l’I.A transhumaniste. Il préfèrera ne pas tenir compte des données de terrain pour se fonder sur des données statistiques. Celles-ci donnent très rapidement des quotients aberrants : 500.000 morts en Angleterre, 400.000 en France. Premières mesures : interdire aux médecins de soigner librement leurs patients et autoriser certains médicaments sur des bases de rentabilité. Double atteinte aux piliers fondateurs de la médecine : liberté de prescription, liberté du choix thérapeutique. Ces décisions mettent au jour des conflits d’intérêt colossaux touchant aussi bien les interdictions, les randomisations que les publications scientifiques (the lancet). Bien que les décisions du Haut Conseil Scientifique ait participé au retard de prise en charge de maladies lourdes, à la surcharge de certains services et in fine à l’augmentation de la mortalité, l’Etat ne le dissoudra point.
Septembre : création par l’Etat du Haut Conseil de Guerre.
Technique
Elle consiste à déplacer l’attention (chaud) sur une partie de l’autorisation — par exemple interdire une manifestation après 16h, interdire la chloroquine en consultation privée —, afin de soustraire du vrai problème (froid) qu’est l’interdiction en soi de manifester et de prescrire. Les faux débats vont saturer les médias de casseurs et de l’ego des docteurs (chaud), pour faire oublier le motif de la manifestation et de la proposition médicale (froid). Les esprits ayant rompu les liens critiques que la crise sanitaire est avant tout économique (froid), ils vont se relier autour de thèmes exclusivement médicaux (chaud). Pendant ce temps, l’Etat continue de prendre de l’ascendant en rythmant de contraintes la vie des citoyens.
Que faire ? 
Imposer nos modes de manifestations. Rétablir la liberté de prescription. Etendre la liberté de choix thérapeutique aux approches traditionnelles non scientifiques. Dissoudre le Comité Scientifique et le Conseil de Guerre, limiter la police, mettre fin à l’état d’urgence. Ne plus se fier aux prédicateurs scientistes, dénoncer les conflits d’intérêt. Sortir de la logique du profit, de la papauté scientifique et des structures d’Etat. Abandonner tous rapports nihilistes au Monde : retrouver le corps de la raison et la raison du corps.

Gérer les foules
Manifestation

La technique policière de compresser le cortège pour que les gens s’étouffent entre eux était bien connue des romains. Les légionnaires entouraient puis compressaient avec leurs scutum l’adversaire qui, ainsi compacté, ne pouvait plus entamer la bataille à l’arme blanche sous peine de se blesser soi-même. L’adversaire se rendait ou se faisait massacrer lignes par lignes. Mais comme il ne s’agit pas de massacrer l’adversaire mais de le soumettre, la technique évolue : les compressions s’accompagnent de désencerclements, d’ouvertures, de pauses et de sorties calculées. Ce va-et-vient anxiogène a pour effet de démoraliser et de mettre en état de d’affolement. L’énergie de groupe s’évanouissant, les personnes ne font plus que suivre et subir sans opposer de résistance.
Société civile
Quoi de plus oppressant qu’être chez soi en prison ? Une mise en demeure aux infinies variations : confinements total/bleu/blanc/rouge, couvre-feux, fermetures de certains endroits (bars, restaurants, salles de sports et de spectacles). Mais : accès libre aux transports en commun, aux supermarchés, obligation de travail. Les règles de distanciation pleuvent à l’improviste et se contredisent, pénétrant ainsi de plus en plus intimement le foyer et les comportements. Les bases du temps, de l’espace et de l’identité sont déstructurées puis restructurées en vue d’une mise au pas générale. Ce climat de terreur est merveilleux pour imposer les vaccinations de masse, les licenciements abusifs, les nouveaux modes économiques de vie et de travail.
Technique
Elle consiste à isoler l’individu en le coupant de lui-même, des liens sociaux et des liens familiaux (froid). Vulnérable, il suivra le rythme du stop and go : tu restes chez toi, tu sors, tu manges, tu bosses. Assujetti, on peut le reprogrammer (chaud) et lui dire que faire et où se rendre : supermarché, télétravail, chômage, vaccination, par-dessus la falaise. Pour minimiser les résistances, il faut l’isoler petit à petit afin qu’il s’habitue inconsciemment. Pour ce, l’Etat jouera d’un côté avec des arrêts, des fermetures, des interdictions (froid), et de l’autre avec des accélérations, des ouvertures, des permissions (chaud). L’aspect arbitraire et contradictoire permet de détourner l’attention (chaud) du bon citoyen qui, toujours obéissant, s’évertue à chercher une logique et à croire en les bonnes intentions de son maître, alors qu’il s’agit d’une efficace technique de dressage des populations (froid).
Que faire ?
Ne pas se laisser encercler. Imposer son rythme à l’oppresseur. Il faut pouvoir entrer et sortir de chez soi ou d’une manifestation quand on veut, et sans avoir peur de la police. La soumission c’est la dépression. Combattre l’état de terreur instigué par les impositions sanitaires, les remaniements du travail, les règles de comportements, les médias. Stopper en tous lieux la profusion de règles et de protocoles. Osez redevenir sauvage et indomptable. Ne plus croire en les balivernes de l’Etat providence et la main invisible du Marché. Cessez et refusez la charité. Fin de la diversion et du divertissement. Renouer les générations. Se rassembler, retrouver le goût de vivre. Ecoutez les nourrissons, les enfants et la nature première des choses.

Surveiller au long terme
Manifestation

Votre venue à la manifestation sera ralentie par des contrôles. Si un arrêt des voies de communication est prononcé, vous devrez renoncer à venir. Pendant la marche vous serez pisté par des infiltrés. Vous verrez la police et les médias prendre tranquillement leurs images : en direct avec des caméras, en indirect avec des drones de plus en plus nombreux à sillonner le ciel. Si vous avez une caméra et que vous êtes journaliste indépendant, vous ferez partie des premiers à être à terre, dépouillé, puis au poste. Lorsque vous sortirez du cortège, vous aurez des chances d’être interpellé directement et/ou de recevoir une amende salée. Si tel est le cas vous risquez d’entrer en zone judiciaire. Sachez que les juges du parquet condamnent à tour de bras les manifestants. Vous aurez enfin la bonne surprise de constater que les contre-pouvoirs dénonçant ces persécutions sont méthodiquement censurés.
Société civile
Il est toujours utile d’insister sur la reconnaissance faciale et la délation grandissante entre citoyens pour minimiser le commerce des datas. Celui-ci va encore plus profondément dans la surveillance qui a pour mission de tracer vos moindres actions. Elle permet aux firmes de s’enrichir sur votre personne, de vous restreindre à une catégorie de consommation, de relations et d’idées, en somme de vous réduire à un élément chiffrable pour l’exploitation et le contrôle. Cette surveillance ne devrait tarder à s’immiscer dans votre compte en banque. Vous verrez bientôt vos économies s’envoler pour les bonnes œuvres : la dette publique, la solidarité face à la « pandémie », la banqueroute calculée de l’Etat.
Technique
Elle consiste à créer une menace (chaud) pour détourner du vrai problème (froid). Les malades se raréfiant, il a fallu inventer un nouveau spectre : « les agents de contamination (cas contacts) » sans aucune signification épidémiologique et les « prochaines vagues d’épidémies » qui selon l’oracle I.A, s’étendront sur des années. L’Etat augmente la surveillance généralisée et la peur de l’avenir, pour détourner de la surveillance bancaire et numérique qui servira aux prochaines mesures économiques de spoliation. Par la même occasion, cela justifie l’accélération des lois liberticides, et permet de commander en catimini de nouveaux véhicules blindés et du matériel anti-émeute dernier cri ; commande passée en plein pandémie et réglée avec l’argent dégagé par l’E.U pour « aider les entreprises fragilisées ».
Que faire ?
Conjuguer toutes les actions en toutes saisons : juridiques, informatives, dans la rue, dans les réunions. Blocages sévères, grèves, désobéissances de tous types. Créer des associations libres d’entre-aide. Donner un coup de main à son voisin (s’il est sympa). Réinvestir la rue, jetez dehors la police de votre foyer. Ne surveiller personne. Abattre l’inquisiteur. A commencer par celui qui sommeille en vous-même. Être intransigeant avec le faux. Vomir les écrans. Ne plus perdre son énergie : fuyez les faux débats, fuyez les faux amis. Prendre du recul. Aller droit à l’essentiel dans la pensée et l’action. Refuser toute culpabilisation, infantilisation, bétifiction. Battre en retraite. Cultiver son jardin secret. S’occuper de soi. Donner du courage à ses enfants. Leur donner l’exemple. Se reposer. S’embrasser. S’enlacer. Retrouver la saveur du simple contact. Il n’y aura d’amélioration ni de l’humain ni de la nature. Il n’y a qu’un mouvement réel qui crée et charge les richesses infinies de ce Monde. Lâcher prise. Lâcher sur la volonté de lâcher. Arrêtez ses satanés cours de yoga. Ne faites plus rien.

Diviser le cortège
Manifestation

Pour dissoudre la force collective, il faut diviser le cortège en tronçons par des incursions brutales. Une fois que la cohérence physique entre les groupes, les amis, les rencontres est brisée, l’énergie collective s’étiole et chaque tronçon devient maitrisable. Pour les médias, la mission est de diviser en amont et en aval. En amont, la propagande réduira les multiples mots d’ordre en un seul : par exemple une manifestation contre les mesures du gouvernement sera une manifestation contre les violences policières, une manifestation contre les violences policières sera une manifestation contre le racisme. Ceux qui sont venus avec une revendication différente et complémentaire ne se reconnaitront plus dans la manifestation qu’ils estimeront « récupérée » ; ils ne reviendront plus. En aval, la propagande se concentrera sur des épiphénomènes : par exemple les Black Blocs, les casseurs. Il suffit d’aller voir par soi-même après la manifestation que Paris « incendié », « vandalisé », « dépecé » se réduit à quelques vitrines (surtout des banques), quelques voitures, quelques abris bus, quelques poubelles. On est loin du compte. Loin du compte des blessés, des estropiés, des éborgnés, des faces brisées, des morts. Loin du compte de la faillite des petits commerces dont les vitrines disparaissent silencieusement au profit des consortiums. Qui sont les casseurs ?
Société civile
Le gouvernement, à l’aide des médias de propagande, met en place une manipulation fondée sur : les modifications des indicateurs de l’épidémie pour créer l’illusion d’un virus persistant, le mensonge au sujet des moyens sanitaires (disponibilité et efficacité des masques, insuffisance du nombre de lits, ouverture réduite des hôpitaux privés, tests inappropriés, vaccins génétiques), l’infantilisation (obéir et se faire à soi-même une attestation nous protègera), la culpabilisation (embrasser ses proches les fera mourir). Cette manipulation permet d’entretenir la peur sans entrer dans la panique. En manifestation comme dans la société civile, la panique étant incontrôlable, elle devient dangereuse pour le pouvoir en place. Il vaut mieux tabler sur la dramatisation extrême d’un virus à 0,5% de létalité pour les personnes malades, que sur une peste qui ravage un tiers de l’Europe ou une grippe espagnole qui emporte 10% de la population. La balance bénéfice/risque nécessite la dramatisation d’un élément réel instillant une peur que l’on peut contrôler et diriger par la technique « Chaud/froid ».
Technique
Elle consiste à diviser un groupe ou un thème de toute part (froid) pour les réorganiser à sa guise (chaud). Par exemple on peut intégrer les chiffres truqués mais estimer que les masques sont nécessaires. On peut penser que la fermeture des bars est abusive, mais que voir grand-mère est risqué. On peut dénoncer la politique des hôpitaux mais penser que le vaccin est indispensable. L’important est de tenir l’esprit concentré sur la comparaison des parties du thème (chaud), de manière à ce qu’il n’ait ni une vue d’ensemble ni une intuition de la stratégie en cours (froid).
Si par malheur, vous vous extirpez de l’infini bavardage à propos des mesures sanitaires pour dénoncer l’instrumentalisation générale, vous serez mis en quarantaine comme ayant été en contact avec le dangereux virus « complotiste négationnistes d’extrême droite ». Il s’agit dès lors de cantonner les condamnés pour préserver ceux qui ne le sont pas encore. La technique ayant atteint ici ses limites, il s’agit pour l’Etat non plus seulement de diviser, mais d’ostraciser les malades. Créer une zone ni chaude ni froide, mais effrayante. Pleine de bruits et de folies. Pour ce, l’Etat s’appuiera sur l’énergie négative la plus puissante : la terreur. Celle-ci travaille si profondément qu’aucun esprit critique ne lui résiste. Peu importe les arguments avancés, les références historiques, les faits en rupture, les scandales établis, les résultats d’études, les preuves apportées, ou la simple nécessité d’un débat contradictoire. Tout sera retenu contre l’infecté. Quand l’Etat avouera — après coup — les mensonges de son récit national, le peuple l’acclamera. Pourquoi ? Parce que le mea culpa arrivera à un moment de relâchement quant à la tension sanitaire (froid), pour faire place à un nouvel ennemi contre lequel l’Etat, bien entendu, nous protègera (chaud).
Que faire ?
S’en tenir aux racines des luttes. Maintenir la cohérence d’ensemble. Dédramatiser, redimensionner. Et les pieds ancrés dans le sol, rire aux éclats devant le théâtre de l’effroi. Unir les fronts ontologiques. Balayer de la main le déracinement mondialiste et l’exclusion identitaire. Soutenir en l’humain sa puissance d’empathie, d’inutilité, de plaisir. Se rencontrer en vrai : on se trouve soi-même à travers les autres. « Je » n’existe pas. Ne plus forcer la transformation de l’humain et de la nature. Ne plus transformer. Ni forçage ni croissance. Visons à terme la fin du travail, de la performance et du profit. Ayons le courage de se passer des maîtres. Ayons le courage de se passer de la maitrise.

Multiplier les agressions
Manifestation 

Pour étourdir l’adversaire, il faut pouvoir multiplier les possibilités d’agression. Il convient alors de créer maintes techniques afin de passer de l’une à l’autre. Passer des tirs tendus au matraquage, de la simple nasse au blocus silencieux. Passer aux amendes mortelles, aux interpellations iniques, aux actions juridiques démesurées. Pour varier, étourdir et imposer le rythme, l’exécutif tiendra tranquille les cerbères au moment opportun pour miser sur la discrimination médiatique.
Société civile
La crise sanitaire nous donne un exemple exceptionnel de la multiplication des agressions sur l’éthologie. Chaud : on fait passer le port du masque comme une protection et on ne l’impose pas pour le sport. Froid : le port du masque devient une obligation et on étend cette mesure aux enfants 6 ans. Chaud : tests et restrictions de déplacements tant que les populations ne sont pas vaccinées. Froid : le vaccin arrive. Voyages et déplacements autorisés. Chaud : même les populations vaccinées étant positives et contagieuses, ou le vaccin exigeant un rappel tous les 4 mois, ou le virus ayant muté plus vite que prévu, ou un nouveau virus ayant fait son apparition, ou que sais-je encore, certaines mesures de distanciation demeurent. Nouvelle campagne de publicité, de politique, de coercition, de vaccination. En deux mots, le gouvernement et les firmes ayant pris de l’assurance, sont bien décidées à garder le contrôle de la population et de ses activités. Qu’importe qu’un vaccin soit élaboré précipitamment, selon des techniques génétiques inconnues par des laboratoires intéressés par le seul gain, qui ont négocié de ne pas être tenus responsables de potentiels effets secondaires, contre un virus mutant qui expose au décès moins de 0,5 % des personnes malades, dont l’âge médian est de 84 ans. A la rigueur, le gouvernement pourra même utiliser la technique chaud/froid pour focaliser un court moment sur les questions autour du vaccin, afin de revoir (à la baisse) la feuille de route des hôpitaux en déroute et informatiser l’entièreté du système médical.
Technique 
Elle consiste à respecter le principe qu’une agression en chasse une autre, une injustice en chasse une autre, une peur en chasse une autre, une zone chaude en chasse une autre. Si la résistance commence à s’organiser autour d’une zone chaude et qu’elle est en passe d’incendier les consciences, il faut la désinvestir, la refroidir. Quoi de mieux alors que de mettre le feu ailleurs ?
Que faire ?
Mon ami C le marin militaire qui m’a inspiré ce texte, se demande si le temps de prendre les armes n’est pas venu. En soi je ne suis pas contre. Mais je crois qu’on a mieux à faire. Surtout vu l’arsenal qui se constitue en face. Aujourd’hui que le système se rend si dépendant des nouvelles technologies, ne serait-il pas plus efficace de s’en prendre directement à ce système électronique ? Quels sont les pitres qui ont dit qu’il fallait sauver les banques ?

***
Conclusion
Et maintenant que la stratégie « Chaud/froid » utilisée pour ravager nos vies est mise à jour ? ...
Déjà : ne plus se raconter d’histoires. Sachant que le domaine sanitaire est géré par des spéculateurs qui n’ont que faire de la santé, que les Etats sont aux mains de ces mêmes spéculateurs, que le contrôle de la peur est une manipulation abjecte, il nous est loisible de passer derrière le miroir et de lever les tabous : 1) instrumentalisation systémique du Capital, 2) plus-value marchande, 3) Etat comme structure de domination sur l’homme et la nature.
Etant sorti de l’hallucination, des phobies et de la terreur, on reprend notre souffle. N’est-ce pas une occasion pour que notre rapport au corps, à la douleur, à la vieillesse, à l’autre et à la mort soit dégagé de la dramatisation, de la menace et du déni sépulcrale ? … Mais là… c’est autant… une histoire d’expérience individuelle que de civilisation… tant de choses nous échappent… tout… ou presque… désormais au cœur de l’animation infernale, nous pouvons observer, rire et déjouer cette volonté millénaire d’anéantir tout ce qui existe. Il est temps de vivre le Monde.


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24 réactions à cet article    


  • Francis, agnotologue Francis 28 décembre 2020 09:43

    ’’ énième test nasal. Prochaine fois. Je refuse, j’ai mal, je crie.’’

      > il faut être sadique pour se livrer à cette pantomime, surtout quand on sait que ces tests PCR sont bidons.

     

    ’’ Tandis que la police manœuvre et nous enserre, C un ancien militaire marsouin parti en OPEX (opération extérieure) me décrit la technique utilisée : le chaud/froid.’’

    > Le haut commandement des forces de l’ordre est tombé aux mains des ennemis de la France. Nous vivons sous occupation étrangère.

     

    Ou bien l’Exécutif est devenu fou ou bien il est sous le coup de maîtres chanteurs qui ont programmé la destruction du pays et de ses habitants.

     

    Ce à quoi nous assistons c’est à une révolution de couleur « grand luxe » orchestrée par l’ennemi qui est entré dans la place : le nouveau monde n’a plus besoin de notre vieux monde.

     

    Que faire ? Ceux qui ont des actions chez Pfizer et les autres devraient se poser la question : « Combien de temps pourrai-je encore être complice à mon insu, de ce capitalisme de malheur ? » étant donné qu’ils seront eux-même entrainés dans cette catastrophe vers laquelle nous allons irrémédiablement.


    • Tristan Edelman Tristan 30 décembre 2020 08:22

      @Francis
      je crois qu’on faire une hypothèse unique de vos interrogations :
      nous vivons sous une occupation étrangère sadique avec un Exécutif devenu fou qui a programmé une révolution de couleur « grand luxe », qui nous entraine vers une catastrophe irrémédiable.


    • Attila Attila 28 décembre 2020 10:54

      La première connerie à ne pas faire : sombrer dans le délire et la paranoïa : le « complotisme ».

      Le complotisme est utilisé par les médias chiens de garde pour discréditer les vrais opposants et les vrais lanceurs d’alerte. De plus, le complotisme se trompe sur les causes et empêche de trouver des solutions adaptées.

      Le complotisme ? L’oligarchie vote pour. Le complotiste est un idiot au service du pouvoir à l’insu de son propre plein gré.

      .


      • Sarah Damaris 28 décembre 2020 17:49

        @Attila...pas compris... en quoi un complotiste , appellation donnée à tous ceux qui se posent des questions et remettent la dictature sanitaire en cause, reléve d’une idiotie au service du pouvoir ? C’est au contraire pour ne pas céder aux traumatismes créés par cette stratégie de souffler le chaud et le froid , stratégie employée par des états pervers qui souhaitent un consentement total à notre propre assujettissement, difficile de se sentir humain aujourd’hui sans le syndrome de Stockholm, ai je dit en détournant la chanson de Kery James... les complotistes essaient de ne pas subir cela et de ne pas consentir, ils essaient de raison garder dans un monde qui leur envoie des images folles et incohérentes d’oû la volonté comme dans l’allégorie de Platon de tourner nos regards , non vers cette réalité sans fondement ( un virus dont la létalité peine à grimper à 0.5 pour cent, même en tirant au max les stats) , une realité qu’ils nous projettent dans le fond de notre caverne pour justifier des mesures dictatoriales inédites, mais il s’agit pour nous plutôt de regarder de l’autre côté , vers la lumière et d’envisager un monde sans leur comédia, un monde parallële où nous , la plèbe, nous pourrions échanger nos savoirs et savoir faire pour vivre entre nous ... ce sont les seules solutions adaptées. Pour sortir du corona circus. Autarcie. Échanges. Entraide. De toutes façons, notre société ultra libéraliste est arrivée à son terme, et les gens qui nous dirigent ont omis un facteur pour sa viabilité, la coopération. C’est pour cela que comme ils ont favorisé plutôt la division et la compétition, ils ont accéléré son terme et veulent s’en sortir par la dépopulation... mais ce n’est pas la solution envisagée par nous, la plèbe... Quelles solutions proposez vous , qui êtes si critique, monsieur Attila ? Le chef des Uns , vous souhaitez aussi je pense l’écrasement de la population ? Désolée, je souhaite l’union et la coopêration.


      • Attila Attila 28 décembre 2020 18:13

        @Sarah Damaris
        Je vous conseille la lecture de cet excellent article :
        Anticomplotistes et conspirationnistes s’auto-alimentent dans un cercle vicieux, de manière consciente et inconsciente : décrédibiliser ou empêcher toute critique structurelle du capitalisme et de la bourgeoisie« 
        .
         » En cela, la sous-bourgeoisie, comme intermédiaire, est déterminante, incarnée en partie dans la sociologie du journalisme des médias mainstreams : pour elle, penser en dehors du cadre étatique et capitaliste vaut toujours l’étiquette de complotisme ou, au mieux, de populisme. "
        on ne combat pas le conspirationnisme avec du « fact-checking » mais par la lutte des classes

        .


      • Sarah Damaris 28 décembre 2020 18:39

        @Attila... oui je suis d’accord avec l’article que vous m’avez envoyé ... mais je ne pense pas que holdup ou les complotistes soient comme un dragon chinois, c’est à dire une opposition contrôlée juste pour entretenir le pouvoir en place et déplacer le vrai problème sur les politiques plutôt que sur l’oligarchie. Oui c’est de la lutte des classes qui est soulevée et je pense que c’est le côté positif du corona c’est qu’enfin je n’accuse plus les politiques mais bien ceux plus haut... et Hold up ne me semble pas être en fait un gardien de la matrice mais le film soulève de vraies questions, car justement il laisse la place ( ce que lui a reproché le youtubers de partagez c’est sympa) à nos propres interrogations. Quand le chercheur dit qu’il cherchait d’où venaient les maladies et quand il a trouvé , il a démissionné... Rien ne dit que dans le film que c’est l’industrie pharmaceutique qui crée en fait les maladies mais heureusement on a doctorix sur agoravox qui m’a éclairé la dessus et j’ai trouvé alors la réponse sans que le film ne le dise. Mon site le plus complotiste c’est agoravox, mdr...Oui c’est une lutte des classes. Oui l’oligarchie existe depuis des lustres et a cherché à asservir le peuple comme des gollums assoiffés qui errent dans un marais puant et se nourrissent même d’esclaves, les sous races, les orques Gobelins. Et ce complotisme là , c’est bien le complotisme que je vois chez mes amis complotistes. Ce n’est pas un complotisme de salon , avec des bibliothèques bien rangées en arrière fond... sur ma table de chevet il y a des livres ouverts,en vrac, l’harmonie intérieure, dalaï lama, l’entraide de Pablo servigné, le 5 ème accord tolteque, » espoir » d’aurore roergiers et « aimez vous » de christophe Fauré et «  le livre des tables » de Victor Hugo , « le courage » d’Osho... j’ai réussi à finir «  le mystère des dieux » de Bernard Werber. Nous ne voulons pas revenir à la Normale car le monde d’hier nous a été dévoile comme Anormal grâce à ce coronacircus. J’ai juste l’espoir aujourd’hui que l’ultra libéralisme amorcé par l’âge de fer et son symbole chez nous la Tour Eiffel arrive enfin à son terme ... sans que trop de personnes se suicident, dépriment ou se laissent vacciner ... la résistance passera par notre opposition de masse à leur bouffées délirantes ( clin d’œil à Raoult)


      • TSS 28 décembre 2020 20:22

        @Attila
        La personne qui se pose des questions (complotiste) est
        beaucoup moins dangereux que celui qui croit dur comme
        fer aux affabulations officielles .L’idiot utile n’est pas celui
        qu’on croit... !!


      • TSS 28 décembre 2020 20:23

        @TSS
        dangereuse


      • Tristan Edelman Tristan 30 décembre 2020 08:34

        @Attila
        C’est sur le complotisme est devenu la case idéale pour empêcher de penser les vraies causes : ni du côté du pouvoir ni du côté du contre pouvoir. Et si vous dénoncez ces vrais causes, vous sera quand même traité de complotiste par le pouvoir dans un amalgame efficace, et de la part des complotistes eux-mêmes, vous serez un être venu d’ailleurs, gauche droite on ne sait plus très bien d’ailleurs...


      • Tristan Edelman Tristan 30 décembre 2020 09:17

        @Sarah Damaris
        Cessons la comédie du corona Circus comme vous dites si bien ! L’union et la coopération, malgré tout on y arrive un peu à notre échelle, et c’est déjà énorme.


      • Tristan Edelman Tristan 30 décembre 2020 09:20

        @Sarah Damaris
        Au moins nous sommes tous d’accord sur l’essentiel : luttes des classes, oligarchies, vraies questions, Agora vox et bons bouquins.


      • Yoann Yoann 28 décembre 2020 19:40

        Salut Tristan ;)

        Merci pour cet article original (par sa présentation) MAIS :

        Je suis désolé, j’ai toujours des « mais » mais je me soigne

        Je précise par avance que je suis d’accord avec quasi tous les constats de l’article.

         

        1. Que faire ? 
        Imposer nos modes de manifestations. Rétablir la liberté de prescription

        ....

        Comment agir politiquement quand 80% (au minimum) du peuple n’a même pas conscience de l’instrumentalisation de la crise COVID, qu’ils sont lobotomisés par TF1 et consorts ? Parfois j’ai l’impression qu’ils sont dans un état hypnotique, comment donc les réveiller ? Sans parler de ceux qui entrevoient le problème mais restent dans le déni car c’est plus confortable comme ça. J’ai déjà entendu des vieux dire « Je m’en fou, ou je profite, il ne me reste plus quelques années à vivre » ou des jeunes parents dire « A chaque génération son problème ». Comment remédier à cet individualisme ?

        2. Que faire ?
        Ne pas se laisser encercler. Imposer son rythme à l’oppresseur. Il faut pouvoir entrer et sortir de chez soi ou d’une manifestation quand on veut, et sans avoir peur de la police

        Comment agir quand on voit la violence des répliques gouvernementales ? Des forces de l’ordre. J’ai été quleques samedi avec les gilets jaunes, Ce que j’ai vu est incroyable, le peuple s’est fait massacré, LBD, grenade, gazs, ... Comment le peuple peut ne plus avoir peur en ayant subit ça ? Et ceux qui sont resté chez eux en doivent pas avoir envie de bouger désormais. En face, c’est une quasi armée, casqué, protégé de la tête au pied, sans morale ni vertu, avec une formation militaire. Faut-il se former aussi ? Ou les faire changer de camps ?


        3. Que faire ?
        Conjuguer toutes les actions en toutes saisons : juridiques, informatives, dans la rue, dans les réunions. Blocages sévères, grèves, désobéissances de tous types

        Comment agir quand tout le système est acheté ? Lobbyisé, un système ou le copinage est roi, ou son intérêt personnel prime désormais sur l’intérêt commun ? Ils se serrent beaucoup plus les coudes en haut que nous en bas ... Il n’y a pas si longtemps, alors que j’essayais (maladroitement peut être) de réveiller un endormi pour que l’on se bouge collectivement ,il me répondait textuellement : "Tu n’as aucun courage ; tu exiges que les autres partent en croisade pour ta gueule.

        ". Comment faire face à ces inversions ? L’inversion est d’ailleurs devenue omniprésente avec l’éloge de la médiocrité ...

        4. Que faire ?
        S’en tenir aux racines des luttes. Maintenir la cohérence d’ensemble. Dédramatiser, redimensionner. Et les pieds ancrés dans le sol, rire aux éclats devant le théâtre de l’effroi. Unir les fronts ontologiques. Balayer de la main le déracinement mondialiste et l’exclusion identitaire. Soutenir en l’humain sa puissance d’empathie, d’inutilité, de plaisir

        Comment agir quand il faut manger ? Tant de gens sont soumis au système, il faut bien qu’il mangent, qu’ils se logent, qu’ils se chauffent, qu’ils s’éclairent ... Ce serait presque possible en campagne, l’auto-suffisance n’est pas si compliquée quand on a du courage et qu’on a envie d’apprendre, mais quid des bonnes volontés quand on a connu la vie facile ? Sans parler des citadins qui eux sont pieds et mains liés par le système. L’individualisme est devenu roi, pas par choix mais par nécessité, nécessité imposée plus ou moins ouvertement par le système capitaliste

        ...

        5. Que faire ?
        Mon ami C le marin militaire qui m’a inspiré ce texte, se demande si le temps de prendre les armes n’est pas venu. En soi je ne suis pas contre. Mais je crois qu’on a mieux à faire.

        Et bien ton ami C a raison, nous n’y arriverons que par les armes !! J’en suis arrivé à la même conclusion devant l’inactivité populaire ... C’était malheureusement la dernière option que je souhaitais à tout prix éviter mais l’oisiveté, la lacheté, l’individualisme, la médiocrité, la bêtise la rende inéluctable

        ...

        Merci encore pour ton article, vraiment, les solutions sont simples, mais c’est le peuple qui est compliqué smiley


        • alinea alinea 28 décembre 2020 21:15

          @Yoann
          Ça fait dix mois qu’on cherche... on est ligoté, nassé ; juste, ça ne va pas durer, forcément quelque chose adviendra qui fera péter l’immobilisme ou l’immobilisation.
          Il faut que nous soyons prêts, le plus nombreux possible, soit pour survivre, soit pour être là, savoir qui prend le pouvoir et interférer, s’en mêler.
          Sinon, faut pas rêver, je ne crois pas qu’il y ait une solution.


        • alinea alinea 28 décembre 2020 23:34

          @ShawfordouNET42
          I should prefer this : (403) The Animals - Hey gyp - YouTube


        • Yoann Yoann 29 décembre 2020 15:33

          @alinea

          Et moi, cela fait 12ans que je cherche !! Sans avoir trouvé malheureusement, donc nous en sommes au même point ...
          Je suis d’accord que cela ne va pas durer, qu’il va se passer quelque chose mais quoi ? La révolution ou l’acceptation ?
          Je crois avoir perdu foi en l’humanité, qu’on disparaisse, qu’on foute la paix à cette planète et qu’on en parle plus smiley
          Je me sens comme un passager du Titanic, profitant de l’orchestre et fumant sa dernière cigarette en regardant le navire couler ...


        • Tristan Edelman Tristan 30 décembre 2020 08:58

          @Yoann
          Bonjour Yoan ;
          Pas de souci pour les mais... en fait je partage également vos « mais » sur mon propre article. Quelques bribes de passage :

          1. Devant le déni, on ne peut que « faire au mieux » pour sortir de la caverne et laisser vivre ceux qui y restent sont enfermés. En revanche dehors il y a plein d’autres amis )
          2. Bravo et merci ! Au moins vous y êtes allés ! Vous avez vu ! En effet j’ai du faire 60 manifestations et j’ai vu tellement d’horreurs et de folies ! Il faut se former à la défense collective ; d’ailleurs ça évolue bien depuis les 5 dernières manifs. Mettre la pression aux policiers également, je veux dire dans la réflexion, comme le fait Ronald avec son site « profession gendarme ». Et enfin attaquer sur tous les fronts médiatiques comme vous le faites si bien d’ailleurs, et aussi juridique, philosophique etc.
          3. L’inversion accompagne le déni. Laissez tomber. Je ne crois plus en la politique institutionnelle : les marionnettes de la caverne. Travaillons avec ceux qui sont dehors.
          4. Oui le temps qui manque est la force la plus pernicieuse de ce système. Mais avec les GJ j’ai vu des miracles de temps, d’intelligence et de solidarité malgré notre survie et la répression.
          5. Les armes pourquoi pas mais au bon moment : il faut vraiment prendre en compte ce qu’il y a en face : c’est une armée devant laquelle on ne fait pas le poids. Aujourd’hui que le système est complètement dépendant de l’électricité et des ondes que pensez-vous de ma proposition électronique ? 

          C’est vrai que mes solutions sont archi-simples (elles viennent de mon métier d’énergéticien et d’artiste et surtout de ma propre expérience) ; c’est pourquoi elles sont compliquées ;; ;; ;

          Et surtout : ne vous laissez pas envahir par le découragement et la tristesse. Vous n’êtes pas seul !

          Bien à vous

           


        • Tristan Edelman Tristan 30 décembre 2020 09:27

          @alinea
          Bonjour Alinea ! Je dirai même 2 ans qu’on cherche intensément. J’ai aussi cette impression que l’agenda va trop vite. Trop vite pour changer les comportements et les esprits au 2.0, pour changer un capitalisme industriel en une industrie du virtuel, trop vite pour maitriser une misère qui explose. Je pense pareil : être prêt, vigilant, à l’écoute et suivre le mouvement, pas celui qu’on cherche à nous imposer mais celui plus profond qu’on cherche à ensevelir.


        • alinea alinea 30 décembre 2020 23:25

          @Tristan
          Mais que cherche-t-on ?
          Nous savons très bien ce qu’il faut : le peuple, c’est le nombre ; le nombre c’est sa force, telle que tous les pouvoirs du monde et de tous les temps en ont eu peur.
          Mais on sait que la fabrication des classes moyennes avaient, comme revers au confort acquis, la trahison de ce peuple avachi.
          Il n’y a pas de solution. Sauf si les classes moyennes mal menées aussi désormais, se souviennent, de où elles viennent.
          Ou
          Tout disparaîtra !! ( j’écoute souvent en ce moment, cette chanson de Cantat !!)..mais bientôt tout renaîtra.


        • Tristan Edelman Tristan 5 janvier 2021 00:10

          @alinea
          Tout fait d’accord : les oligarchies ont peur des concurrents mais se sont toujours alliés contre Sylla : les mouvements sociaux de masse. Et les classes moyennes ont sonné le glas du monstre océanique pour avoir gouter au pouvoir (d’achat). 
          Si elles se souviennent d’où elles viennent il faudra du temps. Et quoi qu’il en soit le vent emportera et en vrai : nous renaissons déjà )


        • Sarah Damaris 28 décembre 2020 20:24

          Je sais pas si le peuple est compliqué... il est plutôt soumis, veule et frileux ... faire des bises releve même d’un acte résistant aujourd’hui... alors je persiste à les faire à qui le veut. Porter le masque de travers, vous avez des regards en biais sur vous... on vous brandit le « mise en danger de la vie d’autrui » à mon école... prendre les armes ? On n’a pas d’armes réelles que nos articles .. je vais pas sortir avec mes couteaux de cuisine, ils me mettraient à l’hôpital psy... alors ils restent l’amour pour arme et l’humour pour bouclier... l’amour c’est plus plus plus dans ma classe et l’humour j’essaie au supermarché de monter le masque jusqu’aux yeux ou de dire des bêtises à la caisse... tant qu’on a des caissières car ils ont supprimé les caisses pour mettre des caisses auto chez moi. Bientôt non seulement on rentrera avec sa carte bleue au magasin et on fera sa note en passant en caisse avec une caméra pour surveiller...et bientôt peut être on devra mettre en rayon ou nettoyer nous meme le magasin où on sera le plus fidèle... ceux qui vont être encore plus les esclaves vous saluent...


          • Tristan Edelman Tristan 5 janvier 2021 00:12

            @Sarah Damaris
            Les embrassades comme acte de résistance ça redonne du goût ! 
            D’ailleurs ceux qui viennent chez moi avec un masque c’est 135€ d’amende... )


          • SALVETTI 9 janvier 2021 09:59

            J’aime bien le terme de « caporalisation ».

            Article qui me semble très juste sur le fond. Si seulement les tous les Français avaient une conscience aussi claire de ce qui ce passe...


            • SALVETTI 9 janvier 2021 10:02

              PS : je résiste aussi comme je peux de mon côté par des actes« illégaux » comme faire des bises et voir mes amis et proches, ce qui me vaut des blâmes !!! La folie. J’ai besoin de contacts directs, or la virtualisation du monde est en route.


              • Tristan Edelman Tristan 10 janvier 2021 18:58

                Bonsoir ! )

                Oui avec le caporal on a une image bien en tête.

                Tant pis les blâmes, il faut persister dans l’illégalité de la convivialité, de l’amour et des liens !

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