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Accueil du site > Actualités > Politique > L’Extrême-Orient russe face à la menace chinoise

L’Extrême-Orient russe face à la menace chinoise

 

Depuis la chute de l’URSS, on entend régulièrement parler de la menace chinoise sur la Russie. La démographie et la croissance fulgurantes de la Chine font peser sur l’Extrême-Orient un risque de débordement. Depuis 1991, ce risque revient régulièrement et agit sur la politique russe. L’Extrême-Orient est-il réellement menacé par la Chine ?

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L’Extrême-Orient Russe correspond administrativement à la zone à l’est du lac Baïkal. Mais quand on parle du danger chinois, on pense aux territoires situés au nord du fleuve Amour. Les principales villes de ces régions, Vladivostok, Khabarovsk, Blagovechtchensk, sont sur le Pacifique ou sur l’Amour. Les zones extra urbaines sont largement inhabitées.

Après des siècles de domination tatare, la Russie se libère enfin, sous le règne d’Ivan IV le Terrible, après la prise de Kazan en 1552. Va alors démarrer une formidable expansion à l’est, qui se terminera par la conquête des terres au nord de l’Amour en 1860. Cette frontière est définie par la convention de Pékin, un des traités inégaux signés entre la Chine et les empires français, anglais, et russes. 

Après la colonisation de l’Extrême-Orient

Le territoire russe va continuer à s’agrandir. A la fin du XIXe siècle, les russes obtiennent des chinois la concession de Port-Arthur. Le but de l’Empire est alors la prise de la péninsule coréenne. Ils vont être confrontés au Japon, qui lorgne également sur la péninsule et la Mandchourie. La guerre russo-japonaise éclate, en 1904, et est perdue par la Russie, qui concède Port-Arthur, et quitte la Mandchourie. Elle perd également la moitié de l’île de Sakhaline. Cette défaite est une des conséquences de la révolution de février 1905. 

Après les révolution de 1917, l’Empire Russe devient l’URSS. La région connaîtra à nouveau des conflits durant la guerre civile russe, mais surtout pendant la seconde guerre mondiale. Le 9 août 1945, l’armée rouge lance une offensive éclair sur la Mandchourie contrôlée par le Japon. En quelques jours, l’URSS, alliée au parti communiste chinois, occupe le nord de la Corée, atteint Port-Arthur, reprend Sakhaline et toutes les îles Kouriles. C’est cette menace soviétique d’occupation du territoire japonais qui fera capituler l’empereur Hirohito, en plus des bombardements atomiques du 6 et du 9 août sur Hiroshima et Nagasaki. 

Suite à la guerre, le parti communiste chinois prend le pouvoir, celui de Corée du Nord est créé, les Îles Kouriles et le sud de Sakhaline sont intégrés au territoire de l’URSS. Cette alliance des communistes opérera lors de la guerre de Corée. Après la mort de Staline, la Chine et l’URSS voient leurs relations se détériorer fortement. Les tensions iront jusqu’à des échanges de tirs entre des gardes frontières, sans trop de gravités. Jusqu’à la disparition de l’URSS en 1991 les relations resteront tendues. À son arrivée au pouvoir de Vladimir Poutine en 2000 va mettre une réelle politique asiatique de la Russie en place. 

Le péril jaune

De Gengis Khan à Basam Damdu, qu’il soit réel ou fictif, concret ou imaginaire, le péril jaune a hanté l’esprit occidental. En Russie, après la chute de l’URSS et la perte de la puissance, une partie des élites a redécouvert le danger asiatique. L’éveil d’une Chine développée de plus d’un milliard d’habitants à leurs frontières a réanimé le spectre d’une menace. La crainte d’intellectuels et de politiques russes est de voir la Chine prendre la région. Par voie militaire ou immigrationniste. Les scénarios les plus alarmistes (et les plus fantasques) voient la Chine arriver jusqu’au lac Baïkal. Cet immense espace est aujourd’hui très peu peuplé. 

Démographie chinoise vs démographie russe

La démographie est le point primordial du problème. Un milliard et demi d’habitants d’un côté, 6 millions sur l’autre rive de l’Amour. Un territoire surpeuplé en Chine, vide en Russie. Ce contraste frappe. Si on regarde de plus près, on constate cependant que les territoires chinois du nord sont moins densément peuplés que ceux du sud. La différence reste tout de même profonde. 

La démographie chinoise peut paraître puissante, elle l’est moins qu’il n’y paraît. En effet, la politique de l’enfant unique a ralenti l’augmentation de la population, mais a également réduit la population qui arrive sur le marché du travail. La Chine se retrouve confrontée au vieillissement de sa population. Les chiffres montrent qu’après 2040, ⅓ des chinois auront plus de 60 ans. Si l’âge actuel de départ à la retraite (60 ans pour les hommes, 55 pour les femmes) ne change pas, la Chine verra son taux d’actif pour inactif tomber à 1,3 ! La Chine ne possède donc pas une population de jeunes conquérants. 

Côté russe, la démographie est assez inquiétante. Si les scénarios catastrophes d’une chute de la population, prédits après la chute de l’URSS, d’ici à 2030 n’ont pas eu lieu, grâce aux politiques de natalité menées par le gouvernement russe depuis 2000, la situation reste tendue. La population devrait se stabiliser jusqu’en 2030 autour de 145 millions d’habitants, mais le nombre de femmes en âge de procréer sera alors bien plus petit qu’aujourd’hui. En 2015, les femmes entre 18 et 29 ans étaient 14 millions. Ce nombre va tomber à 8 millions d’ici à 2030. La population d’Extrême-Orient, elle, continue de diminuer, par émigration vers l’ouest, et par faible natalité. Des politiques pour rendre la vie plus attractive et créer de l’emploi ont amélioré la situation, mais elle n’est pas encore satisfaisante.

La principale mission du gouvernement russe sera dans la décennie qui vient de redresser le pays au plan social, pour faire remonter le taux de natalité. La balance démographique de l’Amour n’est donc pas prête de se rééquilibrer.

Nouer des alliances

Pour contrer cette menace, la Russie a créé des alliances dans la région. Malgré des contentieux toujours vifs sur les îles Kouriles, la Russie a construit un oléoduc partant de Sibérie et rejoignant le Japon à travers la région de l’Extrême-Orient. En impliquant ce voisin puissant, par la fourniture d’une énergie dont il a besoin, dans son jeu asiatique, elle cherche à créer des menaces pour la Chine. Dépendant du gaz russe, le Japon ne veut pas de conflits dans cette région.

La Russie va également construire des oléoducs vers la Chine, qui a besoin d’énormes quantités d’énergie pour se développer. La Chine n’a elle non plus pas intérêt à fâcher le voisin russe. Si on imagine une invasion de l’Extrême-Orient par la Chine, elle devra alors se prolonger jusqu’aux gisements de gazs, qui se situent au niveau du lac Baïkal ou dans la région de Iakoutsk, ou se contenter du gisement au large de Sakhaline. Une telle campagne semble assez fantasque, et ne correspond pas à l’histoire chinoise. 

La Russie a également noué des relations fortes avec l’Inde, l’autre grande puissance limitrophe de la Chine. Ils partagent plusieurs partenariats économiques, et la Russie a vendu des systèmes de défense S-400 en 2018. Alors qu’ils semblent s’opposer partout ailleurs sur la planète, les Etats-Unis et la Russie partagent le besoin de garder une Chine modérément puissante.

Quel intérêt a l’Extrême-Orient pour la Chine ?

La ressource principale de la région de l’Amour est le bois. Si les chinois veulent mettre la main sur des gisements de gazs, il leur faudra lancer une offensive qui les conduira jusqu’au lac Baïkal à l’ouest et jusqu’à Iakoutsk au nord. Assez improbable. Ils peuvent sinon se contenter du gisement offshore de Sakhaline, mais cela peut créer des tensions avec les deux Corée et le Japon, qui a une présence historique sur cette île. 

L’autre attrait de cette région pour les chinois est l’espace. Avec seulement 20% de son territoire habitable, le reste étant composé de déserts et de montagnes, les chinois sont à l’étroits. Leur pays largement pollué, la plupart des fleuves devenus insalubres, un désert qui avance avec le réchauffement climatique, les forêts vertes et les rivières de Sibérie peuvent attirer les chinois, qui voient ce large territoire inhabité. 

Au-delà des ressources, on peut imaginer un désir de revanche de la Chine sur l’Occident, qui l’a dépecé au cours du XIXe siècle à coups de traités inégaux. On peut cependant s’interroger sur l’existence d’un tel sentiment en Chine. Après la révolution culturelle, la population a-t-elle encore en tête son passé impérial et les humiliations des occidentaux ? L’Extrême-Orient russe n’est pas l’Alsace-Moselle des chinois, ce sont plutôt Taïwan ou Hong-Kong qui jouent ce rôle.

Quel danger pour la Chine ?

On l’a dit, la Chine a besoin de l’énergie russe. Se brouiller avec les russes est très dangereux. Si risque militaire il y a, la Chine, qui domine sur le plan démographique, est pourtant dominée sur le militaire. Avec certes un budget de 163 milliards de dollars pour 2020, elle dépense plus que son voisin russe. Mais son armée est très en retard. C’est un budget essentiellement de création d’une armée, alors que la Russie dépense pour se moderniser. 

Inexpérimentés, les généraux chinois sont d’ailleurs largement corrompus. L’armée chinoise a pour principale mission le maintien de l’ordre. C’est avant tout une garantie de stabilité du pouvoir, contre les menaces intérieures ou extérieures. La politique de l’enfant unique a en plus compliqué le recrutement. En effet, les familles refusent de voir partir leur seul enfant chargé de s’occuper de leurs vieux jours. Une confrontation militaire est en plus très risquée, entre deux nations qui possèdent l’arme atomique. Le risque de conflit est aujourd’hui très faible et largement fantasmé. 

Les problèmes que doit affronter aujourd’hui la Chine, la pollution, sa population vieillissante, ses tensions internes, une dictature qui reste sous la crainte d’un soulèvement, une population encore très pauvre, ne lui permettent pas de se lancer dans un conflit d’envergure. Elle doit d’abord régler de graves dissensions internes, au Tibet et au Xinjiang avec les ouïghours.. L’éducation de la population chinoise et son ouverture inévitable au monde rendent la situation intérieure de plus en plus tendue. Si une migration forte de travailleurs est possible, la Russie ne laissera pas pour autant une migration de peuplement advenir en Extrême-Orient. Le risque d’une colonisation économique reste possible. Le rachat des entreprises russes, l’immobilier et les ressources est un risque, mais la Russie peut mener une politique protectionniste.

La priorité chinoise

Avec notre esprit occidental, marqué par le souvenir de l’empire romain, nous avons tendance à fantasmer la Chine. Nous l’imaginons facilement impérialiste, assoiffée de conquêtes et prête à étendre sa domination sur le monde entier. Pourtant, la Chine n’a participé qu’à deux guerres depuis 1945, au Vietnam et en Inde. Les Etats-Unis ont dû attendre Trump pour enfin connaître un mandat sans une nouvelle déclaration de guerre. En chinois, la Chine est le “pays du milieu”. Cette conception de la nation, profondément égocentrée, se retrouve dans son histoire, d’où l’invasion extérieure est globalement absente.

Le principal objectif de la Chine est aujourd’hui de se stabiliser et se maintenir. Avec une population énorme, 300 langues différentes, des régions de culture différentes, le Tibet et le Xinjiang, la dislocation reste un danger réel. Inégalitaire, la Chine doit faire passer des centaines de millions de Chinois dans la classe moyenne. Une masse de population pauvre si immense menace la paix intérieure. Face à ses problèmes, la Chine n’a pas les moyens de commencer une politique d’invasion étrangère. Elle doit de surcroît compter sur la menace américaine, qui reste le numéro un des dépenses militaires. Un conflit avec la Russie peut créer un renversement d’alliance aux dépens des chinois.

L’avenir de l’Extrême-Orient

Si la Chine avait eu pour projet de prendre possession de l’Extrême-Orient, il a été fortement contrarié. Par Poutine qui a développé des relations en Asie, et qui s’est imposé dans les pays de la zone comme un partenaire sinon primordial, au moins important, auquel personne ne veut nuire. Dépendante de son pétrole et de son gaz, la Chine n’a pas intérêt à s’en prendre à la Russie. Elle en a certes la possibilité par la démographie, mais pas par la guerre. Et cette même démographie sera affaiblie par le vieillissement. Démarrer un conflit extérieur ne correspond pas en plus à l’histoire chinoise, ni à ses intérêts. Confrontée à d’immenses problèmes internes, pourquoi la Chine s’en créerait un à ses frontières ?

La Russie a cependant eu raison de garder à l’esprit ce risque et de construire une toile de relations de dépendances et d’amitié, pour préserver son territoire. Comme dans son étranger proche, elle a su bien joué de ses relations. Il reste maintenant à Vladimir Poutine à rehausser le niveau de vie russe. En début d’année 2020 des mesures allaient être engagées, mais la crise du covid a bouleversé le calendrier. La survie de la Russie dépend pourtant d’une forte augmentation de la natalité.
 


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13 réactions à cet article    


  • Clark Kent Séraphin Lampion 15 février 2021 16:35

    Qu’en pensent les oligarques russes et les députés milliardaires chinois ?


    • L'Ours Blanc L’Ours Blanc 15 février 2021 16:41

      @Séraphin Lampion
      Les oligarques russes ont été soumis au pouvoir par Vladimir Poutine à son arrivée en 2000. Il les a forcés à passer un pacte : les oligarques russes ne se mêleraient pas de politique et le pouvoir fermerait les yeux sur l’origine de leur fortune et les conditions dans lesquelles ils les ont montés. Aujourd’hui les oligarques font exclusivement des affaires, ils s’accommodent donc de la situation actuelle, la Chine leur offre un marché énorme, ils exportent principalement des matières premières, du métal et du bois. 

      Les députés milliardaires chinois sont dans le même logiciel que leurs élites je pense, c’est à dire qu’ils n’ont pas dans leur logiciel d’ambition impérialiste, ils veulent faire du commerce, mais je connais moins bien les milliardaires chinois et il faut dire que leur parole est assez « contenue ». 


    • L'Ours Blanc L’Ours Blanc 15 février 2021 16:56

      @CoinCoin
      Je sais pas ce que c’est un fufu, à part un rogue sur World of Warcraft, je suis juste un amateur de géopolitique, j’écris sur ce site : https://l-ours-blanc.com/

      Je sais pas si vous m’avez pris pour un type infiltré de je sais pas quel réseau mais c’est non 


    • L'Ours Blanc L’Ours Blanc 15 février 2021 17:10

      Je sais pas si les inscriptions sont particulièrement dures, je me suis inscrit hier soir et l’inscription a été validée en quelques minutes, idem pour l’article, j’ai pas l’impression que ce soit compliqué d’accéder à ce média


    • Bendidon ... bienvenue au big CIRCUS Bendidon 15 février 2021 18:12

      @Philippe Huysmans, Complotologue
      Alors coin coin on bizute les nouveaux arrivants smiley


    • Coriosolite 15 février 2021 19:10

      Bonsoir, 

      Bon article qui, il me semble, évalue bien les enjeux économiques et politiques en cause dans cette zone géographique.

      Ce que je retiens de l’article c’est que si la Chine a besoin des ressources naturelles de la Russie orientale, elle n’a pas vraiment besoin de conquérir militairement ce territoire.

      D’ailleurs, si elle en avait l’envie, la Chine a-t-elle les moyens militaires de s’imposer face à l’armée russe ? Je ne le crois pas. Ni qu’elle en ait l’envie, ni les moyens.

      D’abord parce que la Chine n’a pas de passé impérialiste, sinon la période des empereurs mongols donc pas chinois.

      Et ensuite parce que les seules aventures militaires de l’Armée Rouge à l’extérieur du territoire chinois  en Inde et au Vietnam, j’exclue la Corée se sont conclues par, disons, des résultats peu concluants, voire pire.

      Si il est exact que la Chine s’emploie depuis peu à moderniser son armée, ce sera plutôt pour s’imposer en mer de Chine.

      Et surtout pour pouvoir sécuriser ses approvisionnements, en pétrole notamment, et aussi ses exportations, via des constructions de bases navales et des droits d’escale pour sa marine de guerre.


      • Pere Plexe Pere Plexe 15 février 2021 20:02

        Si factuellement il n’y a rien à redire a cette article je reste dubitatif.

        Il manque un acteur majeur à l’équation : les USA.

        Sa lutte contre ces 2 là a pour conséquence de les obliger, bon gré mal gré, a coopérer. Et éviter d’ ouvrir des fronts fratricides.

        Depuis une décennie se multiplient les accords majeurs entre les deux pays :

        Armement -(S400 avionique)

        Energie (gaz petrole)

        Banque Economie

        Route de la soie


        • Pere Plexe Pere Plexe 15 février 2021 20:13

          @Pere Plexe
          Sans faire offense à l’auteur, je conseil sur le même sujet cet article.
          Même si sur le fond je lui fait, dans une certaine mesure, le même reproche.
          Celui de sous estimer l’intelligence et le pragmatisme de ces 2 pays. 


        • L'Ours Blanc L’Ours Blanc 15 février 2021 20:35

          @Pere Plexe
          Je suis d’accord avec vous, le rôle des Etats-Unis est crucial, le thème de l’article était cependant l’Extrême-Orient russe spécifiquement. Si un conflit venait à éclater dans cette région, les Etats-Unis seraient plus avisés de s’allier à la Russie pour que ne monte pas encore plus les chinois. Cette alliance américano-russe plomberait alors les chances chinoises de prendre la région, ajoutant à l’improbabilité d’une guerre sino-russe.

          Je ne nie d’ailleurs pas que les russes et les chinois sont plus que partenaires aujourd’hui, mais l’article traite d’une mélodie qu’on entend régulièrement sur cette collaboration sino-russe. On nous répète régulièrement que la Russie sera la perdante et que la Chine la submergera. Je pense à plusieurs penseurs qui partent de cette hypothèse pour appeler à une grande alliance Américano-russe pour contrer la Chine. 


        • Ecureuil66 15 février 2021 20:55

          bonjour, je trouve votre article très intéressant et certaines remarques d’intervenants très complémentaires continuez , merci 


          • Doume65 16 février 2021 22:50

            La densité de population de la Chine n’est pas si terrible qu’il y parait. Elle est presque 3 fois inférieure à celle de l’Inde, autre mastodonte démographique de la région.


            • L'Ours Blanc L’Ours Blanc 16 février 2021 23:51

              @Doume65
              Sur le territoire total oui, mais 80% de la population chinoise est massée sur la côte à l’est, le reste du territoire étant montagneux et désertique, la vie y est impossible, la densité à l’échelle du pays n’est pas une donnée très intéressante à cause de ce phénomène


            • Septimanie24 Septimanie24 17 février 2021 22:19

              Très bon article. Toutefois, concernant la dimension militaire, il semblerait que le régime de Pékin, sous la houlette de Xi Jinping, se soit lancé dans une course à l’armement et à la militarisation de son peuple. Ce n’est très certainement pas pour faire du commerce. Les visées de Pékin pourraient malgré tout s’étendre vers l’extrême orient russe. L’envisager n’est pas non plus inepte. Les alliances se font et se défont en fonction des intérêts nationaux. Or la Chine a semble t-il sombré depuis 2013 dans un nationalisme forcené, très dangereux pour l’avenir du monde. Telle est ma toute petite analyse.

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