Le Grotesque comme Mode de Gouvernance
La nouvelle collection printemps du Gouvernement Farfelu vient d’être dévoilée. Les Anti Top models « PM » et « Minister Bean » se sont trémoussés devant les caméras en exhibant leurs nouvelles mousselines, taffetas, broderies et breloques.
Le dévoilement de la collection printemps était attendu avec une rare fébrilité. Le public pudibond, loin d'être moribond mais échaudé par une Corinne Masiero impertinente, appréhendait un happening déshabillé. Imaginez les deux créatures médiatiques dans leur plus dénudé appareil…cela avait de quoi motiver le port du masque sur les yeux et de quoi exciter les scalpels du légiste à la recherche de la compréhension du comment et du pourquoi.
« PM » a débuté sa prestation avec des envolées vaccinales éblouissantes. Saint-Vaccin a eu droit à une multitude de courbettes, de léchouilles et à la promesse de dizaines de millions de sacrifices humains. Vaccin par-ci, vaccin par-là, clef sacralisée donnant accès à la vie surveillée et renforçant les comptes bancaires des prêtres de l’alchimie moléculaire mondiale. L’émotion était à son paroxysme quand l’anti-top-model « PM » a libéré Astra de sa quarantaine. « PM » nous a éblouis par sa virtuosité de la variation sur la base du seul mot vaccin. Les variations de Brahms valent désormais tripettes après une telle prestation. La tendance printemps est claire : couleur grotesque et surplis froissés voire troués. La prouesse est bien là, dans cet impossible devenu réalité, dans ce prodige où la politique s’est métamorphosée en incantations aux résonances sectaires.
L’anti-top model « PM » nous a présenté le modèle « VORTEX », c’est-à-dire la robe crinoline à cerceaux au périmètre de 10 km, la lisière brodée de confinement, avec invitation à se déconfiner au maximum pour respirer, masque sur le nez, avec son attestation/autorisation de sortie à durée illimitée cachée dans les plis du vêtement. La robe se veut presque coquine en jouant sur les contrastes confinement à demi, pas du tout. « PM » nous a présenté les coutures du bel habit : des dizaines de millions de piquouzes pour enfiler les humains dans un délire quasi paranoïde. Dans le fond, l’idée est malicieuse : une maladie au taux de mortalité de 0,13% et qui frappe mortellement presque exclusivement les plus âgés atteints de polypathologies chroniques et tout le monde, de 6 mois à 110 ans, les sains et les autres, aura droit à sa collection printemps du Gouvernement Farfelu. La générosité est sans limite et sans logique.
L’anti-top model « Minister bean » a revêtu un habit plus chiche mais raccord avec sa corpulence ramassée. Il nous a présenté sa nouvelle version de la combinaison réversible : le confinement est obligatoire mais rester chez soi est dangereux, il faut sortir ! La combine manque de raison mais elle éblouit par cet aveux qu’il faut soigner à domicile, donner de l’oxygène, des anticoagulants voire des antibiotiques. La sidération devant l’éclat de la combinaison réversible « Minister Bean » sera difficilement égalable dans le futur.
Les quatre prochaines semaines, un tiers des Français pourront se délecter de la collection Grotesque du Gouvernement Farfelu. Avant tout, nous devons remercier le grand couturier, le Lagerfeld, le Dior, le Steve Mac Queen qui se cache derrière ses étoffes sordides montées en objet de désirs mortifères : l’immense Jupiter ! Le grand couturier dessine depuis un an cette incroyable succession de vêtements mal taillés, aux couleurs moches, aux textures allergènes et aux coutures lâches. Avec un talent inouï, il convainc une partie de la population que le laid est le beau, le mensonge est le vrai, l’utile est inutile et l’inutile est primordial.
Le public peut bien consulter les bases de données de pharmacovigilance de l’ANSM ou de l’agence européenne du médicament, il peut se rincer l’œil en observant les pics phénoménaux de mortalité survenus en Israël et en Angleterre après les innombrables sacrifices au dieu vaccin, il peut lire les études scientifiques déclarant l’Ivermectine efficace contre la Covid ou même consulter les bilans du réseau Sentinelle, peu importe, tout cela sera balayé par l’éclat grotesque de la collection printemps du Gouvernement Farfelu.
Une chose devrait quand même nous interpeller : Jupiter dessine, crayonne, coupe, déchire et fait coudre ses délires dans un environnement purement élyséen bordé par des Champs-Elysées qui, je vous le rappelle, est le lieu des Enfers où les héros et les gens vertueux goûtent le repos après leur mort. Dans la version modernisée de Jupiter, les gens vertueux et moins vertueux y goutent non pas le repos mais un tourment éternel. Méfiez vous de cette collection printemps, le grotesque peut faire rire mais souvent il cache les pires turpitudes et nous conduit allégrement des plus profondes dépressions aux plus sombres misères.
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