Tapis aux teintes de flammes et de feux !
"Nous menons une vie de fainéantise et de rêvasserie ; toute la journée vautrés sur notre tapis, nous fumons des chibouks et des narguilehs, en absorbant de la limonade et en regardant les rives du fleuve."
C'est ainsi que Gustave Flaubert raconte un de ses voyages en Egypte, sur le Nil, dans une lettre adressée à sa mère.
Et il nous fait percevoir toute l'oisiveté et les splendeurs de la vie orientale, notamment en évoquant un tapis sur lequel il se "vautre"...
Le "tapis" évoque un confort, un bien-être, il est, aussi, objet de décoration qui orne les sols des salons, des chambres...
Le tapis, c'est, comme on l'entrevoit dans la correspondance de Flaubert, le monde oriental, un certain luxe, une richesse dans les motifs, des arabesques...
Le mot lui-même nous invite au repos, avec ses consonnes dentale et labiale, la labiale, surtout, pleine de volupté et de douceur...
Les voyelles "a" et "i" assez contrastées, l'une ouverte, l'autre plus aiguë, nous intriguent, suscitent notre curiosité.
Ce mot, venu du grec, "τάπης, tapès" a des origines très anciennes : Homère l'utilise dans l'Odyssée, au chant IV de l'épopée : dans la demeure de Ménélas, on voit un serviteur apporter "un tapis de laine moelleuse." (vers 124)
Tapis en laine, en coton, en soie, tapis moelleux... on aime les textures de ces tissus somptueux...
Tapis persans, d'Inde, de Chine, du Pakistan, ces revêtements nous font voyager vers des rives lointaines.
Des teintes de bleus, des couleurs de pourpre nous éblouissent, des dessins géométriques s'enroulent, des franges ornent les bords.
Les motifs s'entremêlent, s'enlacent, formant des paysages harmonieux de feuillages, des arborescences d'une richesse inouie...
Des pampres, des fleurs, des branches envahissent les fils de cotons, la soie brillante.
Certaines miniatures persanes représentent des personnages, coiffés de turbans, assis sur de somptueux tapis.
Tapis aux teintes de flammes et de feux, couleurs éclatantes, brouillards de lumières, rosaces, fleurs, enroulements....
Des serviteurs, portant des vases richement ornés s'avancent humblement vers ces tapis de lumières, tout à côté, des musiciens jouent un air de musique, avec une harpe et des cymbales.
L'atmosphère festive traduit une sorte de bonheur et de langueur orientale.
Tapis volant des Mille et une nuits, tapis flottant miraculeusement dans les airs, emportant des héros vers des aventures étranges, remplies de mystères et de magie !
Tapis enchanteurs de notre enfance ! Qui n'a pas rêvé de se laisser emporter par ces tapis d'orient vers des rives nouvelles ?
Shéhérazade, Aladin, Sindbad le marin, Ali Baba, tous ces noms évoquent la magie de l'orient, des récits mythiques qui ont bercé notre enfance et qui ont inspiré tant de créateurs !
Tapis rouge que l'on déroule, en de grandes occasions, tapis de fêtes et de prestige !
Le tapis nous fait voir tant d'images radieuses !
Le blog :
http://rosemar.over-blog.com/2015/11/tapis-aux-teintes-de-flammes-et-de-feux.html
Vidéo :
15 réactions à cet article
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Le tapissier agite son pinceau dans le fond de la colle.
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@phan
Schrek est en congé ?
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@troletbuse
Son avatar c’est l’âne qui regarde l’orgueil : Schrek, l’âne et le chat potté attendent leur tour pour avoir la quatrième dose ... -
Bonsoir, rosemar
« Qui n’a pas rêvé de se laisser emporter par ces tapis d’orient vers des rives nouvelles ? »
Personnellement, j’ai toujours préféré le train avec ses bruits de boggie.
Déjà, il n’y pas de voiture-bar ni de toilettes...
Vous n’en avez pas parlé, mais les tapis sont les amis des monte-en-l’air : ils permettent de se déplacer en silence.
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Rosemar qui retombe en enfance, ca explique tout.
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@troletbuse
Pour y retomber, il faudrait déjà en être un jour sorti !!! -
@troletbuse
la phase régressive était prévisible pour tous ceux qui se sont vautrés h24 sur bfm a ressasser les inepties de la propagande anxiogène mondialiste.
les covido détraqués seront comme des orphelins paumés quand papa macron le pervers va les abandonner comme n’importe quel salopard inconstant abandonne un clebard pucé et vacciné.
a ce moment là il ne pourront plus que se défouler sur les blachier / lechypre / barbier tout en devant raser les murs face à tous ceux qu’ils ont stigmatiser et qui sont restés dignes.
ne parlons même pas des effets à long terme vu ce qu’on peut déjà voir au niveau des analyses sanguines des inoculés et le fait qu’ils fabriquent en eux des « trucs » que Mère Nature ne se permettrait jamais de produire.
abandonnés, escroqués et empoisonnés, les covido détraqués vont payer très cher leur petit café hors de prix de terrasse de bistrot.
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@Albert123
« ne parlons même pas des effets à long terme vu ce qu’on peut déjà voir au niveau des analyses sanguines des inoculés et le fait qu’ils fabriquent en eux des « trucs » que Mère Nature ne se permettrait jamais de produire »
Effectivement ! Et les séquelles de Tchernobyl passeront pour de tous petits bobos en comparaison !!! -
@Armelle
Tu as raison. Je n’y avais pas pensé -
@troletbuse
Les enfants des inoculés, s’ils parviennent à en avoir, pourraient bien avoir 3 têtes, seulement... 3 fois 2 neurones, ça ne fera toujours que 6 neurones, et au moins un pour qu’ils évitent d’en mettre partout ! Un profil parfait pour mener le troupeau au pré sans que ça bronche dans les rangs !!! -
@Armelle
je ne sais pas ce que cela donnera de visible, et cela certainement moins spectaculaire que ce que vous annoncez,
une chose est certaine c’est qu’une fois que l’arn modifie votre adn vous quittez definitivement l’humanité pour devenir un produit, l’aboutissement des transhumanistes, cad un organisme dont l’existence dépend du bon vouloir d’entités malsaines et nocives.
ceux qui ont accepter l’innoculation sont passés du statut de sujet à celui d’objet.
ils sont passés du statut de créature fruit du divin à celui de simple consommable produit en laboratoire.
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Cet article dépeint assez bien les deux mondes dans lesquels vivent les individus ; les uns subissant le stress permanent de la survie dans un monde ou tout ce qui la régie est asservi aux lois du marché, et puis...il y a les autres, ceux qui, dans une quiétude magistrale, une sécurité indéfectible offerte par les stress des premiers, peuvent tranquillement philosopher sur un malheureux tapis (avec de belles couleurs certes) mais sous lequel ils s’ empresseront d’y cacher la misère des premiers, afin de ne pas la voir. Voyons ! c’est horriblement gênant !!!
« Mettre la misère sous le tapis », une expression oubliée par Rosemar dans ce beau voyage réservé à quelques uns seulement, et qui sans doute aurait mérité une présence et une attention toute particulière en ces temps qui courent...
La beauté de textes ça et là, se voulant transporter le lecteur dans un rêve loin du matérialisme ambiant et stimuler la fibre spirituel n’apportera jamais pour autant la moindre quiétude dans les esprits tourmentés de ce siècle !!! Les pansements n’ont rien de curatif, ils n’enferment que le mal, lequel se développe et cachent la mocheté, comme la poussière sous les merveilleux tapis de Rosemar...
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Le texte de Rosemar qui se prend pour une grande écri vaine, un ramassis de conneries !
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J’aime bien les tapisseries de la Manufacture des Gobelins décorant les palais de la République, réalisés par de grands artistes.
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