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Capitalisme et socialisme

Le capitalisme, organisation économique dans laquelle les entreprises n’appartiennent pas à ceux qui travaillent, et le socialisme, organisation qui entend faire prévaloir l'intérêt général sur les intérêts particuliers au moyen de la redistribution sociale sont deux faces de la même pièce.

On a coutume de les opposer. C’est une erreur. Et sans doute une erreur souhaitée par les tenants du capitalisme aussi bien que par les tenants du socialisme, chaque « partie » tirant profit de cette prétendue opposition.

Le capitalisme s’enrichit de ses monopoles et crée de la pauvreté, le socialisme tient son pouvoir de l’indemnisation de la pauvreté. L’un confisque la propriété privée à son profit, l’autre distribue des logements sociaux également à son profit. 

Sans capitalisme pas de pauvreté et donc pas d’état providence, sans état providence pas de capitalisme.

Tout me monde a compris aujourd’hui que la « gauche » mangeait à la même table que le Capital, d’où son nom de « gauche caviar ». La faillite du parti socialiste en France est le résultat pratique de cette prise de conscience. 

L’aboutissement de la « lutte des classes » aux « primes inflations » et aux « indemnités kilométriques » pour pallier à l’écrasement économique des individus par « le grand capital » montre le vrai visage de ce système abjecte.

Il n’a pas pour but la justice sociale ou l’équité, pas plus que la libre entreprise ou le travail (augmentation des salaires, baisse des charges sociales) mais la conservation d’un état de « crise » permanente, pauvreté pour le plus grand nombre qui a pour corollaire les bénéfices toujours plus mirobolants du « Cac 40 ».

La rencontre de la "finance" et du « socialisme » a été l’occasion de mettre l’économie en « coupe réglée », de détruire et/ou rançonner l’artisan et l’entrepreneur par l’impôt, de capturer toutes les parts de marchés dans tous les domaines, d’endetter tous les acteurs économiques, et de conserver des salaires bas à durée indéterminée, avec un fort taux de chômage, indemnisé bien sûr. 

Ce système de domination tyrannique ne peut tenir sans minimums sociaux qui ne servent qu’à entretenir la misère et à éviter la rupture.

Le capitalisme, et son co-équipier indispensable, le socialisme, ont réalisés une véritable OPA (offre publique d’achat) sur la liberté. 

L’un capture toutes les parts de marché et vous endette, l’autre vous prend tous ce que vous gagnez sous forme d’imposition afin de viabiliser la misère et vous obliger à emprunter.

Les « assistés » ne sont pas davantage libre puisqu’ils sont eux aussi redevables envers le grand capital (fusse-t-il appelé « état »). Ce sont des victimes indemnisées. 

La charge sociale est à ce titre un impôt extrêmement révélateur.

Si elle est si haute en France c’est pour que seul le riche puisse acheter de la « valeur travail ». Si le pauvre à une bonne idée il devra ainsi passer par la case banque (emprunt), ou se déposséder en partie de son entreprise (son capital) en échange d'une « levée de fond ». 

Suivant ce système, seule une élite pourra être encore véritable propriétaire de « ses moyens de production » et posséder son outil de travail, la banque, ou l’État ce qui est la même chose in fine. 

L’impôt sur les entreprises et les charges sociales pèsent vous l’avez compris sur le peuple mais pas sur le Capital qui lui fait travailler de la main d’œuvre bon marché à l’étranger et ramasse ses gains dans des paradis fiscaux. 

En France, la « redistribution sociale » est un alibi. C’est en même temps un « soin palliatif » des destructions opérées par le Capitalisme. 

Dépasser la « lutte des classes ». 

Il faudra un jour dépasser l’histoire marxiste, qui comme toute les théories fanatiques est une embrouille. Pour celle-là, responsable de centaines de millions de mort, si l’on additionne les cadavres du communisme soviétique et chinois, et ceux du socialisme à la française. 

La doctrine marxiste souhaite rappelons le, la destruction de l’artisan et du petit entrepreneur et encourage l’oppression féroce du capital sur l’individu afin d’augmenter la masse des prolétaires car :

-tout individu dépossédé de ses moyens de production est un prolétaire de plus

-plus la masse de prolétaire augmente et plus le prolétaire souffre, plus la "Révolution du prolétariat" devient possible.

Dans ce contexte, ceux qui opposent le « public » au « privé » parce qu’ils sont fonctionnaires soi-disant planqués, fils d’instituteurs, postiers, ou agents de la SNCF, devraient finir par se rendre compte qu'il n’est pas plus heureux d’être en bas de l’échelle dans une grande entreprise publique qu’en bas de l’échelle dans une grande entreprise privée. Le malheur vient de ce que l’être est aliéné de son capital (de ce qu’il fait), c’est-à-dire totalement détaché ou dépossédé de son ouvrage qui est une part indissociable de sa personnalité. Que cette aliénation se produise au profit d’une entité publique ou privée ne change rien, sinon le nom des primes que l’individu recevra pour le compenser d’avoir renoncé à sa liberté et donc à son identité. 

SP.


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28 réactions à cet article    


  • sophie 14 mars 2022 18:50

    encore du nain porte koa


    • JCBeaujean 15 mars 2022 18:35

      @sophie
      Sophie je t’aime.
      Un nain portant (à gauche).


    • Clocel Clocel 14 mars 2022 18:58

      Les fruits de la synagogue, même elle se dissimule sous le harnois du temple, le plus souvent...


      • Lynwec 14 mars 2022 19:37

        La « gauche » prétendument socialiste dont l’auteur parle n’a jamais été socialiste, juste un ramassis d’hypocrites avides d’accéder à la gamelle qui se sont donnés ce nom pour tromper le peuple.

        Des infiltrés, des coucous qui ont volé le nid, un peu comme les jésuites cabalistes ont infiltré la franc-maçonnerie (l’authentique) avant la Révolution française.

        Après Jaurès, il n’y a plus eu de gauche, que des vendus à la Banque, des loups déguisés en moutons ; la meilleure preuve en est qu’à part lui, qui ne voulait pas non plus de la guerre, laquelle n’est jamais favorable au peuple, les suivants, on a pu juger sur pièce leur esprit de partage...


        • Hervé Hum Hervé Hum 14 mars 2022 22:15

          @Lynwec

          exactement et de rappeler que l’ignominie a été jusqu’à son comble, car l’assassin de Jaurès, mis en sécurité en prison au même moment où les travailleurs allaient à l’abattoir pour sauver la patrie en danger des capitalistes, était jugé à la fin de la guerre, innocenté et la femme de Jaurès condamné à payer les frais du procès.

          Chose que ceux qui aujourd’hui, toute honte bu, se réclament de Jaurès évitent de rappeler.


        • ZenZoe ZenZoe 15 mars 2022 09:36

          @Lynwec
          Mitterrand a été un sacré coucou, la France ne s’en est pas encore relevée.


        • Clark Kent Kaa 15 mars 2022 07:55

          « Le malheur vient de ce que l’être est aliéné de son capital (de ce qu’il fait) »


          Le capital, c’est le nombre de têtes du troupeau, le cheptel, c’est-à-dire le patrimoine et la richesse en cours, liquide et fiduciaire.

          Il ne faut pas tordre le cou aux mots, même pour enfumer et égarer son interlocuteur dans des arcanes ténébreuses, sinon on ne sait même plus où on en est soi-même.


          • Clark Kent Kaa 15 mars 2022 07:57

            @Kaa

            le capital, c’est ce qu’on possède, ce qu’on fait c’est la production, la réalisation


          • Moi ex-adhérent 15 mars 2022 08:22

            Le capitalisme, on sait, c’est le Capital privé investi dans les entreprises.

            Le communisme, on sait aussi, c’est la maison du peuple, vision Karl Marx et Mao.

            Le socialisme, on sait, c’est le cul entre deux chaises, et ce n’est pas confortable


            • Clark Kent Kaa 15 mars 2022 08:42

              @Moi ex-adhérent

              Vous confondez doctrines politiques et systèmes.

              Ce que vous appelez « socialisme », c’est le « réformisme », la Doctrine politique de ceux qui préconisent des réformes plutôt qu’une transformation radicale des structures.

              Les conservateurs, eux entendent maintenir la structure économique de la propriété privée et du « marché libre » (la main invisible d’Adam Smith), une formule souvent réduite sous le terme de « capitalisme ».

              Les révolutionnaires ont pour projet de changer radicalement les structures sociales et l’économie pour supprimer les injustices sociales. La première phase qui « étatise » les propriétés privées des moyens de production et le « socialisme ». Le « communisme » est la phase dans laquelle l’état n’est plus utile comme moyen de contrôle.

              Les avatars de l’histoire et les diverses trahisons des réformistes ont produit des glissements de sens qui rendent confuses ces notions pour beaucoup de gens, ce qui arrange bien l’idéologie dominante.


            • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 15 mars 2022 09:10

              « Si l’éthique était source de profit, ce serait formidable : on n’aurait plus besoin de travailler, plus besoin d’entreprises, plus besoin du capitalisme – les bons sentiments suffiraient. Si l’économie était morale, ce serait formidable : on n’aurait plus besoin ni d’Etat ni de vertu – le marché suffirait. Mais cela n’est pas…. C’est parce que l’économie (notamment capitaliste) n’est pas plus morale que la morale n’est lucrative – distinction des ordres – que nous avons besoin des deux. Et c’est parce qu’elles ne suffisent ni l’une ni l’autre que nous avons besoin, tous, de politique. » André Comte-sponville " Le Capitalisme est-il moral ? ’’

               

               Le socialisme est un système politique qui se veut éthique,

               Le capitalisme est un système économique très résilient par le fait qu’il se nourrit de ses contradictions.

               Se nourrir de ses contradictions est le propre des organisations perverses.

              Les systèmes ne valent que ce que valent les hommes : la main qui donne étant au dessus de la main qui reçoit, l’avenir du socialisme c’est la corruption qui passe par le mensonge.

               

              « S’il faut conserver quelque chose de la philosophie du Désintoxicateur, accordons-lui que le concept de la fake news est bien là, dans sa pureté : nous avons affaire à un ensemble de dires outrageusement faux, «  fabriqués à dessein pour tromper  ». Prévisible ironie, la loi sur les fake news est bien le terminus de la vérité – mais rejoint au nom de la lutte contre la post-vérité. Que la némésis de la presse macronienne advienne par Macron lui-même, n’est-ce pas finalement dans la logique des choses  ? Ce n’est plus un gouvernement, c’est une fanfare à fake news. Tous les instrumentistes semblent bourrés, en tout cas cornent à tout va. Mais en fait sous la férule et dans la crainte du chef d’orchestre. Et, comme le veut cette forme renversée de cohérence désormais familière, le tout selon une partition attaquant les libertés au nom de la lutte contre «  l’illibéralisme  ». Frédéric Lordon


              • zygzornifle zygzornifle 15 mars 2022 09:21

                La gauche en France c’est la droite molle .....


                • ZenZoe ZenZoe 15 mars 2022 09:45

                  Pourquoi vouloir à tout prix plaquer un système basé sur une idéologie sur une société ? Ca n’a jamais marché, pire, ça a conduit à des atrocités, parce que les gens n’en veulent pas. L’état est là pour protéger et assurer la survie de la société, c’est tout et c’est déjà énorme.


                  • Lynwec 15 mars 2022 11:06

                    @ZenZoe
                    « L’état est là pour protéger et assurer la survie de la société »
                    Il devrait l’être, mais de fait, il est surtout là pour assurer le statu quo et éviter aux prédateurs financiers mondialistes de subir la colère de leurs victimes.

                    Quand l’état crève des yeux, fracture des crânes à coups de LBD ou perfore des jambes de jeunes filles de 14 ans (qui menaçait gravement la sécurité nationale...) avec des éclats de grenades de désencerclement, il devient difficile de faire croire au peuple que l’état est là pour « protéger »...

                    Sortez du rêve éveillé et regardez bien la réalité.


                  • ZenZoe ZenZoe 15 mars 2022 13:45

                    @Lynwec
                    Sortez du rêve éveillé et regardez bien la réalité.

                    Où ai-je dit que l’état faisait son boulot ? Ca va bien un peu, de prendre les autres pour des neuneus naïfs, je vois aussi clair que vous.


                  • PascalDemoriane 15 mars 2022 09:46

                    @L’auteur

                    Grande confusion autant sur la problématique que sur le développement à coup de louche stéréotypées. Du coup on voit même pas quelle est la thèse visée. Apparement le problème du Capitalisme serait le crypto-marxisme rampant... ou un truc du genre, je sais pas. Il y a du complotisme inconscient là dedans, genre « parce que tout est dans tout et réciproquement, j’ai tout compris et c’est bien la preuve qu’on nous ment ! ».
                    Essayez de reformuler l’idée sans user de grands mots en « -isme », vous verrez, çà calme.
                    Kaa a raison vous confondez doctrines émergente et circulantes, systèmes théoriques a posteriori, tensions dialectiques de classe,

                    "Le malheur vient de ce que l’être est aliéné de son capital (de ce qu’il fait), c’est-à-dire totalement détaché ou dépossédé de son ouvrage qui est une part indissociable de sa personnalité."


                    ... et peut-être même confusion capital et travail ! « l’être aliéné de son capital »

                    çà ne veut rien dire ! Aliéné par le salariat, dépossédé de lui-même, prolétarisé par l’expropriation capitaliste, serait plus précis.
                    Y a de l’idée mais c’est encore bien jeune ! Lisez Marx un minimum vous le condamnerez de génocide après !


                    • mmbbb 16 mars 2022 09:15

                      @PascalDemoriane quoi qu il en soit ’ je voudrais être aliéné de mon capital" 
                      Et hélas je ne suis pas assez riche pour pouvoir vivre de l air du temps 
                      Quant cet article , l usine nouvelle n a plus rien a voir avec l ancienne .
                      L ancienne a été délocalisée puisque le prolétaire de l autre bout du monde a les conditions moins normatives qu en occident
                      L ouvrier chinois a ete baise deux fois, il a subit la dictaure du proletariat sous MAO et apres la rupture des années 1980 initié par Deng XIA PING , il a sué sinon exploité et a permis d enrichir les néocapilalisme communisme .
                      Remettre Karl Marx est un peu un raisonnement bancale . 
                      En France , l Etat est tout de même protecteur comme dans les sociales democraties . 
                       


                    • Étirév 15 mars 2022 10:31

                      Après le siècle des révolutions « spontanées », la Subversion allait avoir la « chance » inouïe de trouver un « allié » puissant qui allait, jusqu’à aujourd’hui, user du droit d’intervention dans les affaires intérieures des autres pays : au nom d’un nouveau principe de solidarité internationale, celui des états nationalistes et démocratiques s’entraidant à secouer le joug des prétendues tyrannies traditionnelles. Jadis les hommes se sacrifiaient pour ce qu’ils aimaient. Aujourd’hui, rendus « libres » à la faveur de la démocratie, ils sont désormais contraints de se faire tuer au besoin pour le diable en personne ou pour l’intérêt du Capitalisme, ce qui revient au même.
                      Le Marxisme paraît défendre les travailleurs parce qu’il semble vouloir tout remettre au pouvoir de l’Etat afin d’assurer une meilleure répartition des biens et des fortunes, alors qu’en réalité son but est, en conquérant les masses ouvrières par la ruse, de tout accumuler entre les mains des « puissances d’argent », dissimulées et camouflées derrière des partis politiques qu’elles contrôlent, qu’ils soient socialistes ou communistes.
                      La doctrine du Marxisme rejette le principe aristocratique observé par la nature, et le remplace par la domination du nombre, autrement dit, Le Règne de la Quantité... et les Signes des Temps.


                      • PascalDemoriane 15 mars 2022 11:19

                        @Étirév
                        « La doctrine du Marxisme rejette le principe aristocratique observé par la nature, et le remplace par la domination du nombre, autrement dit, Le Règne de la Quantité »

                        D’où tirez vous cette idée à contresens de la pensée marxienne ? qui n’est pas une doctrine ni une idéologie mais une méthode qui tente d’être scientifique, historique surtout, dialectique enfin, discursive et reflexive.
                        Or, Si il est une analyse qui va au fond de la dualité Quantité / Qualité qui anime l’automouvement historique, pense l’interaction entre facteurs quantifiables et « sauts qualitatifs », pense le problème épistémologique du calculable aliénant contre le qualifiable émergent, c’est bien l’oeuvre collective marxienne.
                        La théorie de la valeur (Capital Livre 1) en est un exemple. Mais évidement si vous n’y lisez qu’un traité d’économie, alors vous n’avez rien compris : le Capital c’est un peu, dirais-je un immense traité anti-économique de l’abolition de la valeur et de la quantité régnante dont l’argent-dieu est une supercherie mise à nue.
                        Vous ne le saviez pas ?

                        Ce qui est vrai, c’est que c’est un long parcours pour le comprendre, faut compter 5 à 10 ans de travaux de lecture et de reformulation personnelle parce qu’une page de Marx, c’est au moins 10 pages de notes et 10 pages à lire d’auteurs divers. Le paradoxe marxien est là : c’est que le prolétaire n’a pas le temps matériel du parcours intellectuel de son émancipation. Il reste donc vulnérable aux « avant-gardes », aux impostures de ses prédicateurs marxistes comme le chrétien est vulnérable aux clergés séculiers compromis dans l’aliénation marchande.
                        Eh bien Marx, comme Jesus, a lui-même intégré cette autocritique dans sa méthode.
                        Mais là je sais que j’ai perdu 99% des lecteurs de mon modeste commentaire, lecteurs qui jugent sur 1% de la complexité qu’il croit connaitre du problème.


                      • zygzornifle zygzornifle 15 mars 2022 16:23

                        Les 2 pompent l’argent des citoyens .....


                        • Jonas 15 mars 2022 17:30

                          A l’auteur , 

                          « Si le capitalisme ,est une organisation économique dans laquelle les entreprises n’appartiennent pas à ceux qui travaillent », comme vous dites . 

                          Comment appelez-vous l’Etat qui fait main basse sur toutes les entreprises et où les travailleurs appartiennent à l’Etat , comme a Cuba, Vénézuela , Corée du Nord ? 

                          France : PIB = 40.494$—IDH = 37eme

                          Cuba : PIB= 8541$ IDH = 102eme

                          Vénézuéla : PIB = 5594$ IDH= 130eme

                          Corée du nord : PIB = 1235$ IDH = 126eme 

                          C’est vrai que dans ces pays, l’Etat empêche ses travailleurs de manifester leur joie et leur satisfaction. 


                          • Jason Jason 15 mars 2022 17:32
                            Ne dites pas de mal des socialistes à la française (ou à l’allemande avec Schröder), ce sont les plus grands magiciens politiques de ces 50 dernières années.

                            Infidèles et parjures aux idéaux du socialisme de Jaurès, Blum, Mendès-France, ils sont arrivés à faire croire au public qu’ils pratiquaient le socialisme depuis 1983. Mais, comme disait Churchill « You cannot fool all of the people all of the time » Vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps.

                            Le résultat est là. Regardez leurs proclamations, dont la plus scandaleuse par ses envolées lyriques est celle du congrès de Poitiers peu avant la candaditure de Ségolène Royal. Un vaste tissu de mensonges et de niaiseries.

                            Et ils voudraient que ça continue ! Sauf qu’au bout d’un certain temps le public se lasse des contorsionnistes et des cracheurs de feu. Le dernier en date étant notre pittoresque capitaine de pédalo...

                            • monde indien monde indien 15 mars 2022 18:06

                              @ Spike : 

                              ton analyse du socialisme/communisme est parfaitement crétine . Tu associes des dérives lamentables de ce mouvement profond à ce qu ’ il est en réalité .

                              Il n ’ y a par contre aucune excuse possible au capitalisme-libéralisme qui est la négation de la solidarité et l ’ affirmation du chacun-pour-soi .

                              http://mondeindien.centerblog.net/


                              • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 15 mars 2022 18:46

                                « deux faces de la même pièce. »

                                Tout à fait exacte et chacun à son rôle à jouer.

                                L’un est le complément de l’autre.

                                On s’en fout de la solidarité en dehors des gens qui ne se sont pas posés la question de l’utilité mutuelle.

                                S’il n’y a pas d’entrepreneurs qui osent se lancer, il n’y aura pas d’entrepris et vice-versa.

                                Vous n’avez probablement jamais pensé de lancer votre propre entreprise.

                                Le chacun-pour-soi est généré par la pensée, jamais ur le terrain des opérations..

                                Il y a la comptabilité pour exercer un checking de la rentabilité d’une entreprise.

                                La productivité n’est plus un véritable problème, il y a les machines qui sont entrés dans le jeu pour produire le plus rapidement possible.

                                La rentabilité d’une opération, ça c’est très fluctuant en fonction de la conjoncture. Les événements en Ukraine sont des paramètres presque imprévisibles sauf probablement dans la tête de Poutine qui a certainement garé et vendu ce qu’il fallait avant de lancer son opération.

                                Cela s’appelle du délit d’initié.


                                • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 15 mars 2022 18:48

                                  Il y a une chose qui garde sa valeur et que le capitalisme a raté : la rareté des choses.
                                  Allez voir les prix sur Sothesby’s. C’est pas quoté comme sur les marchés du capital.


                                • Xenozoid Xenozoid 15 mars 2022 18:50

                                  @Réflexions du Miroir

                                  ...Allez voir les prix sur Sothesby’s....

                                  tu oses


                                • Jason Jason 15 mars 2022 19:55

                                  @Réflexions du Miroir

                                  Hors de la rentabilité, point de salut ! La nouvelle religion. Êtes-vous sûr que vos êtes rentable ? Ah, je sais, il y a le risque. Toujours celui de l’entrepreneur, jamais celui des autres. Ben voyons. L’entreprise est basée sur un détournement de ressources.
                                  « Les affaires, c’est très simple, c’est l’argent des autres ». Et la vie des autres. Monsieur, MOI Je.

                                • Jason Jason 15 mars 2022 20:00

                                  Et puis, une petite ritournelle sur la rareté. Celle-la, si elle n’existait pas, il faudrait l’inventer. Mais, c’est déjà fait. L’alibi parfait. C’est ce qui fait tourner le monde avec ses famines et ses guerres.

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Spike


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