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Accueil du site > Tribune Libre > Dictées de notre enfance...

Dictées de notre enfance...

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Les dictées de notre enfance étaient souvent des textes choisis qui nous permettaient, aussi, de découvrir la littérature...

Exercice laborieux pour certains, plaisir de bien écrire pour d'autres, la dictée fait partie des apprentissages de l'orthographe.

Quelque peu délaissée ces dernières années, la dictée, la vraie mériterait d'être remise à l'honneur... Je parle ici de la vraie dictée et non de ces ersatz : dictées à trous, ou préparées...

 

Le mot nous parle de l'enfance, il nous fait entendre les voix solides des enseignants qui font vibrer les textes.

 

Ce nom, avec ses sonorités de dentales "d" "t", de gutturale "k" semble claquer et retentir comme pour nous montrer l'autorité du maître.

 

Enfant, j'aimais cet exercice qui permettait de découvrir des mots parfois mystérieux et étranges. Je sais que d'autres éprouvent des difficultés face à cette épreuve...

Pourtant, la dictée, par sa lenteur, permet de se recentrer sur l'essentiel : le texte est d'abord lu intégralement, puis redit avec précision, enfin relu, une dernière fois.

 

Le mot est ancien, il remonte à un verbe latin "dictare", "dire en répétant". Formation de fréquentatif, ce verbe implique, donc, une idée de réitération...

Venu d'un autre verbe "dicere", "dire", le mot "dictée" a des origines très anciennes : un radical "deik" qui signifie "montrer".

 

De là est issu le mot "digitus", "le doigt, ce qui sert à montrer", on retrouve ce sens originel dans les termes "indiquer" ; "index, le doigt qui sert à montrer" et les composés de -dex comme "judex" (« juge, celui qui dit le droit »), "teach" (« enseigner ») en anglais, "δίκη, dikê" (« droit, justice ») en grec ancien.
 

La dictée et le doigt ont donc une même origine !

Dire, c'est "montrer par la parole", et les doigts et les mains servent aussi à s'exprimer...

On a tous en tête des dictées que l'on n'a pas oubliées, des textes envoûtants, par exemple celui-ci :

 

Daudet Les lettres de mon moulin, Installation

 

"Un joli bois de pins tout étincelant de lumière dégringole devant moi jusqu’au bas de la côte. À l’horizon, les Alpilles découpent leurs crêtes fines… Pas de bruit… À peine, de loin en loin, un son de fifre, un courlis dans les lavandes, un grelot de mules sur la route… Tout ce beau paysage provençal ne vit que par la lumière.

Et maintenant, comment voulez-vous que je le regrette, votre Paris bruyant et noir ? Je suis si bien dans mon moulin ! C’est si bien le coin que je cherchais, un petit coin parfumé et chaud, à mille lieues des journaux, des fiacres, du brouillard !… Et que de jolies choses autour de moi ! Il y a à peine huit jours que je suis installé, j’ai déjà la tête bourrée d’impressions et de souvenirs… Tenez ! pas plus tard qu’hier soir, j’ai assisté à la rentrée des troupeaux dans un mas (une ferme) qui est au bas de la côte, et je vous jure que je ne donnerais pas ce spectacle pour toutes les premières que vous avez eues à Paris cette semaine. Jugez plutôt.

Il faut vous dire qu’en Provence, c’est l’usage, quand viennent les chaleurs, d’envoyer le bétail dans les Alpes. Bêtes et gens passent cinq ou six mois là-haut, logés à la belle étoile, dans l’herbe jusqu’au ventre ; puis, au premier frisson de l’automne, on redescend au mas, et l’on revient brouter bourgeoisement les petites collines grises que parfume le romarin… Donc hier soir les troupeaux rentraient. Depuis le matin, le portail attendait, ouvert à deux battants ; les bergeries étaient pleines de paille fraîche. D’heure en heure on se disait : « Maintenant, ils sont à Eyguières, maintenant au Paradou. » Puis, tout à coup, vers le soir, un grand cri : « Les voilà ! » et là-bas, au lointain, nous voyons le troupeau s’avancer dans une gloire de poussière. Toute la route semble marcher avec lui… Les vieux béliers viennent d’abord, la corne en avant, l’air sauvage ; derrière eux le gros des moutons, les mères un peu lasses, leurs nourrissons dans les pattes ; — les mules à pompons rouges portant dans des paniers les agnelets d’un jour qu’elles bercent en marchant ; puis les chiens tout suants, avec des langues jusqu’à terre, et deux grands coquins de bergers drapés dans des manteaux de cadis roux qui leur tombent sur les talons comme des chapes."

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Le blog :

http://rosemar.over-blog.com/2021/07/dictees-de-notre-enfance.html

 


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62 réactions à cet article    


  • Gégène Gégène 22 juillet 2022 16:03

    « Ce nom, avec ses sonorités de dentales »d«  »t« , de gutturale »k« semble claquer et retentir comme pour nous montrer l’autorité du maître. »


    rien que d’y penser, rosemar, ça lui fait des trucs dans le bas du dos smiley


    • Clark Kent Séraphin Lampion 22 juillet 2022 16:26

      @Gégène

      claquer comme un fouet !


    • Gégène Gégène 22 juillet 2022 16:48

      @Séraphin Lampion

      je présume qu’en arrivant devant sa classe, elle a une forte envie d’enseigner quelques-uns


    • charlyposte charlyposte 22 juillet 2022 16:52

      @Gégène
      Un don du sang en pleine classe !!!


    • Clark Kent Séraphin Lampion 22 juillet 2022 16:57

      @Gégène

      Bien sûr, tout le monde sait que c’est en en saignant qu’on devient enseignant.


    • rosemar rosemar 22 juillet 2022 17:52

      @Gégène

      Et c’est parti pour les jeux de mots... mais les profs ne sont pas des sadiques...


    • Fergus Fergus 22 juillet 2022 18:43

      Bonjour, rosemar

      « les profs ne sont pas des sadiques »

      Ne généralisez pas ! Si la majorité des profs ne posent pas de problèmes de comportement, ce n’est malheureusement pas le cas de tous : les « sadiques » existent bel et bien, même si, par chance, à l’image des « poissons volants », « ils ne constituent pas la majorité du genre ».
      Je le sais d’autant mieux que, sur les dizaines d’enseignants auxquels j’ai eu affaire durant ma scolarité agitée, deux méritaient sans conteste cette appellation. Sans oublier, au chapitre des curiosités, un cinglé qui piquait des crises de rage en plein cours.


    • troletbuse troletbuse 22 juillet 2022 18:50

      @Fergus
      des crises de rage


      Avec vous, ca se comprend  smiley


    • Fergus Fergus 22 juillet 2022 18:50

      @ 6russe2sioux

      Sur le plan des perversions physiques, c’est, en ce qui me concerne, non pas à un prof en exercice, mais à un ex-prof devenu « préfet de discipline » (l’équivalent du surveillant général dans les boîtes religieuses) que j’ai été confronté.
      J’ai raconté le goût marqué de ce prêtre pour les violences infligées aux élèves dans cet article de 2010 : Au bon vieux temps des châtiments corporels dans l’enseignement catholique.

      « etre prof n’ empeche pas d’ etre taré »
      C’est parfois vrai, hélas !


    • rosemar rosemar 22 juillet 2022 18:56

      @6russe2sioux

      Attention à l’orthographe ! un peu de concentration ! C’est aussi le sujet de l’article !


    • rosemar rosemar 22 juillet 2022 22:05

      @Fergus

      Un temps révolu !


    • troletbuse troletbuse 22 juillet 2022 22:07

      @Rosemar
      Poil au luc


    • Fergus Fergus 23 juillet 2022 00:25

      @ rosemar

      « Un temps révolu ! »

      Les châtiments corporels, pas le sadisme psychologique, même s’il est fort heureusement assez rare !


    • SilentArrow 23 juillet 2022 10:41

      @6russe2sioux

      Puisqu’on parle de dictées...

      J’ai eu un vieil instituteur aussi respecté que craint et qui était dans sa dernière année avant la retraite. Il paraît qu’il s’était un peu amolli avec l’âge.

      Après nous avoir dicté un texte, il nous faisait passer un à un devant lui et nous lisait notre copie à voix haute. À chaque faute, c’était une baffe. « Ici, il manque un point sur le j », paf. « Ici, tu as oublié la virgule », paf.


    • rosemar rosemar 23 juillet 2022 11:38

      @Fergus

      Maintenant, ce sont les élèves qui font souffrir les profs !


    • Seth 23 juillet 2022 18:09

      @6russe2sioux

      J’en ai connu un autre, c’était l’ammoniaque.


    • xana 23 juillet 2022 18:51

      @Gégène
      « rien que d’y penser, rosemar, ça lui fait des trucs dans le bas du dos »
      Oui, certainement plus qu’en tentant de se rappeler les frissons dans sa chair... A supposer qu’elle soit autre chose qu’une vieille fille aigrie.


    • Clark Kent Séraphin Lampion 22 juillet 2022 16:25

      « La dictée et le doigt ont donc une même origine ! »

      La même origine que « dictature » et a donné « diktat » en allemand.

      Par contre, celui qui « montre » (et démontre), c’est le moniteur. L’un est un pédagogue qui explique pour permettre de comprendre, l’autre un »maitre » (magister) d’école à qui l’on obéit et qui impose des règles et des exceptions auxquelles il faut se soumettre sous peine de sanctions.


      • rosemar rosemar 22 juillet 2022 17:53

        @Séraphin Lampion

        Pas de souvenirs de vraies dictées de l’enfance ?


      • troletbuse troletbuse 22 juillet 2022 18:46

        @Séraphin Lampion
        Même le doigt d’honneur ?


      • rosemar rosemar 22 juillet 2022 21:21

        @6russe2sioux

        MERCI pour cet extrait de Giono, encore un écrivain du sud !


      • rosemar rosemar 22 juillet 2022 21:22

        @6russe2sioux

        Quelle superbe description d’un incendie !


      • troletbuse troletbuse 22 juillet 2022 22:17

        @Rosemar
        Pour un beau crime, on peut vous faire aussi une superbe description, eh banane


      • Joséphine Joséphine 22 juillet 2022 22:20

        @6russe2sioux

        Très joli en effet, ça fait tout drôle de lire tant de beauté en ce lieu. 


      • charlyposte charlyposte 22 juillet 2022 16:27

        Vivement une gay-pride chaque fin de mois dans toutes les écoles de France avec bien entendu des drapeaux arc-en-ciel à volonté ! smiley


        • Joséphine Joséphine 22 juillet 2022 22:23

          @charlyposte
          Ah ah ah. T’inquiète, c’est pour bientôt. Aldous Huxley avait vu les choses en petit....


        • Clark Kent Séraphin Lampion 22 juillet 2022 17:03

          Une dictée facile pour Phan et consorts :

          « Ancien élève du lycée Ampère, passionné de mots grecs et de verbes occitans hérétiques, le professeur vante la constitution, les descriptions verdoyantes d’Homère, où les filles de Troyes offrent leurs deux joues. Que les chastes oreilles ne s’alarment pas ! C’était pure pédagogie. Le tout n’était-il pas trop confus ? »


          • Gégène Gégène 22 juillet 2022 17:20

            @Séraphin Lampion

            au moins tu prends les choses en riant !


          • Clark Kent Séraphin Lampion 22 juillet 2022 17:34

            @Gégène

            Tu as trouvé les neuf contrepèteries ?


          • Gégène Gégène 22 juillet 2022 18:00

            @Séraphin Lampion

            j’en vois seulement six . . .


          • Gégène Gégène 22 juillet 2022 18:01

            @Gégène

            pardon sept, et encore gogol m’a aidé !


          • charlyposte charlyposte 22 juillet 2022 18:04

            @Gégène
            Sources ?


          • phan 23 juillet 2022 01:30

            @Séraphin Lampion

            Bernard Pivot en a vue défiler des bouquins sur la 2 ...

          • phan 23 juillet 2022 01:56

            @phan

            Bernard Pivot en a vu défiler des bouquins sur la deux ...

          • Seth 23 juillet 2022 18:29

            @6russe2sioux

            Moi idem. Je sèche là dessus. Pour le reste ça va. Donc ça doit faire 7 sur 9. Faudra y revenir.


          • Seth 23 juillet 2022 18:30

            @Séraphin Lampion

            Vue la référence à Homère, il serait étonnant que l’orthographe de « Troyes » soit la bonne.


          • Seth 23 juillet 2022 18:45

            @phan

            Ce n’est pas de moi bien sûr et c’est anonyme mais quel monument ! Au moins une contrepèterie par vers.

            Pour ceux qui ne la connaîtrait pas voilà la...

            ... Complainte d’une femme décue

            L’hommage de leurs vers qu’à l’envi les poètes
            À la femme déçue offrent toujours ardent
            Flatte certes le but, mais n’apaise la quête :
            L’attente a des plaisirs qu’on ne fait qu’un moment.

            Aussi, jouet des vents qui l’hiver me rudoient,
            Sur des talus où vont se fanant mes appas,
            En un dense réduit où je n’ai point de joie,
            Veux-je conter ce don que Thyrsis bafoua.

            Las ! Le pâle Thyrsis avait la mine austère :
            Le sentant sur le banc près d’elle un peu tarder
            L’amante bien des fois lui fit en vain la guerre
            Ferme et froid cependant, jamais il ne doutait.

            Pour voir se dénouer ce vœu, que de tendresse !
            Que, docile à sa voix et promise à son lit,
            J’eusse aimé dans ses bras m’adonner à l’ivresse !
            Mais, le vin que j’offrais jamais ne le conquit.

            Ses doigts pouvaient jouer aux fous entre mes tresses,
            D’un vent hardi parfois copiant les effets :
            Il fallait à mon but, d’autres riens, des caresses
            Moins lourdes dont mon goût se fût mieux satisfait.

            Aux livres confiée une peine farouche
            Cède à des plaisirs doux qui lui prêtent un fard,
            Mais l’ouvrage choisi quand j’abordai ma couche
            Me fit perdre la tête et je luttai sans art.

            Certain jour, face aux bois, je me crus bien lésée :
            Le vent sifflait, la chasse au loup battait son plein,
            La bête bien tapie était près de l’orée :
            Ah ! Que le son du cor semblait clair et prochain !


            Voyant un nid offert sur la mousse allongée,
            Je sentis tout en moi la peine qui fondait,
            Quand presque quitte au but il m’a soudain laissée :
            Il jouit de mon trouble et ne fit que passer.

            « Achève, dis-je, et mets céans la vierge en terre !
            Les couleurs de mon don te laissant sans émoi,
            Accorde au moins ce but, cruel, à ma prière :
            De ce fer qui fait mon envie, ah ! Perce-moi ! »

            Il flétrit mes ave d’une parole amère :
            Je priais pour gagner le plus mâle des sots !
            D’un don coûteux je sus la cruelle misère :
            Aux mythes pour le bien je renonçai tantôt.

            Mais, que te mine un jour ta peine sur ces rives :
            Ton cri restera vain ; ta voix clamant tes maux
            Pour ce mal que tu fis à l’amante naïve
            Ne trouvera de mont qu’attendrisse l’écho !


          • Seth 23 juillet 2022 19:05

            @phan

            Et bien sûr à tout seigneur tout honneur, Alfred de Vigny que tant de marmots ont appris autrefois par coeur :

            J’aime le son du cor, le soir au fond des bois...


          • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 22 juillet 2022 19:27

            J’es tougeour aitai faure an diquttai .

            Cyrus.


            • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 22 juillet 2022 19:36

              Moua ossi !

              Ouam


              • Xenozoid Xenozoid 22 juillet 2022 19:37
                • Je suis parti avec les tracts.
                  Je les enterrés dans la rivière.
                  J’ai tracé sur le sable un plan...
                  Un plan de manifestation future.
                  Qu’on me donne cette rivière, et je me battrai.
                  Je me battrai avec du sable et de l’eau.
                  De l’eau fraiche, du sable chaud. Je me battrai.
                  J’étais décidé. Je voyais donc loin. Très loin.
                  Je voyais un paysan arc-bouté comme une catapulte.
                  Je l’appelai, mais il ne vint pas. Il me fit signe. [...]
                  Moi j’étais en guerre. Je divertissais le paysan.
                  Je voulais qu’il oublie sa faim. Je faisais le fou.Je faisais le fou devant mon père le paysan. Je bombardais la lune dans la rivière. 1956


                • Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ?
                  Ces doux êtres pensifs que la fièvre maigrit ?
                  Ces filles de huit ans qu’on voit cheminer seules ?
                  Ils s’en vont travailler quinze heures sous des meules ;
                  Ils vont, de l’aube au soir, faire éternellement
                  Dans la même prison le même mouvement.
                  Accroupis sous les dents d’une machine sombre,
                  Monstre hideux qui mâche on ne sait quoi dans l’ombre,
                  Innocents dans un bagne, anges dans un enfer,
                  Ils travaillent. Tout est d’airain, tout est de fer.
                  Jamais on ne s’arrête et jamais on ne joue.
                  Aussi quelle pâleur ! la cendre est sur leur joue. 1856





                • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 22 juillet 2022 19:38

                  Çai moua le maiyeur !

                  Xenezoid


                  • Xenozoid Xenozoid 22 juillet 2022 19:49

                    @Aita Pea Pea

                    kan je na gaan, jongen,jij en je babes on wheels zijn alleen in strippen boek te vinden lol...hoerra hoerra hoerra


                  • pallas 22 juillet 2022 19:48

                    Bonsoir,

                    Le terme « du coup » ou « du cout » ou bien « du cou ». Ha ha ha ha

                    Je ne sais pas moi, le français autochtone en fait au moins un mot sur 3 ou 4.

                    Apprend moi ta langue « du coup », car je ne du coup pas du coup etre du coup, et bla bla bla.

                    Voila ta france

                    Du coup

                    ha ha ha ha ha

                    Vous etes vraiment que des blaireaux

                    Salut


                    • Seth 23 juillet 2022 19:11

                      @pallas

                      On apprenait aussi ceci par coeur :

                      Par ma foi c’est la première fois que je vois du foie dans la ville de Foix.

                      Ca évitait des fautes qui sont devenues courantes.


                    • Lynwec 22 juillet 2022 20:21

                      La dictée était un exercice utile, du temps où on accordait de la valeur à l’effort personnel et où on acceptait le fait que certains soient plus doués que d’autres sans en faire tout un plat.

                      Pour rappel et pour ceux qui ne connaîtraient pas, la fameuse dictée de Mérimée

                      https://fr.wikipedia.org/wiki/Dict%C3%A9e_de_M%C3%A9rim%C3%A9e


                      • Joséphine Joséphine 22 juillet 2022 22:33

                        @Lynwec

                        Merci pour la dictée de Mérimée. Un exemple de ce que nos aïeux apprenaient à l’école : 

                        1959, le certificat d’études - Egalite et Réconciliation (egaliteetreconciliation.fr)

                        Pas forcément facile n’est ce pas ? Avant le but de l’école était d’instruire. Mais ça, c’était avant !


                      • Lynwec 22 juillet 2022 20:24

                        Pour rappel (et pour ceux qui ne connaîtraient pas) la fameuse dictée de Mérimée :

                        https://fr.wikipedia.org/wiki/Dict%C3%A9e_de_M%C3%A9rim%C3%A9e

                        Vu le cafouillage apparent du site lors d’un premier essai, il est possible qu’on assiste à un doublon involontaire.


                        • Lynwec 22 juillet 2022 20:24

                          @Lynwec
                          Gagné ^^


                        • pallas 22 juillet 2022 20:52

                          Lynwec

                          .



                          Je m’amuse bien.


                          Du coup !!!!!!, j’écrirais comme parle les tiens «  »« DU COUP »«  »




                          ha ha ha ha ha



                          C’est sa ta france du coup, elle doit fort prix car le cout est la mort economique.



                          En terme ethnique, pris au cou, elle va disparaitre.


                          Je vais te la faire je te jure, du coup, on ne me fait pas guerre sans consequence.


                          Du coup, que tu soit ethnique originel ou pas, et du coup je m’en tamponne, ce territoire est miens, du coup soit on degage ou du coup une confrontation direct.


                          Du coup cela m’arrangerai une confrontation direct.


                          Sodome du coup Goghomore





                          ha ha ha ha ha ha


                           smiley



                          Echec et Mat, du coup !!!!!!!!!



                          ha ha ha ha


                          Vous etes des marrants !!!






                          • Joséphine Joséphine 22 juillet 2022 22:29

                            @pallas

                            « Du coup », voilà une horrible expression que j’entends 20 fois par jour. Cela révèle la pauvreté de l’esprit dans ces temps que nous traversons, et surtout une incapacité flagrante à construire une phrase complexe. 


                          • Lynwec 22 juillet 2022 21:02

                            Une faute relevée : on écrit « gogo mort »...(ou covidiot en abrégé) ^^


                            • pallas 22 juillet 2022 21:54

                              @Lynwec .

                              Bonsoir,

                              Ici est mon atrium, donc qu’on le veuille ou non, on ce plie.

                              Atrium, du coup !!!!!!!!

                              ha ha ha ha

                              Des betes qui ne savent pas lire et écrire, juste des sacs à viande.

                              «  »«  »«  »«  »«  »«  »«  » du coup «  »«  »«  »«  »«  »«  »«  »«  »«  »«  »"

                              ha ha ha ha ha

                              Discuter avec la vermine est chose honorable auquel les blattes devraient me faire reverence.

                              Un jardin ce doit d’etre débarrasser de tout les parasites et nuisibles et Dieu sait qu’il en a. Innombrable.

                              Salut


                            • pallas 22 juillet 2022 22:24
                              rosemar .

                              Bonsoir,

                              Ma haine n’a pas de limite.

                              Faites dont moi leçon et moral.

                              Votre monde est mort.

                              Le futur est simple comme le dit Orwell, une botte qui piétine et écrase un visage humain et hurlant de douleurs éternellement

                              Orwell a vu les prémices de la réalité.

                              Faite dont moi leçon

                              Salut


                              • troletbuse troletbuse 23 juillet 2022 08:49

                                La continuation du génocide en conditionnant les TOUS LES JEUNES ENFANTS au faux vaccin

                                https://eduscol.education.fr/document/31945/download?attachment


                                • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 23 juillet 2022 08:59

                                  @troletbuse
                                   
                                   merci pour le lien. C’est effrayant.


                                • Lynwec 23 juillet 2022 09:03

                                  @troletbuse

                                  Un peu hors sujet, mais une fois exterminés, nous n’aurons plus à nous soucier de la valeur pédagogique de la dictée, donc pas tant hors sujet que ça au final...

                                  Comment dévoyer un peu plus le métier de professeur si c’était nécessaire... Et ils chouinent qu’ils ne trouvent pas de candidats ? Cette nouvelle cadre avec le propos de l’article suivant :
                                  https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/07/22/que-cache-la-marche-forcee-de-la-vaccination-covid-des-enfants-par-laurent-aventin/

                                  Conclusion : la guerre contre les peuples...
                                  Solution envisageable : la prise de conscience :
                                  https://nouveau-monde.ca/le-monde-se-revolte-nous-sommes-des-milliards-contre-quelques-milliers-courage/


                                • troletbuse troletbuse 23 juillet 2022 09:16

                                  @Lynwec
                                  N’ayant pas assez de temps pour consulter tous les sites « complotistes », merci pour ces liens que je vais diffuser.
                                  C’est pour cela que je consulte AV


                                • troletbuse troletbuse 23 juillet 2022 09:22

                                  Comme pour l’éducation je remarque dans le 2eme lien que la Frabce est dans les derniers pour la contestation.

                                  Comme l’article de Bertie, je vois que les Français n’ont plus beaucoup de lumière à tous les étages.

                                  Quelle tristesse et quelle décadence !


                                  • troletbuse troletbuse 23 juillet 2022 09:26

                                    Encore un site intéressant que je viens de découvrir :

                                    https://www.laconcordetv.fr/


                                    • cevennevive cevennevive 23 juillet 2022 09:29

                                      Bonjour rosemar,

                                      Je vois que la plupart des commentateurs auraient bien du mal à faire zéro faute s’ils devaient écrire les dictées de cour moyen de mon enfance...

                                      C’est bien connu, l’orthographe est une pratique ancienne, réduite au rang des « vieilles choses », humains ou outils...

                                      Je ne m’y habitue pas.

                                      C’est comme si, admirant un magnifique tableau du 18e siècle, j’y découvrais un téléphone ou une trottinette.

                                      Ce sont des béotiens. Jeter tous nos principes d’éducation en croyant être modernes, dans le vent !

                                      Je me souviens en souriant d’un professeur de Français de mon collège (dans les années cinquante). J’avais un longue chevelure en queue de cheval. Et lorsqu’il nous dictait ses textes, il se penchait sur notre cahier et prenait une petit mèche de nos cheveux s’il voyait une faute. Il tirait très doucement. Et si nous réagissions pas, il tirait un peu plus fort mais pas trop. Là on corrigeait très vite...

                                      Comme l’instituteur de Pagnol qui disant « les moutonsssss ».

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