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Accueil du site > Tribune Libre > La 5ème République, une république de « factieux » (suite)

La 5ème République, une république de « factieux » (suite)

LA Veme REPUBLIQUE, UNE REPUBLIQUE DE « FACTIEUX » - (SUITE)

Avec le piètre résultat de 3 % de suffrages exprimés aux législatives de 1956, le « Centre des Républicains Sociaux », un parti squelettique, personne n’aurait parié le retour aux affaires de De Gaulle.

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De Gaulle et Coty

Personne, sauf le « lobby gaulliste » qui s’agite en coulisses et dans les allées du pouvoir, y compris ceux, connus pour leur peu de sympathie pour le Général. On compte parmi eux, Maître Biaggi, du Parti Patriote révolutionnaire (PPR), de quelques anciens pétainistes qui réclament (pour régler le problème algérien), le retour de De Gaulle, Robert Poujade, très enthousiaste à l’idée de son retour possible. Mais il sera si déçu plus tard, qu’il préconisera le NON au référendum de septembre 1958.

Plus le lobby gaulliste travaille au retour du Général, plus Maurice Thorez (PC) et Etienne Fajon 1 envisagent l’idée d’un gouvernement de type Front Populaire, et plus se profile la forte probabilité d’un képi étoilé. Certains, moins au fait des transactions ourdies, évoquent la prise de pouvoir d’un Maréchal (Juin ? ). Ce sont les plus nombreux.

De son côté, la minorité agissante prépare le retour de l’ermite de Colombey.

Le journaliste publiciste Roger Worms, alias Roger Stéphane, rédacteur de « France observateur  »2 dispose de bons tuyaux. Bien informé, informateur et conseiller de « l’ombre » du Général de Gaulle, il se fend d’un papier publié le 4 Juillet 1957.

Extrait :

« Encore difficilement perceptible dans le pays, (la campagne pro-gaulliste) est très sensible parmi les hommes qui forment l’opinion, ou du moins qui sont sensés la former. Nombreux, sont en effet les journalistes et les hauts-fonctionnaires qui, ayant soutenu il y a trois ans Mendès-France, se rallient aujourd’hui au nouveau gaullisme ».

On relèvera au passage, les termes choisis par Roger Stéphane : « les hommes qui forment l’opinion ».

Les desseins du Général.

De Gaulle, dans sa demeure de Colombey les Deux Eglises reçoit beaucoup, en cette année 1957. Les témoignages affluent des nombreux visiteurs qui viennent le rencontrer. Roger Stéphane fait bien entendu partie des plus assidus, et ses témoignages ne peuvent être mis en doute, c’est un intime du Général. Roger Stéphane confie à qui veut bien l’entendre, ce qu’il sait de l’aveu même de l’homme du 18 Juin. A savoir, que dès 1957, alors qu’il n’est même pas au pouvoir, de Gaulle est bien décidé à « larguer l’Afrique, l’Algérie comprise ». Mais la Direction de « France Observateur », le journal où travaille R. Stéphane ne l’entend pas de cette oreille et ne peut en accepter l’idée même. En porte à faux avec ses patrons, R. Stéphane démissionne : « ulcéré par tant d’incompréhension ».

De ses conversations avec le Général, Roger Stéphane a du moins, relevé deux points importants.

1/ Qu’il se prononce pour la reconnaissance d’un Etat-Nation algérien « dans le cadre d’un nouveau Commonwealth à la française, dans la droite ligne de son discours de Brazzaville ».

2/ Qu’il faut parler « d’indépendance », là, où l’on n’avançait jadis que le mot « autonomie ».

La messe est dite.

La propagande néo-gaulliste.

Hormis Roger Stéphane, l’on compte Félix Garas, le Général Guilhain de Bénouville, comme visiteurs assidus de Colombey. Ces deux hommes grenouillaient dans les milieux de « droite » ou d’extrême-droite, comme Guillain de Bénouville.

L’industriel avionneur Marcel Dassault oeuvre de son coté, pour « noyauter la droite au profit de De Gaulle ».

Car la droite, toujours frileuse envers de Gaulle, n’a certainement pas oublié l’épuration parfois sanglante, les règlements de comptes, la justice expéditive, les vengeances personnelles et de clan, des années 1944-1946 du camp gaulliste, et répugne à un rapprochement avec le Général.

Le « lobby » gaulliste, cherche même à se concilier les bonnes grâces des Monarchites, le fils aîné du Comte de Paris est sollicité.

Le 15 avril 1957, Félix Gaillard successeur de Bourgès-Maunoury démissionne. Renversé par une majorité hétéroclite (150 parlementaires modérés votent avec les 170 députés de gauche,) Félix Gaillard n’a toujours pas de successeur, lorsque l’insurrection du 13 mai 1957 éclate à Alger. « Depuis 1 mois, la France se trouve sans gouvernement », titrent les journaux.

Pierre Pflimlin à la tête du MRP, retire sa confiance à Georges Bidault. Les socialistes, par le truchement de Guy Mollet, déclarent : « Nous n’avons plus aucune place dans aucun gouvernement ».

Pflimlin, candidat malheureux aux élections, nuance ses propos sur la question de « l’Algérie française » et dans le Nouvel Alsacien daté du 23 avril 1958, il indique se séparer de Bidault et « préconise une politique fort libérale outre-Méditerranée. »

Traduire : envisager sérieusement l’indépendance de l’Algérie.

La Gauche (SFIO), a la mémoire longue. Elle se souvient que Pflimlin a occupé sous le régime de Vichy des fonctions d’attaché de presse. Donc, pas question pour les Socialistes de s’associer à Pflimlin qui doit se contenter d’une composition de parlementaires de Centre-droit, projetée comme suit :

- René Pleven : affaires étrangères.

- Edgard Faure : Finances

- Pierre Chevigné (de) : Défense Nationale

- André Mutter : Affaires algériennes.

Soit une composition de démocrates-chrétiens, de radicaux, et d’indépendants.

Les événements du 13 mai 1957.

En réalité, à l’aune des événements d’Alger qui viennent d’éclater, Pflimlin modifie la composition du cabinet, dans la fièvre des « grands jours ». La liste des ministres retoquée, c’est Guy Mollet, qui reçoit la Vice-Présidence du Conseil, l’Intérieur est confié à Jules Moch à la réputation d’homme à poigne et de briseur de grèves.

NB :

La liste de la composition du gouvernement se trouve en fin d’article - (tableau note bas de page).

L’insurrection d’Alger du 13 Mai 1958, inquiète grandement mais il règne comme une atmosphère ambiguë dans les coulisses, entre ceux qui savent et les autres tenus à l’écart du projet gaulliste, mais qui se doutent. Jacques Fauvet3, repère dans cette ambiance singulière, 3 pouvoirs :

1/ le pouvoir légal, concentré à Paris autour de l’Elysée, Matignon et le Palais Bourbon,

2/ Militaire, à Alger ,

3/ le pouvoir « moral » à Colombey les Deux Eglises, qu’est censé incarner l’homme du 18 Juin.

L’opinion publique, malgré la propagande, reste indifférente à toute considération engageant l’avenir. Des manifestations sont organisées par la gauche qui se borne à des défilés pacifiques, tandis que la droite, au parfum, s’apprête à « donner l’assaut au régime ».

Les grandes manœuvres du lobby gaulliste.

Les agents gaullistes s’emparent des manettes à Alger, tandis qu’à l’Elysée et Matignon, les complices parisiens préparent le retour.

15 mai 1957.

A Alger, sur le Forum, devant une foule subjuguée, le Général Salan dont la frilosité de sentiments envers de Gaulle est de notoriété publique, crie : « Vive de Gaulle » ! à la fois sous la pression de son entourage, et poussé par les circonstances.

De Gaulle, jusque là mutique, fait une déclaration à la presse où le doute de ses désirs de revenir aux affaires n’est plus permis. Pour les agents gaullistes, le « noyautage des éléments algérois » fonctionne à merveille.

Léon Delbecque, gaulliste inconditionnel, collaborateur de Jacques Chaban-Delmas, avoue à la presse avoir été l’organisateur des événements du 13 mai.

« Aux fonctions que j’occupais, je me suis occupé d’être au bon endroit, au bon moment, pour détourner vers le Général de Gaulle ce soulèvement qui devait se produire ».

De Gaulle fait une déclaration :

« Aujourd’hui, devant les épreuves qui montent de nouveau vers lui (le pays), qu’il sache que je me tiens prêt à assumer les pouvoirs de la République ».

Pour les initiés, les habitués de la dialectique gaullienne, les parlementaires de l’opposition s’inquiètent. Ils redoutent une « dictature ». Ils savent que la IVe Republique n’en a plus pour très longtemps. C’est une affaire de jours. Mais que sera le futur ?

Les tractations se multiplient, chacun voulant son bout de gras, les courtisans affluent. Edgard Pinay, en tête.

L’observateur Jacques Fauvet note :

« Pour que le Général revint au pouvoir dans la légalité, il fallait deux conditions : une grande peur qui forcerait la décision du Parlement et, compte-tenu de sa composition, un ralliement difficile, celui de la SFIO ».

Le Parti Socialiste devient donc, la pierre angulaire du retour du Général, et la légalité de sa prise de pouvoir.

« Son ralliement sera la pièce maîtresse du gaullisme sur l’échiquier parlementaire ».

Sans les Socialistes, pas de De Gaulle !

Guy Mollet (SFIO), dans le dos de Pflimlin, adresse à de Gaulle un courrier confidentiel. Vincent Auriol, (SFIO), écrit de son côté à Colombey lui assurant son soutien.

Les 26 Juin 1958, une rencontre secrète a lieu à St-Cloud entre de Gaulle et Pflimlin. Il y est question de l’opération « Resurrection » et la préparation du coup d’État militaire qui renversera le régime.

Le 27 Juin 1958  : à l’issue de l’entrevue, le Général annonce très officiellement « le processus régulier nécessaire à l’établissement d’un gouvernement républicain… J’attends des forces terrestres, navales et aériennes présentes en Algérie qu’elles demeurent exemplaires sous les ordres de leurs chefs : le général Salan, l‘amiral Auboyneau, le général Jouhaud. A ces chefs, j’exprime ma confiance et mon intention de prendre contact avec eux ».

Le 28 Juin 1958, le coup de force militaire a lieu, de nuit, avec la démission du cabinet Pflimlin, malgré une confortable majorité au Parlement : 408 contre 165.

La CGT organise une grève générale, mais, surprise, « ses troupes ne suivent pas ».

Pas plus que les maigres manifestations organisées par la gauche, de Nation à République.

Guy Mollet explique cela en prétendant que « la classe ouvrière n’est pas disposée à se battre pour cette forme disqualifiée de la République que représentait une République parlementaire impuissante ».

Tout le monde semble rentrer dans le rang, sous les fourches caudines gaullistes. La réponse à cet énigmatique verbatim de Guy Mollet, est bien sûr ailleurs.

…/…

NB :

Président du Conseil

Pierre Pflimlin

Vice-Président du Conseil

Guy Mollet

Ministre d’État chargé du Sahara

Edouard Corniglion-Molinier

Ministre d’État

Felix Houphouet Boigny et Max Lejeune

Garde des Sceaux

Robert Lecourt

Affaires Étrangères

René Pleven

Intérieur

Jules Moch

Algérie

André Mutter

Information

Albert Gazier

Institutions européennes

Maurice Faure

Défense Nationale & Forces armées

Pierre de Chevigné

Finances, Affaires économiques & Plan

Edgard Faure

Education Nationale

Jacques Bordeneuve

Travaux Publics, Transport & Tourisme

Edouard Bonnafous

Industrie et Commerce

Paul Ribeyre

Agriculture

Roland Boscary-Monsservin

France d’Outre-Mer

André Colin

Travail & Sécurité Sociale

Paul Bacon

Santé Publique & Population

André Maroselli

Reconstruction & Logement

Pierre Garet

Anciens Combattants & Victimes de guerre

Vincent Badie

 

 

 

1Etienne Fajon : Député communiste de la Seine.

2Roger Worms : dit Roger Stéphane, écrivain, journaliste.

3Jacques Fauvet : journaliste, il fut aussi directeur du Monde.


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38 réactions à cet article    


  • Clark Kent Philippulus 25 août 2022 08:59


    « Plus le lobby gaulliste travaille au retour du Général, plus Maurice Thorez (PC) et Etienne Fajon 1 envisagent l’idée d’un gouvernement de type Front Populaire, et plus se profile la forte probabilité d’un képi étoilé. »

    L’illusion qui a été celle du PCF de 1945 à 1981 avait pour origine le « mythe résistancialiste ». qui explique en grande partie l’étrange mariage de la carpe et du lapin, c’est-à-dire des gaullistes conservateurs par nature et des communistes issus de la résistance, révolutionnaires dans leurs rêves.

    Marcel Dassault que vous citez plus loin à propos des monarchistes n’est pas non plus étranger à cette « curiosité historique : il ne devait sa survie à Buchenwald qu’à la protection de Marcel Paul, un résistant communiste qui a par la suite reconnu en lui un patron de gauche, réputé pour ses bons rapports avec les syndicats de ses usines et son soutien actif aux Républicains espagnols.




    • Nicole Cheverney Nicole Cheverney 25 août 2022 17:58

      @Philippulus

      Bonjour, merci de votre commentaire. Vous soulevez un lièvre, en parlant du mariage de la carpe et du lapin. De Gaulle a pu être « plébiscité » au référendum de 1958, grâce, entre autres, à ses très bonnes relations avec l’URSS qui dataient, en effet, de la guerre. Par l’entremise de M. Pawleski, et de Vinogradov, ambassadeur d’URSS en France, pour l’aider à gagner le référendum. En langage moins diplomatique, demander à la CGT de se tenir tranquille. C’est du moins ce que révèle les mémoires de Vinogradov et l’ouverture des archives soviétiques consultables. Toutes ces révélations se trouvent dans l’ouvrage de Henri-Christian Giraud, le petit fils du Général Giraud : « Algérie : le piège gaulliste  Histoire secrète de l’indépendance. Editions Perrin. 
      Quant au vote communiste lors du référendum de 1958, pour l’accession au pouvoir de de Gaulle, les observateurs de l’époque ont noté que 1 750 000 voix communistes se portaient sur le OUI, alors que 3 700 000 se portaient sur le NON. En réalité, des milliers de voix de communistes non apparentés, mêlaient leurs voix aux autres.
       »Ce serait insuffisant de dire que 1 million d’électeurs communistes ont voté oui, ce n’est pas 1 million d’électeurs communistes qui ont voté oui, mais davantage", déclarait M ; Servin. (Article du Monde du octobre 1958). 


    • Nicole Cheverney Nicole Cheverney 26 août 2022 08:04

      @Philippulus

      Bonjour, Dans cet article que vous proposez en lien, il manque un volet important des événements de l’immédiat après-guerre : l’épuration qui fut menée d’une façon absolument indigne par les « vainqueurs ». Où l’on vit dans toutes les villes et villages de France, des exactions commises sur des innocents sur simple soupçon, dénonciation, vengeance, etc. Sur des personnes qui n’avaient la plupart du temps rien à voir avec la collaboration. Les vrais collaborateurs pour la plupart s’en sont sortis .et ont repris une vie sociale normale devant leurs juges occasionnels qui femaient les yeux sur leur attitude de collaboration  avérée  pendant l’occupation ou bien ont été blanchis. 
      Cet épisode honteux de l’épuration d’après-guerre, est bien sûr occulté. Quant au mythe résistancialiste, la plupart des Français étaient dans la survie, et les résistants ne furent qu’un tout petit nombre à s’engager. 


    • Clark Kent Philippulus 26 août 2022 10:24

      @Nicole Cheverney

      on peut relativiser votre propos en parlant de « mythe de l’épuration », comme du « mythe résistancialiste »

      chaque camp écrit le roman historique qui lui convient


    • eddofr eddofr 25 août 2022 11:00

      Le gaullisme et la cinquième république sont des systèmes taillés pour un homme providentiel, doté du charisme, du sens de la Nation et du devoir, d’une certaine grandeur, d’un immense capital de confiance et de sympathie auprès de la population, d’un statut incontestable de héros national.

      Son aspect « non démocratique » est contrebalancé par la personnalité de celui dont on assoit le pouvoir et par la confiance qu’on place en lui.

      C’est le problème même de la cinquième république, elle ne peut fonctionner correctement (c’est à dire dans l’intérêt du peuple et de la Nation) qu’avec un Général De Gaulle.

      Avec n’importe quel autre président, la Vème est une machine à fabriquer des Oligarques.


      • doctorix, complotiste doctorix, complotiste 25 août 2022 11:34

        @eddofr
        sont des systèmes taillés pour un homme providentiel

        Mais depuis De Gaulle il n’y en a eu aucun.
        C’était donc la République de De Gaulle.
        Et c’était bien.
        Maintenant, il reste à créer la république d’Asselineau.
        Il nait un grand homme par siècle, et nous l’avons sous la main.
        Mais qui veut d’un grand homme opposé aux magouilles et à la corruption, alors que tant de personnes en vivent exclusivement ?


      • Clark Kent Philippulus 25 août 2022 15:58

        @cettegrenouille-là

        « …le pouvoir personnel de Charles de Gaulle qu’ont sévèrement critiqué et combattu les communistes du PCF d’avant 1983. »

        Je suis souvent d’accord avec vous, et c’est ce que je croyais aussi.

        Et puis je me suis interrogé sur les raisons pour lesquelles un parti qui obtenait 22 % des suffrages et 40 députés aux législatives de 1962 et 21.2% à la présidentielle de 1969, devant le PS (Deferre = 5.1%), avait soutenu la candidature de Mitterrand et signé le programme commun en renonçant à ses fondamentaux. Une erreur stratégique à répétition de ses dirigeants n’est pas une explication satisfaisante. Mais si j’exprimais mes convictions en la matière, je serai taxé de « complotiste » ou affabulateur au minimum. Pourtant, j’ai été témoin d’étranges pactes locaux et internationaux.


      • Clark Kent Philippulus 25 août 2022 17:16

        @cettegrenouille-là

         

        Une piste  :

        « La relation entre de Gaulle et le Kremlin est étroite et ancienne puisqu’elle remonte à la période de la guerre et précisément au 26 septembre 1941, date de la reconnaissance de la France libre par Staline qui a alors posé pour condition la réintroduction sur la scène nationale du parti communiste français, dissout par Daladier en 1939 pour cause de complicité active avec une Union soviétique alliée à l’Allemagne nazie. L’appui de Moscou s’est révélé décisif pour son ascension et dans la querelle qui l’a opposé à mon grand-père, le général Giraud, et ne lui a jamais manqué. Elle lui a notamment apporté l’appui du PCF. D’où, évidemment, en contrepartie : la nomination à la Libération de cinq ministres communistes au gouvernement, dont un ministre d’État, Maurice Thorez. Avec les conséquences politiques et culturelles qu’impliquait l’introduction de staliniens pur jus dans l’appareil d’État. Ironie de l’histoire, ce sont d’ailleurs pour beaucoup leurs enfants qui ont formé l’encadrement des groupes maoïstes et trotskistes en 68.

        Cet appui du Kremlin transmis par Kochevoï a-t-il eu ensuite un impact sur la politique de la France au cours de la Guerre Froide ?

        Le Kremlin ne donne jamais rien pour rien. Il y avait un donnant-donnant à cette aide que Moscou apportait à de Gaulle au moment où son régime vacillait. On l’a vu trois mois plus tard lors de l’invasion de la Tchécoslovaquie par l’Armée rouge »

         

        « Du 3 mai, date de l’éditorial de Georges Marchais dans L’Humanité fustigeant les « groupuscules gauchistes… dirigés par l’anarchiste allemand Cohn-Bendit » jusqu’au 24 mai, le Parti communiste français a « collé » à de Gaulle, justifiant une fois de plus l’expression de « gaullo-communisme » par laquelle Raymond Aron qualifiait la nature du régime. Pierre Nora parle, lui, de « duel-duo compère et complice ». Sans oublier la fameuse phrase de Malraux : « Entre nous et les communistes il n’y a rien. » C’est-à-dire qu’il n’y a et ne doit y avoir aucune autre force sur l’échiquier politique que le gaullisme et le communisme unis pour le meilleur et le pire. »


      • chantecler chantecler 25 août 2022 17:19

        @cettegrenouille-là
        Dans les années 60 une vague a submergé le PCF attaqué sur son « stalinisme » supposé .
        ...
        1945 et ce que l’on devait à larmée rouge s’estompait .

        A la fin des années 60 être traité de stalinien était récurrent et la pire injure à gauche .
        Les trotskistes avec la LCR par exemple avaient le vent en poupe et reprenaient le flambeau ...
        Comme si un chef d’état , fut il failli , pouvait représenter des millions de gens et neutraliser un courant...
        Le PC s’est fissuré pendant que le FN se solidifiait sur les décombres de la guerre d’Algérie ....


      • Captain Marlo Captain Marlo 25 août 2022 17:35

        @cettegrenouille-là
        Remplacer le pouvoir personnel de l’un par le pouvoir personnel de l’autre, sans par ailleurs toucher aux fondements du système d’exploitation capitaliste de l’oligarchie mondialiste, ce n’est pas vraiment la solution.

        C’est aux Français de décider s’ils veulent sortir du capitalisme. Le communisme, c’est la dictature du Parti, le pouvoir aux oligarques et la disparition de la démocratie. ça passionne qui aujourd’hui, à part nos Z’élites fascinées par le modèle chinois ?

        Pour les Français, « les Partis révolutionnaires », c’est le NPA et Lutte ouvrière, qui ont obtenu respectivement : Poutou : 0,77% des voix et Arthaud : 0,56%.
        Je ne vois pas là le signe que les électeurs aient fortement envie de sortir du capitalisme. Ils sont connus de tous les électeurs, et avec le mécontentement, ils devraient faire des scores à crever le plafond !

        Ce que veulent les Français c’est une meilleure répartition des richesses, préserver leur modèle social, leurs services publics, et le retour de la démocratie, bafouée par les Institutions européennes. Un pays souverain permet de satisfaire ces revendications, et ça vaut mieux que de vivre en larbins dans une colonie de l’Empire américain !


      • Captain Marlo Captain Marlo 25 août 2022 17:37

        @cettegrenouille-là
        De Gaulle, le danger fasciste !!??
        N’importe quoi.


      • Captain Marlo Captain Marlo 25 août 2022 17:50

        @cettegrenouille-là
        Je formulerai toutefois ce constat amer d’une façon un peu différente, laissant une petite place aux raisons de ne pas désespérer et de poursuivre aussi bien le travail militant du jour, qui est nécessaire, que le travail d’investigation à poursuivre sur ce qui est advenu de l’immense travail politique et militant de nos aînés que je salue et que je respecte :

        En clair vous bottez en touche. Pourquoi ne parlez-vous pas « des Réformateurs » qui ont détruit le PCF de l’intérieur ? Jusqu’aux années 80, le PCF (et la CGT) ont combattu la construction européenne.

        Puis ils sont devenus euro béats, exemple :
        "Pierre Laurent : « L’Europe est un atout pour Syriza, pas un obstacle »

        Quelle dégringolade politique !

        Quand à la CGT, comme les autres syndicats, elle s’est vendue à Bruxelles.
        Cf « Syndicats : corruption dérives et trahisons »


      • Captain Marlo Captain Marlo 25 août 2022 17:58

        @cettegrenouille-là
        L’une des caractéristiques majeures du paysage politique de la cinquième république a été le pouvoir personnel de Charles de Gaulle qu’ont sévèrement critiqué et combattu les communistes du PCF d’avant 1983.

        L’une des caractéristiques majeures de la Ve République a été les 30 glorieuses, qui restent dans la mémoire des Français.
        Macron exerce un pouvoir personnel, mais la France est en faillite.


      • Nicole Cheverney Nicole Cheverney 25 août 2022 18:12

        @eddofr

        Bonjour et merci. La Constitution de la 5eme république a bien été taillée sur mesure pour le Général qui demandait les pleins pouvoirs. Mais les Français, jusqu’à nos jours sont tombés dans le piège tendu du « culte de la personnalité » que la propagande gaulliste a entretenue, jusqu’à en faire une sorte de « sauveur ». Que de Gaulle bénéficie d’une idolâtrerie est un fait, mais ce que nous devons bien voir, c’est la fumisterie de la Constitution de la 5eme et son contenu article, par article. En effet, cette Constitution contient l’étau qui aujourd’hui nous enserre et nous condamne. Dans les domaines de la séparation des pouvoirs. (Notamment le pouvoir judiciaire avec la nomination des magistrats, où le Conseil Supérieur de la Magistrature est présidé par le Président de la République, etc. 
        Ce n’est bien sûr qu’ un exemple de la main-mise présidentielle qui compromet gravement l’équilibre des pouvoirs et leur indépendance. 
        Un régime parlementaire, tout bancal qu’il soit sera toujours moins nocif qu’un régime présidentiel, accaparant à lui seul bien trop de pouvoirs. 


      • Nicole Cheverney Nicole Cheverney 25 août 2022 18:35

        @cettegrenouille-là

        Bonsoir et merci de votre commentaire. La seule façon de s’en sortir c’est de retrouver notre souveraineté en sortant : 
        1/ du régime présidentiel, (comment ?)
        2/ De l’UE, mais comme nous sommes tenus par la Constitution de la Veme république, et par tous les traités qu’elle a d’une manière sous-jacente favorisé, avec l’arrivée de de Gaulle, (marionnette ou simplement factotum des Atlantistes ?) On peut se poser sérieusement la question de ses rapports avec Washington. 
        3/ Un régime parlementaire — avec un spectre large de la représentation ), proportionnelile. Chose qui est impossible actuellement, enfermés que nous sommes dans un régime inféodé à l’UE). 
        Je crois que nous ne nous rendons pas tout à faire compte des dégâts causés par le régime présidentiel. 


      • Nicole Cheverney Nicole Cheverney 25 août 2022 18:40

        @chantecler
         
        Bonsoir et merci de votre commentaire. 

        Comme si un chef d’état , fut il failli , pouvait représenter des millions de gens et neutraliser un courant...
        De Gaulle ne représentait que lui-même et les « 200 familles » derrière son élection. Mais certainement pas la totallité des Français, que, l’expérience aujourd’hui le prouve est si facile à manipuler. De Gaulle savait parfaitement trouver les formules qui font mouche. Et jouer sur l’émotionnel. Après une deuxième guerre mondiale et toutes les destructions, il jouait sur du velours. 


      • Captain Marlo Captain Marlo 25 août 2022 18:43

        @Nicole Cheverney
        En effet, cette Constitution contient l’étau qui aujourd’hui nous enserre et nous condamne.

        Les illusions et l’inculture de la France Insoumise, qui rabâche « 6e République », « C’est la faute à la Constitution de de Gaulle ». Les autres pays européens n’ont pas la Constitution de 58, pourtant ils appliquent les mêmes Traités européens !

        Vous prenez les problèmes à l’envers. La dictature, elle est à Bruxelles, à Washington et à la BCE, où ceux qui décident ne sont élus par personne.


        La Constitution qui s’applique en France, c’est le Traité de Lisbonne, appelé TFUE : Traité de fonctionnement de l’ UE. Le Droit communautaire est supérieur aux droits des Etats.


         La Constitution de 58 a été modifiée 24 fois, pour la rendre compatible avec les pertes de souveraineté dans tous les domaines : monétaire, juridique, économique, social, militaire (avec l’ Otan), diplomatique (avec l’Otan).

        Les Chefs d’états ne décident de rien d’essentiel, ils appliquent les Traités libéraux, quelle que soit leur Constitution nationale.

        Hélas pour cette Gauche perdue, l’européisme est une religion.
        Autant parler aux murs.


      • Nicole Cheverney Nicole Cheverney 25 août 2022 19:27

        @cettegrenouille-là

        https://www.lemonde.fr/idees/article/2013/10/04/la-constitution-de-1958-a-55-ans-faut-il-s-en-rejouir_3489985_3232.html

        Philippe Blachère consitutionnaliste nous donne une vision sans concession de toutes les tares de la Veme république que j’évoquais dans mes commentaires. Constitution née dans l’illégalité et finit dans l’illégitimité. 


      • Captain Marlo Captain Marlo 26 août 2022 07:02

        @cettegrenouille-là
        Blablabla, « UPR anti communiste »
        Ma position sur le communisme, n’est pas celle de l’UPR, qui a souhaité dès le début en 2007, passer des alliances avec les Partis de Gauche, dont les Communistes. Comme ce fut le cas pour le Conseil National de la Résistance.

        Asselineau a reçu une fin de non recevoir.
        Ce qui prouve que les communistes d’aujourd’hui sont pour le CNR & le Frexit dans les discours, mais pas dans les actes.

        Ce que j’ai écrit sur le communisme est mon point de vue personnel.
        Il n’y a jamais eu « de dictature du prolétariat » nulle part, mais toujours la dictature du Parti Communiste : en URSS, en Chine, en Corée du Nord ou à Cuba.

        Mon modèle personnel serait plutôt le Vénézuela de Chavez si vous vous voulez tout savoir.


      • Captain Marlo Captain Marlo 26 août 2022 07:37

        @Nicole Cheverney
        De l’UE, mais comme nous sommes tenus par la Constitution de la Veme république, et par tous les traités qu’elle a d’une manière sous-jacente favorisé, avec l’arrivée de de Gaulle, (marionnette ou simplement factotum des Atlantistes ?)

        De Gaulle n’a signé aucun traité européen. Ils ont tous été signés par ses adversaires politiques, dont Guy Mollet SFIO, qui a signé le Traité de Rome sans référendum. Par le Parti Socialiste qui a signé quasiment tous les autres. Et qui a aidé Sarkozy dans sa forfaiture sur le Traité de Lisbonne.

        C’est normal, la Gauche français issue de la Révolution est un Parti bourgeois. Exemple Mitterrand. Il y a 40 ans il arrivait au pouvoir, décoré de la francisque par Pétain et fédéraliste européen forcené.

        Avec le PS, il a mis en place une propagande très efficace pour cacher au peuple de Gauche tout ce qu’il ne devait pas savoir :
        les origines américaines de la construction européenne.
        les pertes de souveraineté induites par chacun des Traités.
        la fin de la démocratie, ceux qui décident ne sont élus par personne.
        la soumission aux intérêts américains à travers l’Otan.
        l’organisation de type colonial des Institutions européennes.
        Les Chefs d’états ont un statut équivalent au Gouverneur de l’Algérie : ils doivent appliquer les décisions prises ailleurs, décisions sur lesquelles les électeurs n’ont aucun pouvoir de contrôle.
        le Droit Communautaire est supérieur aux Droits des Etats de manière absolue, y compris dans le domaine constitutionnel.
        les responsabilités de la Commission européenne dans la signature des accords de l’Uruguay Round pour la mondialisation et les délocalisations etc.

        Tout cela ne doit pas être connu des citoyens. Ils doivent croire les salades sur de Gaulle et sur « l’Europe c’est la paix et la prospérité ». Mais cela ne marche plus, la confiance dans l’Europe est au plus bas en France !


      • Captain Marlo Captain Marlo 26 août 2022 07:51

        @Nicole Cheverney
        La seule façon de s’en sortir c’est de retrouver notre souveraineté en sortant : 
        1/ du régime présidentiel, (comment ?)

        Si cela ne vous dérange pas, c’est aux Français de décider ce qu’ils souhaitent.
        Je doute qu’ils veuillent revenir à la IVe République, un vrai boxon avec 24 gouvernements en 12 ans. Certains duraient 1 mois.
        Cf le livre « La IVe République » écrit par Jacques Fauvet.

        L’Etat français a 800 ans, la Monarchie s’est occupée de tout, et les Français sont plutôt des monarques républicains. Ils aiment les châteaux et les ors de la Monarchie passés à la République.

        A part la Gauche, jamais je n’ai entendu la moindre critique sur la Constitution. Mitterrand a fustigé pendant des années de Gaulle et sa Constitution. Une fois élu, il n’a rien changé, « le pouvoir personnel » lui convenait très bien, étonnant, non ?

        "Entre de Gaulle et les républicains il y a d’abord, il y aura toujours le coup d’Etat "Toute la thèse de François Mitterrand tient dans cette courte phrase. Paru en mai 1 964, Le Coup d’Etat permanent est un livre de combat. Mitterrand veut « s’attaquer au gaullisme », et c’est avec un sens aiguisé de la formule qu’il dresse un réquisitoire minutieux et féroce contre le régime du Général. Il dissèque chacun des actes du gouvernement, dénonce le « pouvoir personnel » instauré par de Gaulle depuis son retour aux affaires en 1958 etc


      • Parrhesia Parrhesia 15 janvier 2023 09:39

        @Nicole Cheverney
        Il ne vous arrive pas d’avoir honte, ne serait-ce que l’espace d’un instant ???


      • rogal 25 août 2022 11:10

        Rappels historiques utiles, même si peu originaux.

        Allons directement à la conclusion : par le référendum du 28 septembre 1958, le Peuple français approuva la Constitution de la Cinquième République (31.123.483 de oui, soit 82,6 % des suffrages exprimés).


        • doctorix, complotiste doctorix, complotiste 25 août 2022 11:42

          @rogal
          La constitution de 1958 a été modifiée 24 fois depuis sa création.
          On vous a demandé votre avis pour ces modification, à un moment ou un autre ?
          Oui, une fois, en 2005.
          Et on s’est torché avec votre avis.
          Vous voyez, je vais aussi directement à la conclusion.
          Depuis, la plupart des éléments de cette constitution ont moins de valeur légale que les directives de Bruxelles et ses GOPE.


        • Lynwec 25 août 2022 13:36

          @rogal

          Considérant qu’un référendum mis en place sans multiplicité des opinions et égalité de l’accès à la communication des idées n’a aucune valeur .
          Considérant également (comme on a pu le voir en 2005) que la campagne de communication à sens unique (votez OUI) n’a pu être contrebattue que par la liberté relative d’internet à l’époque .
          Considérant enfin que quand le résultat d’un référendum ne convient pas, « on » se torche avec .
          Permettez-moi de vous exprimer le fond de ma pensée sur la question de la pertinence de l’argument du référendum comme justification : comme dirait un humoriste franco-camerounais interdit au pays des Charlie, « qu’ils aillent tous se faire.... »


        • Captain Marlo Captain Marlo 25 août 2022 18:04

          @Lynwec
          de l’argument du référendum comme justification :

          L’argument du référendum est excellent, il prouve que dans l’UE, il n’y a plus de démocratie. Ceux qui décident ne sont élus par personne.
          Vous avez voté pour Ursula Cruella et pour les Commissaires européens ?
          Bien sûr que non.

          Vous votez pour des gens qui n’ont plus la main, puisque la France n’est plus un pays souverain. Des Maires aux Députés européens, ils constituent un village Potemkine.


        • Nicole Cheverney Nicole Cheverney 25 août 2022 18:18

          @doctorix, complotiste

          Bonjour, si la constitution a été modifiée 24 fois depuis sa création, c’est bien parce qu’elle contient de nombreux vices de forme. La première, le Président de la République est chef des armées, on voit où cela nous mène aujourd’hui. La deuxième la séparation des pouvoirs n’est pas du tout garantie.


        • Nicole Cheverney Nicole Cheverney 25 août 2022 18:26

          @Lynwec

          Bonjour, la question du référendum est essentielle concernant la 5eme république. En fait, de, Gaulle en avait besoin, pour se faire élire avec un OUI massif après une propagande musclée et massue du lobby gaulliste. (Détail dans le prochain article), mais là où l’on se rend compte de la duplicité des rédacteurs de la Constitution de la 5eme, c’est qu’il est inscrit dans l’Article 3, sous ces termes : « La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum. 

          Il fallait préparer bien en amont le »larguage de l’Algérie« , donc par référendum  puisqu’il était impossible de s’en débarrasser tout de suite, l’Algérie avec ses trois départements étaient partie intégrante du territoire français. 

          Ce n’est pas pour rien que l’on a qualifié tous ceux qui avaient apporté leurs voix à de Gaulle : »Les cocus de Mai" !


        • Captain Marlo Captain Marlo 25 août 2022 18:58

          @Nicole Cheverney
          si la constitution a été modifiée 24 fois depuis sa création, c’est bien parce qu’elle contient de nombreux vices de forme. La première, le Président de la République est chef des armées, on voit où cela nous mène aujourd’hui. La deuxième la séparation des pouvoirs n’est pas du tout garantie.

          1/ Elle été modifiée pour la rendre compatible avec les pertes de souveraineté induites par les différents Traités européens.

          2/ Président chef des armées ? Quelle rigolade !
          Depuis Maastricht l’Otan est dans les Traités européens. C’est Washington qui décide de l’usage des armées et de la politique étrangère des pays européens

          3/ La séparation des pouvoirs ?
          Elle n’existe pas au niveau européen, la Commission cumule tous les pouvoirs.
          Elle seule est à l’initiative des lois.
          Elle a le rôle exécutif de les faire appliquer.
          Elle veille au respect des Traités et du Droit européen.

          Vos analyses ont 40 ans de retard, je vous conseille de regarder les conférences d’Asselineau pour vous informer de ce qui s’est passé depuis Maastricht.


        • Lynwec 25 août 2022 19:07

          @Captain Marlo

          Non, l’argument du référendum employé dans ce cas précis n’a rien d’excellent vu qu’il sert seulement à justifier l’instauration d’un régime tyrannique (pas de séparation des pouvoirs, sauf en apparence, pour duper la population).

          L’idée du référendum, en soi, est excellente, mais comme toujours, elle est dévoyée car « la France ne saurait être une démocratie... » (comme disait l’autre abbé... ) et dans les faits, rien n’en ressortira tant que le système représentatif perdurera tel qu’il est...

          D’accord sur le caractère dictatorial de l’UE et l’illusion du vote...


        • doctorix, complotiste doctorix, complotiste 25 août 2022 19:39

          @Nicole Cheverney
          La première, le Président de la République est chef des armées,

          Vous citez justement un article qui n’a pas été modifié...
          Mais voici une modification intéressante à l’usage des traîtres :
          ...Il remplace la notion de haute trahison par celle de manquement aux devoirs du Chef de l’Etat ...le Chef de l’Etat ne peut pas faire l’objet d’un acte d’information (confirmation), d’instruction ou de poursuite, ni être contraint à témoigner, durant le temps de ses fonctions


        • doctorix, complotiste doctorix, complotiste 25 août 2022 11:44

          Après la constitution de de Gaulle, voici les articles de la constitution de macron :

          Flicage
          éborgnement
          enfermement
          isolement
          musèlement,
          empoisonnement
          affammement
          surendettement
          frigorification
          austérité
          bellicisation
          mensonge
          corruption
          racket des populations
          copinage
          On remarquera que « ment » est très présent dans cette liste.
          On peut la compléter.


          • doctorix, complotiste doctorix, complotiste 25 août 2022 11:49

            Ah oui, j’ai oublié la censure, qui, avec le mensonge, pourrait figurer en tant qu’Article premier.
            Culpabilisation aussi.
            Et bien sur matracage médiatique.
            L’ai-je bien descendu, le dictateur ?


          • Captain Marlo Captain Marlo 25 août 2022 17:13

            @doctorix, complotiste
            L’ai-je bien descendu, le dictateur ?

            Il faut croire que nos Députés et nos Sénateurs s’en accommodent fort bien, puisque depuis 2018, l’UPR leur a proposé un dossier complet afin d’engager la destitution de Macron, et qu’1 seul Député* l’a signé !

            *Un Député des Républicains, mais zéro Député de la Gauche, zéro Député du RN. Nous avons une opposition en carton pâte.


          • Durand Durand 26 août 2022 09:54

            Avec ce nouvel article, l’auteure s’enfonce irrémédiablement dans sa nostalgie névrotique de l’Algérie française... Vichysme, giraudisme, collaborationisme, américanisme..., tout y passe !... Jusqu’à pleurnicher sur les quatre pékins qui ont fait les frais de l’épuration, une épuration à laquelle de Gaulle lui-même avait mis fin en commuant les condamnations pénales en peines d’indignité nationale, peine dont elle aurait écopé à coup sûr pour un tel article. Je note au passage le deux poids deux mesures flagrant concernant le génocide perpétré en Algérie qui la laisse de marbre. 

            La publication d’un tel texte démontre en outre que quelque chose ne fonctionne plus correctement sur Avox...

            ..


            • Clocel Clocel 26 août 2022 10:12

              Pourquoi encore s’emmerder avec la constitution ?

              Dès l’instant où des textes exogènes lui sont supérieurs, on peut considérer qu’elle est nulle et non avenue...

              Elle n’est plus qu’une prison pour le peuple qu’elle était sensé protéger...

              Confier un tel document à un Fabius, n’est-ce pas lui enlever toute crédibilité ?

              Plus de frontières, plus de monnaie, des lois encadrées par des lobbys, donc, plus de pays, donc plus de constitution...

              Après, on peut continuer la branlette démocratique et républicaine, faut bien gaver les zombis médiaphages, mais la réalité, c’est que nous sommes dans un système totalitaire qui ne dit pas son nom mais qui ne se cache plus pour autant.

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