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Accueil du site > Actualités > Société > Le « bien-être » animal... jusqu’à l’abattoir ? Hypocrisie ou (...)

Le « bien-être » animal... jusqu’à l’abattoir ? Hypocrisie ou considération valable ?

Pitch fictionnel  : droit d'acheter de la viande subordonné à l'obtention d'un « permis viande » dans lequel il faut tuer soi-même un animal dont on souhaite pouvoir acheter pendant 5 ans des mets contenant l'espèce choisie, une habilitation spécifique vient préciser et détailler le « permis viande », par exemple : l'habilitation cochon, habilitation lapin, habilitation veau..

objectif : créations collectives textuelles puis sonores qui viendraient s'amonceler sur la trame du « Permis Viande »

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-Pitch fictionnel  : droit d'acheter de la viande subordonné à l'obtention d'un « permis viande » dans lequel il faut tuer soi-même un animal dont on souhaite pouvoir acheter pendant 5 ans des mets contenant l'espèce choisie, une habilitation spécifique vient préciser et détailler le « permis viande », par exemple : l'habilitation cochon, habilitation lapin, habilitation veau..

 

objectif : créations collectives textuelles puis sonores qui viendraient s'amonceler sur la trame du « Permis Viande »

 

Si les enquêtes et mises en lumières de L214 sont indispensables et salvatrices, des tentatives d'humour, un peu absurdes ou surréalistes, peuvent peut-être, dans une infime mesure, participer à faire vaciller les certitudes des « carnivores tendance viandards », parfois héritage culturel, au moins amollir leurs 'évidences' sur le sujet, 'rendre la terre meuble et perméable', peut-être. Tentatives de courts (important marketinguement en 2022 de faire court je crois) textes à peaufiner collectivement avant réalisations sonores

Pousser des situations fictives et des dialogues élaborés collectivement jusqu'à presque l'humour absurde ou surréaliste, à partir du réel...cela car, si l'humour est parmi les outils les plus perforants et corrosifs de certitudes, d'habitudes, même si j'ai vaguement constaté que l'humour n'avait pas sa place dans cette âpre bataille entre carnassiers et végétariens, et bien, c'est une erreur stratégique à mon avis

Votre présence sur Agoravox signifie, de fait, que vous appréciez la lecture et l'écriture.

Votre approbation ou désapprobation motivées du fond du sujet, voire, plus sérieusement, de l'idée fictionnelle suivante serait intéressante, nourrissante, vos arguments pourraient être une source de dialogues fictifs ou scènes imaginées cocasses entre militants vegans, chasseurs ou autres idées, non ?

Le but est que ce soit marrant ou plaisant à lire, puis dans l'idéal, à entendre

avec le logiciel libre Audacity pour la prise de son

et Notube pour télécharger les vidéos youtube intèrmédiaires

 

Audacity : logiciel libre où les enregistrements sonores, vocaux ou autres sont possibles, exports en mp3 possibles après manipulations indiquées par le logiciel et assez simples

https://audacity.fr/

 

l'ossature originelle sur laquelle viendraient se greffer de nouvelles bouchées :

 

 

pour qui serait intéressé par la réalisation d'une version sonore..textes à peaufiner collectivement, avant dans élaborer d'autres.

bouchée n°1 (préalable à l'instauration du Permis Viande)

Le repas de famille annuel

3 voix nécessaires : l'oncle, la nièce, la narration 

environnement sonore idéal : discussions, rires, bruits de couverts, d'assiettes, de verres

 

« Les sujets d'actualités étaient alors passés en revue, certains brièvement faute de relance, s'évaporaient rapidement dans la douce moiteur de ce repas dominical printanier.

 

 

- le « Bien-être » animal...oui, oui, bien-sûr, c'est important...c'est primordial même

rebondit l'oncle, en prononçant distinctement le « primordial », le mot n'est pas si courant. Claquement de langue et bruit de fourchette se posant sur le bord de l'assiette, regard à la cantonade. Satisfait de cette intéressante discussion, Il pris le temps de s'essuyer délicatement les moustaches, aux extrémités blanchies par la sauce à la crème.

 

- « c'est une impasse argumentative, « oui mais vie la plus douce possible, nourris-logés jusqu'à l'abattage systémique » super... tenta faiblement la nièce

 

courts rires spontanés de surprise, sourires affectueux, alors, encouragée,elle osa :

- « le gîte et le couvert qui équivaut à un droit de vie et de mort », c'est un droit lâche et bestial » » lança-t-elle de sa voix claire.

pris de court par ce lâche crochet décoché d'un coin discret de la table, il n'eut d'autre réponse rhétorique que de mastiquer ostensiblement son dernier morceau de blanquette en lui souriant alors, droit dans les yeux, délaissant au passage du riz, dans l'urgence, victime oubliée et collatérale de cet échange. Réponse aussi brève que sonore, qui valait, somme toute, à ses yeux, une longue argumentation, à la troisième bouteille de blanc sec qui avait fièrement fait son apparition, l'argument serait clair, limpide, suffisant et définitif pour tous.

Et puis, l'affection naturelle qu'il avait pour cette nièce lui ôtait sincèrement toute envie de déverser en retour un tombereau d'insultes à cette attaque sous la ceinture.

Il se dira le soir que ce fut surtout l'expression « impasse argumentative » qui l'avait déstabilisée et fait chanceler un bref instant. Une forme offensive sur un fond indolore, cette jeunesse savait être saignante et c'était heureux.

 

 

 

bouchée n°2, toujours préalable à l'instauration du Permis Viande)

 

la ferveur des nouveaux convertis

 

3 voix nécessaires : le boucher, le nouveau végétarien, la narration,

environnement sonore idéal : une boucherie, des clients

 

Carnivore pendant une vingtaine d'années, sans aucunes ombres de questionnements encore moins la fulgurance d'un doute, il ressentait une vague forme de compassion pour les faiblards de tout poils depuis qu'il avait rejoint (s ou t ?) cette longue cohorte pour 'raison de santé', fallait bien l'admettre, sauf pour la poiscaille quand même, respirer et vivre sous l'eau, y a pas idée !

Depuis donc, il tentait parfois d'aller insinuer le doute, le strike ultime serait d'aller dans une boucherie en même temps qu'un chasseur.

Dans une boucherie chevaline, c'était comme tirer sur un corbillard, les gars étaient déjà sur la pente fatale, les rares clients, voire la poussière à certains endroits indiquait déjà la direction commerciale du machin.

Dans la file d'attente polie et disciplinée d'une boucherie pimpante, d'une voix distincte, l'air chafouin, il rompait le silence, la douce torpeur consentie et partagée pensait-il :

- dire que jadis un animal se cachait lâchement autour de ces morceaux, leur ruse, leur stratagème à 2 balles, ça me débecte

 

il ne récoltait en général qu'incompréhension ou indifférence affichées. Mais si quelqu'un, surtout le boucher, répondait du tac-au-tac dans la tentative d'humour absurde

 

- ah, ben oui, mais nous, on nous la fait pas..

 

déstabilisé, comme groggy, il acquiesçait, souriait faiblement et payait, s'excusait auprès d'une vieille dame pour un frôlement qu'il n'avait pas fait, saluait la file en sortant maladroitement, avant de finir de rougir à l'air libre en marmonnant, dans une bouillie informe, la réplique qu'il n'avait pas su trouver. Personne n'avait entendu le faible

 

- Messieurs, Dames

 

« les bougres, leurs déguisements ne nous abuse pas »...cette réplique l'a réveillée la nuit suivante..il soigna sa blessure narcissique en la peaufinant jusqu'à se sentir lavé de l'affront, « les bougres » était bien, le mot un peu désuet mettait les rieurs dans sa poche, la vieille dame se sentirait en confiance. « un grossier déguisement », pas mal, mais fallait du court, que ça claque, que ça percute.. « pff, se déguiser ne nous abuse pas, nous autres » d'un air entendu lui sembla incluant et acceptable, il visait ses prochaines cibles et planifiait, passa en revue les 3 ou 4 autres boucheries de l'arrondissement, s'endormit dans une paisible et douce divagation indistincte,

satisfait et confiant

 

 

 

bouchée n°3 à greffer sur l'ossature du « Permis Viande »

 

les vétérans démobilisés

 

3 voix nécessaires : Margot, le 'samouraï', refoulé du centre d'habilitation, le nouveau militant Végétarien tâtonnant...(dialogues à développer)

 

environnement sonore idéal : un bar (?)

 

Dans un bar, ils s'y trouvent par hasard, à la même heure en fin de matinée.

 

Le militant, le samouraï, en étaient chacun à leurs troisièmes digestifs, s'observaient, à la dérobée, en chiens de faïence, méfiants, craintifs mais curieux.

 

Depuis leurs traumatisantes expériences respectives, ils observaient dorénavant les événements, et le mouvement général que prenait ce tourbillon sociétal qu'était le Permis Viande depuis son instauration, en retraits, comme on regarde passer un torrent qui court vers une cascade, perceptible, au bruit sourd et continu, et cela d'un promontoire, en surplomb mais proche, la poussière générale tournoyait toujours, était loin d'être retombée, pour avoir une vue claire et complète de l'ensemble. Un torrent ou un tourbillon de poussières.

 

Tous étaient ressortis un peu grillés, du moins roussis à la suite du passage fugace du rayon corrosif et vorace des projecteurs médiatiques et 2 ou 3 flirtaient depuis sur l'arête au sommet de la pente glissante de l’alcoolisme.

Margot, madone déchue, bonne pâte de nature, était la plus marquée, sortie de la lessiveuse, du tambour médiatique sans avoir encore recouvré son plein équilibre serein.

 

Quand un bellâtre, intronisé comme tel par ses pairs à la suite de ses nombreux et fréquents récits de conquêtes amoureuses, enjolivées, embellies, déformées voire parfois inventées, fallait tenir son rang, les autres, parfois soupçonneux ou clairvoyants, acceptaient finalement et incorporaient par procuration ses fadaises romancées, fut envoyé en éclaireur pour offrir un verre à Margot au nom du groupe, ils l'avaient reconnu du fond de la pièce malgré son visage émacié et précocement vieilli, ils connaissaient tous ses multiples habilitations telle une légende, alors qu'elle répondait en poussant son verre vide d'armagnac

- et bien, mettez donc son petit frère..

regards désapprobateurs des 3 vers le barman, en vain, ils la sauveraient elle pour se sauver eux. Ils devinaient l'histoire de sa trajectoire. La pressentaient même dans leurs chairs. Un pacte implicite les lieraient dorénavant.

 

Le groupe, pendant ce temps, chuchotait à voix basse depuis 15 minutes au moins, probablement de la mise en route d'un marché parallèle de viande ou d'un trafic d'habilitations. Le volume sonore enflait progressivement puis s'arrêtait net, les conspirateurs jetaient alors des regards inquisiteurs dans le reste du bar, dans la rue puis les échanges reprenaient progressivement.

 

Les 4 s'étaient attablés presque naturellement et en peu de mots, délaissant le comptoir. Ils pressentaient la possible vertu cicatrisante de ces partages d'expériences, soudés, en plus, par l'objectif non dit et impérieux du sauvetage de Margot.

 

 

 

bouchée n°4 à greffer sur l'ossature du « Permis Viande »

 

Le sadique et le blessé du centre d'habilitations au zoo, assis côtes à côte dans les tribunes

 

2 voix masculines nécessaires,

 

environnement sonore idéal : tumulte d'excitation, de surprises, de stupeurs d'une classe d'enfants, et du public, parfois, des applaudissements

 

les 2 sont venus, en avance pour avoir de bonnes places, pour le lâché de loups dans le vaste enclos des brebis à 16h, le sadique restera, comme hypnotisé, jusqu'à la fermeture, suivant le couché de soleil, sans même l'apercevoir, et la besogne méticuleuse des charognards, indispensables agents de nettoyage, de propreté, et d'hygiène.

Le blessé restait aussi, heureux de ce nouvel ami.

 - travail de sagouins ! C'est un art ! S'exclamait le sadique, dégoutté par le passage rapide des loups.

 

la remarque, qui contenait presque un aveu, ne fut pas relevée, le blessé, exalté pour l'instant, avait « l'esprit dans le guidon » du développement de l'idée qu'il s'apprêtait à étaler :

 

- à mon avis, les loups sont honnis, détestés et pourchassés, surtout parce qu'ils ne bouffent qu'une petite partie des brebis...nous, on rationalise et maximise le truc ! Eux font ça à la va-comme-je-te-pousse, ils éventrent, 2, 3 cuillerées du bide et pschitt..nous, il y a peut-être une forme de sadisme, d'accord, mais le sadisme se dilue car il est réparti et partagé tout au long de la chaîne, au bout, dans l'assiette, nous, c'est facile, le truc ne bouge plus..

 

Il faut reconnaître que la phrase du sadique fut couverte, une bruyante sortie scolaire aussi avait été organisée ce jour-là, les enfants, horrifiés et captivés, public assidu car captivé, rendus captifs par la découverte ressentie de ces nouvelles et terribles sensations.

 

Les adultes, instituteurs et institutrices compris, venaient et revenaient pour ces mêmes sensations.

 

Le blessé, sur le ton de la confession :

 

- moi, j'me rappelle, au centre d'habilitations, j'suis tombé sur un chevreuil.. hargneux, bagarreur et agressif, un rottweiler le truc ! Ils les préparent ou quoi ?

 

Sa présence au zoo s'expliquait peut-être par les restes d'une rancune indéfinie contre les animaux. Le sadique, radoucit par la méticulosité précise et consciencieuse des vautours, acquiesçait en grimaçant un sourire

  • - ils prennent n'importe quoi..
    •  

       

 

 

bouchée n°5, à greffer sur l'ossature du « Permis Viande »

 

 

la rédemption du tortionnaire

 

2 voix masculines nécessaires : 1 masculine et une féminine

 

environnement sonore idéal : pas trouvé pour l'instant

 

"Les bourreaux sont d'anciennes victimes, les failles crées et tues s'enfouissent et enflent jusqu'à finir par craqueler souterrainement l'équilibre intérieur, équilibre toujours un peu instable pour tout le monde, l'humain n'est pas une roche, et encore, quand (quant ?) bien même, l'eau grignote et façonne même les rocs..(psychologie à deux sous, de canapé)

2 ans de prison ferme s'étaient écoulés puis hôpital psychiatrique et psychologues, puis, pour raisons budgétaires peut-être, aménagement TIG, le cyclone médiatique l'avait délaissé depuis, dans une ménagerie pour animaux battus ou abandonnés. En plus des animaux dits « exotiques »

En prison, « double mise à l'index », chacun y trainaient une faute, les violeurs d'enfants étaient les plus châtiés, lui, une indifférence glacée, un désintérêt aride allait l'entourer tout le temps.

Une employée de la ménagerie, qui l'avait pourtant reconnu, sous sa barbe cherchait et attendait une occasion justifiée de pouvoir lui dire « merci » sans savoir précisément qu'elle ressort psychologique elle actionnerait, par intuition.

l'organisation était mise en place pour qu'il n'ait accès à aucun objet contendant, et, surtout, qu'il ne soit jamais laissé seul avec un animal.

Le secret de son identité fut vite éventé, des camps discrets se dessinèrent alors parmi les salariés, les rancuniers, marqués au fer rouge, encore horrifiés, l'évitaient ostensiblement, il semblait comprendre le message et presque l'accepter, si cela faisait partie du fardeau.. ceux qui prétendaient ne pas vouloir être juge, la société, via le procès, avait tranché, ce n'était qu'une façade plus ou moins solide, leur opinion personnelle était irrépressible, comme tout le monde mais certains, certaines misaient sincèrement sur le droit à une deuxième chance, qu'il avait ou était en train de purger sa peine et presque, factuellement, d'expier sa faute.

Une des autres employées sera un jour coincée un instant dans un même lieu, avec 4 autres personnes, avec « le tortionnaire », elle fut alors prise de nausées, de vomissement.

- je vous comprends dit le tortionnaire, sentant bien que les huitres du repas étaient loin de tout expliquer.

Alors, se retournant brusquement, s'approchant à quelques centimètres des son visage, haletante, elle hurla :

- Et moi, je ne te comprends pas, connard !!

Il redemandera, suppliera en pleurs même, sans avoir la force de faire une quelconque horreur pour cela à retourner en HP. Un regard insistant vers un caméléon fut mal interprété par son tuteur du jour, il n'y avait en fait que crainte et terreur. Depuis la prison, même l'araignée au plafond et les colonnes de fourmis défilant sur le sol de sa cellule le terrorisaient, il était devenu leur proie."

 

 

 

si intérêt, rdv sur le groupe facebook le Permis Viande

 

https://www.facebook.com/groups/758406644350349

 


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6 réactions à cet article    


  • troletbuse troletbuse 20 septembre 2022 21:38
    Le « bien-être » animal... jusqu’à l’abattoir ?

    Mais en même temps que l’on distrait le troupeau, l« élite (auto-proclamée) prépare :

    Le mal-être » humain jusqu’à l’abattoir.


    • citoyenrené citoyenrené 21 septembre 2022 08:24

      @troletbuse
      tout à fait, mais nous, on pourra éventuellement se liguer, se grouper pour se défendre

      et les zélites ont intérêts à ce qu’on reste en vie pour faire tourner la machine, chichement, au bord perpétuel de la survie


    • citoyenrené citoyenrené 21 septembre 2022 08:37

      @ tous

      les interlignes, sauts de lignes, sont pourris

      dsl


      • zygzornifle zygzornifle 21 septembre 2022 15:56

        Et le bien être de l’humain jusqu’à l’ehpad ? .....


        • citoyenrené citoyenrené 22 septembre 2022 08:15

          @zygzornifle

          que ce soit ton commentaire ou celui de Troletbuse, ils serait tops dans un dialogue fictif
          un végétarien, débutant, exalté et maladroit (moi) répondrait que la façon dont on traite les animaux est annonciatrice, révélatrice de celle avec laquelle les humains se traitent entre eux
          le gars s’envaserait ensuite dans des arguments de plus en plus fragiles et extrêmes jusqu’à desservir sa nouvelle cause..


        • citoyenrené citoyenrené 22 septembre 2022 08:18

          @citoyenrené
          ’seraient’ ! fichu clavier ! lâcheté du mou réveil pour ne pas dire « fichue caboche »

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