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Accueil du site > Tribune Libre > Mondialisation 2023 : clap de fin ?

Mondialisation 2023 : clap de fin ?

La « mondialisation » jusqu’alors triomphante aurait-elle heurté les limites du réel ? Le temps de la « démondialisation » serait-il arrivé ? L’économiste Guillaume Vuillemey invite à penser cette dernière comme « l’affirmation positive de biens communs qu’il s’agit de défendre politiquement sur chaque territoire ».

La « souveraineté » nationale s’applique-t-elle encore aux réalités du XXIe siècle ? L’étatisme de certains gouvernements ne serait-il que le paravent de leur impuissance à assurer un « intérêt général » introuvable depuis le déferlement des grandes eaux de la « mondialisation » ?

Professeur de finance à HEC Paris, Guillaume Vuillemey rappelle que le fait dominant de celle-ci n’est pas « l’allongement de la distance dans les échanges mais la mise en concurrence des pays et, in fine, la possibilité de s’abstraire presque complètement de toute contribution aux biens communs ». Telle est sa part certes occultée, mais manifestement de plus en plus perçue par des populations confrontées aux pénuries annoncées : « l’abondance de biens privés, doublée d’une raréfaction des biens communs »...

Pour le professeur de finance de HEC Paris, la dite « mondialisation » est « le produit d’un dédoublement du monde ». Ainsi, « en marge des institutions classiques, où les dimensions individuelle et communautaire de la vie humaine étaient toujours articulées l’une à l’autre, a émergé un monde où les seuls intérêts individuels ont pu prévaloir, sans considération pour les intérêts collectifs ».

 

Le fait central : la déterritorialisation des échanges

Avant l’ouverture des mers consécutives aux « grandes découvertes » des Xve et XVIe siècle, les échanges étaient liés au monde terrestre : « voyager, pour un bien ou un marchand, c’était traverser une série d’ordres politiques territorialisés qui tous imposaient leur droit, leurs redevances, leurs contraintes, et faisaient ainsi prévaloir une conception du bien commun ».

Avec le coup d’envoi de la première « mondialisation » en 1492, la mer est proclamée « libre », c’est-à-dire échappant à la souveraineté de tout Etat. Désormais, il devient possible de « joindre virtuellement n’importe quels points sur la planète sans avoir à traverser d’ordres politiques intermédiaires ». La haute mer permet, « en marge du monde des Etats territorialisés, la naissance d’un nouveau monde, fondé sur le contournement de l’ancien droit terrestre  »... Guillaume Vuillemey voit là « le basculement d’un monde dominé par l’élément terrestre vers un autre dominé par l’élément maritime ».

Est-ce à dire que les habitants des terres fermes se voient appliquer à leur insu le droit commercial maritime ? Voire l’antique droit phénicien ? La loi de la mer l’emporterait-elle sur celle de la terre ? La présumée « liberté des mers » ancre-t-elle la « déterritorialisation dans le droit » pour de vrai ? Offre-t-elle aux échanges commerciaux un « espace de liberté virtuellement sans interférences politiques » ? Manifestement, elle « altére la capacité des ordres politiques établis à poursuivre des intérêts collectifs  »... Toutes les grandes vagues de « mondialisation » jusqu’à aujourd’hui auraient-elles été des périodes de liquidation où une « logique maritime » aurait pris le pas sur une « logique terrestre » ?

Ainsi perdure ce clivage entre deux types d’acteurs : «  ceux qui restent du monde terrestre, d’une communauté politique particulière au sein de laquelle ils aspirent à un certain bien commun, et ceux qui sont du monde liquide, sans lieu, de la mondialisation soit des acteurs « mobiles » et « immobiles ». Les hommes des bateaux contre ceux des terres ou des arbres ?

Bien évidemment, « la hausse conjointe de la charge fiscale imposée aux immobiles et la dégradation des services publics locaux correspondent au processus qui accompagne beaucoup de pays européens » depuis quatre décennies. Nul doute que « la déterritorialisation des contribuables aisés leur permet d’échapper en partie au financement des infrastructures publiques dont ils bénéficient néanmoins ». Ce comportement peut-il durer indéfiniment ? Assurément, tant qu’une « masse suffisante de contribuables reste localement immobile de sorte que les services publics puissent continuer à être financés »...

La création, à partir du 31 décembre 1600, des Compagnies des Indes - à commencer par celle de la Compagnie britannique des Indes orientales (EIC) par une association de marchands et de spéculateurs inaugure une « nouvelle forme juridique appelée à une postérité considérable : la société anonyme ». Celle-ci permet la « maximisation de gains privés, potentiellement dommageable pour les intérêts collectifs  ». Elle donne le point de départ d'une épopée fondatrice du "capitalisme moderne"...

Par définition, cette « personne morale » place les intérêts de ses actionnaires avant le bien-être de la communauté et ne s’intéresse qu’à leurs bénéfices à court terme, tout en s’assurant que le public paie ses coûts externes. L’apparente prospérité de ces sociétés maintient toute vélléité de « civilisation » dans les basses eaux de rapports de domination et de profit à tout prix. Les coûts cachés de cette internationale du profit qui multiplie ses comptoirs se soldent notamment par un « renoncement à poursuivre des fins collectives dans un nombre important de domaines »...

Contrairement aux personnes physiques imposables dans leur pays, les multinationales peuvent « arbitrer à l’échelle mondiale entre une multitude d’environnements juridiques, réglementaires et fiscaux  ». Et le jeu des pavillons de complaisance permet d’opter pour l’environnement le plus avantageux...

Guillaume Villemey propose de « faire en sorte qu’il ne soit plus possible de poursuivre des intérêts commerciaux privés sans aucune considération pour le bien commun ». Comment ? Par l’exercice d’une « souveraineté fondée sur un protectionnisme social et environnemental  ». Un beau thème de tribune...

On peut toujours considérer que « le monde bouge » sous l’influence des idées ou la contrainte des faits. Alors que le mode de consommation imposé par le « progrès » fait place à une « sobriété » imposée, le « génie technicien » s’avère incapable d’ajouter une once d’or, une goutte de pétrole ou un watt d’énergie « propre » à la qualité de vie humaine - qu'il s'agisse de la vie des hommes des bateaux à celle des « cybercitoyens », tête dans leur écran... Ces derniers ne connaissent que « les réseaux » comme seul et unique « lieu commun » de leur e-monde irrigué par un gigantesque mais fragile câblage sous-marin...

Et s’il suffisait d’en finir avec la captation des richesses collectives et la prédation économique pour redistribuer les possibles ? Mais, alors que « le social » s’est fait digital sans frontières, quel génie politique libéré de la "capsule" cybernétique manifestera-t-il cette évidence contre le prétendu « réalisme » d’un « impératif technologique » réfractaire à tout retour aux finalités humaines de l’économie et de la « civilisation » ? Il y a urgence : la Maison de l'Homme brûle avec ses compteurs "intelligents" et l'exploitation cybernéticienne des hommes changés en objets est bel et bien terminale...

Guillaume Villemey, Le Temps de la démondialisation, Seuil, collection « la république des idées », 112 pages, 11, 80 euros


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27 réactions à cet article    


  • Brutus paparazzo 3 janvier 2023 09:07

    Il semblerait plutôt que la monsialisation change de centre de gravité. La "nouvelle route de la soie« pourrait bien succéder à l’ »american way of lifz" mis en place par le plan Marshall, et Pékin pourrait bien relayer Washington comme chef d’orchestre, avec une autre partition, mais les mêmes interprètes aux mêmes pupitres.

    Pour l’instant, le dollar continue à régner. Sa chute sera le sugne du transfert. Toute la logistique est prête . La stratégie géopolitique chinois a mis en place ses bases en achatant les ports maritimes et les aéroports nécessaires à son déploiement.

    La souveraineté des états-nations est une nostalgie douce-amère.


    • lephénix lephénix 3 janvier 2023 10:20

      @paparazzo
      après dissipation des mirages et chimères géostratégiques, la question énergétique tranchera... pour l’heure, l’urgence serait pour le moins de « reconsidérer la place du bien commun dans les échanges », de « reterritorialiser le monde », de ranimer ce qui pourrait s’appeler une « force démocratique et intérieure à chaque communauté politique » dans ce sens, c’est-à-dire de l’affirmation de véritables intérêts collectifs,sociaux et environnementaux bref, des intérêts de survie bien compris...


    • Brutus paparazzo 3 janvier 2023 11:37

      @lephénix

      C’est beau comme un texte de Rosemar, mais pour "ranimer (ou réanimer ?) ce qui pourrait s’appeler une « force démocratique et intérieure à chaque communauté politique »...  ", encore eût-il fallu que cette force fût animée une jour.

      Tout se passe comme si l’histoire de l’humanité n’était qu’une succession d’empires caractérisés par des cycles faisant se succéder naissance, essor, apogée, déclin, implosion et transmission. L’image de la fourmilière ou de la ruche ont été suffisamment utilisées comme métaphores par ailleurs pour qu’il soit inutile de procéder à la description du fonctionnement de ces empires.


    • lephénix lephénix 3 janvier 2023 11:45

      @paparazzo
      « force démocratique » entre guillemets, évidemment puisque l’histoire révèle juste les divergences croissantes et l’abîme « croassant entre »sociétés civiles« donc forces vives et Etats, ce qui laisse augurer de »confrontations" bien plus létales encore... mais force est de ne pas en rester à un constat clinique et attristé pour ranimer/réanimer sa flamme à un foyer accueillant ou une braise encore palpitante... avant l’embrasement annoncé...


    • sylvain sylvain 3 janvier 2023 14:30

      @lephénix
      Oui, mais pourquoi les forces démocratique intérieurs a chaque communauté se sont elles désagrégées ?? La réponse se trouve dans tous les mouvements sociaux des dernières décennies, de la grèce aux GJ en passant par le « non » a la constitution européenne : elles sont devenues inopérantes .
      L’oligarchie est transnationale, sinon mondiale, et les mouvements communautaires ( ce qui inclut les mouvements nationaux) lui en touchent une sans faire bouger l’autre .
      Le jeux des empires, avec l’opposition chine-russie et USA, semble le remettre en cause, mais semble seulement . Paparrazo a raison, ils luttent tous pour une hégémonie mondiale. Pour s’en convaincre, il suffit de voir que le nouveau défenseur du libéralisme, qui s’est clairement positionnée contre le protectionnisme, est la Chine .Or le libéralisme est une politique impérialiste avant tout .
      Pour reprendre le pouvoir, la seule chose qui peut changer quelque chose est une internationale populaire. Ce qui, ceci étant dit, ne peut se faire sans forces populaires intérieurs, simplement ça ne suffiit pas .


    • lephénix lephénix 3 janvier 2023 14:57

      @sylvain
      l’offre en croissance rapide d’énergie productive qui soutenait le « doux commerce entre les hommes » s’est volatilisée dans ce jeu cybernétique qui évacue la réalité physique, pour commencer..
      .or l’économie réelle, l’histoire et la vie des nations est un système de réseau dynamique fondé sur la physique... le refoulé ne tient pas dans le carcan et revient au galop...


    • Clocel Clocel 3 janvier 2023 09:18

       Le clap de fin risque d’être radioactif, trop de lourdes responsabilités ne sont justes plus plaidables, et dans ces cas-là, rien ne vaut une bonne guerre pour effacer l’ardoise.


      • Brutus paparazzo 3 janvier 2023 09:39

        @Clocel

        L’ardoise n’est jamais effacée. Les guerres sont là pour que les descendants des Médicis puissent remplacer les débiteurs devenus insolvables à force de ponctions et continuer l’usure sur de nouveaux candidats.


      • Clocel Clocel 3 janvier 2023 10:05

        @paparazzo

        Pas faux, mais t’es parti loin pour le vulgum pecus, l’Histoire, depuis que Cecil B de Mille ne fait plus de films...

        Tu me diras, il reste Ridley Scott, mais lui, c’est un artiste.


      • lephénix lephénix 3 janvier 2023 10:22

        @Clocel
        ainsi tourne la roue de l’infortune des populations depuis le commencement de la « civilisation »... on peut aussi décider que ce n’est pas une fatalité et commencer par l’affirmer comme il se doit...


      • Clocel Clocel 3 janvier 2023 10:37

        @lephénix

        La vie est si courte et le troupeau* a tant d’inertie, je ne vais pas gâcher le temps qu’il me reste.

        Il devient de plus en plus évident que nous sommes à la veille d’une grande mutation anthropologique et que les dés sont dans les mains de déments complètement hors-sol, il faudra se trouver satisfait si quelques représentants viables de notre espèce se sauvent...

        * que vous appelez « civilisation ».


      • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 3 janvier 2023 11:21

        @Clocel on utilise l’idée de changement anthropologique à toutes les sauces. Le mariage homosexuel devait être un changement anthropologique. On voit le résultat : une catastrophe générale. Encore faut-il savoir de quoi nous parlons avec le « changement anthopologique ». Transhumanisme, gpa, pma, intelligience dite arificielle ne nous conduisent nulle part. C’est le néant..... Ce qui est vrai, c’est que nous sommes dans une phase de transition vers un autre style de gouvernance mondiale... Perso, je ne ferais aucun pronostic...


      • lephénix lephénix 3 janvier 2023 11:36

        @Clocel
        le terme « civilisation » est mis entre guillemets bien compris...puisque qu’« on » le réduit à l’épaisseur d’un QR code ou sale tour de pass pass, le digitalisme en étant son stade ultime avant liquidation avec le consentement des « intéressés » si peu concernés par leur digitalisation et liquidation actée avec « la guerre pour la guerre »...


      • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 3 janvier 2023 11:43

        Les « évolutions sociétales » devaient nous apporter un mieux. Ce n’est pas le cas. La preuve évidente que l’on ou certains se sont trompés.... 


      • Clocel Clocel 3 janvier 2023 11:59

        @lephénix

        J’en reviens à la parabole du Grand Inquisiteur évoquée dans un précédent commentaire (qui n’a pas été goûté à sa juste dimension), la plupart des hommes se satisfont d’un râtelier convenablement alimenté, quelques « loisirs » et ils ne verront pas au-delà et serviront aveuglement leurs Maîtres.


      • Clocel Clocel 3 janvier 2023 12:23

        @Mélusine ou la Robe de Saphir.

        Le « mariage » homosexuel n’a pas d’autre but que de satisfaire ordo ab chao, les contemplateurs de doigt ne verront jamais la lune.


      • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 3 janvier 2023 12:47

        @Clocel Gollum me reproche de toujours ponter du doigt le lobby homosexuel. Mais pour moi, ils ont une énosme responsabilité dans l’état déplorable dans leque se trouve le monde aujourd’hui. On pointe du doigt l’Orient. Mais l’axe du mal ne se trouve peut-être pas là ou l’on voudrait placer le curseur....


      • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 3 janvier 2023 09:33

        Saturne-la terre, le limites, les frontières (ça tourne) arrive dans le signe du poisson (l’eau, la mer) c’est peu dire qu’un frein se fera pour de nombreuses raisons. Le covid chinois, la fin du bitcoin. Ne pas confondre universalisme et mondialisation. Le mondialisme ne concerne que les échanges commerciaux. L’uniniversalisme inclut la culture. Et quoi de mieux pour préserver la culture que de magnifier son jardin en le préservant des prédateurs et des mauvaises herbes...... Ce mardi un article sur la Libre concernant un îlot préservé à Gand de littérature francophone (Maeterlinck, Suzanne Lilar, Hubert Nyssen...) en terre francophone... 2023, année septénaire et axée sur le spiritualité qui est le contraire de l’éparpîllement. Il s’agit de se recueillir au sens le plus noble du terme : rassembler, regrouper, concentrer...


        • lephénix lephénix 3 janvier 2023 10:26

          @Mélusine ou la Robe de Saphir.
          tant que le recueillement en une souveraineté personnelle demeure possible, les forces peuvent se rassembler... sur le plan phénoménal, les rassemblements festifs ou autres sont ciblés.. il faudrait en arriver à l’affirmation d’une véritable souveraineté en prise (pas « en ligne »...) avec les enjeux vitaux...


        • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 3 janvier 2023 09:46

          Le worldmeter qui indique le nombre d’habitants sur terre est totalement inexact. La preuve : impossible de connaître le nombre de décès en Chine.....


          • zygzornifle zygzornifle 3 janvier 2023 14:23

            Tant que les présidents des différents pays contrôleront leurs armées et leurs police

            la mondialisation aura encore des années devant elle ....


            • Attila Attila 3 janvier 2023 17:49

              Le monde traverse un soulèvement sans précédent contre l’ordre établi par l’Occident :
              Le monde en dehors de l’Occident présente aujourd’hui une image comme jamais vue auparavant, juge le professeur Wang Wen de l’Université Renmin de Chine. Outre la tentative radicale de la Russie d’essayer de briser l’ordre international dominé par les États-Unis, il s’agit d’un soulèvement sans précédent des pays non occidentaux. il ne s’agit pas d’une confrontation ouverte ou d’un conflit, mais du fait que les pays non occidentaux se focalisent sur leurs intérêts nationaux et rejettent discrètement mais fermement l’ordre mondial occidental. L’Occident ne peut pas arrêter cette tendance. Les États-Unis ont mené le monde dans les crises majeures du siècle dernier, mais leur leadership est devenu moins convaincant à la suite de la pandémie de Covid-19 et de la guerre en Ukraine, observe le professeur.

              .


              • Attila Attila 3 janvier 2023 18:11

                « les pays non occidentaux se focalisent sur leurs intérêts nationaux »
                 . . . contrairement aux pays occidentaux qui servent les intérêts de États-Unis au détriment de leurs propres intérêts.

                .


              • zygzornifle zygzornifle 4 janvier 2023 09:52

                Pour virer la mondialisation il faudra remplir les océans de notre sang en nous battants car ceux qui tiennent les rennes sont comme Poutine, ils ne lâcherons pas le bifteck, ce sont des jusqu’au-boutistes ....


                • lephénix lephénix 4 janvier 2023 10:07

                  @zygzornifle
                  avant de penser à se vider de son sang au seul bénéfice des vampires, il faudrait allumer un rai de conscience pour s’éclairer la situation et précisément cesser de nourrir les vampires et autres prédateurs embusqués...


                • zygzornifle zygzornifle 4 janvier 2023 14:04

                  @lephénix

                   En commençant par ne plus veauter pour eux mais le mougeon est déneuroné ....


                • lephénix lephénix 4 janvier 2023 15:21

                  @zygzornifle
                  n’y « être pour personne » puisqu’on « compte pour rien » ?
                  pour se reconnecter deux neurones, faut se dénumériser avant que ça tue..

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