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Diagnostic de Performance Energétique : l’inquiétude des propriétaires

Depuis le premier janvier 2023, les logements qui présentent un DPE G+ (consommation supérieure à 450 kWh/m²/an) sont interdits à la location. En 2025 ce sera le tour des logements catégorie G, mesure qui devrait s'étendre aux logements classés F en 2028, puis aux logements classés E en 2034. Les copropriétaires, propriétaires de maisons individuelles et bailleurs sociaux s’interrogent. Faut-il remplacer les fenêtres, isoler les murs, la toiture, changer la chaudière, installer un chauffe-eau thermodynamique, réduire la hauteur sous plafond, remplacer les sols par une chape flottante isolée ou vendre ?

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Le DPE évalue la consommation d’énergie pour le chauffage, l’eau chaude, la climatisation, l'éclairage, la ventilation, le type d’énergie (gaz, électricité, fioul, bois) et la quantité de gaz à effet de serre émise. Le DPE doit être fourni au locataire lors du renouvellement de bail, même s'il s'agit d'une chambre chez l'habitant. Le locataire ne peut obliger le propriétaire à réaliser des travaux d’amélioration énergétique ni le copropriétaire à en augmenter le loyer.

Selon l'étude d'Hello Watt qui a comparé la consommation d’énergie des compteurs Linky et Gazpar avec leur bilan DPE de l'Ademe : « 71 % des bilans seraient inexacts. 40 % des logements comportent une classe d'écart, et 31 % au moins deux, voire trois classes d'écart ! (...) Plusieurs causes peuvent expliquer ce problème de fiabilité, comme le manque d’informations sur le bâti, l’usage du logement qui aurait un impact sur la consommation bien plus élevé que ses caractéristiques thermiques, et le manque d’encadrement et de formation des diagnostiqueurs, éléments déjà mis en avant dans les autres études, comme celle d’UFC que choisir ».

Le calcul du DPE « 3CL » (Calcul de Consommation Conventionnelle des logements) entrée en vigueur le 1 er juillet 2021 prenant en compte la consommation d’énergie primaire du bien (exprimée en kWhep/m²/an) et ses émissions de gaz à effet de serre en lien avec la consommation d’électricité (exprimée en kgeq CO2/m²/an) contenait une erreur. De nombreux DPE réalisés pour des logements construits avant 1975 ont ainsi obtenu une note très basse faisant de ces biens des passoires thermiques F ou G. Une correction a été apportée au Journal officiel du 14 octobre 2021, et le barème de notation a été modifié avec une graduation de l’échelle des classes énergétiques de 70 à 420 kWhep/m²/an. L’obtention d’un DPE classe A est passée de 70 à 50 kWh/m²/an, par contre, le DPE classe G est plus sévère avec 420 au lieu de 450 kWhep/m²/an !

Le DPE réalisé à partir du 1er novembre 2022, valable dix ans, fusionne le DPE et le GES et est opposable. En cas d’erreur préjudiciable, l'acheteur ou le locataire peut se retourner contre le vendeur ou le propriétaire. Le DPE doit être effectué par un professionnel certifié ayant souscrit une assurance. Le diagnostiqueur doit vérifier : le bâti, la qualité de l’isolation, les fenêtres, le système de chauffage, les combles, mesurer les surfaces, calculer les volumes, vérifier la consommation énergétique du logement, prendre en compte les logements mitoyens (pas de déperdition de chaleur venant des murs, plafonds et sols), et des logements non mitoyens donnant sur l’extérieur (déperditions). Les départements sont répartis en zones climatiques selon la hivernale (Réglementation Thermique du 28 décembre 2012) : zone H1 départements de l’Est et du Nord (climat semi-continental) - zone H2 les départements de l’Ouest (climat océanique) - zone H3 pourtour méditerranéen (climat méditerranéen). Les données saisies sur l'ordinateur sont traitées par un logiciel agrée qui délivre la note A à G, une copie est adressée à l'Adème.

Les diagnostiqueurs disposent de marges d'appréciation des pertes et des rendements. Deux diagnostiqueurs ne trouveront pas exactement les mêmes résultats. Comptez environ deux heures, et entre 100 et 250 € par logement (Faire établir plusieurs devis). Le fonds de travaux Allur (5 % du budget prévisionnel) peut être affecté au DPE. Les propriétaires peuvent télécharger un logiciel gratuit DPE3CL afin de procéder à une évaluation sommaire du bilan énergétique et climatique de leur logement.

Une note défavorable ne contraint pas toujours son propriétaire à faire des travaux pas plus qu'elle ne l'empêche de proposer son bien à la location ni à la vente. Le décret d’application de la loi Climat & résilience se base sur l'énergie consommée et facturée à l'occupant, consommation en énergie finale. Les étiquettes énergie (A à G) sont calculées selon la quantité d’énergie nécessaire à la production de l’énergie finale (consommation d’énergie primaire). Pour le gaz ou le fuel, la conversion entre énergie primaire et énergie utile est égale à 1 (l'énergie puisée dans l'environnement est consommée pour se chauffer). « Pour produire de l’électricité, d’autres énergies primaires sont utilisées et peuvent engendrer des pertes : dans ce cas, il y a une différence entre consommation d’énergie primaire et finale, qui peut générer un changement de classe de DPE. Pour utiliser 1 kWh, on considère qu’il a fallu en produire 2,30. Un logement de 35,51 m2 (loi Carrez) dont l’énergie est 100 % électrique est classé G à 428 KWh/m2/an en énergie primaire, mais sera considéré comme D en énergie finale (6 608 kWh / 35,51 m2 = 186 kWh/m2/an  » (Guy Hoquet Immobilier). La consommation utile est égale à 428 KWh/m2/an / 2.3.

L'isolation thermique extérieure consiste à recouvrir la façade du bâtiment d'un matériau isolant. L'isolation n'étant pas interrompue au niveau des planchers, les ponts thermiques sont supprimés, et évite la perte de surface utile ou Carrez (environ 1 m2 par mètre linéaire). L'ITE n'est pas adaptée à tous les bâtiments, des exonérations peuvent être invoquées pour des raisons techniques ou juridiques, ou s'il existe une disproportion manifeste entre ses avantages et ses inconvénients de nature technique, économique ou architecturale. L'ITE est déconseillée pour les constructions en pierre, bois, pisé, ou plâtre, matériaux qui nécessitent de « respirer » (perméabilité à la vapeur d'eau) pour assurer leur régulation thermique et contribuer à la solidité et à la conservation du bâtiment. Dans ce cas, faire établir un certificat technique par un architecte précisant le matériau de construction de l'immeuble, document opposable aux services d'urbanisme.

Quid des bâtiments en pierre sur la façade principale et en brique ou béton sur l'arrière. Seule cette dernière est soumise à l'obligation des travaux. Il est nécessaire alors de s'assurer que le coût de l'isolation n'en excède pas le bénéfice. Autres cas de figure, les premiers étages d'un immeuble en pierre construits en 1920 avec surélévation en béton des étages 4, 5 et 6° en 1950. La partie supérieure est seule concernée à condition que les parois extérieures représentent plus de 50 % hors ouvertures. La présence de grandes baies pouvant venir modifier le ratio et constituer une exonération.

Des dérogations au DPE sont possibles : Monuments classés - immeubles ou façades protégés - secteurs sauvegardés - immeuble signalé au Plan local d'urbanisme - œuvre architecturale originale - constructions provisoires durée d’utilisation inférieure à deux ans - bâtiments à usage agricole, artisanal ou industriel - lieux de culte - logements à la vente ne disposant pas de système de chauffage fixe ou seulement d'une cheminée à foyer ouvert - bâtiments dont la température normale d’utilisation est inférieure à 12 °C (chambres froides, morgues), site classé à l'UNESCO.

L'immeuble est concerné ? il faut en établir précisément les limites. Article L. 113-5-1 « Le propriétaire d'un bâtiment existant qui procède à son isolation thermique par l'extérieur bénéficie d'un droit de surplomb du fond voisin de trente-cinq centimètres au plus lorsqu'aucune autre solution technique ne permet d'atteindre un niveau d’efficacité énergétique équivalent ou que cette solution présente un coût ou une complexité excessifs ». Ce droit est limité à une épaisseur de 35 cm et à partir de deux mètres de hauteur au-dessus du sol. Tout débordement oblige à des aménagements juridiques : indemnité (annuelle, forfaitaire, contrepartie), acte notarié et enregistrement au fichier foncier. Le fond voisin doit être averti par LRAR six mois avant les travaux. La catastrophe esthétique est programmée avec la généralisation de l'isolation extérieure des maisons en polystyrène crépi jaunâtre dans toutes les zones non protégées (Christophe Demerson, président de l’UNPI).

La loi Climat & résilience, août 2021, oblige les copropriétés à mettre en place un projet de plan pluriannuel de travaux (actualisé tous les 10 ans) et à réaliser un DPE collectif (parties privatives et parties communes). La date d'entrée en vigueur du PPPT et du DPE collectif dépend du nombre de lots composant la copropriété :

01/01/ 2023 : obligation de réaliser le PPPT pour les copropriétés de plus de 200 lots ;

01/01/2024 : réalisation du PPT pour les copropriétés entre 50 et 200 lots, et un DPE pour celles de plus de 200 lots ;

01/01/25 : réalisation du PPPT pour les copropriétés de moins de 50 lots, et un DPE pour celles entre 50 et 200 lots ;

01/01/2026 : obligation de réalisation d'un DPE pour les copropriétés de moins de 50 lots.

Attention ! les DPE établis avant le 01/01/2018 sont à refaire, et ceux entre 01/01/18 et le 30/06/21 restent valables jusqu'au 31/12/24.

La résolution portant le PPPT détaillant les travaux collectifs à mener au sein de la copropriété sur 10 ans doit être soumis par le syndic aux copropriétaires lors de la première assemblée générale qui suit la conception du projet. Les travaux prescrits doivent être inscrits dans le carnet d'entretien de l'immeuble, et chaque copropriétaire doit payer 2,5 % des travaux adoptés. Le copropriétaire qui vote contre la résolution de travaux peut en échelonner le paiement sur 10 ans ! Les travaux de conservation, d'entretien, d'amélioration sont déductibles des revenus fonciers.

Certains syndics arguant l'élaboration du PPPT proposent le Diagnostic Technique Global. Le DTG comprend le DPE collectif, une étude énergétique, l'analyse architecturale, les améliorations patrimoniales, la liste des travaux à la conservation de l'immeuble. L'intervenant doit être titulaire d'une formation bac +3 (niveau licence) et attester de son impartialité vis-à-vis du syndic. Le diagnostiqueur visite rarement tous les appartements d'une copropriété, mais seulement les plus représentatifs ! Le rapport provisoire doit être présenté au syndic et au conseil lors d'une réunion intermédiaire obligatoire. Au Conseil syndical de rester vigilant sur le choix du prestataire, certains y englobent des prestations inutiles : termites, mérule, etc. Prix moyen du DTG pour une copropriété de vingt lots, environ 3.000 euros.

Les articles R.131-28-7 et R 131-28-9 du code de la construction et de l'habitation obligent la copropriété, lors de travaux de ravalement ou de réfection de toiture, à embarquer l'amélioration énergétique. Ces travaux doivent être votés à la majorité de l'article 24. Si l'AG donne pouvoir au syndic deux résolutions s'imposent.

En France l’État taxe les fourmis pour nourrir les cigales et les criquets : impots, charges non récupérables, assurance loyers impayés, encadrement des loyers, TVA, permis de louer (résidence principale louée vide ou meublé située dans une zone définie), etc. Tous les propriétaires ne sont pas des nantis, pour certains cela représente les économies de toute une vie ! Un septuagénaire hérite du deux pièces de ses parents au décès de sa mère, montant du loyer espéré 620 euros/mois. Le devis pour l'isolation par l'intérieur se monte à 30.000 euros avec une perte de trois mètres carrés, soit cinq années pour atteindre le point mort sans calcul à euros constants et sans les charges. « On ne peut pas faire peser le poids de la rénovation énergétique sur les seuls propriétaires immobiliers déjà surtaxés par une hausse historique des impôts locaux. (...) L’impact de la rénovation énergétique touchera tout le monde : propriétaires et locataires ! Entre les biens retirés du marché locatif et les loyers à la hausse pour compenser les frais liés à la rénovation, il n’y aura aucun gagnant ! » (UNPI). Une remarque, une correction, une précision, un retour d'expérience ?

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17 réactions à cet article    


  • Clocel Clocel 9 février 2023 14:34

    Bêêê... ! Bâââ... ! Bêêê... !

    Quand est-ce que vous allez débarquer ces connards qui vous bouffent ?


    • Nicole Cheverney Nicole Cheverney 10 février 2023 16:34

      @Clocel

      Bonjour, ça commence à sentir le roussi sérieusement du coté des Etats-Unis pour cette mafia VIDEO : 1/ le Bourla poursuivi par une journaliste qui l’interroge sur ses projets giga-immobiliers ! Il s’enfuit
      2/ Les ex-censeurs de Twitter virés par Elon Musk et maintenant interrogés par le Congrès. 
      https://www.youtube.com/watch?v=cFmkWmiOblo


    • karibo karibo 9 février 2023 23:13

      Comme disait mon père tu en descend quelques uns et il n’ y a plus de candidat pour venir te faire ketch ! 

      Ils ne savent pas quoi faire pour nous emmerder !


      • chantecler chantecler 10 février 2023 07:18

        Après les contrôles techniques de plus en plus poussés pour nos bagnoles , le contrôle technique pour les bâtiments est arrivé ...

        Je ne suis pas certain que ça favorise ceux qui cherchent désespérement à se loger .

        A prix compatible avec leurs revenus .

        Et ceux qui vivent dans le froid et les courants d’air de la rue et des abris de fortune apprécieront la sollicitude dont ils font l’objet .

        C’est censé favoriser qui ?

        Les entreprises et les artisans du bâtiment ?

        Mais les moindres travaux coûtent un bras !

        Sans parler des délais et des malfaçons .

        Les petits proprios , pas forcément cumulards ou « marchands de sommeil » ?

        Il me semble aussi que la surface d’un logement , son attrait , sa localisation et le prix du loyer entrent aussi en ligne de compte ....

        Il est vrai que notre pays et ses habitants sont tellement riches !

        L’avenir est donc à la construction de cages à lapins en béton mais « isolées » .


        • roby roby 10 février 2023 14:14

          @chantecler
          Sans compter le nouveau contrôle technique pour les motos etc,etc,bèè,bèè pour les adorateurs du poudré.


        • Nicole Cheverney Nicole Cheverney 10 février 2023 16:36

          @chantecler

          Bonjour, je remets le lien d’une vidéo. Il me semble qu’aux Etats-Unis ça branle sérieusement dans le manche pour cette mafia. 
          Vidéo à diffuser largement. Merci
          https://www.youtube.com/watch?v=cFmkWmiOblo


        • Aristide Aristide 10 février 2023 09:05

          On voit bien ici comment une écologie mal comprise peut entrainer des conséquences désastreuses pour les plus défavorisés. Avec les ZFE, on obligera des déplacements exorbitants, car ces personnes seront logées bien loin des centres pour des raisons de prix. 


          • L'apostilleur L’apostilleur 10 février 2023 10:40

            @ l’auteur 

            « ...une note défavorable ne contraint pas son propriétaire à faire des travaux pas plus qu’elle ne l’empêche de proposer son bien à la location... »

            https://www.gouvernement.fr/actualite/interdiction-a-la-location-des-logements-avec-une-forte-consommation-d-energie-des-2023

            ...La location les logements dits « passoires énergétiques » sont désormais interdits. Cette mesure ne s’applique qu’aux nouveaux contrats de location conclus à compter du 1er janvier 2023.

            D’ici à 2028, le texte de loi prévoit qu’il sera interdit d’augmenter le loyer des logements classés F et G (soit les passoires thermiques) lors du renouvellement du bail ou de la remise en location.



            • Desmaretz Gérard Desmaretz Gérard 10 février 2023 12:19

              @L’apostilleur

              bonjour, il suffit de passer par un bail précaire...


            • Et hop ! Et hop ! 10 février 2023 19:55

              @Desmaretz Gérard

              Le bail type de 1989 est d’ordre public pour tous les logements en résidence principale, il est interdit pour les propriétaires d’imposer des baux à d’autres conditions de durée et de préavis, sauf circonstances précises (par exemple immeuble qui va être démoli ou vendu prochainement).

              Un bail locatif qui comporte d’autres clauses, ces clauses sont nulles, et il est requalifié en bail de 1989.


            • Desmaretz Gérard Desmaretz Gérard 10 février 2023 20:12

              @Et hop !

              bonsoir, merci pour les précisions législatives


            • L'apostilleur L’apostilleur 10 février 2023 10:55

              Celui qui est seul bailleur dans une petite copro habitée par des propriétaires devra vendre.
              A noter que les contrats d’énergie signés par ces copropriétés ont pu varier entre x2 et x4 ou 5 ! L’intérêt des travaux est très vite variable. 
              Et si tous les propriétaires décidaient en même temps de rénover combien d’années faudrait-il avec les artisans qualifiés RGE disponibles ?
              Dans ces conditions les villages de montagne construits dans les années 75/80 vont tous devoir fermer


              • Et hop ! Et hop ! 10 février 2023 19:56

                @L’apostilleur

                Les résidences secondaires et de loisir ne sont pas concernés.


              • L'apostilleur L’apostilleur 11 février 2023 00:30

                @Et hop !
                Oui effectivement, ce n’était pas clair avec des locations possibles de passoires thermiques sur airbnb...
                Le ministre voudrait y remédier mais pas pour les locations touristiques !!
                C’est tiré par les cheveux tout ça...
                Pour les résidences secondaires c’est comme les résidences principales, seules les locations sont concernées. 


              • Et hop ! Et hop ! 10 février 2023 11:59

                « Pour le gaz ou le fuel, la conversion entre énergie primaire et énergie utile est égale à 1 (l’énergie puisée dans l’environnement est consommée pour se chauffer). « Pour produire de l’électricité, on considère qu’il y a une différence entre consommation d’énergie primaire et finale. Pour utiliser 1 kWh d’électricité, on considère qu’il a fallu en produire 2,30. »


                Ce coefficient énorme qui correspond à une perte de 57% et à un rendement de 43 % a pour but de défavoriser le chauffage électrique d’origine nucléaire. 


                Pour le gaz, il est impossible que le rendement soit de 100%, d’une part il y a de l’énergie dépensée pour l’extraction, le raffinage, la liquéfaction, le transport (méthaniers, ports, gazoducs) et la distribution, d’autre part les installations de chauffage gaz ont un rendement saisonnier qui ne dépasse jamais 85 % (même avec des chaudières à condensation).


                Je ne sais pas quelle est la perte réelle en % entre la sortie d’une centrale et le compteur électrique (transformateurs, onduleurs, pertes en ligne), mais ensuite le rendement d’un radiateur électrique est toujours de 100%, et même de 125 % pour une pompe à chaleur.


                Actuellement, le prix du kWh EdF heure creuse n’est pas très différent de celui du gaz avec 85% de rendement.


                Est-ce qu’on applique ce coefficient de 57 % de perte d’énergie avant compteur quand on fait la promotion des voitures électriques ?


                • Et hop ! Et hop ! 10 février 2023 12:19

                  «  La loi Climat & résilience, août 2021 » :


                  Rien que la débilité du nom de la loi, on voit que c’est une mission idéologique, il faut sauver la Planète, et transitionner de mode de vie pour un avenir durable citoyen, tu vois...

                  Ça devrait être : « Loi contre le gaspillage d’énergie dans les bâtiments »


                  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 10 février 2023 13:58

                    Une fois de plus, il s’agit de détruire les classes moyennes, qui se laissent tondre sans rien dire, car elles ont confiance dans le système.

                    Elles perdront tout, et c’est bien le but.

                    Klaus Schwab n’a-t-il pas dit : « ils n’auront rien et seront heureux ».

                    Il leur suffira en plus de rendre les drogues licites, et le tour sera joué.

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