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Accueil du site > Tribune Libre > Dans la France vassalisée que devient la relation entre monnaie et crédit, (...)

Dans la France vassalisée que devient la relation entre monnaie et crédit, et peut-on sortir de la soumission ?

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Pour commencer, essayons déjà de sortir de quelques confusions qui se sont exprimées à la suite de l’article « Ce que Macron et son monde ne peuvent pas lâcher, nous pouvons le prendre ! », qui était donc conçu comme une sorte de résumé imprimable sur un tract. Il ne comprenait donc évidemment pas les rappels nécessaires à chacun des points déjà développés dans les articles de fond parus précédemment.

Les principales confusions que cela a suscitées au cours du débat (*) portent donc sur la question de la relation entre monnaie et crédit.

C’est, en soi, le sujet potentiel d’un article de fond, voire même, d’un bouquin, et ne tient évidemment pas dans un format imprimable en tract, mais essayons néanmoins d’en résumer quelques notions essentielles.

Même dans une économie primitive, où la monnaie représente essentiellement une valeur d’échange, elle prend de fait également la fonction d’une réserve de valeur, entre deux échanges, et devient donc également une « marchandise », quand elle n’en est pas déjà tout simplement une par elle-même, en tant que quantité de métal ou autre.

En devenant « fiduciaire » la monnaie de papier continue donc de conserver cette double fonction de réserve de valeur et de « marchandise », sur le marché des changes, notamment.

Mais il en va de même pour la monnaie scripturaire dans la mesure où elle s’échange aussi sur le marché des changes ou bien est utilisée dans des transactions internationales.

Mais les transactions internationales conditionnent elles-mêmes le statut de telle ou telle monnaie…

Encore un sujet qui, à lui seul, nécessiterait une étude complète.

Quoi qu’il en soit, une économie moderne ne peut pas se passer de crédit, pour plusieurs raisons, dont la plus évidente est la corrélation entre croissance économique et croissance correspondante de la masse monétaire en circulation. Il y a donc nécessairement une partie de l’argent qui doit être créée comme argent-dette afin de rendre possible le développement économique.

L’essentiel est donc bien que cela soit fait en vue de répondre aux besoins économiques et sociaux des populations, et non pas en vue d’entretenir des entreprises essentiellement parasites et ne répondant qu’aux besoins superfétatoires de la pseudo-« élite » mondialiste, notamment à travers ses entreprises financières spéculatives.

La force oppressive de cette pseudo-« élite » étant en quelque sorte précisément de prendre en otages des secteurs entiers de l’activité économique utile à travers la spéculation financière.

D’où l’importance du contrôle du crédit pour la répartition des forces productives en fonction des besoins sociaux réels. Premier point essentiel qui nous ramène donc au sujet de l’article.

Deuxième point utile à préciser :

Le crédit à taux zéro, ou même, à taux négatif comme pratiqué ces dernières années sous l’égide des Banques Centrales, c’est une fausse « bonne idée » d’un point de vue économique populaire. Le fonctionnement bancaire et la gestion du crédit ont nécessairement un coût, et ne pas le payer ne peut être compensé que par les revenus de la spéculation, ce qui s’est précisément produit, ces dernières années (…encore un autre sujet… !). L’arrêt de la spéculation va donc avec la rémunération du crédit à son juste prix.

Ensuite, faire un moratoire sur la dette actuelle excessive est sans doute possible, à condition que cela n’implique pas son annulation pure et simple, malheureusement. Aussi délibérément « mal » gérée soit-elle, la dette actuelle est néanmoins imbriquée dans l’économie populaire, et notamment dans l’épargne populaire.

La destruction de capitaux spéculatifs est possible sans dommages économiques majeurs, comme le montre l’exemple de la SVB, mais un traitement différencié doit garantir la pérennité des fonds engagés dans l’économie réelle, comme le montre également l’exemple de la SVB. Sur ce coup, les banco-centralistes n’ont donc pas fait que des conneries, même si c’est essentiellement pour sauver la peau de leur système !

Troisième point :

il n’y a pas forcément un lien direct entre masse monétaire et inflation (cas de la “trappe à liquidité”, encore un autre sujet…), mais normalement un équilibre s’établit entre vitalité économique et circulation monétaire. Le cours de la monnaie sur le marché des changes reflétant la santé économique du pays qui l’émet. Un crédit normalement dirigé vers les activités économiques socialement utiles ne génère donc pas d’inflation supplémentaire qui soit ingérable. Dans une économie dotée d’une dynamique de développement normale une inflation autour de 2% correspond concrètement à une situation d’équilibre. Une absence totale d’inflation peut même être le signe avant-coureur d’une période de déflation, et donc d’une crise très grave.

Une dette raisonnable et maitrisée n’est donc pas une tare en soi, et même bien au contraire si elle contribue efficacement au développement économique.

A ne pas confondre, donc, avec le parasitisme financier et banco-centraliste actuel.

Quatrième point :

L’argent est le nerf de la guerre, et donc c’est bien par là, principalement, que la Résistance populaire peut reprendre radicalement le contrôle social de la destinée nationale en France.

Au stade actuel de l’histoire économique humaine, l’argent reste une utilité sociale nécessaire comme véhicule de la valeur d’usage, ce qui est généralement très mal compris, et de la valeur d’échange, par définition !

Et cela quel qu’en soit le signe. L’important est donc le contrôle du crédit et de la monnaie en tant que circulation sociale de la valeur, quel qu’en soit le signe formel.

Que l’on commence par contrôler la circulation des €uros sur le territoire et dans l’économie du pays ou par créer un signe nouveau, « Franc Libre » ou autre, pour créer un nouveau flux de circulation cela revient au même si le but est le contrôle démocratique du crédit et de la circulation monétaire.

Dans une phase de transition une « double circulation » peut même être particulièrement avantageuse pour le pays. L’essentiel est que le contrôle démocratique s’exerce sur l’ensemble des valeurs économiques et financières circulant dans le pays.

C’est seulement par ce contrôle que commencera réellement le pouvoir de la Résistance populaire.

Il dépend du rapport de forces politiques entre ceux qui veulent réellement mener sur le terrain une politique de gestion indépendante du pays et ceux qui se complaisent dans sa soumission.

Les « sorties » de ceci ou de cela ne sont pas utiles en tant que « préalables ». Elles ne sont concrètement que des formalités secondaires qui s’accompliront « naturellement » au fil du temps, en fonction de l’évolution du rapport de forces.

C’est pourquoi il me semble qu’à l’heure actuelle la démarche indépendantiste de Pierre De Gaulle est particulièrement appropriée, en termes de démarche patriotique et populaire unitaire, à la situation conflictuelle que nous vivons ces temps-ci.

Ceci dit, il ne semble pas avoir pris position sur la question de la loi de « réforme » des retraites, à ce jour.

En conclusion, nécessairement et dialectiquement provisoire :

Ce qui est important c’est qu’un nombre suffisant de citoyens s’unissent pour changer les choix essentiels en matière d’orientation politique, et imposent, par le rapport de force politique qu’ils créeront en faveur de ces orientations les choix budgétaires en conséquence.

Choix budgétaires et orientations politiques vont ensemble.

Il n’est pas utile de poser des préalables d’aucune sorte à la réalisation de ces objectifs.

C’est dans le cours de la lutte que la nécessité du contrôle du crédit s’imposera donc de manière incontournable.

Une fois cet objectif suffisamment avancé, les conditions de sa réalisation apparaîtront à mesure de l’avancée des luttes.

La nécessité ou non de telle ou telle sortie s’imposera alors, en fonction de l’avancée du combat, et non pas comme un « préalable ».

Par l’avancée de la lutte telle ou telle sortie sera alors effective, avant même d’être formalisée.

Luniterre

***************************

Source : http://cieldefrance.eklablog.com/ce-que-macron-et-son-monde-ne-peuvent-pas-lacher-nous-pouvons-le-prend-a213975475

(* https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/ce-que-macron-et-son-monde-ne-247599#commentaires )

***********************************

 

« Bien entendu, on peut sauter sur sa chaise comme un cabri en disant l’Europe ! l’Europe ! l’Europe !… mais cela n’aboutit à rien et cela ne signifie rien. »

 

https://youtu.be/zufecNrhhLs 

 

Avec Pierre De Gaulle, "Stop au suicide Français et Européen !"

http://cieldefrance.eklablog.com/avec-pierre-de-gaulle-stop-au-suicide-francais-et-europeen-a213744117

 

 


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31 réactions à cet article    


  • Géronimo howakhan Géronimo howakhan 1er avril 2023 11:47

    Salut , nos choix millénaires de compétition (processus qui élimine, est guerres, meurtres , destructions etc etc comme tortures) entre humains par appât du gain, nota bene : effet d’autre chose en nous, ne fait que produire que cela peut donc doit produire....

    voila des millénaires que chaque génération fait la meme connerie...encore et encore..

    Est ce tout ? non bien sur, mais là la phase est l’écroulement qui doit être quasi total..

    il n’y a aucune compréhension de la racine en nous, ni le désir d’essayer d’aller y voir..car moi je suis bien.....ce qui est le cas de tous...tous des gens bons donc...

    Bof , après tout des millénaires de violence, de crimes, de vols, de sang..etc

    A quoi bon changer une équipe qui perd ?

    mes salutations..


    • Samy Levrai samy Levrai 1er avril 2023 12:20

      Sans sortir au préalable de d’UE de l’euro et l’OTAN tout n’est qu’une énorme arnaque.

      Nous ne sommes plus souverains, c’est à dire que nous ne décidons plus de notre avenir, que d’autres s’en chargent.

      Sur quoi avons nous la main ? pourquoi est ce que tous les pays de l’UE font la même politique ? 

      quels pouvoirs aurait la France alors qu’elle n’a qu’une voix sur 27 ? 

      Marre des escrocs ou alors des idiots.


      • Luniterre Luniterre 1er avril 2023 12:46

        @samy Levrai
        Ce débat entre nous a déjà eu lieu sur Agoravox...(*)

        Relire l’article attentivement !

        Luniterre

        .

        (* https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/2023-guerre-ou-paix-245892#commentaires )

        .

        ***************************************


      • Brutus paparazzo 1er avril 2023 13:15

        La loi no 73-7 du 3 janvier 1973 sur la Banque de France (ou loi Pompidou-Giscard Rothschild) a modifié le statut de la Banque de France, en précisant les conditions ) remplir pour que létat français puisse emprunter à la Banque de France (le financement monétaire).


        Cette loi rappelait que le Trésor public ne peut s’endetter de manière illimitée auprès de la Banque de France, et que « Les conditions dans lesquelles l’état peut obtenir de la banque des avances et des prêts sont fixées par des conventions passées entre le ministre de l’économie et des finances et le gouverneur, autorisé par libération du conseil général. Ces conventions doivent être approuvées par le Parlement. »


        deCette loi a d’abord permis au Trésor public de s’endetter de manière illimitée auprès de banques privées mais, de toute façon, elle a été abrogée le 1er janvier 1994 lors de la signature du traité de Maastricht qui, lui, interdit carrément le financement des États par leur banque centrale.


        Certes, l’UE est la structure a=qui a permis aux adeptes de l’ultra-libéralisme et de se tailler la part du lion, mais le ver était dans le fruit, et il y avait été introduit pas un gaulliste (Pompidou, premier ministre du général) et un « républicain » (Giscard). Les européistes n’avaient plus qu’à ramasser les fruits.


        • Luniterre Luniterre 1er avril 2023 13:41

          @paparazzo

          A ce sujet voir la vidéo de Mike Borowski avec l’auteur du livre :

          "La pire trahison de l’histoire de France : La Loi du 3 janvier 1973 ! Avec Pierre-Yves Rougeyron"

          https://youtu.be/JHj0K5yAnAQ

          Voir également le texte original de la loi extrait du JO de l’époque :

          http://ekladata.com/I5VnuRahNBEYMAKXm6SNoWA9R7k/TEXTE_ORIGINAL_loi_no_73-7_du_3_janvier_1973_sur_la_Banque_de_France_-loi-Pompidou-Giscard-Rothschild-.pdf

          L’histoire de cette loi nous apprend donc que le gaullisme était déjà mourrant, sinon carrément mort, sous Pompidou.

          On peut donc considérer que Pompidou avait cessé d’être gaulliste, si jamais il le fut, comme tant d’autres, autrement que par opportunisme.

          Luniterre


        • pipiou 1er avril 2023 14:02

          @Luniterre
          Mike Borowski est un guignol qui n’a aucune crédibilité, ce n’est pas une bonne idée de le prendre comme référence.


        • sylvain sylvain 1er avril 2023 14:06

          @paparazzo
          certes, l’UE est la structure a=qui a permis aux adeptes de l’ultra-libéralisme et de se tailler la part du lion, mais le ver était dans le fruit, et il y avait été introduit pas un gaulliste (Pompidou, premier ministre du général) et un « républicain » (Giscard). Les européistes n’avaient plus qu’à ramasser les fruits.

          Et l’autre grand mouvement économique de cette période, ce sont les délocalisation massives de l’industrie, mise en place par les oligarchies des pays occidentaux réunies autour des mêmes intérêts et des mêmes problèmes.

          Ces deux mesures, argent dette et délocalisation, sont une dépossession quasi totale du pouvoir populaire. Mises en place comme vous le dites par des politiciens se disant gaulliste et par le grand patronat


        • Luniterre Luniterre 1er avril 2023 14:33

          @pipiou

          Il ne s’agit pas ici de Mike Borowski, quoi que l’on puisse en penser, mais de l’auteur qu’il interview et du livre de cet auteur, qui semble présenter un intérêt historique en termes de recherches sur les sources de l’époque.

          Luniterrre


        • pipiou 1er avril 2023 14:39

          @Luniterre
          Borowski est un très bon indicateur de connerie, il y a très peu de chance que sa source ait un intérêt quelconque.


        • Luniterre Luniterre 1er avril 2023 15:08

          @pipiou

          Ce qui s’appelle un préjugé !


        • Lynwec 1er avril 2023 15:18

          @paparazzo

          On n’expliquera jamais assez aux Français de quelle trahison ils ont été victimes au travers de l’escroquerie monétaire de 1973 .
          Les embrouilleurs en rond utilisent l’alibi des chocs pétroliers (opérations fabriquées) pour justifier la Dette, alors que ces chocs ont été organisés justement pour profiter au plus vite du système récemment mis en place et le rentabiliser .


        • Odin Odin 1er avril 2023 16:31

          @Luniterre

          « On peut donc considérer que Pompidou avait cessé d’être gaulliste, si jamais il le fut, comme tant d’autres, autrement que par opportunisme. »

          Comme Jean Monnet (ancien banquier) et beaucoup d’autres, Pompidou était lui aussi un infiltré. Président, il a pu enfin obéir aux marionnettistes avec cette loi scélérate qui nous fit perdre notre première souveraineté, la monétaire.

          Ne pas oublier que lui aussi, comme le locataire actuel de l’Élysée, il avait travaillé pour la banque Rothschild.

          Cette année, nous allons payer 50 milliards € rien que pour les intérêts de la dette. Cette usure depuis 1973 est d’un montant total de 1.600 milliards € sur une dette à ce jour de 3.000 milliards €. 


        • Brutus paparazzo 1er avril 2023 17:50

          @Luniterre

          « On peut donc considérer que Pompidou avait cessé d’être gaulliste, si jamais il le fut, comme tant d’autres, autrement que par opportunisme. »

          De Gaulle était il gaulliste ?


        • sylvain sylvain 1er avril 2023 13:57

          la corrélation entre croissance économique et croissance correspondante de la masse monétaire en circulation. Il y a donc nécessairement une partie de l’argent qui doit être créée comme argent-dette afin de rendre possible le développement économique.


          Quelle drole d’affirmation ! il y a bien d’autre manières de créer de l’argent que la dette ! voir par exemple la théorie relative de la monnaie.

          La création d’argent sous forme de dette est une relation de pouvoir, de subordination pour être précis : toutes les composantes de la société sont « redevables » a ceux qui ont le pouvoir de créer la dette, et donc l’argent. Dans le cas de l’argent dette actuel, c’est un transfert de pouvoir du politique vers le financier


          • Luniterre Luniterre 1er avril 2023 15:07

            @sylvain

            Cette “Théorie relative de la monnaie”, fort nébuleuse dans sa présentation, oubliant manifestement que ce qui se conçoit bien s’énonce clairement, semble aboutir, in fine, à un système « revenu universel », rebaptisé « dividende universel »…

            La nuance peut mériter qu’on approfondisse, mais d’ici là, il me semble également que l’essentiel vous échappe dans la critique du banco-centralisme actuel :

            Dans la mesure où la Banque de France redeviendra véritablement la Banque Centrale de France, en toute propriété de l’Etat républicain français et placée sous le contrôle démocratique du peuple de France, via une institution représentative appropriée, la monnaie est donc crée en fonction des besoins sociaux et économiques réels du pays et il n’y a donc plus de dépendance, vu que l’Etat, dans cette configuration, se « prête » à lui-même. L’ « intérêt » se réduisant aux frais de gestion.

            C’est le contrôle démocratique de la gestion qui assure, dans ce cas, l’équilibre entre les crédits et leurs destinations utiles.

            In fine, c’est la mobilisation des consciences citoyennes qui reste déterminante, dans l’efficacité de la gestion. Le but de la Résistance doit donc être en tout premier de lui donner les moyens de s’exprimer !

            Luniterre


          • sylvain sylvain 1er avril 2023 18:03

            @Luniterre
            la théorie relative de la monnaie est extrêmement claire. C’est a ma connaissance la seule théorie monétaire basée sur des principes simples et clairement énoncés, a savoir : la création monétaire ne doit favoriser personne, ni dans le temps ni dans l’espace traduits en principes mathématiques. On ne peut pas faire plus transparent .

            Dans la mesure où la Banque de France redeviendra véritablement la Banque Centrale de France, en toute propriété de l’Etat républicain français et placée sous le contrôle démocratique du peuple de France

            Mais ça n’a jamais été la cas ! depuis sa création la banque de france est un organisme privé

            In fine, c’est la mobilisation des consciences citoyennes qui reste déterminante

            la dessus au moins on est d’accords

             


          • sylvain sylvain 1er avril 2023 18:06

            @Luniterre
            et pour ce qui est du « revenu universel » de la TRM, c’est loin d’en être un. L’argent distribué a tout citoyen a échéance régulière dans ce système est tout simplement la création monétaire équitablement distribuée.

            Cette somme n’est pas sensée satisfaire les besoins des citoyens et n’est pas calculée dans ce but


          • Luniterre Luniterre 1er avril 2023 18:49

            @sylvain

            Le mieux serait donc que vous proposiez en modération un article résumant cette théorie.

            Luniterre


          • Lynwec 2 avril 2023 09:03

            @sylvain

            La création monétaire était le privilège royal, la garantie de servir les intérêts du royaume ( au niveau de « qualité » du monarque régnant ) . On comprend dès lors la nécessité de mettre fin à la royauté (qui comportait ses propres tares) ou au moins aux familles régnantes non subordonnées à la Cabale et SURTOUT à privatiser la création monétaire pour la mettre au service, non pas du pays entier, mais d’intérêts privés .

            A noter que cette éradication des familles régnantes, remplacées suivant les besoins, n’a pas été la spécificité de l’Angleterre et de la France, et que partout, le même vol de la création monétaire a suivi .

            C’est la base de toute souveraineté, de même que la base de l’autonomie pour une personne est d’être capable de subvenir à ses propres besoins, sans dépendre d’un tiers (qui le contrôlerait, car en mesure de lui « couper les vivres »...)


          • Spartacus Lequidam Spartacus Lequidam 2 avril 2023 08:41

            L’ignorance de la spéculation par les gauchistes.

            Le gauchiste est jaloux, c’est a peu près 90% de son raisonement.

            Donc une persone qui s’enrichit est forcément mauvaise parce qu’il est jaloux avant de penser et il ne sait même pas ce qu’est de la spéculation.

            Spéculer vient du latin « spéculare » qui veut dire anticiper.

            Le spéculateur est une personne qui « anticipe » « prévois » et « sélectionne ».

            Contrairement aux niaiseries des gauchistes primaires, leur utilité est extrêmement utile pour la société. Et leurs actes sont bien plus réfléchis que ceux d’un politicien socialiste, car eux c’est leur argent et un planificateur bolchévique, c’est l’argent des autres et s’il en perd, c’est pas le sien. (C’est un socialiste, il a plein d’idée avec l’argent des autres, mais jamais le sien).

            Par leurs achat et revente, ils favorisent la destruction et la création.

            Ce sont eux et leurs anticipations que l’usine de minitels est obsolète, évidement les ouvriers socialistes de l’usine ne sont pas content, mais sont action si elle n’est pas salutaire pour eux elle l’est pour l’ensemble de l’économie, car l’argent va dans l’usine d’ingénierie d’Intelligence artificielle qui enrichira le pays.

            Expliquer que la spéculation est mauvaise, c’est la rengaine des ignorants gauchistes qui n’investissent dans rien, ne créent rien, salariés limités qui ne voient que la fin du mois et ne savent rien de l’économie et endoctriné à la haine des riches et des gens qui gagnent plus que eux.


            • Lynwec 2 avril 2023 09:22

              @Spartacus Lequidam

              « Le gauchiste est jaloux, c’est a peu près 90% de son raisonement. »

              Déjà, l’emploi du mot « gauchiste » enlève toute crédibilité à un raisonnement, de même que complotiste ou toute autre invective .
              Ensuite, parlons un peu de la jalousie .

              La jalousie de type 1, « compréhensible » surgit généralement suite à l’observation de préférences, privilèges, avantages immérités .

              La jalousie de type 2, « pathologique » est le propre des individus manquant de confiance en eux et qui rejettent sur autrui leur propre incapacité .
              Confondre les deux types est un procédé facile qui permet de nier les problèmes .

              Où est le mérite du spéculateur initié (de par sa naissance dans un milieu où l’information critique circule toujours en première « loge » ...) ? Où est sa prise de risques ? Où est son « anticipation » ? Celui-là, qui aura par exemple, par coïncidence, « pris le risque de devenir actionnaire chez Pfizer » au moment opportun déclenchera le premier type de jalousie, assorti de mépris .

              Le petit chef d’entreprise qui, partant de pas grand chose, se lance dans un projet et le réussit, créant de l’emploi et générant des richesses profitables à sa ville « mérite » bien plus de respect que son homologue, fils de..., sponsorisé financièrement par papa ( ou Warren Buffett ), et qui rachète ses concurrents par des pratiques immorales que vous qualifierez d’idées, de prévision, d’anticipation...

              Ce chef d’entreprise innovateur et/ou courageux est celui que vous devriez défendre contre les « jaloux » car il est de plus écrasé par les taxes d’état, dont une bonne partie servira de cadeaux au spéculateur que vous idolâtrez, le reste, ridicule portion congrue (après service de la Dette indue) permettra de faire (mal) fonctionner le pays et générera les jalousies que vous dénoncez ...


            • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 2 avril 2023 09:43

              @Lynwec
               
               +++


            • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 2 avril 2023 09:51

              @Spartacus Lequidam
               
               Gauchiste, un concept formé sur le verbe gauchir = fausser détourner, pervertir.
               
              Les LGBTQ+++ sont des gauchistes. Les délocrates amériv=cains sont des gauchistes. Le PS et peut-être même LFI sont des gauchistes.
               
               What else ?
               
               Ah oui, la spéculation.
               
              Quelle est la différence entre spéculation et investissement ? La spéculation a pour objet le profit, qu’importe le moyen ; l’investissement a pour objet la création de richesses, qu’importe le profit. Le spéculateur est un prédateur.
               
              LMD Naissance de l’économie de spéculation
              « En 1962, le secteur financier représentait environ 16% de profits de l’économie américaine ; le secteur manufacturier près de 49%. Quarante ans plus tard, la part de la finance atteint plus de 43%, celle de l’industrie moins de 8% Depuis une trentaine d’années,un basculement similaire s’est opéré dans la plupart des pays : c’est la « financiarisation ». » Ça c’était au début des années 2000. Aujourd’hui c’est pire.
               


            • charlyposte charlyposte 2 avril 2023 11:52

              @Spartacus Lequidam
              T’a oublié de mentionner ceux qui n’en glandent pas une sans faire bouger l’autre ! des profiteurs ou des victimes ??? dommage pour ta prose au dessus de la ceinture mal bouclée fuitant sous la boucle !!! smiley


            • Spartacus Lequidam Spartacus Lequidam 3 avril 2023 10:59

              @charlyposte

              T’es jaloux de ceux qui gagnent de l’argent avec leur organisation qu’ils ont mis en place et leur permettre de glander ? comme tu dis.
              Il ne te fait pas un 2eme trou du cul.
              Alors va chier au lieu de le regarder.
              Achète des actions Tesla. Fait pareil au lieu d’être un frustré dans ton monde gauchiste pleurnichard.

              La jalousie est le résumé du gauchiste, que et uniquement des jaloux.


            • Luniterre Luniterre 2 avril 2023 11:37

              Bonjour à tous,

              Cette polémique avec Spartacus Lequidam est intéressante si elle nous aide à progresser dans la compréhension de ce qu’est la spéculation par rapport à l’investissement productif.

              Un cas typique me semble être l’histoire de la crise de 1929, essentiellement provoquée par le décalage entre valeur spéculative et valeur réelle des actions d’une économie par ailleurs en pleine expansion, mais qui se trouve brutalement plongée dans la récession du fait des spéculateurs.

              Le mécanisme de cette spéculation (« call loans ») reposait, pour l’essentiel, sur la possibilité d’acheter des actions « à crédit » en escomptant que l’augmentation de leur valeur sur le marché boursier couvrirait à la fois le prix d’achat, les intérêts du crédit et laisserait en plus une prise de bénéfice substantielle. De quoi gonfler, typiquement, une bulle spéculative… On connaît la suite…

              Je la trouve au mieux expliquée et résumée dans un excellent article de Géo, dont je reproduis l’essentiel dans le post suivant, avec son lien.

              Luniterre


              • Luniterre Luniterre 2 avril 2023 11:39

                https://www.geo.fr/histoire/la-crise-de-1929-resumee-en-5-dates-204208

                Les déséquilibres économiques profonds qui ont provoqué la crise de 1929 ne sont pas nés en un jour. Pour comprendre l’enchaînement des évènements ayant conduit à cet effondrement, il faut remonter à la fin de la Première Guerre mondiale. Au lendemain du conflit, les États-Unis connaissent une période de prospérité exceptionnelle et deviennent la première puissance mondiale. Le capitalisme se développe à une vitesse vertigineuse, la production industrielle augmente. Pendant les Roaring Twenties, les secteurs de l’automobile, de l’aéronautique et du divertissement explosent. New York est le visage de cette modernité insolente. Les banques prêtent, les entrepreneurs investissent et dépensent. Une bulle se forme peu à peu, dont l’explosion dix ans plus tard changera le monde.

                1926 : le début du call loan

                L’année 1926 est capitale pour comprendre les évènements de 1929. C’est à cette date qu’est mis en place aux États-Unis ce qu’on appelle le « call loan ». Un système qui offre la possibilité aux investisseurs, entreprises et particuliers d’acheter des actions à crédit. Les ménages américains, même les plus modestes, investissent leurs économies avec la promesse de s’enrichir. Les entreprises elles aussi vont spéculer et s’endetter au lieu d’investir. Tous espèrent rembourser leurs prêts en comptant sur une hypothétique valorisation à venir. Les boursicoteurs sont de plus en plus nombreux et les cours augmentent. On assiste à un véritable boom spéculatif, totalement déconnecté des réalités économiques.

                Avril 1928 : l’avertissement de Charles Merrill

                La valeur réelle des entreprises étant surestimée par ces spéculations, le prix de vente des titres est alors biaisé. Un homme va alors tirer la sonnette d’alarme. Charles Merrill est, avec Edmund C. Lynch le fondateur de la banque d’investissement américaine Merrill Lynch (anciennement appelée Charles E. Merrill & Co). Dès 1928, le cabinet de Charles Merrill envoie une note dans laquelle il appelle à calmer le jeu. "Sans que cela constitue une recommandation de vente, le moment est opportun de se libérer de ses crédits", intime-t-il. Une recommandation qui n’a aucun écho.

                24 octobre 1929 : le jeudi noir

                En 1929, 4/5 des actions sont achetées à crédit. Jusqu’à l’été, le prix de certaines actions continuent d’augmenter, mais à partir de septembre le marché connaît un essoufflement. Sont alors révélées publiquement les malversations de Clarence Hatry, l’exploitant du brevet Photomaton. On apprend que l’homme d’affaires a spéculé sur le titre de sa propre entreprise, empruntant des sommes colossales et n’hésitant pas à utiliser de faux documents. Photomaton est le visage de ces entreprises dont la valeur a été faussement gonflée.

                La panique commence alors à s’emparer des marchés et le jeudi 24 octobre, tout le monde veut vendre ses titres. 13 millions d’actions sont échangées à Wall Street. Les cours s’effondrent, les titres ne trouvent pas d’acquéreur et à midi, le Dow Jones accuse une baisse de 22,6 %. On parle déjà de plusieurs suicides parmi les spéculateurs qui ont tout perdu. La banque J.P. Morgan et d’autres établissements bancaires rachètent massivement des titres et si le cours de certaines actions remontent en clôture de séance, la chute apparaît désormais inévitable. Personne toutefois n’anticipe à cet instant le retentissement de cette crise financière qui va peu à peu gagner le monde entier.

                29 octobre 1929 : la crise de 1929 se confirme lors du Black Tuesday

                Mardi 29 octobre, ce sont près de seize millions de titres qui sont vendus et l’indice Dow Jones perds 12 %. Le Krack boursier du jeudi précédent se confirme. La production industrielle s’effondre de plus de moitié en trois ans, le taux de chômage passe de 3 % à 24 %, 23.000 entreprises qui avaient investi en Bourse font faillite en 1929, elles sont 30.000 en 1931. Le krach de 1929 aux Etats-Unis marque le début de la Grande Dépression, entraînant bientôt l’Europe dans son sillage, jusqu’à la Seconde Guerre mondiale.



              • Spartacus Lequidam Spartacus Lequidam 3 avril 2023 11:09

                @Luniterre

                La crise de 1929 est due à la programmation de la loi Smoot-Hawley qui devait se mettre en place en juin 1930.

                Cette loi devait taxer énormément tout ce qui était importation étrangère.

                Les actionnaires en 1929 ont anticipé cette loi par avance avant qu’elle se mette en place craignant les faillites des entreprises dépendantes de biens étranger.

                La crise est la conséquence d’un gouvernement interventionniste de gens qui croyaient à la planification étatique et pas au marché libre.


              • Luniterre Luniterre 3 avril 2023 14:35

                @Spartacus Lequidam

                Pour justifier votre « thèse » vous inversez les causes et les effets !

                https://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_Hawley-Smoot

                Luniterre


              • Blackrock possède la dette française depuis 2017.

                Plus Macron endette le pays, plus on appartient à Blackrock, comme c’est eux qui l’ont propulsé président ça explique pourquoi il claque autant de milliards.

                Et en remerciement il doit leur filer l’argent des caisses de retraite.

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