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jjwaDal

jjwaDal

Un petit bonhomme d'une curiosité exceptionnelle qui considère la recherche de la réalité comme une des plus belles expériences de la vie.

Tableau de bord

  • Premier article le 23/06/2008
  • Modérateur depuis le 02/08/2008
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Derniers commentaires



  • jjwaDal jjwaDal 25 avril 20:41

    @Octave Lebel
    Il faut juste comprendre que la définition du terrorisme pour les occidentaux rejoint celle de « l’Ordre Mondial basé sur des règles ». On fait les règles, on les change, elles ne s’appliquent jamais à nous et nous sommes les seuls à pouvoir décider quand elles s’appliquent et à qui, en pratique. Il en est de même du terrorisme qui selon la définition des dirigeants occidentaux ne peut s’appliquer à aucune de leurs actions (militaires, services secrets, exécution extra-judiciaire, etc...), raison pour laquelle l’essentiel de la planète sait que le terrorisme d’Etat a fait entre 100 et 1000 fois plus de victimes que le terrorisme de groupes armés (Norman Solomon), mais ça ne compte pas. Cela ne peut compter que si l’Etat commettant des actes de terrorisme est sur une liste que nous rédigeons selon notre humeur. Ce que fait la Russie en Ukraine relève du terrorisme, mais pas ce que fait l’entité sioniste en Palestine, en particulier à Gaza (c’est de la légitime défense pardi).
    Par ex quand l’Irak agressait l’Iran en utilisant des armes chimiques (nous le savions) il n’y avait nul terrorisme vu que nos dirigeants (les USA surtout) avaient le régime iranien dans le collimateur et ils n’avaient pas d’AMD.
    Mais quand des groupes armés soutenus par l’Iran attaquent une base US en Irak, 20 ans après l’agression injustifiable contre ce pays, c’est du terrorisme et la riposte est légitime.
    Durant l’occupation nazie en France tout acte de résistance était du terrorisme pour l’occupant et le régime français à sa botte. Pour les dirigeants occidentaux toute résistance violente à l’impérialisme US et même occidental au sens large relève de ce registre.
    Il est donc naturel et normal pour le pouvoir en France et en U.E. de combattre tout discours pouvant évoquer une quelconque résistance armée palestinienne face à un envahisseur qui a tué en plusieurs décennies des centaines de fois plus de palestiniens que ces derniers n’ont tué de sionistes. Il n’y a aucun occupant en Palestine, aucune entité violant le droit international depuis les années 1950, aucune spoliation initiale des palestiniens dans ce projet colonial décidé dans leur dos.
    On comprend bien que l’objectif inavouable est bien de condamner au silence tout discours déplorant le génocide (probable, mais crimes de guerres et épuration ethnique avérée) dans Gaza, comme justifiant les crimes de guerre commis par les membres du Hamas le 7 octobre 2023.
    Ils ont décidé que les sionistes sont chez eux, qu’ils peuvent se torcher avec le droit international aussi longtemps qu’ils le souhaitent, il n’y a donc aucun occupant et aucune résistance possible, ergo terrorisme.
    Ce dirigeant syndical aurait du le savoir.



  • jjwaDal jjwaDal 25 avril 08:53

    Dans une discussion récente, l’économiste Jeffrey Sachs et le géopolitologue John Mearsheimer, tous deux citoyens américains mondialement connus s’accordaient à dire (après examen du second pour un livre récemment paru) que les dirigeants se mentent peu entre eux mais que les dirigeants autocrates mentent sensiblement moins à leurs peuples que les dirigeants de nos pseudo démocraties pour des raisons explicables aisément. Les peuples ne font pas confiance en base aux autocrates et sont incités à vérifier toute information de sa part, quand les peuples « en démocratie » croient en large partie que leurs élus sont là pour défendre leur cause et que leurs médias sont libres et rapportent fidèlement les faits.
    Il n’en est rien bien sûr, mais la légende existe quand elle n’a pas prise dans les Etats ouvertement perçus comme « autoritaires ».



  • jjwaDal jjwaDal 25 avril 08:15

    @alinea
    La notion d’« intérêt national » n’existe plus pour les dirigeants occidentaux, car ils ont renoncé à le défendre. Leurs actes et décisions ne peuvent être interprétables dans ce cadre. Ils ne sont plus que les représentants des factions influentes du moment de l’oligarchie et ne servent que des intérêts de court terme, sans aucun projet au delà. Il y a déjà des centaines de français combattants pour l’Ukraine, y compris sur le sol ukrainien et le seul but d’une annonce officielle d’envoi de troupes est de faire mousser un petit chef de province dans une posture de type « la mienne (de détermination) est plus grosse que la vôtre », c’est tout.
    En opportuniste, il a vu son homologue allemand regarder ailleurs après la destruction de son gazoduc par le chef et s’est dit que la fenêtre d’opportunité pour « prendre la tête » des européens était ouverte. Une forme de « folie des grandeurs » en somme.



  • jjwaDal jjwaDal 24 avril 18:31

    Il a un profil psychologique un peu particulier mais ressemble sur bien des points à la plupart des préfets de région européenne qui se prennent pour des chefs d’Etat en sachant bien que la souveraineté de leur pays est de l’histoire ancienne.
    Comme pour tous les autres il n’est pas plus à ce poste pour améliorer la vie de ses compatriotes, que pour défendre les intérêts d’un Etat disparu, mais bien pour jouer le rôle d’assassin économique afin de conditionner un peu plus la politique interne aux besoins de la finance et de l’industrie.
    Il nous laissera des moments forts comme le jour où il demanda sous le regard amusé des journalistes et ébahi du commanditaire de la destruction du gazoduc « Nordstream 2 » « Joe ? J’ai eu l’émirat du Qatar au téléphone, ils n’ont pas de gaz supplémentaire à nous vendre, on fait quoi ?... » où le jour où Vladimir Poutine le reçu au bout d’une table de 6m de long, en disant long sur la chaude camaraderie et l’esprit de confiance mutuelle entre la direction russe et le personnage.
    J’ai bien aimé aussi une déclaration ancienne où il déplorait qu’on ait encore recours à des archaïsmes comme l’élection pour le porter au pouvoir. Implicitement il semblait regretter le bon temps de la royauté et le dérisoire élément d’incertitude entraîné par le passage par les urnes.
    Si ses employeurs (pas nous bien sûr) n’étaient pas contents de ses services, il n’aurait jamais été réélu.



  • jjwaDal jjwaDal 5 avril 11:48

    L’Ukraine sera un jour membre de l’OTAN. Blinken l’a encore martelé hier. A la Russie de décider de la taille du territoire que sera ce que nous devrons appeler « Ukraine » à ce moment là. Avec les pertes humaines et économiques de la guerre et l’exode massif avant elle et depuis 2004, l’Ukraine actuelle est déjà méconnaissable comparée au pays de 1991 par ex.
    C’est l’unique façon que je vois pour concilier deux positions irréconciliables si personne ne ment (chose discutable côté US).
    Se méfier de la notion de PIB. En PPP (parité de pouvoir d’achat) déjà plus parlant la Russie a une puissance économique supérieure à l’Allemagne, seulement dépassée par Chine, Inde, Japon et USA.
    Mais la PPP dissimule bien des choses, car vous pouvez avoir un PIB reposant massivement sur la prestation de services (financiers et autres) et un reposant sur une puissance manufacturière (capacité à faire des poutrelles métalliques, des produits chimiques, des missiles et des chars, etc).
    Un pays ayant un PIB en « carton pâte » comme beaucoup de pays occidentaux peut se trouver fort dépourvu en cas de conflit armé et l’apothéose aura été de croire qu’on pouvait noyer un poisson dans l’eau, les sanctions économiques ayant échouées partout ailleurs et le principal dépôt de ressources minérales de la planète, potentiellement celui qui aura le pouvoir de nourrir une large portion de la planète, pouvait être étranglé économiquement ?
    A noter que Mearsheimer qui avait prédit cette guerre en 2015 ne voit aucune issue possible au conflit, les deux adversaires s’étant mis dos au mur, et entre deux nations nucléaires c’est la méga boulette. Aucun des deux ne pouvant décamper la « queue basse » on n’est pas à l’abri d’une saison de champignons inattendue.

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