Idées de la Tripartition sociale

Le rapprochement historique en fin d´article avec l´Allemagne de Bismarck ne manque pas d´intérêt.
L´Union européenne est aujourd´hui une confédération d´Etats souverains liés par un traité et il est intéressant de regarder les destins historiques des autres confédérations, notamment dans le rapport avec la monnaie.

- Allemagne : la confédération allemande instituée depuis 1815 fut remplacée par l´Empire en 1871. En 1873 donc création du Mark.
- Suisse : même histoire pour le Franc Suisse, créé en 1848, après la guerre du Sonderbund qui voyait l´instauration d´un Etat fédéral à la place de la Confédération en place depuis 1815 (même si le nom de confédération suisse est resté).
- USA : En revanche c´est inversé pour les USA : le dollar existe depuis 1775 et sera la monnaie de la confédération issue de la guerre d´indépendance. Cette monnaie unique prépare donc 1787 lorsque la confédération deviendra fédération avec l´adoption de la constitution américaine.

Nous sommes donc plutôt dans le cadre américain. La mise en commun de la monnaie précède la mise en place d´un Etat fédéral (ou empire dans le cas de Bismarck) qui est le but réel de la « construction européenne ». Reste ouverte la question si un tel projet pourra vraiment se faire sans l´accord des peuples...

Effectivement le site votewatch n´est pas facile à comprendre et on peut se faire très facilement piéger. Il faut d´ailleurs noter que sur cette résolution il y a eu 7 amendements déposés. Sur le site votewatch ne sont disponibles que les votes sur 4 amendements (dont un 2 fois pour une raison inconnue). On n´a pas non plus accès au vote final.
Finalement il y a au moins 9 votes (7 amendements + 1 doublon + vote final) mais seulement 5 sont disponibles. Les autres ont été réalisés à main levée et leur détail n´est pas disponible. Sur la place d´un village cela paut se comprendre, mais pour une assemblée représentant 500 millions d´européens c´est absolument non transparent. Finalement le citoyen n´a accès qu´à une demi-informatio ce qui est bien pernicieux. Cela donne l´illusion de la transparence mais en réalité c´est opaque.

Il faut être assez au fait des rouages de l´UE pour comprendre toutes ces subtilités et ne pas se faire piéger.

L´article de l´UPR a été basé sur une information inexacte. L´accuser de « mensonge » comme le fait le présent article entend que c´était délibéré. Cela n´engage que son auteur qui devrait cependant en apporter lui-même la preuve, sinon il se rend lui-même coupable de mensonge. La suppression rapide de l´article de l´UPR ne parle en tout cas pas en ce sens.

Surle fond d´ailleurs l´interprétation de l´UPR n´est pas fausse. Les députés Jean-Luc Mélenchon et Younous Omarjee , dégoûtés par ce texte abominable (voir le blog de JL Mélenchon « répugnante matinée au parlement européen : http://www.jean-luc-melenchon.fr/2014/09/17/la-fin-dun-temps/#article6), ont voté systématiquement »Non« à tous les amendements, quels qu´ils soient. Ils ont signifié ainsi leur rejet complet. Accepter de voter »oui" pour un amendement comme l´a fait le FN revient à donner au contraire une légitimité au texte. C´est subtil, mais c´est politique.

« il n’y a strictement aucun lien scientifiquement prouvé entre :

• d’une part la taille d’un pays en population et en superficie,

• d’autre part son niveau de vie moyen par habitant, son taux de croissance et son taux de chômage. »

Avec mes mots : Il y a des gros pays riches et des gros pays pauvres. Il y a des petits pays riches et des petits pays pauvres.

Pourquoi certains sont riches ou pauvres est effectivement une question intéressante et vous l´abordez de facon justifiée. Mais cela ne remet pas en question le manque de corrélation énoncée par F. Asselineau.

Au sujet des accusations de récupération politique ou de populisme : un homme politique sincère peut trés facilement être accusé d´utiliser les techniques employées pour justement singer cette sincérité.
Que chacun se fasse sa propre opinion de la sincérité des propos de F. Asselineau et de la pertinence de la comparaison avec un mouvement fasciste.