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Analis

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  • Analis 13 mars 2012 09:42
    @morice : 

      Merchet aurait mieux fait de se taire. D’abord, sa méthode d’investigation se limite à « j’ai appelé l’Etat français pour lui demander si c’était vrai ». Consternant. Ensuite, le refrain sur la théorie du complot afin de décrédibiliser est juste lui-même décrédibilisé. Même Le Canard Enchaîné parle d’un complot international de barbouzes contre le régime syrien. Et l’argument de « des hommes ne peuvent pas disparaître comme ça car la France n’est pas une dictature », c’est juste incroyablement naïf. Quand on en vient aux services secrets, la France est une dictature comme une autre, l’opacité est de mise, le régime français sait cacher ces informations, aidé par la culture du secret qui règne dans ces milieux. Et même quand on en vient aux civils, il y a des précédents. Merchet semble ignorer que durant la guerre d’Algérie, plusieurs d’entre eux avaient été victimes de disparitions organisées. Les régimes sud-américains allaient prendre exemple sur la politique de leur homologue français.

      Et de façon générale, il faut délibérément s’aveugler pour encore ignorer que les djihadistes soutenus par l’étranger tiennent une place prépondérante parmi la rébellion syrienne.


  • Analis 16 janvier 2012 14:31

    Votre complotisme est particulièrement idiot, votre texte ne sert qu’à la thèse d’une intervention de l’Otan,

    Morice, sans vous en rendre compte, vous dénoncez votre propre hypocrisie. Vous donnez vous-même dans le pur complotisme, en défendant la thèse d’une conspiration du gouvernement syrien, pour le moment bien faiblement étayée. Vous tombez dans le même travers que le gouvernement français et ses médias, eux aussi hypocrites et conspirationnistes sur ce coup. Humour involntaire, aux conséquences cependant particulièrement tragiques.

    Quant aux thèses développées par le réseau Voltaire, oui elles tiennent bien la route :

    http://jacques.tourtaux.over-blog.com.over-blog.com/article-interview-de-francoise-wallemacq-de-retour-de-syrie-90174321.html

    http://mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=27859

    http://www.voltairenet.org/Webster-Tarpley-from-Damascus-CIA

    À moins d’imaginer bien sûr que tous les passants interrogés avaient été mis là par le régime syrien, ce qui impliquerait qu’il avait des milliers de figurants sous la main en parmanence et qu’il en remplissait les rues...



  • Analis 14 décembre 2011 12:58

    Ce que je vois dans cet article, comme dans certaines réponses, c’est une nouvelle démonstration de l’esprit humain à ne se baser que sur des à-priori. Beaucoup d’arguments par exemple qui ne se basent que sur les déclarations des uns et des autres prises comme argent comptant.

    Epstein, Taubmann, le Blackburry, la danse de joie, je l’ai déjà dit, m’en moque. Mais puisque cette affaire n’est pas prêt de disparaître, je me suis décidé à regarder cette vidéo. Alors deux choses, même si elle ne dure que douze secondes, cette danse est intriguante.

    Alors, question : comment Epstein peut-il être débile au point de ne pas faire la différence entre 12 s et trois minutes ? Réponse : parce qu’il est un menteur. D’où nouvelle question : comment peut-il être assez débile pour ne pas comprendre qu’on se rendra compte de la différence ?

    J’ai personnellement deux réponses possibles : Epstein est un roublard, plutôt spécialisé dans la défense des versions officielles. Donc son rôle dans cette affaire serait juste de décrédibiliser la « théorie du complot » tout en se faisant passer pour son défenseur. Tactique de désinformation très classique. Comme ça on ne se focalisera plus que sur le détail des douze secondes au lieu de trois minutes, au lieu de s’occuper de ce que montre la vidéo. Si c’était le but, châpeau, ça marche. Il suffit de lire les articles de Imhotep...

    Deuxième possibilité, le but était de piéger le Sofitel qui niait l’existence de la vidéo.

    Car il ne faut pas oublier que ce qui est « effondré » dans l’histoire, ce sont d’abord les affirmations du Sofitel au sujet de cette vidéo. D’abord, le Sofitel nie son existence. Puis leur version change : la danse de joie des deux vigiles a existé, mais elle n’a duré que huit secondes (erreur d’ailleurs) et était liée à un résultat sportif. Puis quand il a été vérifié qu’il n’y avait eu aucun résultat sportif à ce moment, leur version a encore changé : maintenant ils ne se souviennent plus la raison de la danse. Alors désolé, mais cette démonstration de joie à l’écart nourrit à raison de nouveaux soupçons.

    Et pas la peine de ressortir l’argument « mais ils auraient pensé qu’il y avait une caméra ». Car sinon, on dirait qu’il est anormal que personne n’aurait fait d’erreur, que ce genre d’opération foire toujours etc... Si piège il y avait, il se peut après tout qu’il ait été monté par des pieds-nickelés, oui.

    Pour le reste, il est aussi possible qu’il y avait déjà eu des tentatives qui aient raté. Alors tous ces arguments du genre « mais c’est rop compliqué, ça repose sur trop de paramètres », ne reposent que sur des à priori. L’histoire des machinations politiques est pleine de complots grossiers et brinquebalants, voire improvisés.

    Après, qu’ils aient appris qui était DSK en faisant une recherche google, surtout alors qu’il était déjà venu à plusieurs reprises, ça je n’y crois pas. Ce qui ramène à la question de savoir pourquoi il était à cet hôtel, soit-disant de façon discrète (en tous cas sans garde du corps, ce qui rajoute au bizarre de la chose). Il ne semble pas qu’il y ait d’autres raisons que de rencontrer la mystérieuse femme blonde et peut-être d’autres possibles prostituées. Cela peut paraître étrange, sachant qu’il se savait surveillé. Mais il se peut qu’il considérait le Sofitel comme un endroit sûr. Mais dans le même temps, cela en faisait un endroit idéal pour le piéger. Peut-être justement faisait-il confiance aux dirigeants du Sofitel, mais il aura été trahi.

    Une dernière chose : je peux comprendre qu’on trouve bizarre qu’on ait monté un piège au Sofitel alors que l’affaire du Carlton était prête à sortir. À un moment plus favorable pour la droite qui plus est, alors que le candidat socialiste était déjà en campagne. Mais on a peut-être eu affaire à des exécutnts trop zélés, et il peut y avoir de nombreux candidats pour une machination. Peut-être faut-il regarder du côté du FMI, ou pourquoi pas de cette histoire des lingôts d’or de Fort Knox, voire des Russes.



  • Analis 5 décembre 2011 08:19

    @ Imhotep

    Pour être honnête, je ne m’intéresse pas à Taubmann, que je considère comme un néo-conservateur de gauche. Et guère plus à Epstein. Voir quelqu’un qui pourfend les complots détestés de l’establishment se mettre à jouer à ce jeu est à vrai dire suspect. Cela sent trop la manipulation. Après, DSK ne se reconnaît pas dans leurs écrits ? La belle affaire ! Parce qu’il faudrait croire ce qu’il dit, d’un seul coup ? Après tout, sur quoi repose toutes les théories selon lesquelles s’il était nu, c’est parce qu’il sortait de la douche, si ce n’est ses dires ?

    Quant au groom il ne peut savoir si la chambre est occupée si DSK n’a pas mis do not disturb et si à 12 h 06 il est dans la salle de bain à l’opposé de l’appartement et s’il a appelé : « service d’étage » et que personne ne répond et que, en temps normal, la chambre doit être vide.

    Il serait entré parce que Strauss-Kahn n’avait pas mis l’écriteau, et qu’il n’avait pas eu de réponse du service d’étage ? Faute déjà de sa part. Et justement, le rôle du groom, s’il n’était pas sûr avant d’entrer, était bien de s’assurer que la chambre était effectivement libre avant d’envoyer une femme de chambre faire le ménage. Là, c’était vraiment une lourde faute professionnelle (et a-t’il été sanctionné ?).

    Quant à se dire zut, il s’en tape complètement il se croit immortel et impunissable si ce viol est réel. Il a eu Banon : pas de conséquences, il a eu Piroska Nagy : pas de conséquences, il a voulu violer Béa : pas de conséquences, affaire de la cassette Méry : pas de conséquences, affaire Lagerfeld : pas de conséquences, affaire de la MNEF : pas de conséquences, alors se croyant presque Dieu il a dû juste avoir un moment de panique : départ précipité

    Quand à dire qu’il a voulu violer Béa, non, on ne sait pas. Attention, il faut être très précis quand on fait ce type d’affirmation, de l’analyse de l’écoute en question, la seule chose qu’on peut déduire c’est qu’il a été violent avec elle. Et il ne vous échappera pas que dans dans tous les cas où il aurait été violent avec des femmes, il était toujours dans des conditions où il n’avait rien à craindre. La call girl violentée selon les dires de Mme Manhattan (qui ne sont là encore que des dires), il savait qu’elle ne pourrait pas porter plainte, car cette activité est illégale aus USA. L’affaire de « Béa », dans le contexte où elle se passait, il savait là aussi qu’elle ne dirait rien. Tristane Banon, c’était dans un appartement à sa disposition, il lui était facile de tout effacer.

    C’est donc un homme qui prenait toujours ses précautions, qui savait que son pouvoir avait ses limites (le boulet était passé près avec l’affaire Pyroska Nagy, affaire qu’on peut d’ailleurs rattacher au harcèlement sexuel, mais pas à un viol ou à une agression sexuelle). Pas un homme qui se prenait pour Dieu. Mais là, allez savoir pourquoi, il faut qu’il viole la première femme qui lui tombe innopportunément sous la main, à la sortie de la douche. Son départ précipité ? Oui, cela voudrait donc bien dire que juste après l’acte commis, il se rendait compte que ce n’était pas bien de faire ça. Juste après. Vraiment trop bête. C’est bien un indice sérieux qu’il y a eu quelque chose d’anormal. Un piège, c’est l’explication la plus simple.

    Et on sait que DSK avait un moyen bien plus simple d’assouvir ses pulsions, le recours aux prostituées, relativement sûr parce qu’elles ne parleraient pas. Il est à peu près établi qu’il ne se privait pas de l’utiliser. Et à New York même, ce que vous savez, comme le montrent vos références à Mme Manhattan. Et sans doute à Washington à l’hôtel W., très peu de temps encore avant l’affaire du Sofitel :

    http://www.lexpress.fr/actualite/societe/justice/l-effarante-double-vie-de-dsk_1051098.html

    Mais cela, vous le savez, pour en avoir déjà parlé en long et en large. Et mieux encore, probablement au Sofitel même, la veille de l’affaire. La femme blonde, dont on avait parlé un temps, et qui a disparu de l’actualité :

    http://www.lemonde.fr/dsk/article/2011/11/30/les-avocats-de-diallo-s-interessent-a-la-mysterieuse-femme-blonde-au-sofitel-avec-dsk_1610957_1522571.html

    Mais là encore, allez savoir pourquoi, alors qu’il a accès à tout ce qu’il lui faut pour assouvir ses pulsions, il va violer la première femme de ménage qui lui tombe sous la main. En fait, toutes ces histoires rendent plus vraisemblable que c’est un coup monté.



  • Analis 2 décembre 2011 13:39

    Mais tout cela est faux. Le groom entre en demandant s’il y a quelqu’un et ne va pas jusque dans la salle de bain vérifier. Les affaires de DSK peuvent être dans la chambre et donc hors de vue de là où va le groom. Il est 12 h 06 et en théorie la chambre doit être vide. Du reste le groom, qui n’est pas la femme de chambre débarrasse que le client soit là ou non sauf s’il y a un do not disturb accroché à la porte et alors il n’entre pas. Donc il n’a pas à aller vérifier dans la salle de bain. Vous confondez débarrasser le petit déjeuner et faire le ménage. La première opération ne nécessite pas l’absence du client la seconde si. Vous êtes complètement à côté de la plaque ou vous n’avez jamais été de votre vie dans un hôtel.

     

    J’ai été dans plein de types d’hôtels différents, mais non, ça ne va toujours pas. Il passait devant la chambre, aurait donc dû remarquer qu’elle n’était pas libre. Et ça n’explique toujours pas sur quoi il se basait pour croire que celle-ci était libérée (pas le fait que la clef avait été rendue), ni pourquoi il a dit à N. Diallo qu’elle l’était, commettant une grave faute. C’est toujours la même chose, soit il était vraiment stupide, soit il voulait se faire renvoyer.

    Et vous ne répondez pas non plus à cet autre point : le comportement général de Strauss-Kahn. Avant, pendant et après. Ce qu’on nous essaie de nous vendre, c’est l’idée d’un DSK qui viole une femme et se réveille juste après en se disant « ah mais tiens zut, j’aurais pas dû faire ça, c’est con, je vais avoir des ennuis ». C’est ridicule. Même si on n’accepte pas qu’il ait appelé sa femme juste après en disant qu’il avait des ennuis à New York, ça ne tient pas debout. À moins qu’il ait eu envie de s’autodétruire et de s’envoyer en prison. Très peu probable, quand même, et ça ne colle pas avec son comportement plus tard. La seule hypothèse cohérente, c’est qu’il a pensé faire dans cette chambre quelque chose pour laquelle il ne serait jamais inquiété. Pas le viol d’une femme, car ça c’était un aller simple pour la prison. Il fallait qu’il se croit protégé. Là encore, l’hypothèse d’une rencontre arrangée, ou qu’il croyait arrangée, est de loin la plus cohérente, la plus parcimonieuse.

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