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Antoine Vielliard (Saint-Julien-en-Genevois)

Antoine Vielliard (Saint-Julien-en-Genevois)

 
Après des études secondaires au Juvénat à Ville-la-Grand et au Lycée des Glières à Annemasse, Antoine Vielliard a fait des études de math appliquées à l’Université Paris IX-Dauphine et de management à l’École Supérieure de Commerce de Paris.
Il a travaillé pendant 15 ans dans des multinationales de la finance et du marketing à Paris, Bruxelles, Singapour et Genève (comme travailleur frontalier) pour acquérir de solides compétences en finance, communication, gestion de projet et management.
Dès l’âge de 18 ans, il s’est engagé en politique, à l’UDF devenue ensuite Mouvement Démocrate et composante actuelle de la majorité présidentielle. Il a toujours été fidèle aux valeurs européennes, libérales et sociales du Centre et a notamment pris une part active dans la campagne pour le référendum sur le traité constitutionnel européen.
À 40 ans, il a fait le choix de consacrer ses compétences à l’intérêt général en devenant Conseiller Départemental de Haute-Savoie puis Maire de Saint-Julien-en-Genevois. Il a étudié les institutions locales et nationales et aguerri par son parcours dans le privé, il a eu comme objectif principal de contribuer à l’amélioration de l’efficacité de la dépense publique.
Il a réussi à doubler les projets d’investissement de sa commune sans augmenter les impôts des citoyens. Très impliqué dans les relations transfrontalières, il a largement contribué à faire prendre conscience au Canton de Genève des effets de sa pénurie de logements sur l’immobilier du Genevois français, et ainsi entrainer le doublement de la production de logements en Suisse en quelques années.
Il connaît particulièrement bien les enjeux transfrontaliers liés au chômage, au télétravail, au report de la scolarisation des élèves genevois sur les communes frontalières, au problème des faux résidents ou encore à la discrimination à l’embauche des frontaliers. Il est souvent intervenu pour le maintien de la gratuité de l’autoroute A40 entre St Julien et Annemasse.
Acteur de la transition environnementale, ses réalisations concrètes sont très nombreuses (doublement du nombre de points de collecte de tri sélectif, promotion du compostage, gestion différenciée des espaces verts et programme pluriannuel de plantation d’arbres, extinction de l’éclairage public nocturne, doublement de l’offre de transports en commun, réalisation d’itinéraire cyclables et pédestres, isolation des bâtiments et approvisionnement de la commune en énergie renouvelables) et témoignent de son engagement.
 

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  • Premier article le 08/11/2006
  • Modérateur depuis le 10/09/2007
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Derniers commentaires



  • Bonjour,

    Departements et communes ont une entiere liberte sur leur budget... dans la limite de l’equilibre budgetaire. Or les departements doivent financer les routes, les colleges et l’aide sociale et leurs charges sont a la hausse alors que leurs ressources (notament droits de mutation et dotation de l’etat) sont stables ou decroissantes. Les departements ont de moins de marge de manoeuvre.

    Les communes frontalieres en on un peu. Le gros de leurs charges sont les traitements des fonctionnaires : services techniques, administration, assistantes maternelles et scolaires, services sociaux, services culturels et sportifs. Meme si elle consacrait la totalite de leur budget.. cela serait encore insuffisant pour financer les montants des infrastructures dont on parle (le CEVA coute plus d’un milliards d’euro, le budget de la ville de St Julien est de 12 millions d’euros !).

    Mais surtout, autant les Genevois ne veulent pas financer d’infrastructures en France.. autant il est comprehensible que les Francais ne souhaitent pas que les impots payes par les salaries en euros ne servent a financer des infrastructures pour les residents Genevois qui importent la pression fonciere ! Les charges d’infrastructures transfrontalieres doivent etre finances par les ressources transfrontalieres que sont les impots a la source. Le montant total de l’impot a la source paye par les frontaliers (qq soit leur nationalite) s’eleve a un peu moins d’un milliard de CHF par an ! Un montant egal a peu de choses pres au montant total de la somme des budgets des 125 communes du Genevois francais !!!

    Cordialement,

    Antoine Vielliard



  • Totalement d’accord avec ce qui est souligné : la nécessité de réussir ensemble dans un développement qui préserve aussi la qualité de vie de tous les habitants.

    Cordialement,

    Antoine Vielliard



  • Bonjour,

    Effectivement on peut aussi considerer qu’en faisant venir 15 000 personnes par an a coup d’exoneration fiscale et en ne construisant que 1230 logements par an Geneve n’est pas responsable de l’exode massif de la jeunesse genevoise.

    On peut aussi considerer que Geneve expulse sa jeunesse en ne se souciant pas des consequences des incoherences de ses politiques.

    Cordialement,

    Antoine Vielliard



  • Bonjour,

    Voila les reponses a vos questions :

    1) Selon les limites posees par le projet d’agglomeration franco valdo genevois et en terme de population - ce qui est habituellement le critere principal selon lequel les agglomerations sont classees, meme s’il peut y en avoir d’autres.

    2) La pression fonciere resultant des incoherences entre la politique economique expansionniste et la politique fonciere restrictive conduit la jeunesse genevoise a n’avoir plus les moyens de se loger dans le canton. Elle est contrainte malgre elle a aller se loger dans le Genevois francais, alors que l’espace abonde dans le canton de Geneve (notamment plus de la moitie de l’espace urbanise utilise par l’habitat individuel ou encore la moitie des chambres qui sont innoccupees - source OCSTAT). Cela porte en soi les germes d’un conflit de generation car il est probable que cette generation marginalisee demendra un jour des comptes a la generation qui a refuser de construire des logements pour eux.

    Les tensions sociales sont particulierement forte entre chomeurs genevois et travailleurs frontaliers -faut il rappeler les slogans electoraux xenophobes du MCG et de l’UDC qui ont fait le tour des medias europeens ? IL y a aussi de fortes tensions sociales entre les salaries en euros et les citoyens suisses qui s’installent dans le Genevois francais.

    Perly Certoux est utilise a titre d’exemple. Mais la situation est la meme dans toutes les communes de la campagne genevoise. La commune de Troinex a mis en place des mesures restrictives sur le trafic de transit qui devient insupportable. Les maires menaces de fermer les petites douanes. Nul part ailleurs au monde une campagne est traversee par le trafic pendulaire des personnes qui habitent en peripherie de la ville simplement parce que partout ailleurs au monde la peripherie est situee entre la campagne et la ville.

    L’agglomeration va a sa perte car les dernieres projections de population conduisent a ce qu’il y a 358 000 habitants supplementaires soit l’equivalent de deux fois la seule ville de Geneve en plus dans la region. Cela equivaut a environ 200 000 voitures supplementaires... soit 800 km de bouchons. Cela devrait permettre de clarifier la perte vers laquelle se dirige Geneve.

    Les autorites francaises developpent les transports en communs. Pour prendre l’exemple de la ligne de bus qui va a St Julien ses capacites ont ete augmentees de 50% en decembre dernier. Cela devait suffir pour les 7 prochaines annees mais c’est deja sature. Le CEVA est un projet important egalement.. mais au cours des 16 annees de son elaboration puis de sa construction Geneve aura exporte plus d’habitants que le CEVA ne pourra en transporter. Les projets de transports en commun ne pourront donc jamais rattrape l’exode massif de population. Par ailleurs, il ne sera jamais viable de financer des transports en commun qui doivent traverser une campagne peu habitee..

    Le bon sens consiste a avoir des politiques economiques et urbaines coherentes. Il n’est ni deplace ni incorrect de souligner que Geneve une politique economique aussi expansive que Singapour mais une politique urbaine aussi restrictive que le Gros de Vaud. Cela n’a aucun sens.

    Enfin la reponse a votre derniere question est dans la derniere phrase du texte.

    Cordialement,

    Antoine Vielliard

    PS : personnellement je n’ai pas replie votre commentaire.



  • Bonjour Monsieur,

    Personne n’en appelle a l’UE.. mais l’UE se mele de d’elle meme de la question car elle est une autre victime collaterale de la politique d’exoneration fiscale de Geneve. Ce sont plusieurs dizaines de milliards d’euros d’impots sur les societes qui sont perdus par les Etats membres de l’Union et contribue a les precipiter dans la faillite.

    L’UE accepte la concurrence fiscale entre etat, mais juge illegitime dans le cadre des traites existants qu’un etat partenaire puisse offrir des conditions fiscales derogatoires aux entreprises des autres etats sans les proposer a ses propres entreprises.

    Le canton de Geneve sait deja que les jours de sa politique economique exogene sont comptes et prepare des scenarios alternatifs. Ces scenarios limiteront sans doute l’afflux massif de population et les nuisances correspondantes. Mais vu la degradation rapide de la qualite de vie il est urgent que cesse ces politiques absurdes.

    Pour ce qui est du CEVA, la France doit effectivement tenir ses engagements. Pour ma part je milite pour qu’elle ne le fasse que lorsque Geneve tiendra les siens sur la construction de logements. Il est absurde d’investir plus d’un milliard d’euro pour construire un RER et en meme temps de le rendre inutile en expulsant plus d’habitants que ce RER ne pourra en transporter.

    De maniere plus generale il est evident que les montants necessaires pour financer les infrastructures de l’agglomeration genevoises depasse tres tres largement les ressources disponibles des collectivites francaises. La repartition des charges doit etre identique a la repartition des ressources.. or 80% des ressources transfrontalieres sont convervees par le canton et seuls 20% reverses aux communes francaises. (je viens de publier une analyse des ressources publiques sur mon blog aujourd’hui).

    Cordialement,

    Antoine Vielliard

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