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anvil mac lipton

anvil mac lipton

Ingénieur spécialisé dans le développement en langage Ada et le trafic Aérien, je suis aussi médiéviste, cuisinier amateur, joueur de diplomatie (« diplomacy », le jeu de plateau) et lecteur boulimique.
J’estime néanmoins que le champ d’intérêt de chacun doit être le plus vaste possible, et j’essaie donc d’aller voir « de l’autre côté de la barrière ».

Au point de vue de mon comportement, je suis abrupt et direct, on peut me considérer comme un « barbare cultivé », c’est à dire que je tape fort, vite, mais que je sais quand même faire des longues phrases.

Tableau de bord

  • Premier article le 02/01/2008
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Derniers commentaires



  • anvil mac lipton anvil mac lipton 19 août 2010 17:35

    Une fois n’est pas coutume, Calmos, je suis aprfaitemetn d’accord avec votre remarque de bon sens : « Pourquoi n’a-t-il pas tiré en l’air ? » au lieu de tirer sur les deux jeunes filles ?
    Ou pourquoi n’a-t’il tout simplement pas téléphoné à la police ?



  • anvil mac lipton anvil mac lipton 19 août 2010 17:33

    Monsieur Vanneste,
    Je suis très loin de partager toutes vos idées, mais j’ai pu par le passé apprécier certains de vos positionnements (par exemple sur hadopi, où vous demandiez des mesures applicables en pointant du doigt l’incohérence du projet de loi, je vous avais envoyé un mail de félicitations).

    Ici, par contre, je crois que vous faites fausse route.
    En effet, le problème ne se situe pas sur la décision de la police ou de la Justice, mais bien dans l’usage de l’arme à feu. En France, la possession d’armes à feu n’est encore pas suffisament rrèglementée. Pourquoi donc monsieur Galinier avait-il une arme chez lui ?
    Avait-il été menacé dans sa vie ?

    Le droit à la propriété n’est pas un droit de tuer, et ne saurait être une circonstance atténuante de quelque manière que ce soit pour une personne ayant tenté de (ou réussi à ) tuer une (ou plusieurs) autre(s) personne(s).
    Lorsque vous prétendez que monsieur Galinier est plus victime que coupable, vous faites à mon avis une erreur magistrale (sans mauvais jeu de mot sur la Justice).

    Par contre, il me semble que vous avez raison de pointer certaines incohérences quand à la remise en liberté de certains autres prévenus dans d’autres affaires, et sur le fait que ce monsieur pourrait être remis en liberté sous certaines conditions (devoir pointer au commissariat, interdiction de port d’arme, etc.) en raison d’éléments incitant à penser qu’il ne tentera pas de se soustrairte à la Justice.

    Les vrais problèmes dans tout ça sont :
    - l’engorgement des tribunaux,
    - la baisse des effectifs de police de proximité, ceux qui préviennent les délits, ne serait-ce que par leur présence,
    - la tolérance quand à la possession d’arme à feu en raison d’une tradition cynégétique en France.

    Indépendamment de mon désaccord avec vous quand à certains points de ce problème, je salue en vous un homme politique assez moderne pour publier sur internet, et pour accepter le débat avec les internautes. Y compris au risque de bousculer vos opinions et de vous en faire changer. En espérant y arriver :)



  • anvil mac lipton anvil mac lipton 19 août 2010 17:20

    « Il faudrait élire les juges » ?
    Non, car comme aux Etats-Unis (dans les états où les juges sont élus), les juges iraient alors dans le sens de l’opinion populaire, et non dans celui de la Justice. l’élection des juges est l’un des leurres d’un mouvement vers un plus grand équilibre de la Justice.

    Il est certain que le mode de nomination des juges est problématique, mais le principe de l’élection reste discutable. Si la Constituante de 1790 statue sur l’élection des juges, c’est pour briser la transmission héréditaire des charges de justice et, dans une moindre mesure, d’assurer la représentativité des juges. Ce principe est (en partie) respecté par la désignation des jurés d’assise. De 1802 à 1882, il n’y a plus d’élection des juges.

    Le pouvoir judiciaire est un pouvoir indépendant (enfin, qui doit l’être) du pouvoir legislatif et du pouvoir exécutif. En venir à l’élection des juges reviendrait à redonner aux partis politiques la main sur le judiciaire, car aucun candidat indépendant ne pourrait assurer un financement suffisant d’une campagne électorale. Et certaines décisions seraient biaisées par la volonté de se faire réélire d’un magistrat (voir par exemple l’absence de hausse d’impôt locaux les années précédant une échéance électorale).
    Actuellement, les juges sont recrutés par concours. Que certains juges ne soient pas assez « compétent », ou non responsables de leurs décisions erronées (c.f. Outreau) sont certes des problèmes auxquels il faudrait apporter une solution. Mais plutôt que d’en passer à une modification populiste qui serait préjudiciable d’une part à l’égalité devant la loi (selon qu’on serait jugé à Marseille, à Lyon ou à Paris, on serait condamné diversement) de tous les citoyens (de nationalité française ou non) et d’autre part à la qualité du travail judiciaire (les magistrats restent longtemps en poste et se spécialisent), il faudrait plutôt créer des organismes indépendants (de la magistrature) de contrôle de l’activité judiciaire, comme la CNDS dans le cas de la police.

    Par contre, afin de rendre le parquet indépendant de l’exécutif, il serait peut-être intéressant de faire élire les procureurs, que ce soit au suffrage universel direct ou à un suffrage indirect (comme les sénateurs).

    Enfin, ça ferait valablement l’objet d’un long débat en soi, car effectivement, al situation actuelle de la Justice en France n’est pas forcément satisfaisante.



  • anvil mac lipton anvil mac lipton 28 juillet 2010 15:39

    Il n’y a pas d’armes « civiles ». les armes sont faites pour tuer, elles n’ont rien d’inoffensif.

    Au dela de cette reaction épidermique sur le qualificatif de « civil » pour les armes, je tiens à dire que l’article est biaisé et pue la préparation électoraliste à plein nez. Le débordement de la violence, partout en France, est le constat de l’échec d’une politique sécuritaire repressive sans accompagnement préventif autre que l’incarcération, la « mise en cage ».
    Nous avons eu, à droit ou à gauche, des ministres de l’intérieur compétents. Malheureusement, la personne en charge de la sécurité intérieure depuis 2002 n’a pris quasiment que des décisions à visée purement électoralistes sans prendre en charge la réalité du problème. Une seule chose pourrait être portée à son crédit : la diminution du nombre de morts sur les routes, et encore, c’est un vol médiatique d’une idée de Gilles de Robien, qu’il n’a pris au bond que lorsqu’il a vu que c’était accueilli plutôt favorablement,e t que les premières expérimentations en avaient montré l’impact positif.

    Alors oui, l’insécurité devient un problème chaque jour plus important. Mais pour avoir vécu - et pour vivre - dans des quertiers dits « sensibles », la progression de l’insécurité réelle n’a pas de communbe mesure avec la progression de la médiatisation de l’insécurité dans les médias - y compris ici. Et alors qu’auparavant je m’adressais avec tranquilité aux policiers pour demander mon chemin, ou lorsque j’avais un souci, j’évite maintenant de le faire de peur de me retrouver en garde à vue, avec une plainte pour « outrage » sur le dos.

    La sécurité, c’est un grave problème, mais un proverbe sioux dit « fou est le chasseur qui se contente d’une seule flèche pour chasser le bison dans la prairie »... A n’imaginer qu’une seule façon de traiter les problèmes de sécurité, on se retrouve nez à nez avec un bison que d’autres flèches auraient pu arrêter...



  • anvil mac lipton anvil mac lipton 4 avril 2009 15:15

    Ahem.
    En fait, c’est effectivement un posson d’avril, puisque dans "Le Monde" de vendredi, Jean-Paul Cluzel lui-même indique que c’est Jean-Luc Hees (qui doit jubiler compte tenu de la rivalité entre ces deux personnes marquantes de la radio) qui a été nommé pour le remplacer.
    Je ne suis pas sur que le déversement de haine primaire et de positions aussi éloignées du sujet initial fasse beaucoup avancer les choses.
    Il est rare qu’un simple chroniqueur d’une chaine radio devienne, même par décret présidentiel, le directeur du groupe chapeautant cette chaîne.
    La tâche d’un directeur de radio est toute autre que celle d’un directeur de publication, ou d’un journaliste. Une simple reflexion à froid pouvait montrer le ridicule de cette information. Si le fait de confier une émission à Val aurait pu être crédible, lui confier la direction du groupe Radio-France ne l’était pas.
    Nonobstant, je n’apprécie guère les position de Philippe Val sur de nombreux sujets, je me retrouve par contre de son avis sur d’autres. Je suis lecteur hebdomadaire tant de Charlie-Hebdo que de Siné-Hebdo, et on ne saurait limiter chacun de ces deux hebdomadaires à la personnalité controversée de leurs directeurs de publication respectifs.


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