@Spartacus L’impôt sur la fortune immobilière ou, plus simplement et largement, la taxe d’habitation et la taxe sur le foncier bâti dont les assiettes ont été très mal calculées et réparties ?
@Nain Solent Assurément des familles sont bien possessionnées. Ceci dit, les décasages sauvages - rares mais relayés par la presse - impliquent des dizaines de familles villageoises. A Mayotte, il y avait peu d’habitants naguère : 32600 en 1966 sur 374 km². Les Mahorais possédaient de vastes espaces subdivisés entre des enfants nombreux. Le parcellaire est aujourd’hui émietté. Les collectivités territoriales peinent à rassembler le foncier nécessaire aux aménagements. Ensuite, il n’est pas sûr que l’avis du tribunal, de la police et de la mairie suffisent à régler la question des nombreux squatteurs comme en témoigne la longue affaire de la famille Batrolo, en justice : http://lejournaldemayotte.com/societe/occupation-illegale-union-de-deux-collectifs-autour-du-cas-batrolo-a-kaweni/
@zygzornifle Ce n’est pas si simple. Les Mahorais et autres Français sur place vivent correctement grâce aux dotations de l’Etat. Ce n’est pas une exploitation pure et simple. Mais les sommes versées par l’Etat ne sont pas toutes dépensées dans le sens de l’intérêt général et se diluent dans une immigration massive actuelle qui empêche d’investir sur un moyen terme.
@Luc-Laurent Salvador En effet la question du droit du sol mérite un débat national et une action rapide à Mayotte. L’article ci-dessus n’en traite pas qui ouvre une lecture moins fréquente, ces temps-ci, sur les forces économico-mafieuses en présence dans l’archipel. ++
@Matlemat En effet, il n’y a pas opposition entre les deux interventions. C’est bien parce qu’un robinet coule que l’immigration déboule et que des groupes font des marges. La démocratie consisterait à rendre public l’usage de ce robinet et à en conditionner l’accès pour qu’il puisse perdurer.