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Arnold

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  • Premier article le 15/11/2017
  • Modérateur depuis le 23/11/2017
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Derniers commentaires



  • Arnold Arnold 4 juin 2019 20:56

    @Ruut,
    vos assertions sont plus que recevables, néanmoins vous dressez la moral de certains africains, cela ne peut participer au fait que nombre de pays sous la zone CFA n’arrivent pas à se développer. Un fait implacable, la majorité des dirigeants en place sont des dictateurs protégés par la France, ce qui n’aide pas 



  • Arnold Arnold 4 juin 2019 12:17

    @foufouille,
    merci foufouille pour ton éclairage, ta démonstration a finie par me gagner. Aussi je m’incline, tu as certainement raison. Dommage que tu sois pas africain tu ferais infailliblement un EXCELLENT chef D’État.
    Bonne continuation !! 



  • Arnold Arnold 4 juin 2019 11:09

    @Alexis,
    pour vous faire part un peu plus en détail des inconvénients liés au franc cfa

    Le principal inconvénient est celui de la dépendance monétaire : le système du franc CFA prête le flanc au procès en néocolonialisme, du fait notamment de l’obligation de déposer 50% des réserves au Trésor français, même si ce dépôt ne rapporte rien à la France, qui les rémunère aujourd’hui au-dessus des taux du marché.

    Peut-on en l’état admettre que, ces dépôts « privent les pays concernés de liquidités » et leur fait perdre une partie de leur « souveraineté ». "Vous imaginez la banque centrale européenne déposer 50% de ses réserves à Washington ? Cela paraît impensable", il s’impose de le reconnaître.

    Autre problème : les gouverneurs de la BCEAO et de la BEAC n’ont pas les coudées franches pour faire varier le cours de leur monnaie, la parité avec l’euro les obligeant à calquer leur politique sur celle de la BCE. "Le sort du franc CFA se décide à Paris et à Francfort. Or les priorités pour l’Europe ne sont pas celles des pays africains", qu’y a-t-il de nazi noir à le dénoncer.

    L’arrimage à l’euro, enfin, fait subir au franc CFA les fluctuations de la monnaie européenne. Avec des conséquences parfois néfastes pour les exportations des pays de la zone, du moins quand l’euro est fort -



  • Arnold Arnold 4 juin 2019 11:00

    @Alexis,
    c’est toujours intéressant d’avoir une contradiction quand bien même qu’elle viendrait à manquer d’objectivité. Pensez-vous vraiment être au fait de ce qui se passe en Afrique sous prétexte que vous y avez été un certains nombre de fois ???
    Si cela suffit pour se faire un opinion des us en place depuis des décennies, alors vous avez certainement raison. Je pense néanmoins qu’il faille dépasser votre vision. Je ne peux vous en tenir rigueur en l’espèce, parce que tout est fait pour vous obscurcir l’esprit et force est de constater que cela fonctionne à merveille, peut-être un peu moins qu’à l’endroit de fouifouille qui me traite de nazi noir, je suis catastrophé de lire ses propos. Cela prouve juste une chose et celle-ci est factuelle, c’est un négationniste définitivement . Pour revenir à notre sujet.

    Créée en 1939, la zone franc est un espace économique et monétaire d’Afrique subsaharienne, où vivent quelque 155 millions d’habitants. Deux sous-ensembles la composent : l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) et la Communauté économique et monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC).

    La monnaie commune à cette zone est depuis 1945 le « franc CFA » (signifiant « franc de la communauté financière africaine » dans l’UEMOA et "franc de la coopération financière en Afrique centrale« dans la CEMAC). Le »CFA", autrefois arrimé au franc français, est aujourd’hui lié à l’euro par un système de parité fixe.

    La zone franc comprend 14 pays d’Afrique subsaharienne : 8 membres de l’UEMOA (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal, Togo) et 6 de la CEMAC (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée-équatoriale, Tchad). Ces deux zones ont chacune leur banque centrale, basées à Dakar (BCEAO) et Yaoundé (BEAC).

    La zone franc compte par ailleurs un quinzième membre, l’archipel des Comores, dont la monnaie a toutefois une parité différente de celle des 14 autres pays, ainsi que la France, liée statutairement à l’ensemble de la zone.

    Comment fonctionne le système ?

    Du fait de sa parité fixe, la valeur du franc CFA évolue de façon parallèle à celle de l’euro. C’est Paris, à travers un accord de coopération monétaire, qui garantit la convertibilité du franc avec la monnaie européenne, de façon illimitée.

    En contrepartie, les banques centrales de la zone franc doivent déposer 50% de leurs réserves de change auprès du Trésor français, sur un compte dit « d’opérations ». En 2015, le dépôt de la BEAC et la BCEAO dans les coffres du Trésor représentait environ 14 milliards d’euros.

    Comment développer un politique économique digne de ce nom avec de telles assujettissements, vous voyez bien que c’est contrariant à souhait

    Soyons clair, je ne dis pas que tout est la faute de la France, mais bien évidemment qu’elle participe par sa politique envers l’Afrique à capitaliser plutôt ses intérêts qu’à faire en sorte que les pays liés au franc cfa puissent sortir de son étreinte.

     



  • Arnold Arnold 4 juin 2019 09:37

    @foufouille
    voilà une ébauche de vérité que cela vous plaise ou non. Les relations économiques entre la France et l’Afrique sont caractérisées par une pluralité de facteurs liés à l’évolution des économies française et africaine mais
    également au passé historique colonial et postcolonial.
    Elles tendent à se relâcher en relation avec la marginalisation
    économique de l’Afrique et la concurrence des nouvelles puissances asiatiques, et avec la réorientation de la France vers l’espace européen et mondial. En même
    temps, la France reste au cœur de l’Afrique par sa présence militaire, culturelle, géopolitique mais également par ses intérêts économiques et le rôle des réseaux. On observe également un certain découplage entre les
    intérêts économiques et les enjeux géopolitiques dans la tradition de l’époque coloniale où dominait un capitalisme rentier bénéficiant des protections alors que le capitalisme dynamique s’investissait ailleurs. Durant la Guerre froide, la politique économique de la France vis-à-vis de l’Afrique subsaharienne reflétait, dans la tradition gaulliste, l’importance géopolitique que Paris attachait à cette région.

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