Très triste. NON, le cinéma ne s’adresse pas qu’à l’hémisphère droit, les émotions. Sinon point de Verhoeven, de Cronenberg, de Leone ou de Scorsese, de Fritz Lang ou de Bergman. Le cinéma n’est pas une simple histoire dans laquelle on se plonge, ce sont souvent des plans avec un sens (y compris dans les films américains), une séquence qui bouleverse le propos, un cadrage qui remet tout en question.
Il n’y a rien d’involontaire dans la présence de la Lune à ce moment. Vous confondez la narration et le scénario : ces deux moments n’arrivent pas forcément en même temps.
Aussi, il se trouve que cet épisode de l’empire maya (c’est bien les mayas) est relayé par beaucoup d’historiens du sujet, à savoir une longue période de sacrifices humains alors que l’empire décline. Ce moment coïncide avec l’arrivée des premiers conquistadors, les deux se sont certainement croisés, il est donc évidement et légitime qu’un artiste s’en serve pour un lourd et intelligent parallèle avec notre époque, que votre cerveau vous aurait permis de comprendre, eussiez-vous pensé qu’il fût utile pour comprendre l’art.
Il s’agissait bien des mayas, très chère, n’en déplaise à ton mépris des « étatsuniens ». Mel Gibson a raison, pas ce « journaliste » de pacotille.
Si vous êtes suffisamment sotte pour aller voir un film historique pour sa reconstitution, oubliez Ridley Scott et consors, ce sont des artistes, ils ne sont pas là pour vous faire plaisir mais pour utiliser un décor fantasmé pour toute autre chose : l’art, un contexte au service d’une histoire fictionnelle et d’un propos. Vous n’avez certainement rien compris à Titanic non plus.
@mamgael Merci de rétablir les choses et de remettre les choses sur le plan de l’art. Au passage, il n’y a pas d’erreur chronologique, la rencontre entre les deux mondes est plus que probable.
Bah non justement, la fin de l’empire est arrivée vers 1490-1500 et s’est accompagnée d’une
énorme séquence de sacrifices, alors qu’arrivaient les conquistadors.
Ensuite rien ne dit que le héros ne va pas mourir : et surtout vu la conclusion du film, il semble évident que de toute façon la question n’est plus là, d’où la force du film : le type se bat tout du long pour sa survie, pour se rendre compte que de toute façon il ne s’en sortira jamais, car d’une barbarie il passera à une autre.