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Blé

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  • Blé 8 mars 2008 16:30

    Je cite :

    "Si l’on analyse trois pays, les Etats-Unis, le Japon et la France au niveau de l’adéquation entre leur culture et leur fonctionnalité, on remarque que l’on a trois modèles différents."

    Fonctionnalité : Caractère de ce qui est fonctionnel, de ce qui répond à une fonction déterminée selon la définition du Robert.

    [...] par mon travail quotidien de reproducteur de l’ordre du capital, je suis volontairement ou non, associé à la domination qu’exerce ce capital du centre sur les peuples de la périphérie. La fonctionnalité marchande du capital définit mon identité social. de jean Ziegler, main basse sur l’Afrique

    La fonctionnalité marchande détermine l’identité sociale d’un individu aux Etats-Unis, au Japon, en France quelque soit le modèle culturel et religieux.

    Pour moi le problème ne se situe pas au niveau du modèle mais de l’original. Si en Europe, le développement du capitalisme a été plus ou moins limité, dans le nouveau monde, il n’y avait plus d’entraves . Le capitalisme ne peut fonctionner que sur l’exploitation et la confiscation des richesses produites par ceux et celles qui subissent le capitalisme, les formes qu’il prend deviennent secondaires.

    L’idéal pour mon pays, ce serait qu’un idéal de société où l’être humain serait le centre soit partager par le plus grand nombre ce qui n’est pas le cas. Quand le peuple vote autrement que par sa fonctionnalité du modèle supposé , l’élu trahit le peuple sans état d’âme.

    Engraisser les multinationales et les rentiers comme avenir n’est pas un idéal très exaltant pour la jeunesse. Réduire les êtres humains à n’être que des rouages d’une économie mortifère a de quoi déprimer les plus optimistes.

    La seule autre voix possible est une décroissance maitrisée et une remise en cause de l’exploitation sans limite des ressources de la planète et du travail humain.

     



  • Blé 8 mars 2008 14:57

    Les espaces de liberté pour que la parole citoyenne circule existent bien mais ils restent invisibles car ils ne sont pas médiatisés et c’est peut-être cela qui fait leur succès.

    En 3 ans les lieux de rencontres des A M G (auditeurs modestes et géniaux) de l’émission "Là-bas si j’y suis" . Cette initiative est partie de la base, des auditeurs, internet étant un excellent instrument pour transmettre les infos mais insuffisant pour effectivement agir là où on est : dans sa commune, à son lieu de travail, dans les associations, etc...

    Dans ces espaces les jeunes, les moins jeunes les vieux et très vieux se rencontrent, se parlent, se mettent ensemble pour agir, pour s’informer mutuellement. On sympathise avec des personnes que l’on aurait surement pas rencontrer ailleurs puisque nous sommes dans une société très parcellisée.

    Mais avant d’être une soixante huitarde, je veux être une citoyenne lucide, responsable, et surtout solidaire avec les autres citoyen-nes de tous âges et de condition simple et modeste. Il me semble important de comprendre ce qui a été mis en place par les élites politiques et économiques internationales pour en arriver où nous en sommes : les jeunes galèrent (les qualifiés et les non qualifiés), les immigrés servent de bouc-émissaires, les religions sont remis à l’honneur,la République et ses valeurs remise aux oubliettes, l’environnement est repris par les lobbyes pour se faire encore un peu plus de fric, l’Europe est un espace où les banques et assurances ont confiqué le droit des peuples, etc..., etc... 

    On a trop tendance a oublié le rôle des médias de l’époque. Dès les années 50 l’américanisation des esprits était en marche : père Noël, coca-cola, les bas nylons, le téléphone, la télévision mais toujours pas le droit des femmes de travailler à l’extérieur sans l’autorisation de son mari ou de son père, le salaire des jeunes devaient être remis aux parents, la filière scolaire pour les enfants des classes aisées et la filière pour les enfants du peuple.

    Ceux qui tiennent les rennes du pouvoir font tout ce qui est possible pour transformet les apparences afin que rien ne change.

     



  • Blé 7 mars 2008 18:34

    Je ne crois pas que ce soit de la haine que les trentenaires éprouvent, je dirai plutôt que c’est une forme de désespoir.

     



  • Blé 7 mars 2008 15:07

    Juste un témoignage à grands traits.

    En 1968 j’avais 18 ans. J’avais déjà 4 années de travail derrière moi dans le cadre d’un apprentissage dans la coiffure dame. En tant qu’apprentie, à 18 ans je gagnais l’équivalent de 10€ par mois en étant au salon 45 heures semaines. Alors je faisais des petits boulots au noir pour me payer mes collants, c’était nouveau à l’époque, mon entrée à la piscine et de quoi boire un coup avec les ami-e-s.

    J’appartiens à ce milieu populaire où le maquillage pour les jeunes filles était très mal perçu, où lire pour une fille était un signe de fénéantise. Je devais savoir coudre, tricoter, cuisiner, etc....J’ai connu l’époque où un homme pouvait engrosser une demoiselle sans avoir à assumer une responsabilité quelconque, la fille ayant "fauté", c’était à elle d’assumer.Dans le meilleur des cas, la famille prenait en charge le bébé mais très souvent la jeune était foutue à la porte de chez elle. Les plus chanceuses pouvaient avoir recours aux "faiseuses d’ange". La pilule a vraiment libéré les femmes de cette peur constante d’être enceinte.

    Le mai 68 transmis par les médias n’est pas le mai 68 que j’ai vécu à Paris durant plusieurs semaines. Les grèves dans les usines mais aussi de tous les transports, les défilés, les manifestations, etc...

    Il ne faudrait pas généraliser car les classes dominantes de 1968 sont toujours majoritairement dominantes aujourd’hui. Les classes dominées d’hier le sont aussi aujourd’hui mais je reconnais que c’est plus dur pour elles aujourd’hui qu’hier. Ce sont les classes dominantes qui ont imposé une manière de vivre au reste de la société. (maison individuelle, télé, voiture, vacances, voyages,mode, spécialités, etc...)Ce ne sont pas les classes ouvrières et salariés qui imposent le libéralisme et l’économie de marché mais les classes dominantes. Ces dernières font tout ce qui est possible pour casser ce que le C N R avait mis en place après la guerre.

     Les populations sont beaucoup plus dépendantes des nouvelles technologies (médias, ordi, téléphone portable,D V D, etc... ) de produits finis, il faut tout acheter et quand on n’a pas les moyens, la transmission des savoirs traditionnels n’ayant pas été faite, on ne sait plus faire par soi même, on se sent démuni.La dévalorisation des savoirs traditionnels, la dévalorisation, la non reconnaissance du travail des femmes (le travail fantôme d’Ivan Illich), à la maison, dans les fermes, chez les artisans et commerçants, etc... et la marchandisation constante de toutes les activités de la vie ont largement contribué au développement du monde dans lequel nous vivons à ce jour. 

     



  • Blé 3 mars 2008 06:26

    Je suis d’accord avec J.L., c’est l’économie qui nous possède. Plus précisément, les élites politiques offrent à la finance les peuples poings et pieds liés. Le "travailler plus pour gagner plus" de Sarko annonce une diminution globale du pouvoir d’achat des ménages. En France, il y a du travail, même beaucoup de travail mais pas d’emploi. Grâce à cela les oligarchies qui nous gouvernent maintiennent leurs bénéfices (que ces bénéfices se fassent en Europe où en Chine ce n’est pas leur problème), seul réel critère reconnu dans le néo-libéralisme. Tout le reste n’est que paroles, paroles paroles.

    Avez-vous entendu parler des travailleurs allemands à 1 € ? Ces travailleurs qui ont souvent de bons niveaux de qualification reviennent à 1€ à leur employeur, l’état paie la diférence pour le minimum de salaire garanti (à l’allemande, bien évidemment). Je veux bien croire que l’Allemagne soit une démocratie mais quand un pays en arrive à payer avec des fonds publics des salariés pour les employeurs privés, je pense que la démocratie se porte très très mal. Le miracle allemand à une face cachée très peu commentée par nos spécialistes en économie.

    En fluidifiant le travail , les élites dominantes ont surtout la possibilité de mettre les classes subordonnées sur la paille. Il y a une loi non écrite mais bien présente pour tous les mortels : un billet de banque n’a jamais rempli une assiette. Les millions d’étatsuniens qui sont jetés dans la rue depuis quelques mois en savent quelque chose.

    Une politique de développement pour quoi faire ? Augmenter la dégradation de l’environnement, appauvrir un peu plus les peuples pour enrichir les pays (la France s’enrichit tout en appauvrissant les classes moyennes). Il faut reconnaitre que Sarko a une solution pour redonner de l’espérance aux gens, les revoyer dans les Eglises plutôt que rétablir un minimum d’égalité entre le prix du travail et les bénéfices des richesses produites.

     

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