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bob de lyon

Très tôt épuisé par l’école mais cossard infatigable, je me suis enfoui insatiablement dans l’activité la plus facile : la lecture… de n’importe quoi et de n’importe qui… avec, ce qui n’arrange rien, une passion désordonnée pour la guitare.
1960, époque bénie des horizons possibles.
Mais un jour, il a bien fallu se remettre à l’ouvrage et remonter le temps pour gagner le pain quotidien du ménage. Donc je m’y suis remis. Math, physique, Français et toutes sortes de spécialités techniques ou administratives.
L’entreprise nationalisée* qui m’avait embauché offrait à ceux qui voulaient se bouger le cul la possibilité de s’instruire. Elle pensait qu’il valait mieux des salariés éclairés que du personnel inculte.
Autre temps où l’investissement servait le bien public et l’intérêt général.
Je l’en remercie. Elle m’a permis de faire une belle carrière et finalement de vivre heureux.
* Ne cherchez pas, cette entreprise de service public n’existe plus, sacrifiée sur l’autel de l’ultralibéralisme par M. Jospin, trotskiste atrabilaire. Bien entendu cette réflexion n’engage que moi.

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Derniers commentaires



  • bob de lyon 17 mai 2019 11:20

    L’écriture manuscrite est un moyen de communication.

    Elle peut générer du bruit par son esthétique et sa lisibilité ; elle n’est pas anonyme (voir plus haut le graphologue).

    Dans les années cinquante, mon apprentissage de l’écriture se fit en scripte (la Carole de Charlemagne, c’est dire !…) avec une plume Sergent-major en acier toujours trempée à mi-course – attention au surplus bombé ! — dans un encrier rempli par l’instituteur, chaque lundi, de Waterman bleue…

    À la campagne, tous les après-midi de vacances d’été, j’allais en compagnie de deux jolies cousines subir des cours d’orthographe dispensés par une institutrice retraitée restée au village. Elle pestait contre ma pesante lenteur, mes cousines ayant appris à écrire dans cette belle forme ronde et rapide avec pleins et déliés dite anglaise.

    À 76 ans bien sonnés, j’écris toujours avec ma carole capétienne et quand je donne un chèque à un quelconque créditeur je m’amuse de sa réaction…

    On a les coquetteries qu’on peut.



  • bob de lyon 13 mai 2019 17:46

    @Marc Dugois

    Cette constatation, je l’ai relevé dans le bouquin de Paul Jorion « Le dernier qui s’en va éteint la lumière ».

    Autre anecdote de son travail ; à la veille de la catastrophe des subprimes, penché sur une équation évidemment esthétique et forcément indispensable à la bonne marche (cadencée) de l’économie mondiale, élaborée par un nobélisé de la banque suédoise, il découvre que celle-ci est fausse.

    Après interpellation, réponse : « jusqu’à ce jour personne ne s’en est aperçu et cela fonctionnait… à peu près ».

     



  • bob de lyon 13 mai 2019 12:05

    Bonjour Monsieur Dugois,

    Répondre à Spartacus c’est se cogner la tête contre une porte massive et cloutée. C’est un idéologue… les empreinte des chocs ne seront que sur votre front. Aucun intérêt.

    Laissez tomber.

    Par contre j’aimerais que l’on m’éclaircisse un détail : « pourquoi les salaires sont des charges et les versements aux actionnaires des profits » (sic Jorion).



  • bob de lyon 30 avril 2019 09:02

    Pour alimenter la conversation à propos de Saint-Jean-Baptiste-et-Saint-Étienne

    Au début du XIIe siècle, l’abbé GAUCERAN, fondateur d’Ainay, devenu archevêque de Lyon en décide la construction sur l’emplacement de l’église épiscopale primitive du Ve siècle où une relique – un os de la mâchoire de Saint-Jean-le-Baptiste - y était (serait) déposé.

    Cette première église était une ruine à cause des invasions sarrasines qui infestèrent la région au VIIIe siècle et furent repoussées par Charles Martel au-delà d’Aix-en-Provence.

    Commencée en 1180, la réalisation ne fut terminée qu’en 1480, c’est une explication du mélange des styles romans et gothiques.

    Les deux tours ont des problèmes de symétrie et quelques ouvertures posèrent des problèmes aux constructeurs, l’arc ogival de certaines est plus court d’un côté que de l’autre.

    Anecdote. Pour avoir couvert par un reportage vidéo de plusieurs mois, la réfection de la cathédrale, séquencée par métiers, j’ai souvent parcouru le triforium ; l’abbé porteur des clefs qui nous ouvrait la voie nous demandait constamment, avec un sourire complice, de ne pas regarder la paroi ; quelques gravures taillées dans la pierre ressemblaient à une joyeuse compilation gaillarde du Kama Sutra. 

    La réfection des vitraux fut effectuée par un maître-verrier sis au pied de la cathédrale de Chartres.

    Un jour, le tailleur de pierre m’a fait un cadeau.

    Arrivés sur le chantier de bonne heure avec mon cadreur, il nous attendait déjà avec son aide devant un moellon de 60 cm x 80 cm, aux flancs arrondis taillés, destiné à remplacer un élément de pilier : « Robert je te le monte comme au XIIIe siècle ou comme au XXe ? » « Évidemment, comme au XIIIe ! ».

    Dans l’axe, avec broches et massettes, ils pratiquèrent un trou de diamètre 8 cm sur 20 cm de profondeur, y encastrèrent de force un pilon en bois et l’arrosèrent ; après attente de quelques dizaines de minutes, ils lièrent une corde et montèrent l’élément à la chèvre. Époustouflant !

    En 1562, pendant les guerres de religion, les troupes calvinistes du prince de CONDÉ et du baron des ADRETS dévastèrent la cathédrale et décapitèrent toutes les statues des niches de la façade et tous les anges des trois portails. Le jubé est détruit.

    La Révolution terminera le vandalisme.

    1271 - accueil de la dépouille de SAINT-LOUIS mort à Tunis ;

    1316 - couronnement du pape JEAN XXII ;

    13 décembre 1600 – mariage d’HENRI IV et Marie de MÉDICIS.

     



  • bob de lyon 29 avril 2019 08:38

    Les Chinois vont poser une base sur la Lune dans les trois ans qui viennent… Ils investissent massivement dans les nouvelles technologies et notamment les véhicules électriques, ils supportent leurs milliardaires jusqu’à certaines limites… si celles-ci sont franchies ils les nanifient…

    Les Américains qu’on vilipendent sont toujours en tête des industries de l’avenir.

    Nos milliardaires investissent dans les sacs à main, les parfums, les tableaux, la bijouterie et les cathédrales du XIIIe siècle. Ils fuient l’impôt et la solidarité…

    Premiers de cordée, dites-vous ?

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