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Brieuc Le Fèvre

Brieuc Le Fèvre

Docteur en Géochimie, actuellement en phase de reconversion vers une vie plus durable, et j’espère aussi plus "utile" à mes concitoyens ; j’espère réussir à mettre mes compétences et ma culture générale au service des citoyens du monde, à travers diverses actions de solidarité. Eclectique, je m’intéresse à presque tout ce qui a trait à la connaissance humaine, en fuyant tout ce qui est "pipeul", car je pense que le contenu et les modes du "pipeul" nous sont imposés par des groupes industriels et financiers dont le seul objectif est de nous décérébrer pour mieux nous enfermer dans des comportements pavloviens, qui sont prévisibles, donc exploitables et rentabilisables. Je préfère donc cultiver atypisme et esprit libre, dans le respect de l’autre.

Tableau de bord

  • Premier article le 28/02/2008
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Derniers commentaires



  • Brieuc Le Fèvre brieuclef 23 février 2008 12:20

    A mon humble et très amateur avis, les lois diverses et variées qui tendent à limiter la diffusion des oeuvres numériques relèvent d’un combat d’arrière garde : les industriels de la distribution ont d’ores et déjà perdu la guerre du numérique face aux contenus dits "libres" et à la diffusion instantanée des oeuvres.

    Je vois un parallèle frappant entre les tentatives actuelles de freiner et contrôler le monde du numérique (pour des raisons financière) et les tentatives passées de freiner et contrôler l’imprimerie à la Renaissance (pour des raisons théologiques).

    Dans les deux cas, le fondement de l’action est de conserver un pouvoir (celui de contrôler les masses, celui de l’argent, c’est du pareil au même), et dans les deux cas, la partie est perdue d’avance pour les censeurs : personne n’a jamais pu arrêter une innovation qui permette une émancipation de l’humain à travers la créativité, la culture, la philosophie. Et c’est tant mieux. Comme le disait Hugo, rien n’est plus fort qu’une idée dont l’heure est venue. La révolution numérique est de ces réalisations intangibles dont l’heure est venue. C’est tout.



  • Brieuc Le Fèvre brieuclef 20 février 2008 10:18

    Zut, mon post est passé au mauvais endroit... Je le remets à sa place. Désolé !!!

     

    Je partage l’avis de Cristoff_M : les rats sont bien accrochés au navire, et nous autres, pauvres matelots, devons souquer ferme pour oublier la large part de notre pitance que nous leur abandonnons.

    Ce qui manque cruellement, c’est un vrai projet de société. NS passe son temps sur les ondes, mais n’annonce que des mesures sans fondement. Qu’est-ce que l’enseignement de la shoah et la pub à la télé publique viennent f...re ici, alors que le pays, l’Europe et le monde vont dans le mur à tous points de vue : alimentaire, écologique, monétaire, démographique ? ? ? ? L’Humanité à un TRES GROS soucis, qui est sa propre cupidité, qui conduit TOUS les humains à vouloir chacun une part toujours plus grosse d’un gâteau qui ne cesse de décroître (la Terre est limitée en taille, ses ressources s’épuisent et l’humanité ne cesse de se multiplier).

    Tous les gens qui, ici ou ailleurs, prônent la beauté et l’efficacité du libéralisme économique devraient s’en rendre compte : un tel système, basé sur l’égoïsme et la cupidité, ne peut pas nous mener loin. Et NS, en tant qu’il est convaincu de l’efficacité du libéralisme sans l’avoir compris, ne peut que glorifier ce système à travers les croyances qu’il en a (parfois fausses, on l’a vu à certains égards).

    Si tous nos cher(e)s politiques passaient le temps qu’ils passent à dégoiser les uns sur les autres à nous exposer l’état réel du monde, et à chercher de vraies solutions pour re-fonder notre civilisation (je ne dit pas réformer : ça ne suffira pas) sur de vraies valeurs humanistes et démocratiques, peut-être aurions nous une chance d’avancer dans une direction qui évite les murs aujurd’hui dressés devant nous.

    Brieuc



  • Brieuc Le Fèvre brieuclef 20 février 2008 10:16

    Je partage l’avis de Cristoff_M : les rats sont bien accrochés au navire, et nous autres, pauvres matelots, devons souquer ferme pour oublier la large part de notre pitance que nous leur abandonnons.

    Ce qui manque cruellement, c’est un vrai projet de société. NS passe son temps sur les ondes, mais n’annonce que des mesures sans fondement. Qu’est-ce que l’enseignement de la shoah et la pub à la télé publique viennent f...re ici, alors que le pays, l’Europe et le monde vont dans le mur à tous points de vue : alimentaire, écologique, monétaire, démographique ???? L’Humanité à un TRES GROS soucis, qui est sa propre cupidité, qui conduit TOUS les humains à vouloir chacun une part toujours plus grosse d’un gâteau qui ne cesse de décroître (la Terre est limitée en taille, ses ressources s’épuisent et l’humanité ne cesse de se multiplier).

    Tous les gens qui, ici ou ailleurs, prônent la beauté et l’efficacité du libéralisme économique devraient s’en rendre compte : un tel système, basé sur l’égoïsme et la cupidité, ne peut pas nous mener loin. Et NS, en tant qu’il est convaincu de l’efficacité du libéralisme sans l’avoir compris, ne peut que glorifier ce système à travers les croyances qu’il en a (parfois fausses, on l’a vu à certains égards).

    Si tous nos cher(e)s politiques passaient le temps qu’ils passent à dégoiser les uns sur les autres à nous exposer l’état réel du monde, et à chercher de vraies solutions pour re-fonder notre civilisation (je ne dit pas réformer : ça ne suffira pas) sur de vraies valeurs humanistes et démocratiques, peut-être aurions nous une chance d’avancer dans une direction qui évite les murs aujurd’hui dressés devant nous.

    Brieuc



  • Brieuc Le Fèvre brieuclef 20 février 2008 09:41

    Personne ne force personne à acheter les produits rendus plus chers par la pub, et personne ne force personne à regarder la pub. De mon côté, il y a 5 ans que j’ai débranché la boîte à conneries, et je m’en porte bien merci. Je me pense donc une preuve vivante que la télévision n’est pas indispensable à la vie humaine. Cela dit, le sujet ici, c’est la dérive égotiste de Notre Président. Bienvenue en Groland : on y est !!!!



  • Brieuc Le Fèvre brieuclef 8 février 2008 19:27

    Bonjour,

    En ce qui me concerne, j’ai travaillé deux ans au plus haut niveau avec des spécialistes du climat (à l’Université du Québec à Montréal, centre de recherche GEOTOP : http://www.geotop.uqam.ca). Les discussions là-bas ne sont absolument pas de savoir si le climat se réchauffe ou pas, si c’est de la faute de l’homme ou pas, mais bien de combien ça va se réchauffer... Et ce n’est pas pour la gloire !

    Bien sûr, il y a toujours le risque d’une erreur collective (voir l’opposition farouche des médecins anglais à la théorie de Harvey sur la circulation sanguine, voir l’opposition des géologues à la théorie de la dérive des continents, etc). Cependant, des données restent indubitables, car ce sont des mesures, pas des interprétations :

    *le température globale et le niveau des mers montent

    *le taux de CO2 atmosphérique (et d’autres gaz à effet de serre) augmente

    *la surface de glace à la surface de la Terre diminue (glaciers, inlandsis, banquise)

    *les climats arctiques se réchauffent plus vite que le reste de la planète

    *les zones de végétations migrent vers le nord (traçage des populations de pollen)

    *les "événements climatiques extrêmes" se multiplient, entre autres les ouragans (si je me souviens bien des chiffres, il n’y avait jamais eu d’ouragan de catégorie 5 avant les années 80, et la fréquence des ouragans de catégorie 4 et 5 augmente, à tel point qu’ils représentent désormais la majorité des ouragans observés, tandis qu’avant 1980, les plus violents étaient uniquement de catégorie 4, et épisodiques).

    *plus d’autres indicateurs que j’oublie volontairement.

    Enfin, un point crucial pour parler correctement de tout ceci : le temps. En effet, les extrema climatiques ont toujours existé ("petit âge glaciaire" sous Lous XIII, "optimum climatique" peu avant, etc). Mais ces changements étaient plutôt lents, et s’installaient par petites touches sur un siècle ou deux. Ce que nous observons aujourd’hui se joue sur une décennie. Je vous laisse apprécier la différence : dix fois plus vite que jamais auparavant.

    Le changement climatique EST une réalité. D’ailleurs, chacun de nous, pour peu qu’il soit un minimum observateur, peut le constater autour de lui. Printemps précoces et hivers doux en moyenne, entrecoupés de semaines "extrêmes", en froid ou en chaud, dispersées au petit bonheur la chance sur toute l’année. Les jardiniers vous diront avoir observé plantes et insectes autrefois (c’est-à-dire il y a dix ans) inconnus dans leur plantations. Les quadragénaires qui ont vécu dans certaines régions particulières se souviendront sans doute que, dans leur enfance, la neige était annuelle (Cévennes, par exemple), tandis qu’aujourd’hui, c’est rare, une année de temps en temps, et pas très abondant. Les exemples ne manquent pas.

    Après, la question de savoir si c’est de la faute de l’activité humaine, pour moi c’est oui, parce que j’ai une culture scientifique dans ce domaine qui me pousse à penser ainsi. Peut-être suis-je sous influence, je l’admets. Dans tous les cas, les limites de la planète à bien des égards sont atteintes et doivent nous pousser à changer de comportement, quoi qu’il en soit au niveau climat.

    Enfin, il reste la question de l’évolution du climat, dans les conditions nouvelles observées (diminution des glaces de surface, fonte du permafrost, augmentation de la température de surface des océans, augmentation des teneurs en gaz à effet de serre, etc). Ce dernier point est encore plus hypothétique, car il fait appel à des modèles mathématiques très complexes, dont tous les paramètres ne sont pas connus ou maîtrisés. Entre autres, le comportement de la circulation pan-océanique (un courant d’échelle planétaire qui distribue l’eau des océans tout autour du globe, et dont le Gulf Stream est une composante majeure) n’est pas connu avec certitude.

    Ce qui est certain, c’est que tous les scientifiques qui étudient le climat sont certains qu’il se réchauffe. La statistique est éloquente : sur près de 1000 articles scientifiques publiés dans les revues spécialisées, quel que soit le domaine précis concerné (palynologie, glaciologie, atmosphère, océanologie, etc), pas UN seul ne remet en cause le réchauffement. Rarement consensus plus parfait n’a été vu en science. Par contre, sur le même nombre d’articles dans la presse populaire et de vulgarisation, près de la moitié contestent le réchauffement. Où l’information contradictoire a-t-elle été ajoutée, et par qui ? Voilà la vraie question.

    Pour connaître le coupable, cherchez à qui profite le crime.

    En clair, le débat pro- ou anti-réchauffement n’existe que dans la population générale. Pas chez les scientifiques. Qui a intérêt à ce débat, si ce n’est ceux qui vivent outrancièrement du système actuel ? Quel est le message des détracteurs du réchauffement, tel qu’on le voit dans ce film et dans d’autres ? C’est "Consommez du pétrole, consommez de l’énergie, continuer à vivre votre American way of life sans scupule, car tout baigne". Je sens le message intéressé. Par contre, quel intérêt ont les tenants du réchauffement à convaincre les populations de sa réalité ? Aucun, car la plupart sont des scientifiques inconnus, qui ne seront jamais lus que par quelques confrères. Et eux aussi subiront les effets du changement de mode de vie qui se présentent à l’horizon. En ne disant rien, ils auraient tout aussi bien pu finir leurs jours peinards, avant que ça ne devienne trop visible.

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