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Chimaera

Chimaera

Emigré russe, arrivée en France en 1993
Graphiste Freelance 1998-2001
Classes préparatoires au Lycée Henri IV (2001-2003)
Naturalisé Français (2002)
Stages en Banque (Royal Bank of Scotland, Merrill Lynch) (2005-2006)
Ecole des Hautes Etudes Commerciales (2003-2007)
Analyste en Fusions&Acquisitions chez Goldman Sachs (2007-)

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  • Premier article le 14/06/2007
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Derniers commentaires



  • Chimaera Chimaera 15 juin 2007 13:03

    @Sylvain Reboul

    Le caractère injuste des inégalités sociales est une affirmation. Le fait que la loi du plus fort soit antidémocratique, cela est tout à fait vrai si on a une définition restrictive de la force (physique ? intellectuelle ?) et du plus fort (un individu ? un groupe ?). Mais ce sont la des débats philosophiques face auxquels meme Socrate a avoué ne pas avoir de réponse (rappelez vous donc son débat face à l’excellent Calliclès).

    Il est très difficile de débattre sur ce sujet si les termes du débat ne sont pas définis. Je ne peux donc pas vous répondre, si ce n’est en disant que tes affirmations supposent des définitions très particulières des termes.



  • Chimaera Chimaera 15 juin 2007 02:42

    @aurelie

    1. Très juste sur le calcul, erreur de ma part ! Cependant, j’allais un peu vite et avais en tete les charges financieres nettes sont de -46Mds + 10Mds (recettes financières) = -36 Mds. L’Etat est alors juste à -4Mds hors éléments financiers. Désolé.

    2. Reprenons, car c’était implicite dans mon esprit et je vais refaire l’exercice ici (pour moi aussi !)

    Les 30% des ménages ayant les revenus le plus elevés comptent pour près de 60% du revenu brut des ménages. La TVA est un impot sur la consommation effective (qui exclut l’épargne). Le taux de TVA moyen supporté par les ménages aisés est supérieur à celui des ménages pauvres. Supposons que le taux de TVA moyen en France est de 11% du Revenu disponible brut. Alors les recettes générées par les 30% des ménage aisés seront de Revenu Disponible Brut total(RDB)*60%*(1-taux d’épargne)*(11%+X) où X reflète la consommation de produits dits de luxe ce qui pousse le taux d’imposition à la TVA des ménages plus aisés à la hausse (avec pour base le revenu disponible consommé, hors épargne donc). Mon assertion disait simplement que pour les ménages plus pauvres, le Tx d’épargne est inférieur alors que X est négatif, ce qui fait que les deux effets se compensent. J’avoue etre allé un peu vite.

    Merci pour avoir vu l’erreur. Aie-je répondu à ta question ?



  • Chimaera Chimaera 15 juin 2007 01:53

    Ayant vécu en URSS dans ma jeunesse, je me permets d’affirmer que des gens mourraient de faim, que le régime pratiquait de façon très efficace l’esclavage en envoyant des individus en sibérie, se constituant par là meme une force de travail gratuite et que la planification ne fonctionnait pas très bien.

    Je comprends tout à fait que beaucoup de français considèrent le communisme comme un bel idéal, mais son application a abouti à un désastre que je ne souhaite à personne.



  • Chimaera Chimaera 14 juin 2007 14:56

    @Mjolnir

    1. J’aime bien ton pseudo !

    2. Sur les actifs de l’Etat

    Il n’existe pas de théorie financière de l’Etat (à ma connaissance) et il est par définition impossible de porter un jugement théorique sur la question d’un point de vue financier.

    En revanche, on peut discuter de la façon dont l’Etat gère son patrimoine. Si on admet que l’Etat français a un patrimoine qu’il doit gérer, il faut déterminer les objets et en déduire la politique de gestion.

    Le portefeuille d’actifs public actuel est (i) peu diversifié, (ii) peu liquide, (iii) géré de façon confuse sur le plan opérationnel et (iv) dénué de toute approche en terme de stratégie de flux de trésorerie.

    a. Un portefeuille peu diversifié et peu liquide qui ne permet pas une gestion optimisée

    Le manque de diversification apparaît dans la prépondérance des actifs d’infrastructure, notamment les monopoles naturels (ses parts dans EDF et GDF représentent la moitié de la valeur des participations). Ceci est contraire à la théorie financière moderne, appliquée par les fonds de retraite américains qui se servent de recommandations sectorielles d’économistes et de talents d’analystes pour investir dans les classes d’actifs (obligations, actions, immeubles...) et se protègent des risques par un jeu complexe d’instruments financiers. Cette gestion dynamique du risque n’est possible que lorsque le portefeuille est composé d’actifs cotés non détenus de façon majoritaire. En effet, l’utilisation d’instruments financiers pour limiter le risque n’est pas possible, à bas coûts, avec des entreprises non cotées, avec l’immobilier.

    b. Une gestion confuse

    La gestion que l’Etat fait de ses participations n’obéit pas à une logique claire. L’Etat a la casquette de (i) actionnaire et de (ii) défenseur des emplois/sources de revenus fiscaux. Derrière ces deux approches il y a des logiques de fonctionnement contradictoires (mais pas irréconciliables). Ainsi, pour l’Etat actionnaire, une délocalisation pourrait avoir des effets positifs alors que pour l’Etat défenseur d’emplois, cela créé un coût social (de formation, d’indemnisation) et pour l’Etat préleveur d’impôts, cela le prive de recettes fiscales.

    Peu importe quelle ligne sera adoptée, il faut chercher à maximiser la clarté dans la gestion et cette clarté ne peut être établie que si des objectifs sont fixés sur des critères de succès facilement identifiables. L’exemple d’EADS a clairement montré comment les deux logiques ont amené à un blocage au niveau des décideurs qui n’a bénéficié ni aux actionnaires, ni aux salariés.

    c. Une absence de stratégie

    Les fonds de pension gèrent leur portefeuille en investissant dans les actifs dont ils espèrent des flux futurs qui leur permettent de payer les dettes qu’ils ont envers les cotisants. Ainsi, l’appétit des investisseurs pour les actifs immobiliers, d’infrastructure et les bonds assimilables du trésor à 50 ans de l’Etat français vient de ce que les financiers appellent leur profil de flux de trésorerie. Autrement dit, les gestionnaires tablent sur des flux récurrents pour payer les retraites de leur cotisants dans 30, voire 40 ans alors même que cela parait plus aléatoire avec des sociétés d’autres secteurs. De plus, les sociétés d’autoroute ou d’infrastructure paient des dividendes récurrents, ce qui permet de payer les retraites sans vendre de titres (il y a toujours un risque de liquidité).

    L’Etat français n’a pas clairement identifié ses besoins de financement à long terme et n’a donc pas ajusté son portefeuille en fonction. Cela est dommage. En effet, si les actifs français étaient vendus, les fonds pourraient être réinvestis (i)dans des compagnies d’autres pays européens (pour diversifier le risque de cycle économique et renforcer l’interdépendance des pays membres, notamment à l’Est), (ii) dans des pays étrangers qui sont à un stade différent du cycle de vie de leur population (notamment en Asie et en Afrique), (iii) dans des obligations de pays émergeants leur permettant de financer leur développement ou de façon plus générale dans (iv) d’autres secteurs.



  • Chimaera Chimaera 14 juin 2007 13:47

    @ l’auteur

    Très intéressant.

    Nos articles se font echo sur (i) le caractère juste/injuste de la TVA, (ii) l’analyse en termes de gagnant/perdant.

    Cependant, je m’élève contre la peur de la mécanisation ! Elle est créatrice de richesses car lorsqu’une machine remplace un individu, cela libère son temps pour faire autrechose. Deplus, voir mon article pour un autre point de désaccord : les personne aisées paient plus de TVA (en %) car ils consomment plus de produits taxés à 19.6 et non à 5.5.

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