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Christophe

Christophe

Passionné de sciences, je possède de bonnes bases dans des sciences dures (mathématiques, mécanique, électronique et informatique). Suite à des travaux menés dans les sciences cognitives, j’ai mis ma formation au service des sciences humaines.

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  • Premier article le 22/02/2007
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Derniers commentaires



  • Christophe Christophe 31 mars 2009 00:42

    @Le Péripate,

    Les auteurs qu’elle donne en référence peuvent très bien avoir écrit des approches pertinentes. Si nous devions nous arrêter uniquement sur les noms des auteurs au regard de leur image, nous ne lirions que des écrits qui correspondent à notre pensée. Ce n’est malheureusement pas ainsi que nous progressons dans nos connaissances, mais bien en confrontant les divergences et en les passant à l’épreuve des faits.

    Ce qui peut être souligné dans cette introduction est que c’est pour moi une forme de tautologie ; il me semble assez évident que les néo-marxistes sont plus proches de l’étude de la stratification sociale de Marx que d’autres auteurs qui ne se réfèrent pas principalement à Marx. J’insiste sur le principalement, car Marx est souvent cité que cela soit par Weber, Habermas, Arendt, ... enfin nombre de penseurs. Cela ne signifie pas qu’ils sont en accord total avec les approches sociologiques de Marx.

    Cela n’enlève donc en rien une critique d’une révolutionnaire, comme vous dites (vous avez semble-t-il un penchant à la catégorisation rapide, non ?). Peut-être que sa critique est recevable, peut-être pas. Il faut le vérifier, et ne pas s’appuyer sur le détail que vous mettez en évidence, il faut prendre garde au sectarisme intellectuel smiley



  • Christophe Christophe 30 mars 2009 17:53

    @William7,

    Merci pour ce lien. Il va me falloir lire beaucoup.

    Je ne retrouve pas réellement le fond de la critique de ce professeur de Montréal dans les écrits de Malinowski ; à savoir si par exemple il se réfère aux besoins individuels d’ordre phisiologique (il a une partie là-dessus), psychologique, ou réellement d’ordre sociologique. Je n’ai pas lu l’ouvrage de référence de Malinowski intrégalement (plus de 300 pages) mais il va falloir y passer, je n’en n’ai lu qu’une centaine.

    Il faudra même se replonger dans la lecture de Weber pour voir réellement si les critiques collent avec les écrits de référence.

    Pour Parsons, je suis moi aussi assez critique.

    Désolé je ne fais pas confiance a priori, même dans les écrits de chercheurs ; je recoupe toujours. Mais cela permettra peut-être une discussion sur le sujet, très intéressant à mon sens.

    Vous me tentez vers des nuits blanches ! smiley



  • Christophe Christophe 30 mars 2009 17:17

    @Garlik,

    Mais tous les capitalistes prônent le libéralisme ; qu’en pensez-vous ?

    En fait Céphale cible très bien le problème, comme notre auteur d’ailleurs.

    La caractéristique première de l’humain est qu’il est un animal politique ; la création de sociétés (tribus) est première par nature, elle précède chronologiquement tout besoin de structuration sociale (au sens large, incluant les échanges concrets et discrets).

    A la question : Est-ce que le besoin d’organisation du facteur politique précède celui de l’économique ? est une question, à mon sens, difficilement décidable de prime abord.

    Il semble bien que ces deux facteurs soient complémentaires, peut-être sur un pied d’égalité. Cependant, dans les tribus archaïques, les plus aptes à chasser chassaient, les plus aptes à pécher péchaient, les plus aptes à cueillir cueillaient, ... dans l’intérêt général de la tribu. Si il n’y avait pas d’échange économiques concret, ils étaient discrets mais nécessitaient tout autant une organisation. C’est bien l’organisation politique qui permettait se sélectionner les meilleurs dans chaque domaine nécessaire à la survie de la tribu (qui était le souci premier). Une partie des règles politiques ont pour but de régir le vivre ensemble indépendamment de toute activité économique, une autre a pour but d’organiser les besoins économiques de la société. Les études des tribus archaïques montrent bien que le politique est central et l’économique satellitaire, l’organisation politique est indispensable pour la vie en groupe, le facteur économique ne régit que les échanges qui ne sont qu’une partie de la vie de groupe.

    Ce que Céphale lève, et je suis d’accord avec lui sur ce point, est que nous avons opéré une inversion de sens. Tant l’économique était organisé autour du politique, aujourd’hui nous organisons le politique en fonction de l’économique. Mais comme depuis le XIXème Siècle, nous nous considérons comme des Dieux (enfin l’économie est Dieu et les économistes sont les prêtres) nous avons inversé l’organisation naturel des sociétés humaines ; allant jusqu’à laisser croire, individualisme oblige, que nous pouvons être sans les autres (ce que toutes les sciences de l’homme réfutent) niant tout intérêt de groupe pour assoir l’exclusivité de l’intérêt individuel dans un groupe.

    Le capitalisme, et son pendant le libéralisme dévoyé appelé communément libéralisme (cela permet de jouer sur les mots, n’est-ce pas Garlik) sont contre nature en arguant qu’on ne change pas la nature de l’homme ; ce qu’il ne s’est pas privé de faire pour assoir sa suprématie. smiley

    Certes le libéralisme couvre, selon sa définition les deux branches : politique et économique. Dans une étude dichotomique de règles applicables dans ces deux domaines, nous parvenons à accepter que la délinquance en col blanc soit régie par des codes de bonne conduite (voir Parisot, spécialiste autoproclamée de ce genre d’esbrouffe) ne permettant aucune peine en cas de dommage, mais la délinquance sociale est de plus en plus punie (pour notre bien, je vous rassure smiley ).

    Le libéralisme, tel que nous l’appliquons aujourd’hui, consiste bien à donner le plus de liberté possible dans la sphère économique même au détriment de la sphère politique. Alors que le libéralisme authentique devrait consister à trouver un juste équilibre entre ses deux constituantes.



  • Christophe Christophe 30 mars 2009 16:08

    @William7,

    J’ai eu l’occasion d’aborder la question avec quelques sociologues de l’université du Québec.

    La remarque que vous faites (du moins Bourdieu) porte principalement sur la théorie fonctionnaliste de la stratification sociale, ce qui n’est qu’un point particulier du fonctionnalisme sociologique, voir anthropologique.

    Je n’ai jamais lu, par exemple chez Malinowski ou Radcliffe-Brown, cette tendance à vouloir tout ramener à la lutte sociale incessante pour faire valoir son droit de supériorité sur autrui.

    Si nous devions approcher le fonctionnalisme anthropologique, nous pourrions dire que nous partons du postulat que chaque individu d’une culture joue un rôle prépondérant (une fonction) irremplaçable dans une totalité organique que nous nommons société.

    Je reconnais qu’il existe une différence fondamentale dans une société entre :

    • un individu joue une fonction tributaire de ses capacités pour l’intérêt de la société.
    • et mettre en compétition incessante les individus considérés comme ayant les meilleures capacités d’une société pour leur intérêt individuel.
    Ce glissement, à mon sens, s’explique par les études sociologiques dans l’environnement qui est le notre. Les sociétés libérales imposent des règles et la faculté d’adaptation intrinsèque à chacun nous permet de nous adapter aux règles de la société libérale.

    Il est évident, me semble-t-il, que les fonctions étudiées dans le monde libéral (tel que nous le concevons aujourd’hui) et leurs mécanismes d’attribution ne puissent mettre en exergue que les mécanismes qui régissent les sociétés libérales. Cela ne fait pas une règle générale sur la nature humaine (ça c’est de la prétention) mais un constat dans un contexte précis. Concernant ces règles générale, quoiqu’il en soit, elles seraient contestées par Malinowski, père fondateur (avec Radcliffe-Brown) du fonctionnalisme en anthropologie. Relire les argonautes du pacifique occidental, ou moeurs et coutumes des mélanésiens pour s’en rendre compte.

    Nous sommes plongés en plein dans le monde des règles générales basées exclusivement sur des approximations à forte tendance dogmatique ; même Bourdieu, en ne faisant aucun discernement, sombre allégrement dans ce type de discours. Je ne conteste pas les critiques qu’il peut porter à Parsons par exemple, mais mettre tous les anthropologues fonctionnalistes dans le même panier s’apparente à du réductionnisme au même titre que celui de Parsons.


  • Christophe Christophe 30 mars 2009 10:12

    @Dom22,

    Christophe, vous avez raison sur la forme mais tort sur le fond. On ne combat pas l’immonde avec les armes de la démocratie, le faire est lui reconnaître une légitimité, certes constitutionnelle, usurpée. les extrèmes ne sont pas démocratiques mais s’en servent pour prendre le pouvoir et dans le meilleur des cas polluent les esprits.

    Nous savons tous que la démocratie engendre le problème de l’existence, dans l’espace public, de ce type d’approche extrême. La meilleure arme d’une vraie démocratie est l’accès à la culture (au sens large) pour le plus grand nombre, ce que nous avons largement abandonné . Dans nos démocraties, nous restreignons de plus en plus l’accès à la culture ; nous ne voulons pas une réelle autodétermination en connaissance de chaque citoyen.

    Regardez l’état de connaissance général et la propagande permanente telle qu’elle se pratique aujourd’hui, même par nos soit disant démocrates ou républicains.
    A l’image du terrorisme international que nous avons nous-mêmes aider à prendre la place qu’il a, voir même à l’alimenter encore aujourd’hui lorsque cela sert nos intérêts du moment, toute cette mascarade permet de se laisser glisser petit à petit, avec l’aval des populations concernées, vers un système qui tend à perdre ses véritables vertus démocratiques.

    Pour les grecs de l’antiquité, la Démocratie était un système dégénéré basé sur le combat d’idées, ils avaient levé le point le plus faible de ce régime : la démagogie. Et c’est justement dans le domaine du combat d’idées (et pas particulièrement idéologique) que nous avons les armes pour lutter. Je conviens qu’aujourd’hui, nos républicains ou démocrates n’ont plus vraiment d’idées, ils sont très forts en démagogie ; il vaut mieux donc glisser vers un totalitarisme pour lutter contre le totalitarisme ; pas très cohérent, mais tellement rassurant.

    Par ailleurs, quel intérêt d’avoir mis en évidence une nouvelle provocation de Le Pen ? N’y a-t-il rien de plus important à traiter aujourd’hui ? Le Pen fait de la provocation incessante, qu’il réitère ses propos sur la shoa est pour moi un non évènement, nous connaissons tous ses positions sur le sujet, non ?

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