C’est probablement ce qui est arrivé aux services américains de protection de l’espace aérien le jour du drame (services à qui certains prêtent des retards suspects) : quand on leur a dit ce qui se passait, ils n’ont sans doute pas voulu y croire. Et ils n’ont donc pas pu empêcher les attentats.
Cette question est posée à l’envers : c’est l’expérience qui a pour fonction de valider (ou plutôt de corroborer) un modèle.
En l’occurrence, l’événement ne s’est produit qu’une fois, et l’on voit mal un chercheur proposer carrément de refaire une expérience similaire pour voir si son modèle tient la route.
Que l’on ne comprenne pas chaque détail du 11 -Septembre, c’est là une évidence que, je crois, personne ne conteste. Mais il y a un monde entre ce constat et la théorie selon laquelle les zones d’ombre remettraient en question la totalité du schéma général de l’événement. Assez caractéristique est le fait que, pour ce dernier, les tenants de l’"inside job" parlent de version "officielle", avec toute la connotation péjorative attachée à ce mot par ceux qui, par principe, réfutent tout ce qui n’est pas "alternatif".