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dana hilliot

Tableau de bord

  • Premier article le 14/11/2006
  • Modérateur depuis le 23/11/2006
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Derniers commentaires



  • dana hilliot dana hilliot 25 janvier 2007 14:09

    En 1926 le brave pharmacien Émile Coué publiait « La Maîtrise de soi-même par l’autosuggestion consciente ». Je cite la conclusion :

    "Cette conclusion est bien simple et peut s’exprimer en peu de mots : nous possédons en nous une force d’une puissance incalculable qui, lorsque nous la manions d’une façon inconsciente, nous est souvent préjudiciable. Si, au contraire, nous la dirigeons d’une façon consciente et sage, elle nous donne la maîtrise de nous-mêmes et nous permet non seulement d’aider à nous soustraire nous-mêmes et à soustraire les autres à la maladie physique et à la maladie morale, mais encore de vivre relativement heureux, quelles que soient les conditions dans lesquelles nous puissions nous trouver.

    Enfin et surtout, elle peut, elle doit être appliquée à la régénération morale de ceux qui sont sortis de la voie du bien." http://fr.wikisource.org/wiki/La_Ma%C3%AEtrise_de_soi-m%C3%AAme_par_l%27autosuggestion_consciente

    Globalement on n’a pas fait mieux depuis dans le genre.

    Je ne doute pas cela dit que les gens susceptibles d’accéder à cette forme de bonheur y parviennent à force de méthodes. Tant mieux pour eux si ces accumulations de banalités niaises les aident.

    Je préfère les gens sur lesquels ces fades méthodes d’autosuggestion ne produisent aucun effet.



  • dana hilliot dana hilliot 16 janvier 2007 19:06

    j’avais écrit à Arte pour m’en plaindre (étant sous linux ubuntu edgy) ils m’avaient gentiment répondu qu’ils prenaient en compte mon message etc.. c’était il y a quelques mois rien de nouveau manifestement..



  • dana hilliot dana hilliot 20 décembre 2006 12:39

    ha oui excusez moi pour les coquilles de ma réponse précédente : mon clavier est en train de rendre l’âme..



  • dana hilliot dana hilliot 20 décembre 2006 12:36

    cher zerth,

    vous écrivez :

    =>Financièrement, une famille RMiste qui bénéficie donc d’aides parallèles (réduction dans les transports, aide au logement, réduction pour les loisirs) s’en sort beaucoup mieux avec le revenu minimum qu’avec le revenu d’un travail rémunéré faiblement.

    Sur quoi vous fondez vous pour affirmer cela ? C’est une espèce de bateau en ce moment dans l’opinion qui à ma connaissance ne repose sur aucune donnée fiable.

    Sinon, votre brève histoire de la genèse du RMI français est vraiment bien faite. Merci pour ce rappel.

    Je reviens toutefois sur le dilemne assistance/insertion. Les choses ne sont pas si tranchées. Je vous parle là en tant qu’ex-rmiste. Quand on prétend au rmi, on signe un contrat qui n’est pas forcément un contrat de retour à l’emploi. Disons que le I de insertion en est venu à signifier des choses plus large que le simle retour à l’emploi (comme vous le dites, souvent précaire et mal rémunéré).

    On peut par exemple bénéficier du rmi pour des raisons de santé : d’inemployabilité. Cette notion d’inemployabilité prend en compte le fait que certaines personnes, à certains moments de leur histoire, ne sont pas en mesure de se consacrer à un travail salarié. Elles ne sont pas pour autant considérées comme handicapées (au sens où une invalidité serait prise en charge par la cotorep), mais leur vulnérabilité rend la perspective d’un retour à l’emploi dangereuse pour la santé de l’individu. Le RMI existe alors dans ce cas pour permettre à la personne de ne pas couler complètement, de se maintenir tant bien que mal. (éviter par exemple de se retrouver sans toit).

    Les contrats d’insertion proprement dit voient leur efficacité mises en péril par la situatin du marché du travail du’ne part, et les ressources propres de la personne d’autre part. On trouve environ un tiers de rmistes qui constituent ce que certains économistes considèrent comme des personnes qui de toutes façons demeureraient inemployables même en situation de plein emploi. (en Angleterre par exemple, ces personnes sont considérées comme handicapéses et n’entrent pas dans les statistiques du chomage).

    Les deux tiers restants.. Beaucoup d’accidentés de la vie si je puis dire. Des gens qui ont perdu leur époux/épouses, se sont retrouvés isolés, on tperdu leur emploi etc.. Tout le mode connaît je crois dans so entourage des exemples de ces cycles de désocialisation , accompagnés généralement de phases dépressives etc.. Pas mal de diplomés aussi - qui n’étaient sans doute suffisamment pas « guerriers » pour réussir sur un marché du travail qui s’apprente parfois à un champ de bataille (il ne suffit pas d’avoir un diplome pour réussir professionnellement, parfois il faut aussi être un « battant » - or, il y a des gens qui ne sont pas des battants, ils ont d’autres qualités peut-être mais pas celle là. Moi par exemple :)

    Globalement je dirais que le rmi concerne surtout des personnes qui n’ont pas la tournure d’esprit pour réussir dans ce monde là, parce qu’il ne croit pas suffisamment à la réussite sociale, parce qu’ils ont parfois d’autres aspirations. L’existence du rmi nous renvoie aussi à mon avis au caractère univoque et tyrannique de notre modèle de réussite sociale. Et notre incapacité relative à faire une place décente à tous ceux qui ne sauraient s’épanouir dans un tel modèle.

    Enfin, je crois qu’il faut arrêter de délirer sur le bonheur qu’il y aurait à être au rmi. Je ne nie pas qu’ily ait une grande diversité de situation (il y a ne toute minorité de gens qui effectivement ont une attitude perverse vis-à-vis du rmi, et bien souvent il y a papa et maman derrière qui financent, et donc ils ne sont pas vraiment au rmi.)

    Mais majoritairement, le rmi c’est quand même une grosse galère. Le moindre centime devient vital. Il faut adopter un certain ascétisme (les rmistes sont souvent des décroissants qui s’ignorent. C’est pourquoi je suis assez énervé par le mouvement de la décroissance : c’est plus facile et gratifiant de devenir pauvre quand on a des sous, que lorsque de toutes façons, on n’a rien..)

    Et c’est surtout le désespoir : parce que sortir du rmi, je peux vous dire, c’est la croix et la bannière. Seul, on n’y arrive pas. la volonté ne suffit pas. Moi, j’ai eu la chance de rencontrer des travailleurs sociaux bienveillants et efficaces (peut-être parce que je vis dans un coin perdu et qu’ils sont moins sous pression que dans les zones urbaines) et d’amis, de proches, solidaires et patients. Parce qu’il faut du temps.

    Bref, le rmi, ça ne fait pas tout, mais ça laisse une chance de se maintenir à flots quelques temps, si on a la chance de ne pas être absolument seul. C’est peut-être le pue qui reste de solidarité instituée dans ce pays. Il faut le revoir, le modifier, certainement ( par exemple il n’est pas normal qu’un pays comme la France institue au travers du montant du rmi la pauvreté : je rappelle que le rmi est en dessous du seuil de pauvreté tel que défini par les instances européennes et l’INSEE. ). Mais je crois que ceux qui stigmatisent les rmistes le font dans la mesure où ils s’imaginent ne pas pourvoir devenir eux-mêmes un jour des rmistes. Tant mieux pour eux s’ils le croient. Moi je ne suis pas sûr que quiconque soient à l’abri des accidents de la vie.

    Merci pour votre texte en tous cas.



  • dana hilliot dana hilliot 5 décembre 2006 16:20

    Merci pour ce texte Nicolas qui résume assez bien les inquiétudes qui accompagnent mon intérêt pour la candidature de François Bayrou. J’apprécie beaucoup l’homme et ses idées, mais j’ai très peur que le « commando » udf comme il le désigne lui-même, ne soit pas tout à fait sur la même longueur d’ondes que le chef du parti.

    Je fréquente de temps à autres le forum de l’UDF (voir leur site) : j’espère que les discussions qui s’y tiennent ne sont pas représentatives du mouvement (parce qu’il y a des gens là dedans que je n’aimeraipas avoir comme ami politique)

    D’un autre côté je me dis (peut-être à tort) : voilà, c’est une élection présidentielle. Je crois que Bayrou a le profil d’un chef d’état, et des idées qui me semblent suffisamment ouvertes, une philosophie et une méthode (très rocardienne d’ailleurs) que j’apprécie (je me rend compte d’ailleurs que je préfère une philosophie du projet démocratique à un programme fait d’une série de mesurettes plus ou moins cohérente).

    Donc : si je dois voter pour un chef de l’état, oui, Bayrou me séduit. mais si c’est pour qu’à l’arrivée on se retrouve avec un gouvernement de droite style UMP/UDF, je ressentirai ça comme une trahison insuportable.

    Tout l’enjeu de l’élection de Bayrou est là : il doit pour réussir séduire aussi les gens de gauche. Les sympathisants de Straus Kahn, de Kouchner, de Delors, de Rocard etc. Mais il doit assurer ces gens de gauche qu’ils ne sont pas en train de voter pour un futur gouvernement UMP/UDF. Et pour le moment, bien qu’il ait très clairement affirmé sa sympathie pour des personnalités politiques de tous bords, on ne peut pas dire qu’en retour on lui ait renvoyé l’ascenseur.

    Donc je suis perplexe.

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