Les cultureux qui refusent justement l’injonction de « choisir
son clan », appellent à une marche silencieuse le 19 novembre,
derrière une banderole blanche. Après le rouleau compresseur
propagandiste manichéen, une coupure du son bienvenue.
La
réforme fiscale sur le capital prive le budget de l’état de 4
milliards par an depuis 2018.
Le
Comité d’évaluation des réformes de la fiscalité du capital,
créé par E. Macron, a rendu ses conclusions cinq ans après :
aucune incidence décelable sur la réorientation des patrimoines et
de l’épargne vers l’économie réelle, quelques frémissements
sur la création d’entreprises…
En
2019, le même E. Macron s’était engagé à revenir sur cette
décision en cas d’inefficacité,
Si
l’on se place dans une stricte logique capitalistique, vos
objections (analyse financière et capacité à se développer dans
un univers concurrentiel privilégiant le profit de quelques uns au
détriment de tous les autres) sont pertinentes. Problème : si
l’on pousse à bout la financiarisation des grands groupes qui
délocalisent à tout va ou abandonnent des pans entiers d’activités
moyennement rentables, la désindustrialisation va se poursuivre
plein pot avec son cortège d’emplois supprimés. D’où ces
projets de reprise basés sur une autre répartition du profit du
travail, voire sur des expériences de solidarité locale et
interprofessionnelle qui ne répondront jamais aux standards
financiers en vigueur.
Changer
de paradigme et viser à la satisfaction d’un besoin sans dégager
un profit disproportionné pourrait d’ailleurs être une nouvelle
phase de la décentralisation en poussant les collectivités locales
et territoriales à soutenir les initiatives revitalisant leur
territoire (ce que certaines font déjà au sein de SCIC).
Dans
la peau de chagrin du (dé)maillage industriel ou des services
publics sur-administrés, penser une autre organisation du travail,
plus autonome et humainement satisfaisante, ne serait pas un luxe !
Ah oui, c’est vrai !
Dans votre monde, quand les faits ou dires ne sont pas documentés,
ils sont avérés… Et toujours l’insulte aux lèvres qui dispense
d’apporter toute preuve ou démonstration. Merci de confirmer mes
précédentes assertions.
Un peu court camarade !
Le mouvement des SCOP qui assure souvent la reprise des entreprises
victimes des processus de délocalisation des activités des grands
groupes, expérimente et perpétue de nos jours, encore et toujours,
l’autogestion :
Qui ne se souvient par
exemple de l’usine Fralib commercialisant les thés Lipton et
infusions Éléphant, bénéficiaire mais abandonnée par la
multinationale Unilever pour dégager plus de profits en Pologne :