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Di Girolamo

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  • Premier article le 27/04/2012
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Derniers commentaires



  • Di Girolamo 8 août 2009 06:33

    CRISE POURQUOI RIEN A CHANGE ?

    Parce que « la crise » est systémique .
    Et que par conséquent il est impossible pour les acteurs du système , par quelque bout qu’on prenne le problème de « changer la donne ».
    Face à cela il est dans la nature des choses de se masquer la réalité en pratiquant comme jamais la politique de l’Autruche.

    De plus il y a l’aspect « temps » : les choses , la logique du système se sont déployées dans le temps et ont tissées une toile systémique structurelle ,culturelle ...impossible à dénouer : même en le voulant nous sommes structurellement prisonniers et dépendants ; et « la sortie de crise » devra passser par un chemin de restructuration global , long ,difficile et non encore émergent en terme de choix politique : on ne souhaite pas changer.
    Alors ?

    Alors ....Ceux qui le souhaitent (très petite minorité ) ont trois pistes d’actions :
    - comprendre et faire comprendre ( ex : cet article et d’autres )
    - expérimenter localement d’autres modes d’organisation se fondant sur une autre logique sociétale .(très important pour ouvrir des possibles concrets)
    - quand cela sera possible (prise de conscience et désir de changement au sein des populations : conceptualiser une option politique ,un choix de société et un programme pour le construire.
    Communication ,expérimentation, démocratie participative locale .....
     
    Mais dans l’attente ..C’est dur ..dur !



  • Di Girolamo 2 août 2009 21:55

    Il y a décidemment 2 façons de regarder le monde :

    - le regarder de l’extérieur ,comme objet d’étude
    - le regarder comme son milieu , comme monde à vivre

    Comme professeur ou comme acteur .

    Face aux enjeux décrits ici et que tout le monde connait maintenant : raréfaction des ressources + dérèglement climatique , Greer se place en professeur .
     Je préferre les acteurs : ceux qui font partie de ce monde et souhaitent le changer ;
    je partage le passage sur les « réponses locales et adaptatives » mais il est sûr et certain qu’elles ne viendront que peut être et sur le tard ,si tout le monde se situe en professeur ! Il faut dès aujourd’hui se coltiner ce boulot là ; dès maintenant inventer localement les adaptations .
    Nous manquons cruellement , non d’analystes et de penseurs mais de politiques au sens noble du terme : de vision et de plan d’avenir durable.
    La réponse locale s’impose parce que c’est l’antidote logique de la mondialisation industrielle et libérale : c’est d’entrée une autre organisation de la société : on est plus face à un monde à exploiter ou à étudier mais dans un monde à vivre , à aménager ,à organiser ; on est plus à la remarque d’une économie de marché et des banquiers et des multinationales ; mais on organise le monde et l’économie : les acteurs locaux décident ,élaborent et planifient un projet territorial local etc etc



  • Di Girolamo 16 juillet 2009 22:58

    Pas de démocratie représentative sans démocratie participative . De même que la démocratie représentative est organisée ,mise en musique par l’institution , de même devrait l’être la démocratie participative . On en est très loin : il n’existe pas d’outil public organisé pour que les citoyens puissent participer dans de bonnes conditions.
    C’est vrai que la démocratie est un constant effort et n’est pas quelque chose de naturel .Dans un régime politique ,disons de libéralisme ,où l’économie est le moteur et où la politique vient en aval pour réguler , l’objet de la démocratie n’est plus le choix de société mais la régulation d’un système . On a donc affaire à une démocratie technicienne , d’experts ,et le pouvoir nous échappe .
    Tant que cette perte de pouvoir nous enrichit nous l’acceptons ; dès que les choses vont mal et que le bateau prend l’eau , l’aiguillon du besoin refait de nous des citoyens qui font contre pouvoir ; mais ce n’est pas encore la démocratie , celle adulte ,organisée d’un débat /expertise amont et global permettant le choix de société et la mise en oeuvre active et participative de ces choix.
    La démocratie n’est donc pas à isoler de son contexte : une société de consommation dont le paradigme est la réussite individuelle , et la richesse matérielle ne peut pas être une vraie démocratie ; la démocratie (représentative et participative ) a aujourd’hui une (petite ) chance d’émerger parce que « la crise » est durable et est en fait le début d’un processus de perte de richesse matérielle : il faudra bien s’organiser autrement et pour ce faire on a besoin de la démocratie , pleine ,entière , adulte . Mais le ligne de crête est bien mince et à force de cèder son pouvoir on en perd même le goût ,la saveur et la compréhension : c’est une dictature qui risque de nous mettre d’accord sur le sens de ce mot et des autres , puis au bout du compte c’est le climat , c’est la fin des ressources et bien d’autres choses qui vont nous broyer ,riches comme pauvres.



  • Di Girolamo 21 novembre 2008 13:39

    Article optimiste qui croit que les "bons" sont plus nombreux que les "méchants". (On l’espère tous !)
    Il s’exerce effectivement de fait , grâce au net ,un processus d’intelligence collective (le cerveau global) ...La limite est contenu dans l’outil lui même : le net n’est pas tout et ne peut pas tout. 
    Il y a déjà une méthode simple de compter les bons et les méchants : le vote . Néanmoins il manque au vote tout le reste : c’est à dire ce qu’apporte en partie mais pas totalement le net : le fasconnage de l’intelligence collective .
    En conclusion , je suis d’accord avec l’article mais re situe le net et l’avancée du "cerveau collectif" dans le contexte plus global et plus concret de la démocratie à laquelle manque à l’évidence un outil organisé de fasconnage de ce cerveau collectif. Le net pouvant y participer fortement mais pas comme élément isolé , comme élément important d’un ensemble à inventer , permettant aux citoyens de s’auto éclairer les uns les autres : un nouvel outil politique utilIsant net , médias classiques , rencontres locales de terrains etc Bref une réorganisation et remise en avant du débat public , de la recherche sociétale publique.



  • Di Girolamo 16 novembre 2008 20:21

    L’homme qui plantait des arbres :

    http://www.dailymotion.com/relevance/search/L%2527homme%2Bqui%2Bplantait%2Bdes%2Barbres/video/xuhkt_1-lhomme-plantait-des-arbres-giono_shortfilms

     

    http://www.dailymotion.com/relevance/search/L%2527homme%2Bqui%2Bplantait%2Bdes%2Barbres/vid


    Un très beau projet s’il s’incrit dans une logique de société écologique globale et rejoint l’esprit de gionno.
    Un coup d’épée dans l’eau si le reste ne suit pas.
     

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