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KOUINO

KOUINO

 

Lettre de Chine, d’un citoyen français, vivant entre les 2 pays, et qui a l’occasion du débat électoral s’inquiète de voir la France si peu ouverte au monde qui l’entoure alors qu’elle en est totalement dépendante ; Lettre d’un militant de gauche, qui décide ce jour qu’il ne le sera plus ; Lettre d’un citoyen ordinaire, qui ne peut se résoudre à ce que le mot « Démocratie » ne soit plus rien d'autre qu'un simple slogan publicitaire ; Lettre d’un optimiste, qui pense que c’est le seul chemin possible.
 

Tableau de bord

  • Premier article le 28/04/2006
  • Modérateur depuis le 22/09/2006
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Derniers commentaires



  • KOUINO Didier Couineau 4 septembre 2008 15:22

    Ces deux candidats, de ce que j’en sache, sont proches idéologiquement. Mais je l’avoue, cela m’intéresse peu de creuser le sujet. Savoir si l’un est 0.25% plus libéral et 6% plus social-démocrate que l’autre est un faux-débat qui ne sert plus que d’outil à la droite pour caricaturer les débats de la gauche. Pour moi ces débats sont clos depuis… 1920, avec la scission du Parti communiste. Je caricature, bien sur. Bon allez d’accord, depuis… Michel Rocard. Mais ce que je souhaite dire tout de même, c’est que la droite est dominante depuis la crise économique des années 90 (en instrumentalisant la peur). Le sujet est donc de savoir comment être à nouveau entendu de ceux qui ont peur. Certainement pas par la division. Je le répète ce qui m’intéresse chez Martine Aubry, c’est qu’elle est le " nous " collectif de la gauche, face au " je " de la droite, face au " je " de la société du spectacle, face au " je " de Ségolène Royal. En 2006, les socialistes se sont " donnés " aveuglement à Ségolène Royal. Vous dites que ce fut une erreur et vous voyez en Martine Aubry un remake de ce scénario. J’y vois moi un aveu d’impuissance et je vois en Martine Aubry une manière de dépassement. Moscovici, premier secrétaire c’est la garantie absolu de retrouver Ségolène Royal sur tous les plateaux télés du matin jusqu’au soir d’ici à la prochaine élection présidentielle et de voir disparaître le Parti Socialiste de l’actualité. Pardonnez-moi d’être aussi raz des paquerettes, mais…



  • KOUINO Didier Couineau 4 septembre 2008 13:35

    "Pierre Moscovici propose une méthode pour y parvenir. Il ne s’agit donc pas de l’opposer à Martine Aubry qui a la capacité d’être présidentiable. Il s’agit de deux postes différents" dites-vous. Je ne crois pas qu’il s’agit de deux postes différents. Le parti socialiste ne sera pas entendu si son leader n’est pas un présidentiable et un présidentiable qui n’aurait pas de rôle central au sein du Parti Socialiste ne représentera que lui-même et sera l’otage des médias. Nous vivons un temps de pensée unique où il n’est pas bon d’être dans l’opposition (quelquesoit le parti auquel on appartient).



  • KOUINO Didier Couineau 4 septembre 2008 12:26

    C’est votre droit de penser que l’article est léger. J’ai peut être une explication à vous fournir. J’ai volontairement choisi, par souci de clarté, de ne développer qu’un seul argument, argument qui ne me semble pas être développé par ailleurs. Le Parti Socialiste est en crise. Les analyses sur les projets (ou l’absence de projet) du PS ne manquent pas. J’ai simplement voulu mettre en évidence que le PS, s’il veut être entendu, doit aussi prendre en compte son environnement extérieur (domination des médias- à lire sur ce sujet : http://sondagesnonmerci.unblog.fr ? )



  • KOUINO Didier Couineau 4 septembre 2008 11:58

    Je comprends votre réaction à propos de l’alliance avec Fabius. Personnellement, j’ai un immense mépris pour cet homme, lorsque je pense à son comportement purement opportuniste lors du référendum sur la constitution européenne, et je regrette qu’une partie de la gauche se soit fourvoyé en disant non à la constitution européenne. Mais il faut aller au delà. Ce qui nous sépare de la droite est bien plus important que ce qui nous sépare de ceux qui se sont trompés au moment du référendum. C’est cela l’essentiel. Face à la domination de la droite, comment le PS peut-il réussir à se faire entendre ?



  • KOUINO Didier Couineau 18 juillet 2008 18:52

    Immense sujet qui mériterait un long développement. Mais faisons simple : Prenons juste un exemple : " Marx ou la parabole automobile ".

    Si l’on voulait dire ce que sont les héritiers de Marx (et ses opposants), la droite et la gauche, on pourrait l’illustrer à travers l’histoire de l’automobile. Au début il y eut les vicinales, les départementales et les nationales. A cette réalité physique se surajoutait une organisation humaine, dont beaucoup de commentateurs d’aujourd’hui, diraient qu’elle exprimait une vision étroite du vivre-ensemble : La vision égalitariste de cette époque, c’était… la priorité... à droite. Peu importe qu’il y ait un flot ininterrompu de véhicules circulant à grande vitesse sur les nationales, le pékin qui circule sur la vicinale est prioritaire, dès lors qu’il vient de la droite. Cela avait une certaine légitimité, du point de vu ... " vicinalien ", mais bon… Puis sont venus les autoroutes et leurs bretelles d’accès. Le maître-mot du " capitalisme triomphant " devint alors, " fluidité ", faisant oublier à chacun d’entre-nous (ou presque)… " les archaïsmes égalitaristes". C’est vrai nous avons oublié ce que les mots "partage" et "responsabilité" veulent dire. Mais corollaire, nous ne savons plus qui nous sommes. La régression identitaire de la plupart des grandes démocraties du monde en est l’illustration. Heureusement, les faits sont tétus et de là peut-être, viendra le salut d’un monde à la dérive. Le toujours plus automobile des 50 dernières années a mené le monde au bord du gouffre. Il n’y a plus que Georges Busch et Claude Allègre pour croire encore que la crise écologique en cours se réglera par un toujours plus d’individualisme de capitalisme et de technicité. De grès ou de force, il va nous falloir réapprendre ce que le mot " collectif " veut dire. Oui, demain, nous aurons besoin d’Etats forts, car plus le monde se complexifie, plus nous aurons besoin de contrôle social pour maîtriser notre avenir. Ce contrôle social ressemblera à celui de Georges Orwell, si nous continuons à nous laisser décerveler par les adeptes du chacun pour soi, mais il pourra être autre, si nous nous réapproprions les enjeux du monde. Oui également, Marx a eu raison de mettre en évidence l’importance de la violence sociale. Nous ne voulons plus la voir, mais elle est toujours là. Elle a simplement changé d’espace et de camp. La crise économique des années 80 a imposé une redistribution des cartes entre capital et travail à l’échelle de la planète entière et les puissants du monde (de droite, bien évidemment) ont réinvestit le terrain politique. L’anesthésie des opinions (à l’intérieur) et la violence politique (à l’extérieur) sont leurs outils de reconquête. La guerre est redevenue notre horizon politique commun. Les attentats du 11 septembre nous dit-on... Il y a une autre manière d’écrire l’histoire. Les vrais risques du monde ne viennent pas de la violence des faibles, mais plutôt de l’inconsistance des puissants. Nos sociétés industrialisées et conquérantes déposent sur la surface du globe, un peu plus chaque jour, des bombes de toutes sortes, civiles et militaires. Au prétexte des risques, nous voulont faire la guerre à ceux qui n’en ont pas… parcequ’ils pourraient en vouloir. Joli sophisme, jolie manière de se dédouaner à bon compte, mais terrible régression politique ! Et surtout, que de risques prenons-nous à nous comporter de telle manière ! Le fiasco de l’Irak n’est qu’un début. Marx revient ? Quelle bonne nouvelle ! un peu de cohérence dans ce monde d’abrutits !

    Mais revenons à la parabole automobile. La droite… et Monsieur Bernard Degué, tiennent absolument à enfermer la gauche dans une idéologie dont les murs d’enceinte se limitent à l’anticapitalisme et à un égalistarisme étroit. Du calme, Monsieur Degué. Il est temps d’inverser les termes du débat. Le sujet d’aujourd’hui, ce n’est pas l’idéolgie de la gauche, mais celle de la droite. L’individualisme et l’idéologie qui va avec, la violence du fort au faible, ne sont pas les solutions du monde d’aujourd’hui et demain. Elles sont le problême, pour toutes les raisons que nous avons dîtes. La gauche, quand à elle, est en effet en crise. D’abord parcequ’elle se soumet à la violence de la droite (et de ce point de vue, une prise de conscience serait bien utile), d’autre part parcequ’elle ne sait plus ouvrir les portes du monde. L’individualisme finit pas rendre timoré, que l’on soit de droite ou de gauche.

    La force de Marx, c’est d’avoir embrassé le monde dans sa réalité et sa globalité. Nous n’avons d’autre issue que de faire de même aujourd’hui. Ceux qui brandissent un crucifix à chaque fois qu’ils entendent le mot " idéologie " nous trompes et (ou) se trompent. Il ne peut exister de monde sans idéaux et idéologies. A fortiori lorsque le monde se complexifie. Aujourd’hui, tout autant et peut-être plus encore qu’hier, la vision de Marx est utile à la compréhension du monde. Aujourd’hui, tout autant et peut-être plus encore qu’hier, la gauche à un rôle à jouer, si tant est qu’elle sache se renouveller. Pour cela elle doit penser la société à l’échelle du monde. Et cela, c’est difficile, car tout concours à atomiser la société. Elle doit aussi penser l’individu au regard de sa responsabilité collective. Et cela c’est nouveau, donc difficile à appréhender.

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