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Didier Cozin

Didier Cozin

Ingénieur de formation professionnelle, rédacteur d’ouvrages sur la formation (histoire de DIF, Reflex DIF...), dirigeant de l’agence pour la formation tout au long de la vie (AFTLV).

Tableau de bord

  • Premier article le 31/01/2009
  • Modérateur depuis le 23/02/2009
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Derniers commentaires



  • Didier Cozin Didier Cozin 19 janvier 2013 11:13

    On peut tout critiquer au niveau social et des dernières négociations entre les patrons et les syndicats, trouver aussi que les travailleurs n’en auront jamais assez (Et pourquoi pas tout le monde à 5 000 euros par mois pour 10 h de travail par semaine ?) mais il y a dans le monde un principe de réalité : le marché : vous achetez (même le plus révolutionnaires des gauchistes est un consommateur) des biens que d’autres ont produit. Si sur ce marché vos biens et services ne sont pas compétitifs vous ne vendez plus (c’est ce qui arrive à Renault pu Peugeot en ce moment).
    Donc on peut trouver que la flexibilité et la compétitivité c’est mal mais dans ce cas il faut nous prouver que dans un seul pays au monde le socialisme, l’angélisme économique et les bons sentiments ont engendré une société juste et épanouissante et développée.
    A Cuba par exemple on vient d’apprendre que les cubains pourront désormais sortir du pays sans autorisation et autrement qu’en tant que boat people. Sauf qu’un médecin gagne 30 $ par mois à cuba et qu’un billet d’avion coûte 1 000 $ au moins.
    Donc le socialisme et l’angélisme apporte la ruine économique, la désespérance sociale (tout le monde ne mange pas à sa faim dans les pays socialistes, chine exceptée) et au final l’absence de démocratie.
    Tout cela pour dire que les jusqu’auboutiste du social entraînent les quelques gogos qui y croient encore dans le mur du non sens économique, social et politique.



  • Didier Cozin Didier Cozin 20 août 2012 12:07

    Le problème dans les prochaines années (mois ?) n’est pas tant de rembourser nos dettes (un pays n’est pas un ménage qui achète une voiture ou un logement) mais bien plutôt de savoir combien de temps les milieux financiers contineront de nous prêter de l’argent.
    Notre problème n’est pas ce que nous avons emprunté mais ce que nous allons devoir emprunter pour pérenniser un modèle social hors de prix dans une économie produisant de moins en moins de richesses.



  • Didier Cozin Didier Cozin 18 août 2012 08:56

    Ok, je comprends mes détracteurs et je veux bien avoir tout faux : les français (de par leur histoire ou leurs qualités « naturelles ») auraient vocation à prendre leur retraite avant tous les peuples de la terre et à bénéficier d’un très haut système de protection social même sans travailler, même sans produire de richesses.
    Plaçons nous maintenant au niveau micro-économique, d’une entreprise lambda (disons un petit artisan comme il en reste quelque millions en France).
    Si le travail plus les charges que supporte ce petit artisan pour faire tourner son entreprise ne permettent plus d’assurer une quelconque rentabilité à son entreprise il n’a que 2 solutions :
    - Il met la clé sous la porte si aucun marché important ne lui permet de relancer son activité
    - il licencie ses salariés (en espérant avoir assez de trésorerie pour leur payer leurs indemnités) et continue à travailler seul (ou au mieux avec un ami auto-entrepreneur).

    Aujourd’hui un salaire au SMIC plus les charges coûte à l’employeur environ 20 000 euros par an au minimum.
    Dans une activité qui dégage une marge de 20 % (et elles ne sont pas si nombreuses que cela) il faut donc que ce salarié permette de réaliser 100 000 euros de CA afin de seulement payer le salaire chargé d’un employé.

    C’est de moins en moins possible car l’activité dans de nombreux secteurs se rétracte (pas partout certes, on manque de plombier par exemple). Je viens par exemple d’accepter un devis d’un électricien pour refaire une installation électrique (5 jours de travail qui me coûteront plus de 2 000 euros). Et bien cet artisan (qui travaille seul me semble-t-il) a fait un CA de 38 000 euros en 2011 (j’ai vérifié sur infogreffe). Il lui est évidemment impossible d’employer un salarié. Il travaille seul et doit se payer un peu plus que le SMIC.
    Dans tous les secteurs le travail salarié est devenu très couteux et ce qui était possible après guerre grâce à la reconstruction et aux énormes progrès de productivité d’alors sera de moins en moins réalisable (en effet dans une société de services il est difficile de progresser une fois qu’on a informatisé). De plus la productivité se fait désormais en recourant à moins de personnels car celui-ci est devenu très couteux.

    Bref (et je le regrette comme vous) le travail salarié va nécessairement régresser dans notre pays et face à cela notre système social basé massivement sur les cotisations des salariés (qui représentaient l’essentiel des travailleurs dans la seconde du XXème siècle), notre système social ne peut tenir qu’à crédit (c’est à dire en dépendant du monde toxique de la finance internationale).

    Si maintenant les grands esprits généreux qui souhaitent maintenir notre système social en l’état tentaient de créer leur propre activité (une Scoop par exemple) ils comprendraient peut être que l’argent ne tombe pas du ciel et que le niveau des salaires (+ les charges) rend désormais le travail très couteux. Il est tellement facile de hurler contre les patrons, j’engage tous ceux qui se sentent exploités à créer leur propre activité et à vendre leurs services. Ils verront alors s’ils sont exploités par un patron ainsi que ce que valent réellement leurs compétences et leur travail.

    Par la parole on peut refaire le monde mais chacun sait qu’en France il y a plus de spectateurs (et d’arbitres) que de joueurs.
     



  • Didier Cozin Didier Cozin 16 août 2012 08:27

    Les commentaires après mon petit post de la semaine dernière sont assez édifiants : nous ne vivons pas sur la même planète que ceux qui ne réagissent qu’en terme de droits acquis et de grands principes (généreux dans les paroles mais inopérants dans les faits économiques).
    La retraite serait un contrat passé depuis 60 ans avec le pays et même si l’emploi régresse ou si les charges étouffent désormais le travail (devenu non compétitif) il ne faut pas en tenir compte (quitte à remettre ce principe pourtant social d’une retraite payée par les cotisations sociales et non pas un quelconque impôt ou par l’emprunt).

    En fait face à un problème nouveau (ou devenant majeur) il y a 2 façons de réagir :

    - ceux qui pensent que ce n’est qu’une question de moyens, que le système n’est pas vermoulu et qu’il y a toujours une solution quand on y met l’argent nécessaire (y compris si les sommes en question deviennent gigantesques)

    - ceux qui estiment (et j’en fait parti) qu’il est vain de vouloir arroser le sable et qu’un système devenu inadapté doit être totalement remis à plat régulièrement.

    Bien évidemment on peut renverser le vocable Conservateur/révolutionnaire désormais et se demander si une grande partie de la Gauche n’est pas devenue très conservatrice et conformiste. Cette inversion de tendance peut ne pas plaire à tout le monde (car la posture révolutionnaire ne coûte pas cher en France et demeure avantageuse).

    Un dernier point : nos sociaux conservateurs estiment avoir des réponses pertinentes pour développer notre pays au XXI ème siècle mais il est étonnant que leurs solutions intéressent aussi peu de monde et qu’en tout cas aucun pays développé souhaite les adopter (on oubliera la Corée du Nord ou Cuba évidemment). 



  • Didier Cozin Didier Cozin 25 mai 2012 06:58

    La Gauche est devenue un tel tissu de contradictions qu’il est difficile de discuter avec ceux qui prétendent être du côté du peuple tout en lui rendant les pires services (lui mentir sans cesse par exemple). Je rappelle à mes contradicteurs qu’avec les meilleures intentions du monde on peut parfois bâtir les pires enfers.
    Quand en URSS Lénine, Trotski et Staline bâtissaient ce qu’ils croyaient être l’avenir radieux des peuples (un monde sans exploitation de l’homme par l’homme) ils ne pensaient pas qu’ils seraient jugés par l’histoire comme ayant participé du pire épisode du XXème siècle (avec le nazisme évidemment).

    La Gauche est contre l’exploitation, pourtant depuis le XXème siècle elle accepte les formidables différences de niveau de vie entre des pays où des travailleurs pauvres s’escriment 12 heures par jour, 7 jours sur 7 juste pour manger et la France où les travailleurs auraient vocation à être présents 35 h par semaine (et encore) ceci pour un salaire 10 ou 100 fois supérieur. Évidemment il est facile de prétendre qu’on voudrait que l’humanité entière gagne autant que les français (il faudrait par exemple que le milliard d’ouvriers chinois gagne autant qu’un Smicard et dans les mêmes conditions qu’en France). C’est bien évidemment impossible, le mode de vie des occidentaux n’est pas généralisable à la planète et ceux qui prétendent qu’elle n’est pas désormais surpeuplée sont des menteurs (ce sont les marxistes doublés des intégristes religieux qui sont en grande partie responsable de ce grave danger du surpeuplement de la terre depuis les années 50).
    Ce que ne veulent pas admettre les gens de Gauche en France, c’est qu’ils sont des hyper-privilégiés, même le RMiste est un privilégié et les poubelles de notre pays seraient un paradis pour des centaines de millions de personnes qui vivent dans le dénuement le plus total.
    On peut évidemment accuser le capitalisme d’être responsable de la misère du monde (c’est commode et il ne va pas se défendre car il n’a pas de porte parole) mais pourtant la misère a toujours existé à la surface de la terre, elle existait avant le libéralisme, avant le capitalisme, avant le socialisme et même si on peut tenter de l’endiguer (et le capitalisme crée plus de richesses que le socialisme qui rend tout le monde pauvre, dépendant et malheureux) il restera sans doute toujours des pauvres de par le monde.

    Enfin pour la dette, il existe un discours assez irresponsable qui dit aujourd’hui : la dette n’est pas notre dette (sous entendu les gouvernements qui nous ont endettés depuis 40 ans n’étaient pas nos gouvernements) et nous n’avons pas à la rembourser.

    Si les français arrêtaient de rembourser leurs dettes (ce que vont peut être faire les grecs dans quelques mois) ce serait la ruine presque totale du pays à très brève échéance.

    Contrairement à ce que veut faire croire la Gauche ce n’est pas la dette qui crée de la pauvreté mais c’est par contre bien elle qui masque nos archaïsmes, nos retards, nos incompréhensions face à un monde qui change (sans nous en grande partie).
    Si nous arrêtions d’emprunter (et donc d’inspirer confiance) une partie importante de la population ne pourrait plus se soigner, se nourrir, se loger... La dette est un piège mais pour en sortir c’est 50 heures par semaine de travail qu’il nous faudra réaliser (et bien au delà de 70 ans). Ceux qui prétendent qu’il existe des solutions simples et agréables à nos problèmes sont des démagogues, l’Europe ne pèse plus rien démographiquement et de moins en moins économiquement et sans un complet changement face au travail nous redeviendront pauvres et malheureux comme au moyen âge.

    Je persiste donc à écrire qu’avec les meilleures intentions du monde, la Gauche, les socialistes, les alter mondialistes et tout ce petit monde fait de nostalgie contribue à enterrer à la vitesse grand V le modèle de société qu’ils prétendent préserver. Avoir élu François Hollande précipitera notre chute (avec Sarkozy nous avions encore un peu de marge).

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