Edgar

@ Paul Villach :

Quelle suffisance ! il ne suffit pas de décréter des choses pour qu’elle soient des éléments de vérité.

Le terme « Maintien de l’ordre » n’est pas un « élément de terminologie interne » comme vous le supposez indument. Il s’agit d’un état particulier de l’ordre public dont l’autorité administrative est responsable (le maire en sa commune et le préfet dans ressort).

En phase de maintien de l’ordre l’autorité administrative a le pouvoir d’ordonner ou pas l’usage de la force pour mettre un terme à un trouble. Il s’agit d’un arrêté prefectoral.

Les forces de l’ordre ne font pas usage de l’usage de la force tant que l’autorité administrative ne l’a pas décidée.

A contrario, les forces de l’ordre ont obligation de déférer aux ordres formels (arrêté prefectoral) de l’autorité administrative.

Le problème n’est donc pas ici le fait qu’un usage de la force ait été ordonné pour mettre un terme à une situation illégale (l’occupation indue d’une voie ferroviaire est illégale n’en déplaisent à certains !) mais il existe des forces qui sont destinées à prendre en charge professionnellement les situations de maintien de l’ordre et d’usage de la force : il s’agit des CRS et des Gendarmes Mobiles (pas les départementaux !).

Donc le réel problème est qu’actuellement nous sommes dans une période où l’on dissout des compagnies de CRS et des escadrons de gendarmes mobiles. Par conséquent qui reste-t-il pour maintenir l’ordre public lorsque les CRS et mobiles ne sont pas là ?
Des gens dont ce n’est pas le travail habituel. Et qu’attendre de la qualité d’un travail lorsque ce n’est pas un professionnel de l’art qui l’execute ? c’est la même chose dans chaque métier.

Vous reconnaitrez donc que la problématique n’est pas si simple que de condamner le méchant policier qui frappe un petit vieux assis dans un fauteuil. La caricature n’amène jamais rien de bon, mais elle permet peut-être de faire diversion sur les vrais problèmes.

Edgar.