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emma plaf

Je suis née en 1971 et je porte un prénom qui a eu son pic de popularité cette année-là. A 28 ans, l’âge moyen du premier enfant à ce moment-là, j’ai eu ... mon premier enfant. J’en ai maintenant quelques uns de plus, ce qui classe ma famille dans les 4% de celles de quatre enfants ou plus. Les naissances de mes enfants m’ont donné l’occasion de m’intéresser à tout ce qui entoure la grossesse, l’accouchement, la petite enfance.
 

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  • Premier article le 30/07/2007
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Derniers commentaires



  • emma plaf 19 novembre 2008 21:45

     @Hermes. Sur la littérature abondante à la disposition des futures mamans, je ne suis pas sûre. Beaucoup de sources d’info me semblent soit bêtifiantes ("faites-nous confiance, tout se passera bien"), soit engagées dans un sens ou dans l’autre ("la péri, c’est nul", "la péri, faut être vraiment trop conne pour s’en passer"), et mettent rarement en lumière le fait que l’évitement de certaines pratiques, dont celles que j’ai décrit dans mon article, permet de mieux vivre la douleur - soit qu’on veuille éviter la péridurale, soit qu’on n’y ait pas accès pour raison médicale ou d’organisation des soins, ou simplement en attendant que l’accouchement soit assez avancé pour pouvoir l’avoir (et en attendant, ça peut douiller sévère, garanti). Peut-être avez-vous à suggérer des supports adéquats ? Ou devrions-nous demander, par exemple, à l’INPES, de nous pondre un truc.

    Est-ce qu’il vaut mieux accoucher en France maintenant qu’il y a vingt ans ? Je pense que oui aussi. J’ai quelques arguments, quels seraient les vôtres ?



  • emma plaf 19 novembre 2008 21:20

     @Annie. La pression sur les femmes serait liée en grande partie à des contraintes d’organisation des soins. D’accord.

    Oui, car il semble certainement plus facile pour l’organisation d’avoir à surveiller des femmes sous péridurale, bien tranquilles, reliée à des tuyaux et surveillée par des machines à partir d’un bureau centralisé. De même, les accouchements déclenchés pour des raisons d’organisation, parfois en contradiction avec les recommandations de pratique médicales validées et sans informer la femme des raisons du déclenchement. A l’opposée, accueillir la parturiente au moment où l’accouchement se met en route de lui-même, l’accompagner au long d’un processus intense, physiquement et émotionnellement, cela semble plus difficile à organiser.

    Sauf que, maintenant que les femmes savent lire, elles savent aussi lire les recommandations professionnelles, elles ont la loi qui rappeler que toute personne doit être infotraitements ou actions de prévention qui sont proposés, leur utilité, leur urgence éventuelle, leurs conséquences, qu’ucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne ...

    Je crois qu’on assiste à l’émergence d’une pensée féminine, et souvent une pensée de couple, qui se rend compte que les femmes ne deviennent pas subitement des mineures juste parce qu’elles sont en train d’accoucher. Qu’elles ont les mêmes libertés individuelles, les mêmes droits fondamentaux que n’importe quel patient. Et donc que les modalités d’organisation des soins peuvent et doivent être discutées, entre les professionnels de santé, les gestionnaires et les représentants de patients.
     



  • emma plaf 19 novembre 2008 21:01

     @Hermes sur l’accouchement dans l’eau, a-t-on des recommandations de pratiques, ici ou ailleurs dans le monde, supportant l’affirmation qu’une sage-femme est nécessaire et qu’une sage-femme saura si le bébé risque de se noyer ?



  • emma plaf 19 novembre 2008 20:57

     @Neris. Oui, celles qui ne peuvent pas avoir la péridurale dont elles expriment le besoin, pour des raisons d’organisation des soins... C’est un critère de non-qualité de soins : le % de femmes qui demandent la péridurale et qui ne l’ont pas.

    Est-ce vraiment des critères d’organisation d’ailleurs ? Dans le cas de votre soeur, cela ressemble une loi des séries. Etait-elle à chaque fois dans le même établissement ? On-il des critère très restrictifs sur l’avancement de l’accouchement qui permet la péri ? (pas avant la dilatation du col à tant, pas après la dilatation à tant...). Ces critères sont-ils médicalement justifiés ? Sont-ils cohérents entre les établissements ?




  • emma plaf 19 novembre 2008 20:42

     J’ai vu ces informations aussi, sans approfondir. J’ai cru comprendre également que les décisions ne sont pas les mêmes d’un anesthésite à l’autre, que les solutions existeraient pour permettre néanmoins la péridurale sans risque (si j’ai bien compris, le risque est la diffusion des encre utilisées, dont on connaîtrait mal la composition et l’effet lorsqu’elle pénètre dans l’organisme par l’aiguille utilisée). Ce que je dis est non vérifié, si quelqu’un a des informations avec sources, je serais heureuse de les connaître.

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