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  • Enotero 25 mai 2013 07:18

    Tetsuko Yorimasa :  « J’ai essayé de m’intéresser à l’espéranto mais je m’en suis vite désintéressée car je trouvais qu’elle sonnait trop occidentale à mes oreilles ».

    Et l’anglais, et le français, ça ne « sonne » pas occidental ???  smiley  smiley

    Quand à vos prédictions, laissez cela aux marabouts et autres voyantes,  smiley car, comme le disait Pierre Dac « Les prévisions sont difficiles à faire, surtout en ce qui concerne l’avenir ». Je vous rappelle que dans les années 70, au début des années 80, il se trouvait beaucoup de gens pour prédire que l’URSS durerait encore un siècle...  :->  smiley
    Le risque de créolisation des langues diminue au fur et à mesure que les moyens de communication sont mondialisés et rapides, comme l’internet...  smiley

    Ah, au fait, c’est un Japonais, anglisciste de renom, Inazo Nitobé, qui a proposé d’introduire l’Espéranto à la SDN en 1922, et le délégué français qui a mis son veto.

    Mais à l’heure actuelle, les Chinois font plus que s’y intéresser. Apparemment ils ne trouvent pas que « ça sonne trop occidental »...  smiley smiley
    Voici un lien vers une intervention (version en anglais  - version en chinois) faite en 2004 à un colloque chinois. L’auteur (chinois) y recommandait que l’Etat y diversifie le plus possible l’offre de langues dans l’enseignement (et notamment l’espéranto !!!), afin de faire baisser la prévalence de l’anglais.
    -------------------------
    Didier : « Nous sommes issus d’une langue commune. Vouloir mettre tous les langages et donc culture dans un vaste mixeur est le souhait de la commission bilatérale, L’espéranto, avec une bouteille de coca à la main. »

    Heu...  smiley Vous devez vous comprendre, je suppose, mais qui  parvient à vous comprendre ??? Vous me donnerez l’adresse de votre dealer, il en a de la bonne !!  smiley smiley smiley MDR



  • Enotero 25 mai 2013 06:33

    Mendosa  :   « l’essentiel du vocabulaire de l’espéranto est inspiré des langues indo-européennes... n’est-ce donc pas une langue qui avantage les européens ? »

    Bonne question Mendosa !!!  smiley
    A première vue, c’est ce qu’on pourrait se dire, mais....Supposer cela, c’est ignorer qu’une langue est faite de bien d’autres choses que d’un simple lexique.
    De toutes façons, à l’heure actuelle, c’est une langue européenne, l’anglais,  (d’origine germanique ou scandinave les avis divergent...) qui sert de « lingva franca », et cette langue est très longue à apprendre pour s’en servir à peu près « bien ».

    Au moins, l’espéranto a cet avantage que la partie « latine » de son vocabulaire le rend plus accessible que l’anglais aux peuples d’Amérique du Sud par exemple...

    Par contre, ses autres atouts sont :
    -une grammaire de type « agglutinant » (éléments ou « affixes » modifiant la racine pour en faire un contraire, un diminutif, un augmentatif etc...). C’est comme une sorte de « jeu de lego » et ceci est très attrayant pour les Chinois, dont la langue (isolante) fonctionne de façon similaire. Voir notamment cet article « Langue occidentale, l’espéranto ? »

    Je ne sais pas comment on dit « pêcheur » en chinois, mais c’est probablement composé d’éléments séparés comme « individu », « métier », « attraper », « poisson ». Exactement ce qu’on retrouve en espéranto :

    de « fiŝo » (poisson) « kapti » (attraper) et « isto » (suffixe indiquant un métier) on obtient « fiŝkaptisto » et on déduit la traduction de notre français « pécheur » ou de l’anglais « fisher ». A part qu’en anglais, on n’a pas la notion de capture (on pourrait traduire « poissonneur »)... (cf mon commentaire plus bas sur l’anglais langue d’évocation). Avec l’espéranto, on sait toujours si un mot est nom commun, (en « o »), verbe (« i »), adjectif (« a »), adverbe (« e »)... et en plus, on sait sa fonction (sujet, ou complément finissant par « -n »). Cela limite les risques de confusion, je dirais même les réduit à néant ou presque !!!

    Ensuite, contrairement à l’anglais, il s’écrit comme il se prononce... et se prononce comme il s’écrit, avec un accent tonique régulier, toujours sur l’avant dernière syllabe.
    Sa conjugaison est simplissime, le pronom indique la personne, et la finale du verbe le temps ou mode... avec 5 finales de temps/mode (as, is, os, us, u), et 9 pronoms (mi, ci, li, ŝi, ĝi, oni, ni, vi, ili), plus des participes faciles à retenir, on conjugue TOUS les verbes à tous les temps.

    C’est une sorte de « marchepied » ou de « tremplin » qui, facilement appris, « met le pied à l’étrier » à tous, d’où qu’ils soient, pour aborder ensuite d’autres langues. D’ailleurs, nos Chinois au Japonais qui auront découvert « kiso » , « lerni », « varma » etc... en espéranto retiendront ensuite plus facilement « kiss », « learn », « warm » en anglais...

    « Knabo » préfigurera pour eux le Knabe« allemand etc etc...

    Enfin, la régularité est essentielle non seulement pour la mémoire lors de l’apprentissage, mais facilite grandement les réflexes, quand plus tard, on a besoin de mobiliser ce qu’on sait... Un contraire se construira toujours avec le préfixe »mal-« (comme en français »malheureux« ou »malhonnête"). On a donc :
     
    fermer-ouvrir -> fermi, malfermi (en anglais close - open)
    sec-mouillé -> seka, malseka (en anglais dry - wet)
    chaud -froid -> varma, malvarma (en anglais, warm - cold) etc etc...

    Je vous suggère d’aller voir Wikipedia...



  • Enotero 25 mai 2013 05:41

    Julien : (...) mais reste à voir si les publications scientifiques peuvent être exprimées en espéranto.

    OUI. Il y a une Académie des sciences en Eo, et dans chaque spécialité, des lexiques sont élaborés et avalisés par l’Académie (tout court) celle qui, comme la nôtre, a un rôle de régulateur de la langue.
    En fait, TOUT peut être exprimé en espéranto.
    Espéranto qui, de plus, a souvent une rigueur que ne possède pas l’anglais.

     Cf l’exemple de Claude Piron au sujet de 
    « Japanese encephalitis vaccine »

    Est-ce un vaccin produit au Japon contre toutes les encéphalites ???
    ou un vaccin spécifique qui protège de « l’encéphalite japonaise » ???
    Claude Piron nous explique que la langue française privilégie la définition, la précision, alors que l’anglais est une langue d’évocation, dans laquelle c’est à vous de sentir par le contexte ce que cela signifie
    Voir ici la 1ere des 10 mini-conférences
    Il raconte qu’aux USA on voit le long des routes les panneaux « soft shoulders » (épaules molles) -> accotements non stabilisés en français.

    D’ailleurs je conseille toutes les conférences de C Piron, dont on trouve les liens en bas de cette page.
    Chacune fait une dizaine de minutes...
    .



  • Enotero 17 avril 2013 00:30

    Vous pourriez au moins faire un résumé de ce qu’écrit ce Michéa, à vrai dire votre commentaire vu comme ça, semble assez ésotérique...



  • Enotero 31 mars 2013 23:28

    Sans doute Eugène, mais pour le moment nous ne sommes pas assez forts pour faire cette « migration »...
    Donc l’urgence est de contenir autant que possible la pression en faveur de l’anglais, et bien entendu, simultanément, faire de l’information sur l’excellence de l’alternative « espéranto » qui a été ostracisée, calomniée etc... pendant si longtemps.

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