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epicure de samos

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  • epicure de samos 6 avril 2009 18:18

    Le grand Nougaro aurait dit (avec l’accent de Toulouse) : "Taverne, il poète plus haut que son cul."
    Pardon pour la citation.
    J’ai pas pu m’en empêcher.
    Mais promis juré, c’est le dernier…



  • epicure de samos 6 avril 2009 14:25

    Nicolas Bruni-Sarkozy, intellectuellement médiocre, se complait à labourer, semer et récolter la haine.
    C’est sa raison de vivre et son unique programme.
    Le Fouquet’s et Bolloré ? C’est pour la alimenter la haine…
    Les vacances aux States ? Pour la haine…
    Kouchner et Ockrent ? Pour la haine…
    Besson ? Pour la haine…
    Rachida ? Pour la haine…
    Fadela ? Pour la haine…
    Les décalarations provocatrices sur les racailles, les musulmans, les grèves, les syndicats, les gosses, les pédophiles, les voyous ? Pour la haine…
    Le mariage avec la chipolata  ? Pour la haine…
    Val à France Inter ? Pour la haine…
    Lefevre porte parole de l’Union pour le Mépris du Peuple ? Pour la haine…

    La haine, encore la haine, toujours la haine… Rien que la haine.
    La haine des uns, des autres, de la France, des Français, des Arabes, des Africains, des pauvres, des profs, j’en passe…
    Comme si le personnage se mettait en situation politique de pouvoir un jour faire tirer dans le tas.
    Je suis sûr qu’il en rêve et que c’est ce qu’il attend.

    Alors, Nicolas Bruni-Sarkozy, Louis XVI ou Napoléon ?
    Aucun des deux.
    Monsieur Thiers peut-être.



  • epicure de samos 6 avril 2009 13:57

    C’est bien ce que j’écrivais.

    Vous n’allez pas au bout de votre logique de pseudo dénonciation et finalement, vous défendez une sorte de capitalisme mou où le spéculateur serait un gentil spéculateur, le patron un gentil patron, l’actionnaire un gentil actionnaire, le prolo un gentil prolo, le chômeur un gentil chômeur… et le président un gentil président.

    Concernant Bayrou, vous me demandez de citer mes sources… Apparemment c’est votre petite manie, les sources…
    Mais demandez donc à Bayrou et à vos copains du MoDem s’ils n’inscrivent pas leur action politique dans le cadre de l’économie de marché, c’est à dire d’une économie de type capitaliste ?

    Quant à votre couplet sur le marxisme qui serait reponsable de tellement de dégats, il me semble que vous confondez le marxisme comme grille de lecture du monde et le marxisme-léninisme qui fut le dévoiement d’une très bonne et belle idée…
    C’est un peu comme si je vous balançais la pareille au sujet du catholicisme.
    N’avez-vous pas le sentiment que l’église catholique, apostolique et romaine a un peu dévoyé le message christique originel au prix de nombreux massacres, d’innombrables tortures, de multiples dégats et de tragiques erreurs ?
    Que répondez-vous à cela ? 

    Et enfin, cet humanisme dont vous vous gargarisez (et qui sent le missel, la sacristie et le catéchisme à plein nez… ) ?
    Qu’est-ce d’autre qu’un mot totalement creux, un fourre-tout, une sorte de voiture-balai d’un monde sans idée ?
    Où sont vos sources ? 
    A quoi vous référez-vous ?
    A quels penseurs ?
    A quels courants d’idées ?

    Affutez vos réponses ou je vous prendrai définitivement pour un benet !






  • epicure de samos 6 avril 2009 12:35

    Vous êtes bien sympathique et votre cher François Bayrou l’est tout autant que vous.
    Mais ni lui ni vous n’allez à l’essentiel.
    Il y a quelques mois encore, le capitalisme, à la satisfaction presque générale, se posait comme la forme ultime de l’organisation sociale.
    Et votre cher François Bayrou défendait (et défend toujours) cette idée.

    Longtemps avant vous, longtemps avant François Bayrou, longtemps avant le MoDem, longtemps avant le séisme financier d’octobre 2008, un certain philosophe allemand mettait en évidence les mécanismes du capitalisme et des rapports sociaux qu’il induit.
    « Du fait que l’aristocratie financière dictait les lois, dirigeait la gestion de l’Etat, disposait de tous les pouvoirs publics constitués, dominait l’opinion publique dans les faits et par la presse, se reproduisaient dans toutes les sphères, depuis la cour jusqu’au café borgne, la même prostitution, la même tromperie éhontée, la même soif de s’enrichir, non point par la production, mais par l’escamotage de la richesse d’autrui… ».

    Vous, François Bayrou et bien d’autres, mettez l’ampleur de la crise actuelle sur le compte des défaillances du système, de la volatilité des produits financiers sophistiqués et de l’impuissance du marché des capitaux et des hommes d’argent à s’autoréguler...
    Pourtant, et François Bayrou le sait parfaitement, la crise initiale, dite des « subprimes » est née de l’impossibilité de millions de ménages américains candidats à la propriété à faire face à leur endettement.
    Ces défaillances avaient une cause et une seule : l’accaparement par le capital de la richesse créée par le travail, cause que notre philosophe allemand nommait, il y a 150 ans : « loi générale de l’accumulation capitaliste ».

    Si la crise a éclaté dans la sphère du crédit, sa puissance dévastatrice s’est répercutée dans celle de la production, avec le partage sans cesse plus inégal des valeurs ajoutées entre travail et capital.
    Car là où les conditions sociales de la production sont propriété privée de la classe capitaliste, « tous les moyens qui visent à développer la production se renversent en moyens de domination et d’exploitation du producteur ».
    Ou, pour le dire autrement : l’accumulation de richesse à un pôle a pour conséquence une accumulation proportionnelle de misère à l’autre pôle.

    François Bayrou qui est certainement un brave homme mais aussi un tenant de l’économie de marché, ne peut donc pas réfléchir plus loin que le bout de ses convictions.
    Comme d’autres, il prétend possible de « moraliser » le capitalisme en oubliant que le régime de la libre concurrence est totalement étranger aux considérations morales, que l’efficacité cynique y est toujours gagnante et que le souci « éthique » n’est qu’un effet d’annonce.
    Au-delà de l’aspect moral, au-delà des patrons voyous, au-delà des délires de traders, au-delà des parachutes dorés, le problème est d’un tout autre ordre.
    Ce que François Bayrou et le MoDem ne peuvent pas penser, c’est qu’au-delà de ces comportements individuels, le capitalisme est indéfendable dans son principe même : l’activité humaine qui crée les richesses y a le statut de marchandise. Elle est donc traitée non comme une fin en soi, mais comme un simple moyen.

    Quand on prétend vouloir s’attaquer à la question de la régulation, il faut donc en revenir aux fondamentaux, c’est à dire à cette malédiction qui contraint le salarié à ne produire la richesse pour autrui qu’en produisant son propre dénuement matériel et moral. Ce que l’on peut résumer en une formule simple : perdre sa vie pour la gagner.

    Le capital reproduisant sans cesse la séparation entre moyens de production et producteurs, l’activité productive est forcément livrée à l’anarchie du système de la concurrence « libre et non faussée », où elle se convertit en gigantesque force aveugle qui subjugue et écrase l’Homme.

    C’est pourquoi, vouloir se contenter de « réguler le capitalisme », comme François Bayrou et le MoDem le préconisent est purement et simplement du charlatanisme politique.
    Réguler ce système au coût humain exorbitant, exige de s’engager dans une autre organisation sociale où les hommes contrôleraient ensemble les moyens de production.
    Tout le reste n’est que poudre aux yeux.

    Vous l’aurez peut-être deviné, le fameux philosophe allemand sité plus haut se nommait KARL MARX







  • epicure de samos 5 avril 2009 11:49

    @Jeananto

    Certes, il y a eu beaucoup (trop ?) de discussions et beaucoup (trop ?) d’hypothèses émises.
    Malheureusement, elles étaient si peu convaincantes, comme était si peu convaincante la défense adoptée par l’accusé et ses avocats (nationalistes notoires), que Colonna a été condamné pour la deuxième fois.

    Pour rappel, l’accusation s’est essentiellement appuyée sur les aveux et dénonciations détaillés et circonstantiés des autres membres du commando, aveux et accusations face auxquels leur rétractations et les témoignages de ceux qui n’ont aperçu le tueur que l’espace de quelques secondes ne faisaient vraiment pas le poids.

    Perdus pour perdus, condamnés pour condamnés, les membres du commando qui avaient eu la légereté de balancer un "innocent", n’avaient qu’à donner le nom du véritable coupable (s’il existe vraiment) pour, du même coup, regagner un peu de leur honneur, faire éclater la vérité et rendre sa liberté à Colonna.
    Ma conviction est qu’ils ne l’ont pas fait parce qu’ils n’avaient pas d’autre nom à livrer.

    La très mauvaise qualité du procès entretient peut-être le doute mais n’enlève rien à cette réalité-là.

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